🏅 C Est Nous Les Descendants Des RĂ©giments D Afrique

Cest la conjugaison de ces divers facteurs, positifs et nĂ©gatifs, qui va dĂ©terminer le dĂ©roulement des opĂ©rations de mon groupement du 3 octobre au 24 dĂ©cembre 1944, le facteur dĂ©terminant demeurant, de bout en bout, l’acharnement du commandement allemand Ă  nous interdire l’accĂšs Ă  la plaine d’Alsace en jetant devant nous dans la .dĂ©fense et dans la contre 18 fĂ©vrier 2014 - Seul le prononcĂ© fait foi DĂ©claration de M. François Hollande, PrĂ©sident de la RĂ©publique, en hommage aux anciens combattants musulmans, Ă  Paris le 18 fĂ©vrier 2014. TĂ©lĂ©charger le .pdf Monsieur le PrĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale,Mesdames, Messieurs les ministres,Mesdames, Messieurs les Ă©lus,Messieurs les reprĂ©sentants des cultes,Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,Monsieur le Recteur,C'est un moment, je le sais, particuliĂšrement Ă©mouvant pour vous. Non seulement de nous accueillir ici, mais de saluer la mĂ©moire des musulmans qui sont venus combattre, lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, puis ensuite lors de la Seconde pour libĂ©rer notre annĂ©e, la France va cĂ©lĂ©brer deux Ă©vĂ©nements majeurs le dĂ©but de la Grande Guerre et le commencement de la LibĂ©ration de notre pays avec le 70Ăšme anniversaire des LibĂ©rations. Dans ces moments cruciaux, dans ces deux moments historiques, des hommes sont venus du monde entier pour nous sauver. Et une grande part de ceux qui sont venus d'Afrique, Ă©taient des cette vĂ©ritĂ© simple que je suis venu rappeler aujourd'hui pour que personne n'oublie ou pire mĂȘme, pour que personne n'occulte cette vĂ©ritĂ©. C'est aux enfants de ceux qui sont venus combattre sur notre sol, un sol oĂč ils n'Ă©taient pas nĂ©s, que je tiens Ă  m'adresser aujourd'hui. Pour qu'ils soient fiers de ce qu'on fait leurs parents, leurs grands-parents, pour notre pays, pour la fais cet hommage, ici, dans un lieu chargĂ© de symboles la Grande Grande MosquĂ©e fut en effet construite au lendemain de la PremiĂšre Guerre mondiale, avec une intention bien particuliĂšre la reconnaissance de la Nation française Ă  l'endroit des soldats l'avez rappelĂ©, Monsieur le Recteur, cette mosquĂ©e est nĂ©e de la volontĂ© des MarĂ©chaux de France ceux-lĂ  mĂȘmes qui avaient Ă©tĂ© les chefs de ces soldats venus du monde entier, et pour beaucoup musulmans. Ces MarĂ©chaux de France voulaient qu'il y ait un lieu qui puisse saluer, rappeler, furent entendus puisque un vote du Parlement, le 29 juin 1920 le rapporteur en Ă©tait Edouard HERRIOT put dĂ©gager un budget destinĂ© Ă  la construction de la mosquĂ©e. Et c'est le PrĂ©sident Gaston DOUMERGUE qui inaugura ici ce lieu, le 15 juillet Grande mosquĂ©e est dĂ©sormais inscrite dans le paysage parisien. C'est un lieu de culte, mais aussi un lieu de culture, un lieu d'Ă©changes, oĂč toutes les religions se retrouvent, oĂč toutes les gĂ©nĂ©rations peuvent Ă©galement partager des moments de recueillement et toujours de fidĂ©litĂ© Ă  la Nation et Ă  la Grande mosquĂ©e devait permettre de saluer le sacrifice des musulmans qui avaient combattu, et pour beaucoup Ă©taient morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale, mais Ă©galement des musulmans qui avaient combattu sous l'uniforme français, en CrimĂ©e en 1853, au Mexique, puis Ă  SedanTous ces Ă©vĂšnements n'Ă©taient pas forcĂ©ment des victoires et ne correspondaient pas toujours