👯 Archives Departementales Tarn Et Garonne En Ligne

Lesite des archives dĂ©partementales de Haute-Garonne propose de nombreuses collections de documents numĂ©risĂ©s, par exemple. État civil en ligne; Recensements de population; Tables et registres matricules; Cadastre NapolĂ©onien; Pour les visites sur place, les archives dĂ©partementales de Haute-Garonne se trouvent au 11 Bd Griffoul Dorval, Ă  Toulouse.
La visionneuse a Ă©tĂ© mise Ă  jour. Retrouvez les nouvelles fonctionnalitĂ©s dans le mode d'emploi. La visionneuse n'est pas compatible avec Internet Explorer page blanche lors de l'ouverture du registre. Nous vous invitons Ă  utiliser un autre navigateur web. ArchivesnumĂ©risĂ©es AccĂ©dez en quelques clics Ă  toutes les ressources numĂ©risĂ©es : gĂ©nĂ©alogie (Ă©tat civil, recensements de la population, matricules militaires), lieux (cadastre napolĂ©onien, cartes et plans, cartes postales, photographies), histoire des communes État civil Jean-Michel Baylet n'est plus le prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du Tarn-et-Garonne. © Sipa 02/04/2015 Ă  1400, Mis Ă  jour le 02/04/2015 Ă  1401 Un nouveau dĂ©partement perdu par la gauche. Jeudi, le candidat soutenu par la droite, Christian Astruc, divers gauche l'Ă©lection prĂ©cĂ©dente, a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident du dĂ©partement du Tarn-et-Garonne au grand dam du Parti radical de Jean-Michel Baylet. Le PRG a prĂ©sentĂ© jeudi l'Ă©lection du DVG Christian Astruc Ă  la tĂȘte du Tarn-et-Garonne comme le rĂ©sultat d'un "coup de force" et de "combinazione", alors que le dĂ©partement Ă©tait dirigĂ© par Jean-Michel Baylet depuis 30 ans. Dans un communiquĂ© national, le Parti radical de gauche, prĂ©sidĂ© par Jean-Michel Baylet, "dĂ©nonce le coup de force et les combinazione de quelques Ă©lus locaux qui ont prĂ©fĂ©rĂ© pactiser pour eux-mĂȘmes avec une UMP minoritaire plutĂŽt que de rester fidĂšles aux valeurs qui les ont fait Ă©lire". M. Astruc, candidat soutenu par la droite, a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident du dĂ©partement au premier tour avec 18 voix, face Ă  Marie-Claude NĂšgre PRG, qui n'a recueilli que 12 voix. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Un binĂŽme sans Ă©tiquetteLe PRG "dĂ©nonce le basculement du dĂ©partement Ă  droite aprĂšs des alliances contre-nature lors de l'Ă©lection du prĂ©sident, malgrĂ© le vote clair des Ă©lecteurs en faveur d'une majoritĂ© de gauche au soir du 29 mars" second tour des Ă©lections dĂ©partementales. La gauche avait remportĂ© 14 des 30 siĂšges, Ă  Ă©galitĂ© avec la droite. Le sort de la majoritĂ© Ă©tait entre les mains du binĂŽme constituĂ© par Christian Astruc et Marie-JosĂ© MauriĂšge qui se revendiquait "sans Ă©tiquette" mais Ă©tait classĂ© "divers gauche" par le ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Politiquement, M. Astruc siĂ©geait jusqu'ici dans le groupe des radicaux de gauche, mais dans son canton, il avait affrontĂ© et battu cette fois un candidat du PRG. Jean-Michel Baylet, dĂ©sormais simple conseiller dĂ©partemental d'opposition, a expliquĂ© jeudi Ă  la presse Ă  Montauban qu'il ne s'Ă©tait pas reprĂ©sentĂ© Ă  la prĂ©sidence du dĂ©partement car il n'avait pas voulu "servir sa tĂȘte au bout d'une pique". Contenus sponsorisĂ©s PersonnalitĂ©s Sur le mĂȘme sujet LaprĂ©sente page des Archives dĂ©partementales de Tarn-et-Garonne sur Annuaire Mairie a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour la derniĂšre fois le vendredi 22 avril 2022 Ă  11:58. » Si vous voulez nous signaler une erreur, merci de nous la signaler en utilisant ce lien. Le premier tour des Ă©lections dĂ©partementales se tenait ce dimanche 20 juin 2021, en France. Voici les rĂ©sultats dans les 13 territoires qui composent la rĂ©gion Occitanie. Par Quentin Marais PubliĂ© le 20 Juin 21 Ă  2312 La gauche a dominĂ© dans une majeure partie de la rĂ©gion Occitanie ce premier tour des Ă©lections dĂ©partementales 2021. ©Archives/Antony Speciale/Lorraine ActuLa premiĂšre manche des Ă©lections dĂ©partementales 2021 en France a livrĂ© son verdict, dimanche 20 juin 2021. Voici les rĂ©sultats dans les 13 secteurs qui composent la rĂ©gion Gers, Aude, Tarn, LozĂšre, AriĂšge et Lot la gauche domineAvec 119 928 voix rĂ©coltĂ©es, soit 37,89% des bulletins, l’union de la gauche sort vainqueur de ce premier tour en Haute-Garonne. Le Rassemblement National a obtenu 18,06%, contre 16,70% pour le binĂŽme le Gers, Philippe Martin a marquĂ© des points lors de cette journĂ©e Ă©lectorale. Le binĂŽme Divers Gauche a en effet rassemblĂ© 46,30% des suffrages, devant la droite 25,23% et le Rassemblement National 8,66%.Du cĂŽtĂ© de l’Aude, l’union de la gauche et des Ă©cologistes frĂŽle les 50% 48,52%, devant le Rassemblement National et son rĂ©sultat de 29,74%. Le binĂŽme Divers droite complĂšte le podium avec un rĂ©sultat infĂ©rieur Ă  10%, aprĂšs 86% des bulletins dĂ©pouillĂ©s 7,72%.Dans le Tarn, la liste Divers Gauche termine en tĂȘte avec 25,82% des suffrages, devant le binĂŽme du Rassemblement National, arrivĂ© deuxiĂšme 20,75%. La liste Divers Droite n’est pas parvenue Ă  atteindre la barre des 10% 9,53%.En LozĂšre, la gauche dispose d’un net avantage au premier tour de ce scrutin, avec 47,86% des voix recueillies ce dimanche 20 juin 2021 pour la liste Divers gauche. Le binĂŽme Divers Droite obtient un rĂ©sultat de 27,04%. Ce sont les deux seules Ă  afficher un score Ă  deux des suffrages ont Ă©tĂ© raflĂ©s par le Parti Socialiste en AriĂšge, aprĂšs le dĂ©pouillement de 100% des bulletins. La liste Divers centre est deuxiĂšme avec un score de 15,33%, tandis que le binĂŽme de la France insoumise complĂšte le trio de tĂȘte 13,41%.VidĂ©os en ce moment sur ActuEnfin, dans le Lot, trois listes de la gauche ont terminĂ© au coude Ă  coude. L’union de la gauche est leader avec 16,66% et 8 929 voix. Le binĂŽme Divers gauche est deuxiĂšme avec 16,54% 8 863 voix, suivi par le Parti socialiste, crĂ©ditĂ© de 16,42% des suffrages 8 801 voix.PyrĂ©nĂ©es-Orientales, HĂ©rault et Gard le Rassemblement National en tĂȘteLe Rassemblement National caracole en tĂȘte du scrutin dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. 29,15% des voix ont Ă©tĂ© obtenus par le parti d’extrĂȘme droite, devant l’Union de la Gauche 14,80%. Le Parti Socialiste, aux commandes du dĂ©partement, n’arrive que quatriĂšme 7,81%.Dans l’HĂ©rault, c’est aussi le Rassemblement National qui est premier, avec 27,64% des voix, devant le Parti Socialiste 19,60%. L’union de la gauche et des Ă©cologistes parvient Ă  franchir la barre des 10% 10,61.MĂȘme son de cloche dans le nord du Roussillon, du cĂŽtĂ© du Gard, oĂč le RN est en pĂŽle position, crĂ©ditĂ© de 31,50% des voix. L’union entre la gauche et les Ă©cologistes a rĂ©uni 28,91% des Ă©lecteurs. L’union au centre et Ă  droite obtient un score de 16,88%.Aveyron la droite sauve l’honneurLa seule liste de droite Ă  avoir terminĂ© en tĂȘte du premier tour, dans la rĂ©gion Occitanie, se trouve en Aveyron, oĂč le binĂŽme Divers droite a recueilli 33,48% des voix, loin devant la liste Divers gauche 16,61% et l’union de la droite 13,12%.Hautes-PyrĂ©nĂ©es un binĂŽme divers s’adjuge le premier tourTous les bulletins ont Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©s dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, oĂč un binĂŽme Divers est en tĂȘte avec 29,83% des suffrages, devant la liste Divers gauche et ses 19,05%. Aucun autre duo n’a obtenu un score suffisant pour se qualifier pour le second la gauche renverse le Rassemblement NationalLe Tarn-et-Garonne a Ă©tĂ© le théùtre d’un vĂ©ritable renversement de situation. A 77% des bulletins dĂ©pouillĂ©s, le Rassemblement National Ă©tait leader avec 18,67%, devant la liste Divers droite 18,09% et l’union de la gauche 16,81%. Cette derniĂšre a finalement remportĂ© ce premier tour 19,28%, devant le parti d’extrĂȘme droite 18,88%..Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Occitanie dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. PrĂ©cĂ©dent5 678 9 Suivant Les chapelles de la cathĂ©drale - visite guidĂ©e. Visites et circuits, Patrimoine - Culture, Histoire - Civilisation Albi 81000 Du 19/02/2022 au 24/09/2022 Faisant partie intĂ©grante de l’architecture et du dĂ©cor foisonnant de Sainte-CĂ©cile, les chapelles de la cathĂ©drale se dĂ©couvrent au grĂ© de vos dĂ©ambulations Plus de 5,5 millions d’images consultables depuis chez vous ! Vous trouverez ci-dessous des fonds tels que l'Ă©tat civil, les cadastres, le recensement de la population, des cartes postales, des affiches... Vous pouvez Ă©galement complĂ©ter vos recherches en consultant les inventaires. En tĂ©lĂ©chargement WWW Aide Ă  l’utilisateur des Archives en ligne du DĂ©partement .PDF Liste des modifications communales .PDF État civil questions les plus frĂ©quentes .PDF État civil calendrier rĂ©publicain Chiffre ClĂ©
Inauguréle 11 novembre 2014, le Grand Mémorial permet d'interroger les données d'indexation de 94 services partenaires, qui ont fourni l'accÚs à leurs bases ; parmi eux, 91 services d'Archives départementales et 3 services nationaux. Le Grand Mémorial offre ainsi un point d'entrée unique à plus de 8,1 millions de matricules de soldats des classes combattantes de la Grande Guerre et
31 - 35 Rue de la FĂ©dĂ©ration, 75015 Paris RĂ©publique française CNCCFP©2022 ArchivesdĂ©partementales. Archives dĂ©partementales du Tarn et Garonne (82): Registres paroissiaux, Ă©tat civil, tables dĂ©cennales, recensements, registres matricules, cadastre 14 avenue du 10e Dragons, 82000, Montauban; Archives municipales. Archives municipales de Montauban : Espace Antonin Perbosc, pĂŽle mĂ©moire, 2 boulevard Edouard Vous pouvez consulter tous les registres paroissiaux provenant des collections communales E SUP et du greffe 4 E de 1555 Ă  1792 ; l'ensemble des tables dĂ©cennales de l'Ă©tat civil de 1793 Ă  1912 5 E. l’ensemble des registres de naissances, mariages et dĂ©cĂšs de la collection du greffe 4 E de 1793 Ă  1912. Pour le seul arrondissement de Villeneuve-sur-Lot, il existe des registres intercommunaux qui, eux ne figurent qu'au chef-lieu d’arrondissement. Pensez Ă  consulter ces registres cantonaux et les registres intercommunaux pour toutes les communes de l'arrondissement en question. Pour en savoir plus, consultez la rubrique premiers pas dans l'Ă©tat civil » dans la rubrique Rechercher » du site Internet.
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Lecalendrier des 5 divisions est en ligne (rubrique “CompĂ©tition, CDC Open). Pour la division 2 il manque 2 clubs pour l’organisation des journĂ©es des deux poules du 23 octobre (J4 et J5), du 6 novembre (J6 et J7). Merci de vous rapprochez du secrĂ©tariat pour ces organisations. Phase finale du CDCJP : Les finales D1 et D2 se feront Ă  St-Martial le vendredi le 26 AoĂ»t 2022, jet du Vous recherchez des cahiers de dolĂ©ances de 1789 ? Des explications simples sur leur rĂ©daction ? Des analyses plus poussĂ©es de leur contenu ? Le blog L’Histoire Ă  la BnF vous livre quelques rĂ©sultats trouvĂ©s en ligne 
 N’hĂ©sitez pas Ă  nous signaler tout oubli, toute piste complĂ©mentaire, etc. Mais que signifie dolĂ©ance »? Le peuple français avait-il dĂ©jĂ  eu l’occasion d’exprimer ses dolĂ©ances avant 1789 ? Les cahiers de dolĂ©ances les plus connus sont ceux de 1789, mais les premiers datent du Moyen Âge1. Ils servent Ă  rĂ©unir les demandes et protestations des trois ordres noblesse, clergĂ©, tiers-Ă©tat en vue de la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux, assemblĂ©e extraordinaire convoquĂ©e par le roi de France lors de circonstances exceptionnelles. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le billet d’Elsa Mourgues Aux origines historiques des cahiers de dolĂ©ances » sur le site de France Culture. Le soldat aux États-gĂ©nĂ©raux [Reprod.] Éditeur [ Date d’édition 1789. Collection Les archives de la RĂ©volution française ; Gallica BnF. Pourquoi les cahiers de dolĂ©ances de 1789 sont-ils les plus connus ? Les derniers États gĂ©nĂ©raux de l’Ancien RĂ©gime sont convoquĂ©s Ă  Versailles en mai 17892. Louis XVI espĂšre ainsi rĂ©soudre une crise politico-financiĂšre profonde. Mais les trois ordres, aprĂšs le serment du Jeu de Paume, se rĂ©unissent pour former une AssemblĂ©e nationale constituante en juin 1789. La RĂ©volution française s’annonce ! Les cahiers de dolĂ©ances, malgrĂ© une forme souvent contrainte et policĂ©e, constituent toutefois une excellente radiographie des aspirations des trois ordres Ă  la veille de la RĂ©volution. Pour leur rĂ©daction, la France a Ă©tĂ© divisĂ©e en 400 bailliages voir la carte ici ou sĂ©nĂ©chaussĂ©es. Dans chaque bailliage, la noblesse comme le clergĂ© ont droit Ă  un cahier commun. L’élaboration des cahiers du tiers-Ă©tat est plus complexe. Les communautĂ©s corps de mĂ©tiers, paroisses, etc. rĂ©digent des cahiers et dĂ©lĂšguent des reprĂ©sentants pour l’assemblĂ©e du bailliage secondaire. Une synthĂšse est ensuite opĂ©rĂ©e pour le bailliage principal. Des dĂ©putĂ©s de chaque ordre sont Ă©lus au niveau du bailliage pour apporter les cahiers et siĂ©ger aux États gĂ©nĂ©raux. Les cahiers font alors l’objet d’une synthĂšse que l’on peut lire ici3. Comment les cahiers de dolĂ©ances Ă©taient-ils rĂ©digĂ©s ? S’il existe des modĂšles de dĂ©libĂ©rations voir ci-dessous, les consignes de rĂ©daction officielles pour le contenu des cahiers sont quasi inexistantes. Il est simplement demandĂ© qu’ils soient Ă©crits avec prĂ©cision et clartĂ©. Les modalitĂ©s du choix des rĂ©dacteurs sont en revanche clairement Ă©noncĂ©es dĂšs 1788 et figurent dans le ProcĂšs-verbal de l’assemblĂ©e de notables, tenue Ă  Versailles. On trouve donc des diffĂ©rences notoires entre ces cahiers certains consistent uniquement en dolĂ©ances, d’autres prodiguent des conseils. Ils peuvent s’inspirer de brochures hostiles au pouvoir royal, de cahiers de la paroisse voisine, etc4. Leur forme peut ĂȘtre vindicative ou comporter des formules dĂ©fĂ©rentes, courte ou trĂšs dĂ©taillĂ©e, structurĂ©e ou non. Les objets des plaintes comme des suggestions peuvent trĂšs sensiblement diffĂ©rer. => Cliquez sur les documents ci-dessous pour les lire plus facilement Vous pouvez parcourir l’intĂ©gralitĂ© de ces documents sur Gallica5. OĂč peut-on lire les cahiers de dolĂ©ances de 1789 ? Ces cahiers sont manuscrits on les trouvera donc aux Archives nationales, dĂ©partementales, voire municipales, et pour certains d’entre eux imprimĂ©s ils pourront alors figurer dans des Archives ou des BibliothĂšques. Le RĂ©pertoire critique des cahiers de dolĂ©ances pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789, suivi du SupplĂ©ment au RĂ©pertoire critique des cahiers de dolĂ©ances pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 donne la liste et la localisation des cahiers conservĂ©s. Pour en savoir plus, vous lirez le mode d’emploi trĂšs dĂ©taillĂ© des Archives nationales Rechercher un cahier de dolĂ©ances de 1789. Une part non nĂ©gligeable des cahiers de dolĂ©ances a Ă©tĂ© numĂ©risĂ©e et/ou le texte en a Ă©tĂ© retranscrit Par des services d’Archives, le plus souvent dĂ©partementales, comme par exemple la Charente Dans la Collection de documents inĂ©dits sur l’histoire Ă©conomique de la RĂ©volution française, comme les Cahiers de dolĂ©ances du bailliage de Cotentin Coutances et secondaires pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 publiĂ©s par Émile Bridrey,
 en 1907-1914 Les cahiers de synthĂšse apportĂ©s par les dĂ©putĂ©s Ă  Versailles peuvent aussi ĂȘtre lus en ligne dans les Archives parlementaires de 1787 Ă  1860 États gĂ©nĂ©raux, Cahiers des sĂ©nĂ©chaussĂ©es et bailliages-1867-1879, comme par exemple le Cahier du tiers-Ă©tat de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d’Aix. Dans Gallica BnF, on trouvera, en menant la requĂȘte cahier de dolĂ©ances » bien entre guillemets, des cahiers de dolĂ©ances ou bien des documents intĂ©ressants portant sur cette question. Existe-t-il des cahiers de dolĂ©ances de 1789 particuliĂšrement curieux ? Tous les cahiers de dolĂ©ances de 1789 sont intĂ©ressants, car ils apportent des Ă©lĂ©ments particuliers d’histoire locale et dĂ©crivent, malgrĂ© les difficultĂ©s inhĂ©rentes Ă  l’exercice, la vie des diffĂ©rentes classes sociales, et les oppositions entre villes et campagnes. Toutefois, certains cahiers se distinguent par un contenu moins attendu. C’est le cas du Cahier des dolĂ©ances des demoiselles aux États gĂ©nĂ©raux de France, de 1789 dont l’article VIII mentionne Il serait utile et sage de dĂ©fendre aux pĂšres et aux mĂšres de faire porter des corsets Ă  leurs filles. De cet usage barbare il rĂ©sulte souvent des accidents fĂącheux6». Citons aussi, entre autres, le Cahier de dolĂ©ances, remontrances, et instructions de l’assemblĂ©e de tous les ordres des théùtres royaux de Paris qui s’élĂšve avec force contre l’excommunication des comĂ©diens voir un extrait ci-dessous. Amplement commentĂ©s lors du bicentenaire de la RĂ©volution française, les cahiers de dolĂ©ances sont relus aujourd’hui par les historiens Ă  l’aune d’autres prĂ©occupations comme par exemple la libertĂ© de la presse7 ou les questions environnementales. DĂšs 1789, en effet, les Français se plaignent de dĂ©gradations et de pollutions affectant leur quotidien8. OĂč trouver en ligne une bibliographie et des documents sur les cahiers de dolĂ©ances de 1789 ? On utilisera avec profit la trĂšs riche et bien faite bibliographie constituĂ©e par les Archives nationales de France. Pour les collections conservĂ©es Ă  la BnF, on interrogera web sĂ©mantique de la BnF avec la construction France. États gĂ©nĂ©raux 1789 — Cahiers de dolĂ©ances. Voir par exemple Langlois, “DOLÉANCES RECUEILLIES PAR LES ENQUÊTEURS DE SAINT LOUIS ET DES DERNIERS CAPÉTIENS DIRECTS.” Revue Historique, vol. 92, no. 1, 1906, pp. 1–41. [↩]Voir Armand Brette, Recueil de documents relatifs Ă  la convocation des États gĂ©nĂ©raux de 1789, Paris, 4 vol., 1894-1915 [↩]Ils ont Ă©tĂ© publiĂ©s pour toute la France dans les Archives parlementaires de 1787 Ă  1860 États gĂ©nĂ©raux, Cahiers des sĂ©nĂ©chaussĂ©es et bailliages, sous la direction de Jules Mavidal et Émile Laurent, PremiĂšre sĂ©rie, t. I Ă  VII, 1867-1879. [↩]Voir par exemple cette analyse des cahiers auvergnats Les cahiers des paroisses d’Auvergne en 1789 / par Francisque MĂšge. Clermont-Ferrand, L. Bellet , 1899. [↩]Extrait des Cahiers des paroisses d’Auvergne en 1789 / par Francisque MĂšge. Clermont-Ferrand, L. Bellet , 1899. et Cahiers de dolĂ©ances du bailliage de Honfleur pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789, publiĂ©s par Albert Blossier Éditeur impr. de G. Poisson Caen Date d’édition 1913. [↩]Pour bien comprendre ce texte, il est utile de lire Christine FaurĂ©, DolĂ©ances, dĂ©clarations et pĂ©titions, trois formes de la parole publique des femmes sous la RĂ©volution », Annales historiques de la RĂ©volution française, 344 avril-juin 2006. [↩]Walton Charles, La libertĂ© de la presse selon les cahiers de dolĂ©ances de 1789 », Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2006/1 no 53-1, p. 63-87. [↩]Voir François Jarrige, Thomas Le Roux, La contamination du monde une histoire des pollutions Ă  l’ñge industriel. Paris, Éditions du Seuil, 2017. [↩]
Informations situation et horaires d'ouvertures de la bibliothÚque Archives départementales. Montauban, Tarn-et-Garonne. dans la ville de Montauban, BibliothÚque spécialisée tous publics sur fonds publics Montauban
ï»ż82 Archives du Tarn-et-Garonne Archives dĂ©partementales du Tarn-et-Garonne Les AD 82 proposent l'accĂšs Ă  diverses archives pouvant particuliĂšrement intĂ©resser les gĂ©nĂ©alogistes - l'Ă©tat civil et les registres paroissiaux pour la pĂ©riode 1545-1792 et les tables dĂ©cennales pour la pĂ©riode 1590-1932/1933. - les recensements de population de 1806 Ă  1911. - le cadastre napolĂ©onien. - les registres matricules de 1865 À 1938. - les procĂšs-verbaux de sĂ©ances du conseil dĂ©partemental de 1838 Ă  1940. - les bulletins de la sociĂ©tĂ© archĂ©ologique de tarn-et-garonne entre 1869 et 2007. - les recueils de l'acadĂ©mie de Montauban pour la pĂ©riode 1820-2000. => Retour vers la page d'accueil Lien brisĂ©, informations concernant les archives de ce dĂ©partement ? Faites vivre cette rubrique en laissant un commentaire ci dessous
Lesarchives du Tarn-et-Garonne, trÚs actives sur le Web ces derniÚres semaines, ont mis en ligne les registres matricules militaires. Il s'agit des tables alphabétiques et des fiches matricules des soldats des classes de 1867 à 1938, qui ont été numérisées, mais seuls sont en ligne les documents antérieurs à 1921, CNIL oblige.
Hugues Fouras, poÚte agenais Hugues Fouras, de son vrai nom Henri Fourastié, est né à Agen le 16 avril 1899

Fournitureet transport de granulats routiers pour les routes et propriétés départementales sur le Sla de Plaisance Du Gers (subdivisions de Miélan, Nogaro et Riscle). Client : Département du Gers. Avis N° : AO-2235-0994 32 - CONSEIL DEPARTEMENTAL; Fournitures Appel d'offres ouvert Mise en ligne : 24/08/2022 Limite de réponse : 30/09/2022; Fourniture Et Livraison De Produits
Contact Direction des archives et du patrimoine culturel de l'Orne 8 avenue de Basingstoke 61017 Alençon Email archives Tel 02 33 81 23 00 Fichier 1 DonnĂ©es personnelles Mentions lĂ©gales Plan du site Suivez nous Horaires d'ouverture La salle de lecture est ouverte le lundi et du mercredi au vendredi de 8h30 Ă  17h30. Elle est fermĂ©e le mardi ainsi qu’entre NoĂ«l et le jour de l’An.
Descriptionsur Archives départementales de la Haute-Garonne - Toulouse. Les Archives départementales de la Haute-Garonne sont situées à Toulouse. Les Archives départementales assurent six grandes missions : contrÎle, collecte, classement, conservation, communication et valorisation des archives. A partir de 8 ans.
Les archives du Tarn-et-Garonne, trĂšs actives sur le Web ces derniĂšres semaines, ont mis en ligne les registres matricules militaires. Il s'agit des tables alphabĂ©tiques et des fiches matricules des soldats des classes de 1867 Ă  1938, qui ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©es, mais seuls sont en ligne les documents antĂ©rieurs Ă  1921, CNIL oblige. Pour les Ă©tats signalĂ©tiques de 1922 Ă  1938, ils sont accessibles sur Ă©cran en salle de lecture des Archives, partiellement occultĂ©s lorsqu'ils contiennent des mentions mĂ©dicales. Leur consultation intĂ©grale est possible sur place, sur dĂ©rogation. Dans le Tarn-et-Garonne, comme dans beaucoup de dĂ©partements, on englobe sous le vocable gĂ©nĂ©ral de registres matricules militaires plusieurs types de documents. Les registres matricules militaires apparus en 1859, mais tenus en sĂ©ries continues Ă  partir de 1867, dĂ©butent dans ce dĂ©partement en 1872. La collection est complĂ©tĂ©e par les listes dĂ©partementales du contingent de la Garde nationale mobile 1865-1870 et les listes dĂ©partementales du contingent 1867-1871. Sur le site Web des archives dĂ©partementales, en l'absence d'indexation nominative, vous devez rechercher un soldat en observant quelques rĂšgles simples. Calculez dĂ©jĂ  la classe d'Ăąge de votre conscrit en ajoutant 20 ans Ă  son annĂ©e de naissance. Puis, essayez de retrouver dans quel bureau militaire il a pu ĂȘtre recrutĂ©. Le Tarn-et-Garonne comportait deux subdivisions Ă  partir de 1902, Montauban et Montauban-Agen couvrant l'intĂ©gralitĂ© du territoire. Mais avant cette date, les frontiĂšres administratives Ă©taient diffĂ©rentes des circonscriptions militaires, aussi, selon la commune d'origine de votre conscrit, il a pu ĂȘtre recrutĂ© dans un dĂ©partement voisin. Sa feuille matricule de recrutement peut parfaitement ĂȘtre conservĂ©e dans les archives du Lot-et-Garonne et du Lot. Autre particularitĂ© des registres matricules du Tarn-et-Garonne, les archives dĂ©partementales peuvent Ă©galement conserver la mĂ©moire militaire des conscrits d'autres dĂ©partements. C'est le cas des registres matricules de 1872 Ă  1929 de 4 cantons du dĂ©partement du Lot Castelnau-Montratier, Lalbenque, Limogne et Montcuq. Par ailleurs, les registres matricules de 1870 Ă  1901, des cantons d'Auvillar, Bourg-de-Visa, Lavit, Montaigu et Valence sont conservĂ©s aux Archives du Lot-et-Garonne. Une fois ce dĂ©tail gĂ©ographique rĂ©glĂ© », dĂšs que vous avez identifiĂ© le bon bureau de recrutement, sĂ©lectionnez le dans le menu dĂ©roulant, puis passez Ă  la recherche du numĂ©ro de matricule de votre conscrit dans les tables alphabĂ©tiques. Cherchez-y son nom, et relevez en face de celui-ci son numĂ©ro de matricule. Enfin, muni de celui-ci, passez Ă  l’ultime Ă©tape retrouvez sa fiche matricule en sĂ©lectionnant cette fois-ci Registres matricules ». Vous y trouverez des informations trĂšs prĂ©cises sur l'Ă©tat civil du conscrit, sa morphologie, son degrĂ© d'instruction, ses Ă©tats de service, Ă©ventuellement ses blessures, ses dĂ©corations ou ses condamnations ainsi que ses changements d'adresse successifs.
MAISONDEPARTEMENTALE DES PERSONNES HANDICAPEES 82 – Maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es du Tarn-et-Garonne. Adresse postale : 28 rue de la Banque – BP 783, 82013 MONTAUBAN CEDEX. TĂ©lĂ©phone : 08 00 10 28 48. Courriel : mdph@ledepartement82.fr. Horaire d’ouverture : Du lundi au vendredi de 8h30 Ă  12h00 et de 13h30 Ă  17h00. RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s La conversion – le passage d’une affiliation religieuse Ă  une autre - est un processus Ă  la fois Ă©mouvant et ardu, mĂȘme dans le cas oĂč elle est estimĂ©e correcte du point de vue thĂ©ologique avec la promesse du salut Ă©ternel. A l’époque de la RĂ©forme, des hommes aussi bien que des femmes nous en ont donnĂ© la preuve. Pour examiner les questions autour du thĂšme des contextes de la conversion et les protestants français, cet article divise le problĂšme en trois parties. D'abord, il traite de la conversion au niveau de la communautĂ©. Il s’agit des structures politiques, professionnelles et Ă©conomiques qui favorisaient la conversion. DeuxiĂšmement, la famille, qui conversions souvent les plus fortes et les plus durables. Enfin, et c'est le troisiĂšme point, tous protestants français ont Ă©tĂ© obligĂ©s eux-mĂȘmes de se convertir au catholicisme en 1685 quand le Roi Soleil rĂ©voqua l’édit de Nantes. Comment ont-ils soumis Ă  l’obligation de se convertir, et en mĂȘme temps quelle stratĂ©gie ont-ils mis en place pour maintenir leur foi rĂ©formĂ©e, sauvegarder leurs familles, et d’essayer d’éviter la menace d’une monarchie catholique et ses alliĂ©s ecclĂ©siastiques ? Conversion – the passage from one faith to another – was a challenging and painful process, even when it was deemed theologically correct and held the promise of eternal salvation. The men and women of the Reformation era offer poignant testimony. In its assessment investigation of the various question concerning conversion and Protestantism in early modern France, this article takes up three main themes. To begin, it examines conversion within the context of the community. What were the political, professional and economic structures that encouraged conversion? Secondly, the family, beyond any doubt a fundamental institution in pre-industrial society, was the site of the strongest and more enduring conversions. Finally, Protestants throughout France were obliged to convert to Catholicism in 1685 when the Sun King revoked the Edict of Nantes. How did they go about submitting to conversion and, at the same time, devise strategies for maintaining their Reformed faith, safeguarding their families, and avoiding the menace of the Catholic monarchy and its ecclesiastical allies?Haut de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral 1La conversion – le passage d’une affiliation religieuse Ă  une autre - est un processus Ă  la fois Ă©mouvant et ardu, mĂȘme dans le cas oĂč elle est estimĂ©e correcte du point de vue thĂ©ologique avec la promesse du salut Ă©ternel. À l’époque de la RĂ©forme, des hommes aussi bien que des femmes nous en ont donnĂ© la preuve. Entrer dans une nouvelle Église, soit protestante, soit catholique, c'Ă©tait bĂ©nĂ©ficier d'un milieu oĂč l'on trouvait la rĂ©ponse Ă  des interrogations. Mais les exigences qui y avaient cours crĂ©aient aussi une tension paradoxale entre la vulnĂ©rabilitĂ© des personnes et leur dĂ©sir de fidĂ©litĂ©. Les Églises catholiques et rĂ©formĂ©es, malgrĂ© leurs nombreux fidĂšles, leur attrait indĂ©niable et leur signification unique, reprĂ©sentaient pour les convertis le changement et, en particulier, la disparition des usages coutumiers, souvent acquis pendant les dĂ©cennies - et leur remplacement par les nouveautĂ©s. Les transformations nĂ©cessaires n'Ă©taient pas toujours accueillies avec enthousiasme. Pour beaucoup de gens, l'adhĂ©sion Ă  une nouvelle confession de foi, Ă  une nouvelle liturgie, et Ă  une nouvelle autoritĂ© ecclĂ©siastique fut gratifiante, en mĂȘme temps que difficile Ă  vivre par ses consĂ©quences. 2Pour comprendre les difficultĂ©s et pour apprĂ©cier les possibilitĂ©s d'interprĂ©tation, on peut d’abord se demander ce que la conversion signifie Ă  l’époque de la RĂ©forme. Au dĂ©but, la distinction entre les diverses traditions chrĂ©tiennes n’était pas trĂšs claire. Martin Luther, par exemple, n’avait pas le sentiment de changer de religion quand il s’oppose aux pratiques religieuses de Rome dans ses textes cĂ©lĂšbres de 1519-1520. La situation Ă©tait encore fluide. Les gens ont passĂ© la frontiĂšre religieuse sans, paraĂźt-il, beaucoup de difficultĂ©. L’archevĂȘque de Canterbury Thomas Cranmer, nous fournit un exemple frappant. Il Ă©tait d’abord un prĂȘtre catholique ; puis Henry VIII l’a envoyĂ© en Allemagne oĂč il Ă©tait conquis par le luthĂ©ranisme et se mariait avec la niĂšce d’Andreas Osiander, un des premiers thĂ©ologiens allemands Ă  embrasser la RĂ©forme de Luther. DĂšs son retour en Angleterre Cranmer cachait sa femme ; puis sous le rĂšgne d’Edouard VI il devint rĂ©formĂ©. Lors de la succession de la reine Marie, Cranmer retourna au catholicisme et enfin, aprĂšs sa condamnation Ă  mort, il se proclama protestant1. Par contre, il y avait les conversions trĂšs fermes telles que celle de Jean Calvin au dĂ©but des annĂ©es 1530. Quinze ans plus tard, ThĂ©odore de BĂšze, son successeur Ă©ventuel Ă  GenĂšve, avait vraiment vĂ©cu l’expĂ©rience de se convertir Ă  la RĂ©forme. Pourtant, Ă  l’exception d’un cercle Ă©troit des thĂ©ologiens et des intellectuels, on discerne avec difficultĂ© la conversion spirituelle de tel ou tel individu. Les conversions individuelles se produisaient, mais elles n’étaient ni trĂšs transparentes, ni trĂšs abondantes. Pour la plupart des gens qui ont changĂ© de religion Ă  l’époque de la RĂ©forme, il s’agissait moins d’une dĂ©cision individuelle que d’une extension des consĂ©quences supplĂ©mentaires des Ă©vĂ©nements qui se sont dĂ©roulĂ©s dans le cadre de leur communautĂ© ou de leur famille – et pour de nombreuses personnes, la situation religieuse restait trĂšs ambiguĂ«. 3Les psychologues, sociologues et anthropologues ont consacrĂ© Ă©normĂ©ment de temps et d’énergie Ă  l’étude de la conversion. Bien que la littĂ©rature scientifique sur ce sujet soit vaste, je voudrais tout simplement signaler la notion de la dissonance cognitive ». Il s’agit d’un concept Ă©laborĂ© en 1956 par le psychologue amĂ©ricain LĂ©on Festinger dans son livre L’échec d’une prophĂ©tie2. Il fait suite Ă  son Ă©tude d'une secte ufologiste qui croyait que les extraterrestres viendraient les chercher bientĂŽt en raison d'une fin du monde imminente. Selon cette thĂ©orie, l'individu en prĂ©sence de cognitions ou croyances incompatibles entre elles, Ă©prouve un Ă©tat de tension dĂ©sagrĂ©able c'est l'Ă©tat de dissonance cognitive ». DĂšs lors, cet individu mettra en Ɠuvre des stratĂ©gies inconscientes visant Ă  restaurer un Ă©quilibre cognitif. 4Le concept de la dissonance cognitive nous fournit une entrĂ©e dans la mentalitĂ© des gens de l’époque moderne qui n’acceptent qu’avec difficultĂ©s les nouvelles » idĂ©es. Pour eux la nouveautĂ© est une critique ; elle est donc toujours dangereuse. Ainsi les rĂ©formateurs ont Ă©tĂ© obligĂ©s de prĂ©senter leurs idĂ©es non pas comme des innovations, mais comme un retour aux origines de l’Église chrĂ©tienne pour les faire mieux accepter. L’autre aspect de la dissonance cognitive qui nous intĂ©resse est le fait que le processus de conversion Ă©tait difficile parce que les gens Ă©taient dans un Ă©tat d’ambiguĂŻtĂ©. Leurs souffrances intĂ©rieures provenaient de leur position Ă  cheval sur deux systĂšmes de croyances opposĂ©es. Prenons l’exemple d’une vieille dame de CamarĂšs qui selon son fils ne pouvait apprendre aucune chose [des nouvelles pratiques religieuses] combien qu’on l’enseigne »3. MĂȘme aprĂšs la promulgation de l’édit de Nantes en 1598 les tensions n’ont pas diminuĂ©. Un fidĂšle » Ă©tait convoquĂ© par le consistoire rĂ©formĂ© de Layrac en 1611 pour avoir constatĂ© que s’il y aura guerre, mon Ăąme serait bien de la religion, mais mon Ă©pĂ©e serait papiste »4. Bien que ce fidĂšle alĂ©atoire ait Ă©tĂ© partagĂ© dans ses attachements, il avait bien compris la distinction entre catholique et protestant, ce qui n’était pas toujours le cas dans les annĂ©es 1550. Pourtant, la grande majoritĂ© des hommes et des femmes avait la volontĂ© de rĂ©soudre cette ambiguĂŻtĂ©, comme nous pouvons le voir en parcourant l’univers mental de leur ville, village, ou quartier. 5Si l’identitĂ© confessionnelle n’était pas Ă©vidente au dĂ©but de la RĂ©forme, son amplification se produisait tout au long de la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIe siĂšcle. Les rĂ©formĂ©s français sentaient progressivement les croyances et les coutumes religieuses qui les sĂ©paraient des papistes ». Être protestant que signifiaient ces mots pour un membre de l’Église rĂ©formĂ©e autour de 1600 ? L’essentiel rĂ©side dans la capacitĂ© et l’habitude de rĂ©citer les priĂšres – c’est-Ă -dire le Notre PĂšre et le Symbole des ApĂŽtres - en Français, aller chaque dimanche au temple pour assister Ă  la prĂ©dication qui est toujours l’explication d’un texte de l’Écriture Sainte, chanter ensemble les Psaumes en Français, et participer Ă  la Sainte CĂšne du Seigneur quatre fois par an – le dimanche de PĂąques, le dimanche de PentecĂŽte, au mois de septembre et autour de NoĂ«l. En plus, la CĂšne Ă©tait l’occasion pour chacun des fidĂšles de recevoir un morceau de pain ordinaire et non pas une hostie et de boire du vin ce qui est totalement rĂ©servĂ© aux prĂȘtres dans l’Église catholique. Ce sont les distinctions primordiales qui dĂ©finissent un protestant et les pratiques qu’on devait accepter pour appartenir aux Églises rĂ©formĂ©es de France. 6Pour examiner les questions autour de ce thĂšme des contextes de la conversion et les protestants français, je propose de diviser le problĂšme en trois parties. D'abord, je traiterai de la conversion au niveau de la communautĂ©. Il s’agit des structures politiques, professionnelles et Ă©conomiques qui favorisaient la conversion. DeuxiĂšmement, la famille, qui Ă©tait incontestablement une institution de base dans la sociĂ©tĂ© prĂ©industrielle, Ă©tait le lieu des conversions souvent les plus fortes et les plus durables. La famille, comment a-t-elle encouragĂ© et, dans certains cas, dĂ©couragĂ© la conversion ? Enfin, et c'est le troisiĂšme point, tous les protestants français ont Ă©tĂ© obligĂ©s eux-mĂȘmes de se convertir au catholicisme en 1685 quand le Roi Soleil rĂ©voqua l’édit de Nantes. Comment se sont-ils soumis Ă  l’obligation de se convertir, et en mĂȘme temps quelle stratĂ©gie ont-ils mis en place pour maintenir leur foi rĂ©formĂ©e, sauvegarder leurs familles, et essayer d’éviter les menaces d’une monarchie catholique et ses alliĂ©s ecclĂ©siastiques ? 1. La conversion au niveau communautaire 7Le professeur amĂ©ricain Allan Tulchin vient de rĂ©diger une Ă©tude importante de la RĂ©forme Ă  NĂźmes5. Il focalise ses efforts sur la question essentielle comment le mouvement protestant nĂźmois a-t-il attirĂ© de plus en plus d’adhĂ©rents au moment dĂ©cisif, c’est-Ă -dire dans la pĂ©riode critique entre 1561 et 1562 ? À partir d’un dĂ©pouillement approfondi des archives notariales, surtout des contrats de mariage et des testaments, il a dĂ©couvert que la RĂ©forme Ă©tait bien accueillie parmi les membres des familles les plus renommĂ©es de la ville – les gens de justice, avocats, marchands, bourgeois, et artisans riches. Ils sont devenus les partisans de la RĂ©forme et ils ont utilisĂ© leur pouvoir politique et social pour la renforcer. Ensuite, Tulchin a construit un arbre des filiations entre ces familles les plus prestigieuses de NĂźmes. Par ce moyen, il les a divisĂ©es en 6 clans » ou factions liĂ©es par intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et politiques, professionnels, et surtout par les alliances familiales. Les membres de ces clans Ă©taient les dirigeants de la RĂ©forme Ă  NĂźmes et leurs rĂ©seaux d’activitĂ©s professionnelles, de parentĂ© et d’amitiĂ© ont profondĂ©ment facilitĂ© la diffusion du protestantisme dans cette rĂ©gion. 8Bien que les perspectives proposĂ©es par Tulchin soient fructueuses, je voudrais ajouter que l’attrait de la RĂ©forme pour les Ă©lites provient aussi de l’utilisation des libertĂ©s et privilĂšges traditionnels des villes du Midi. Plusieurs – parmi elles Castres, Montauban et NĂźmes - avaient leurs propres consulats ; elles n’étaient pas dominĂ©es par les seigneurs fĂ©odaux comme leurs homologues au nord de la Loire. Un patriciat urbain mĂ©ridional, largement composĂ© des membres de la bourgeoisie, dirigeait les affaires politiques et judiciaires, Ă©conomiques et sociales. Cependant le domaine ecclĂ©siastique, sous le contrĂŽle d’un Ă©vĂȘque, de plus en plus non-rĂ©sident, leur Ă©chappait. La RĂ©forme offrait donc Ă  ses notables l’occasion de complĂ©ter l’arsenal de leurs pouvoirs dans ce petit monde civique. 9En plus, l’Église rĂ©formĂ©e donnait aux bourgeois laĂŻcs l’accĂšs aux fonctions qui Ă©taient totalement rĂ©servĂ©es au clergĂ© dans le monde catholique. Les protestants de la tradition rĂ©formĂ©e ont créé quatre ordres d'office ecclĂ©siastique le pasteur, le docteur, l'ancien et le diacre. Le pasteur annonçait la Parole de Dieu, chaque dimanche aux fidĂšles. Le docteur, pour sa part, est chargĂ© d'enseigner, surtout l’Écriture Sainte, dans le cadre d'une acadĂ©mie. Bien que le pasteur et le docteur fassent partie du ministĂšre ordonnĂ©, les tenants des deux autres offices sont des laĂŻcs. L'ancien, peut-ĂȘtre le plus original de ces quatre ordres, a la responsabilitĂ© de veiller sur les mƓurs de la communautĂ©. Le quatriĂšme office, celui de diacre, se consacre aux besoins des pauvres6. 10Les anciens, d’habitude choisis parmi les membres de la bourgeoisie, exerçaient une autoritĂ© singuliĂšre dans les affaires de l’église. D’abord, ils sont chargĂ©s de surveiller la conduite morale des fidĂšles et de faire les corrections fraternelles » ensemble avec les pasteurs dans le cadre du consistoire. Les villes rĂ©formĂ©es en France Ă©taient divisĂ©es en quartiers et chacun Ă©tait placĂ© sous la responsabilitĂ© d’un ancien dĂ©signĂ©. L’ancien notait attentivement les Ă©carts de comportement survenus dans son quartier et, normalement, il rendait visite, au moins une fois par, an Ă  tous les fidĂšles. Il avait un pouvoir moral dĂ©mesurĂ© au sein de la communautĂ©. En plus, les anciens prĂ©paraient aussi les quatre cĂ©lĂ©brations annuelles de la Sainte CĂšne. Ils tenaient les listes des membres de l’Église susceptibles d’y participer et leur distribuaient les mĂ©reaux - petits jetons dont la plupart Ă©tait en plomb - qui donnaient accĂšs Ă  ceux qui Ă©taient en rĂšgle avec le consistoire. Un ancien recueillait Ă  la porte du temple ou Ă  la table de communion les mĂ©reaux de tous les communiants. Deux autres fournissaient le pain et le vin nĂ©cessaires. D’autres anciens rangeaient » la congrĂ©gation - c’est-Ă -dire veillaient Ă  ce que les fidĂšles se prĂ©sentassent d’une maniĂšre ordonnĂ©e et sans bousculade Ă  la table. Parfois, un ancien Ă©tait mĂȘme chargĂ© de verser » le vin ou prĂ©senter la coupe » au pasteur. Ainsi dans l’Église rĂ©formĂ©e, l’ancien – un laĂŻc – pouvait prĂ©senter le vin qu’il n’avait pas le droit d’accepter dans la cĂ©lĂ©bration de la messe catholique. Ces responsabilitĂ©s reprĂ©sentaient un changement incalculable dans le statut des laĂŻcs et, par extension, un des principaux attraits de la RĂ©forme7. 11Enfin, dans certaines villes protestantes, Castres et Montauban par exemple, il y avait un corps d’Église qui se rĂ©unissait exceptionnellement pour discuter des affaires ecclĂ©siastiques les plus importantes et les plus dĂ©licates, comme les dĂ©cisions pour construire un nouveau temple, Ă©tablir les impositions pour les fidĂšles, et, de plus en plus au cours du XVIIe siĂšcle, conduire les relations extĂ©rieures avec les autoritĂ©s royales menaçantes8. MalgrĂ© la prĂ©sence des pasteurs, les consuls municipaux, les anciens et les chefs de famille le dominaient. De plus, c’était le juge d’appeaux de la ville – un laĂŻc – qui prĂ©sidait cette institution ecclĂ©siastique. Il est clair que la conversion au protestantisme apporte aux dirigeants de ces villes du Midi des avantages considĂ©rables pour diriger les affaires ecclĂ©siastiques. 2. La conversion au niveau familial 12Si la conversion au niveau communautaire a attirĂ© l’intĂ©rĂȘt des historiens par son dynamisme et ses consĂ©quences, c’est au niveau de la famille que ce processus prend sa coloration profonde et rĂ©vĂ©latrice. Prenons l’exemple de la famille Lacger, composĂ©e de membres de la petite noblesse de Castres et dont j’ai fait une Ă©tude dĂ©taillĂ©e. Dans les annĂ©es 1560, il y avait cinq frĂšres l’aĂźnĂ©, Antoine Ier, fut conseiller au parlement de Toulouse et se convertit au protestantisme bien avant les guerres de religion. Le second Jean, juge ordinaire Ă  Castelnaudary dans le Lauragais, Ă©tait aussi devenu protestant. Antoine II, le troisiĂšme frĂšre protestant, fut juge d’appeaux Ă  Castres. Les deux derniers frĂšres – Adrian et SĂ©bastien – restĂšrent catholiques. L’un Ă©tait un commerçant du pastel Ă  Toulouse ville trĂšs catholique, l’autre Ă©tait chanoine de l’Église collĂ©giale de Burlats dans les montagnes Ă  l’est de Castres. Les cinq frĂšres entretenaient des liens solides, mais la persĂ©cution religieuse a bouleversĂ© Ă©normĂ©ment leur famille. Antoine Ier, le frĂšre ainĂ©, fut assassinĂ© par les catholiques Ă  Toulouse au moment du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy. Treize mois plus tard, le chanoine SĂ©bastien fut tuĂ© par les protestants. À ce moment, Jean juge Ă  Castelnaudary, qui Ă©tait lui-mĂȘme blessĂ© dans la dĂ©fense de ses coreligionnaires rĂ©formĂ©s en 1562, a dĂ©cidĂ© de retourner au catholicisme d’une part parce que les papistes » avaient pris le contrĂŽle de Castelnaudary ; d’autre part, parce qu’il chercha la stabilitĂ© qu’il estimait pouvoir trouver dans la religion du roi. Ainsi chacun des trois frĂšres survivants faisait partie de la religion dominante de sa propre ville. Antoine II fut protestant Ă  Castres, Jean catholique Ă  Castelnaudary, et Adrian catholique Ă  Toulouse9. Pour les Lacger les nĂ©cessitĂ©s de la famille allaient de concert avec les exigences de la communautĂ©. Et bien qu’ils se convertirent et se reconvertirent, les diffĂ©rences religieuses n’ont jamais rĂ©ussi Ă  les diviser – ce qui n’était pas toujours le cas dans d’autres contextes. 13Dans ce monde violent, ni les catholiques, ni les protestants n’ont hĂ©sitĂ© Ă  utiliser un langage ordurier pour caractĂ©riser la perte d’un fidĂšle Ă  l’autre religion. Pour leur part, les rĂ©formĂ©s profitaient de l’occasion pour montrer une aversion profonde Ă  l’encontre du christianisme papal - une hostilitĂ© souvent exprimĂ©e dans un langage violent et haut en couleurs. Un exemple particuliĂšrement saisissant l’illustre Ă  Marsillargues au dĂ©but du XVIIe siĂšcle quand deux hommes qui s’étaient convertis au protestantisme revinrent au catholicisme plusieurs mois plus tard, l’Église rĂ©formĂ©e locale les condamna pour ĂȘtre revenus Ă  leur vomissement et dans le bourbier »10. Quand il s’agissait d’une conversion due Ă  un mariage, le vocabulaire fut encore plus incisif le consistoire de Layrac convoqua plusieurs hommes au XVIIe siĂšcle pour avoir livrĂ© » leurs filles Ă  Satan », c'est-Ă -dire pour les avoir exposĂ©es Ă  un mariage cĂ©lĂ©brĂ© devant le prĂȘtre. Un tailleur Ă©tait convoquĂ© pour avoir donnĂ© sa fille en mariage Ă  un papiste - dans le langage du consistoire pour l’épouser Ă  Satan » car toute personne qui est de la communion de la messe est livrĂ©e au diable »11. 14Pour ceux qui se convertirent du catholicisme au protestantisme, les Églises rĂ©formĂ©es de France ont saisi l’occasion pour souligner une distinction puissante entre la vraie religion et la tyrannie de l’AntĂ©christ. Comme il s’agissait des gens analphabĂštes, la cĂ©rĂ©monie de conversion se centrait sur l’Eucharistie, le rite central dans lequel chaque membre de l’Église participait d’une façon habituelle. Le vocabulaire de ces conversions renforçait l’identitĂ© confessionnelle en mĂȘme temps que les divisions entre protestants et catholiques. D’anciens catholiques, au moment d’adopter la foi rĂ©formĂ©e, rĂ©pudiaient parfois expressĂ©ment la messe plutĂŽt que le christianisme papal. Les hommes et les femmes renonçaient aux abus de la messe ». Ainsi une femme de Layrac abjura la messe, dĂ©testant et abhorrant de tout son cƓur l’abus, superstition et idolĂątrie » qu’elle contenait. Un serviteur de la mĂȘme ville renonça Ă  la messe et ses dĂ©pendances, protestĂ© vivre et mourir en l’Église rĂ©formĂ©e par la Parole de dieu » et un noble protesta de vivre et mourir en la vraie religion chrĂ©tienne et renonça Ă  tous les abus de la messe »12. À Rochechouart en Limousin au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, un converti a abjurĂ© et renoncĂ© la messe, toute idolĂątrie [et] toutes les superstitions et erreurs de la papautĂ© [qui sont] contraires Ă  la religion rĂ©formĂ©e et la Parole pure de Dieu »13. Dans les annĂ©es 1640, les convertis Ă  Gordes en Provence continuaient Ă  renoncĂ© toutes les erreurs et superstitions de l’Église romaine et, en particulier, le prĂ©tendu sacrifice de la messe »14. 15Les catholiques, pour leur part, ont mis l’accent sur l’exclusivitĂ© de l’Église catholique dans les formules d’abjuration qu’ils ont demandĂ©es aux convertis vers la fin du XVIIe siĂšcle. Le nouveau catholique reconnaĂźt la vraie dans l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, hors de laquelle, il n’y a point de salut, et dĂ©sire se mettre dans son giron, et participer aux divins exercices, aux priĂšres et sacrifices de la vraie religion, et n’aura jamais d’autre croyance ». Parfois ces formules firent rĂ©fĂ©rence aux gĂ©nĂ©rations futures quand le converti promit de tenir et garder la foi Catholique, Apostolique et Romaine, [et] la faire garder par ses enfants »15. 16Les renonciations Ă  la messe par les convertis au protestantisme et leurs affirmations de la religion rĂ©formĂ©e avaient lieu souvent Ă  l’occasion d’un mariage. Ainsi Françoise TournĂ© renonça Ă  la messe et toutes ses dĂ©pendances », et protesta de vivre et mourir en l’église de Dieu ». À mĂȘme instant » selon le registre du consistoire de Layrac, le pasteur a bĂ©ni et cĂ©lĂ©brĂ© » son mariage avec Raymond Vere. Une autre femme a renoncĂ© Ă  la messe et Ă  tout de ce qui dĂ©pend de l’Église romaine, promis de vivre et mourir en la religion rĂ©formĂ©e » et deux semaines plus tard se mariait avec un protestant. Une autre femme fut reçue le 2 mars 1607 et se maria le 26 mars16. 17Mais si un mariage Ă©tait souvent l’occasion d’une conversion, ces unions interconfessionnelles posaient de graves dangers. Les mariages mixtes risquaient toujours d’exposer un fidĂšle – le plus souvent la femme, mais parfois le mari – Ă  la conversion Ă  la religion contraire. Les protestants aussi bien que les catholiques estimaient qu’un mariage mixte fut le mĂ©lange confessionnel. La preuve de ce pĂ©ril Ă©tait bien dĂ©montrĂ©e par le cas d’une femme d’Archiac en Saintonge. Son mari catholique se convertit au moment du mariage. Puis, il se retourna Ă  ses erreurs papistes » et contraignit sa femme Ă  assister avec lui Ă  la messe17. Plus dangereux encore Ă©tait le sort de ces enfants issus de ces mariages mixtes – la gĂ©nĂ©ration future – qui auraient Ă©tĂ© Ă©levĂ©s dans l’Église catholique. 18Elisabeth Labrousse a publiĂ© un bel article sur les unions mixtes Ă  Mauvezin, en Gascogne au XVIIe siĂšcle. Mauvezin fut une ville bi-confessionnelle oĂč les gens passĂšrent facilement, paraĂźt-il, d’une confession Ă  l’autre. Labrousse a trouvĂ© Ă  partir du registre du consistoire rĂ©formĂ© qu’il y avait vingt cinq passages du catholicisme au protestantisme et dix sept cas inverses pour la pĂ©riode 1628-1656. Un peu en dehors de ces cas, il y avait un bon nombre de conversions provisoires » des protestants au catholicisme qui se produisait dans le contexte d’un mariage avec un conjoint papiste. C’était le cas pour treize personnes dont onze femmes et deux hommes. La prĂ©pondĂ©rance des femmes converties pour cause de mariage s’explique par le poids du systĂšme patriarcal de l’époque. Les femmes protestantes ou plutĂŽt leurs pĂšres et leurs mĂšres, au moment d’une union mixte, se sentaient obligĂ©es de se marier Ă  la messe ». AprĂšs le mariage devant le prĂȘtre, la convertie de fraĂźche date retourna Ă  l’Église rĂ©formĂ©e18. Ce systĂšme de conversion fictive Ă  l’occasion d’un mariage mixte existait Ă  peu prĂšs partout dans le monde rĂ©formĂ©. Robert Sauzet a dĂ©couvert qu’entre 1609 et 1621 un quart des mariages cĂ©lĂ©brĂ©s dans la cathĂ©drale de NĂźmes, se produisait avec un des conjoints - le plus souvent la femme - converti dans les mois prĂ©cĂ©dents19. Les filles protestantes sont constamment convoquĂ©es par leurs consistoires Ă  cause de leurs mariages Ă  la papautĂ© ». Alors elles se repentaient et ensuite Ă©taient rĂ©intĂ©grĂ©es parmi les rĂ©formĂ©s. 19La question brĂ»lante pour Labrousse est de savoir dans quelle confession les enfants nĂ©s des ces mariages bigarrĂ©s » seraient Ă©levĂ©s. Elle constate que c’était normalement celle du pĂšre, ce qui reprĂ©sentait une hĂ©morragie confessionnelle et l’affaiblissement de la communautĂ© protestante. Enfin, Labrousse conclut qu’en gĂ©nĂ©ral les conversions, Ă  Mauvezin et ailleurs, n’étaient forcĂ©ment motivĂ©es ni par la ferveur religieuse, ni par l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique. Il s’agissait plutĂŽt des pratiques de la sociabilitĂ© quotidienne qui encourageaient un changement, parfois provisoire, de confession. 20Gregory Hanlon, un chercheur canadien, a bien dĂ©montrĂ© dans son Ă©tude d’une autre ville gasconne, celle de Layrac, une exogamie confessionnelle analogue Ă  celle que l’on trouve Ă  Mauvezin. Pour lui comme pour Labrousse cette attitude montre une coopĂ©ration des membres des deux traditions chrĂ©tiennes. Selon Hanlon, lors de ces mariages mixtes les catholiques et les protestants n’étaient pas des Ă©trangers... Ils Ă©taient les bons amis et les bons voisins »20. Bien que je ne conteste pas cette interprĂ©tation, je voudrais ajouter que, dans le cas d’une minoritĂ© religieuse comme celle des rĂ©formĂ©s de Layrac ou de Mauvezin, le mariage mixte entraĂźnait l’assimilation Ă©ventuelle par la majoritĂ© catholique. Plus les protestantes Ă©pousaient des catholiques, plus leurs enfants Ă©taient Ă©levĂ©s dans la foi catholique. 3. La conversion involontaire au catholicisme Ă  l’époque de la RĂ©vocation 21Les soucis et les angoisses des pĂšres et des mĂšres protestants s’intensifiaient avec les efforts de la monarchie pour purifier » le royaume Ă  partir des annĂ©es 1660. Les pressions fortes et odieuses pour se convertir Ă  la religion du roi avaient des consĂ©quences importantes dans le cadre de la famille. Parfois, on trouve les allusions Ă  ces tensions bien avant 1685. Ainsi, Jean Bruniquel, un reformĂ©, habitant de La DrĂšch dans le Tarn actuel, Ă©crivait en 1630 au sujet d’une branche de sa famille devenue catholique qu’il est possible, probable mĂȘme, que, dans des temps de persĂ©cution, nos parents avaient adoptĂ© la religion romaine pour conserver leurs enfants... »21. Ce thĂšme de la sauvegarde des enfants et la prĂ©servation de la continuitĂ© de la famille s’est prolongĂ© tout au long du siĂšcle. 22Les familles protestantes se trouvaient obligĂ©es de mettre en place des stratĂ©gies pour maintenir leur foi, maintenant cachĂ©e, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Retournons Ă  l’exemple de la famille Lacger, ces nobles protestants de Castres. Certains qui gardaient les terres ancestrales, avaient rĂ©sistĂ© aux actions catholiques pour les convertir. Le curĂ© local les considĂ©rait encore comme membres de la Religion PrĂ©tendue RĂ©formĂ©e. Par contre, les titulaires des offices royaux dans l’administration judiciaire ou dans l’armĂ©e ont Ă©tĂ© obligĂ©s de se convertir pour garder ces offices. Pour eux, il Ă©tait impossible de s’opposer Ă  la monarchie et Ă  l’Église catholique. Toutefois, ils ont essayĂ© de conserver leur foi familiale protestante parmi leurs enfants. Ainsi Jacques de Lacger, juge Ă  la chambre de l’Édit, se convertit en 1685 tandis que sa femme resta protestante et, par ce moyen, avait pu servir de relais confessionnel pour leurs enfants. Par mesure de sĂ©curitĂ©, Jacques et d’autres juristes protestants ont demandĂ© et reçu du roi les pardons du refus de leurs femmes de se convertir22. Finalement cette stratĂ©gie poursuivie par nombreux protestants de la petite noblesse a Ă©chouĂ©, en partie, parce qu’ils n’avaient pas pensĂ© que la RĂ©vocation durerait aussi longtemps. Conclusion 23À l’époque moderne la conversion provoquait infailliblement un grand scandale car c’était une affaire publique et sĂ©rieuse. La perte de l’un des membres Ă©tait considĂ©rĂ©e par le groupe comme une trahison de Dieu, de l’Église, de la communautĂ©, et de la famille. Un avocat catholique de Janville en Normandie qui se convertit au protestantisme dans les annĂ©es 1660 n’osa pas marcher dans la rue de peur que ses anciens coreligionnaires puissent lui jeter des pierres. Finalement il quittait son revanche, le parti qui gagnait un nouvel adhĂ©rent proclamait cette conversion au son de trompe. Une conversion n’est pas simplement l’arrivĂ©e d’un nouveau fidĂšle ; elle est aussi l’occasion de souligner la valeur de la vraie religion. Ainsi les convertis au protestantisme renonçaient aux faux rites de la fausse religion qu’ils avaient abjurĂ©e, tandis que ceux qui passĂšrent au catholicisme affirmaient qu’il n’y avait pas de salut hors de leur nouvelle Église. 24En dĂ©pit des multiples tentatives pour Ă©tablir clairement les limites de la vraie religion et le danger de les dĂ©passer, les gens se convertirent, soit dans le cadre de la sociabilitĂ© et du mariage, soit sous la menace des persĂ©cutions. Si les frontiĂšres religieuses Ă©taient parfois poreuses, les Églises, surtout celles qui Ă©taient minoritaires, ont travaillĂ© sans relĂąche pour maintenir leurs identitĂ©s confessionnelles et Ă©viter la menace des conversions. Leurs efforts se concentraient souvent sur les jeunes et les enfants, soit pour les protĂ©ger, soit pour les attirer. Il est certain que les gens changent de religion Ă  diffĂ©rents niveaux – individuel, communautaire ou familial - et pour diffĂ©rentes raisons. En fin de compte, ce qui frappe le plus dans cet effort d’attirer les convertis ou de les empĂȘcher est que les gens continuaient Ă  se convertir. Haut de page Notes 1 D. MacCulloch,Thomas Cranmer A Life, New Haven, Yale University Press, 1998. 2 L. Festinger, L’échec d’une prophĂ©tie, Ă©dition française, Paris, Presses Universitaires de France, 1993. 3 BibliothĂšque de l’Arsenal, ms. 6563, fol. 82. F. Delteil, Institutions et vie de l'Eglise rĂ©formĂ©e de Pont de CamarĂšs », in M. PĂ©ronnet Ă©d., Les Ă©glises et leurs institutions au XVIe siĂšcle. Actes du VĂšme Colloque de Centre d'Histoire de la RĂ©forme et du Protestantisme, Montpellier, UniversitĂ© Paul ValĂ©ry – Montpellier III, 1978, p. 107. 4 Archives DĂ©partementales, Gers, 23067, le 4 fĂ©vrier 1611. 5 A. Tulchin,That Men Would Praise the Lord The Triumph of Protestantism in NĂźmes, 1530-1570, New York, Oxford University Press, Ă  paraĂźtre. 6 F. MĂ©jan, Discipline de l'Église rĂ©formĂ©e de France annotĂ©e et prĂ©cĂ©dĂ©e d'une introduction historique, Paris, Éditions Je Sers’, 1947, p. 189-228. Sur le modĂšle Ă©tabli par Jean Calvin Ă  GenĂšve en 1541, voir les “Ordonnances ecclĂ©siastiques,” in R. M. Kingdon et Bergier Ă©d., Registres de la Compagnie des Pasteurs de GenĂšve, t. I, 1546-1553, GenĂšve, Librairie Droz, 1964, p. 1-13. 7 R. Mentzer, Acting on Calvin’s Ideas The Church in France », in D. Foxgrover Ă©d. Calvin and the Church, Grand Rapids, Mich., Calvin Studies Society, 2002, p. 35-38. 8 Archives DĂ©partementales, Tarn, I 1, p. 30-31, 154-155, 183-184, 192-193, 262, 270-272, 322-323, 337-338, 340-341, 503, 527, 911, 913, 914, 926, 1005, 1013-1015, 1220-12211232; I 2, fol. 99, 103, 146, 148, 149, 299-300, 410-411. Archives DĂ©partementales, Tarn-et-Garonne, I 1, fol. 45-50v, 72-72v, 144, 160v-162, 172-172v, 248-249, 250 v. R. Mentzer, Blood and BeliefFamily Survival and Confessional Identity among the Provincial Huguenot Nobility, West Lafayette Indiana, Purdue University Press, 1994, p. 164-166. 9 R. Mentzer,Blood and Belief, p. 27-47. 10 Daumas, Marsillargues en Languedoc, fief de Guillaume de Nogaret, petite GenĂšve, Marsillargues, Studium rĂ©formĂ© occitan, 1984, p. 63. 11 Archives DĂ©partementales, Gers, le 29 dĂ©cembre 1607, le 26 mars 1608. 12 Archives DĂ©partementales, Gers, 23067, le 20 janvier 1599, le 18 fĂ©vrier 1606, le 19 janvier 1618. 13 Extraits du premier registre consistorial de Rochechouart, 1596-1635 », in A. Leroux, E. Molinier et A. Thomas Ă©d., Documents historiques bas-latins, provençaux et français concernant principalement la Marche et le Limousin, 2 vol, Limoges, Ducourtieux, 1883-1885, t. 2, p. 90-91. 14 Archives DĂ©partementales, Vaucluse, 1 J 601, fol. 19. 15 C. Borello, Les protestants de Provence au XVIIe siĂšcle, Paris, Champion, 2004, p. 386-387. 16 Archives DĂ©partementales, Gers, 23067, le 10 janvier 1599, le 3 janvier 1607, le 2 mars 1607. 17 BibliothĂšque de la SociĂ©tĂ© de l’Histoire du Protestantisme Français, Ms 18, fol. 55v. 18 E. Labrousse, Conversion dans les deux sens », in J. SolĂ© Ă©d., La conversion au XVIIe siĂšcle. Actes du XIIe Colloque de Marseille janvier 1982, Marseille, 17, 1983, p. 161-177. 19 R. Sauzet, Contre-rĂ©forme et rĂ©forme catholique en Bas-Languedoc le diocĂšse de NĂźmes au XVIIe siĂšcle, Paris et Louvain, Vander-Oyez et Nauwelaerts, 1979, p. 165-167, 266-269. 20 G. Hanlon, Confession and Community in Seventeenth-Century France Catholic and Protestant Coexistence in Aquitaine, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 1993, p. 102-111. 21 C. Rabaud, Histoire du Protestantisme dans l'Albigeois et le Lauragais, 2 vols, Paris, Fischbacher, 1873 et 1898, t. 1 282. 22 R. Mentzer, Blood and Belief, p. 170-173. 23 E. Benoist, Histoire de l’Edit de Nantes, 3 vols, Delft, E. Beman, 1693-1695, t. 1, pt. 3, p. 449-550. Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Raymond Mentzer, Les contextes de la conversion Ă  l’époque de la RĂ©forme », Cahiers d’études du religieux. Recherches interdisciplinaires [En ligne], 8 2010, mis en ligne le 16 mars 2010, consultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Raymond Mentzer Raymond Mentzer est professeur d’histoire des religions dans le dĂ©partement des sciences religieuses de l’UniversitĂ© de l’Iowa. Il est spĂ©cialiste de l’histoire de la RĂ©forme, surtout en France. Il vient de publier La construction de l’identitĂ© rĂ©formĂ©e aux 16e et 17e siĂšcles le rĂŽle des consistoires Champion, 2006. Ses recherches actuelles se centrent sur la liturgie et la discipline ecclĂ©siastique dans la tradition de page Archivesde France. CoordonnĂ©es des services d'archives du Tarn-et-Garonne. Archives DĂ©partementales. Site des Archives DĂ©partementales. Archives en ligne. État civil. Cadastres. ImprimĂ©s. Maj Sandy-Pascal 21-07-2014. La salle de lecture de la rue Jeannin est ouverte au public du lundi au vendredi, en continu de 8 h 30 Ă  17 h La salle de lecture de l’annexe Quai Gauthey est ouverte au public le vendredi matin de 9 h Ă  12 h Il n’est pas nĂ©cessaire de s'inscrire ni de rĂ©server des documents sauf pour les documents conservĂ©s Ă  l'annexe mais consultĂ©s rue Jeannin Archives contemporaines Cartes et plans GĂ©nĂ©alogie Iconographie Notaires PremiĂšre guerre mondiale Sceaux
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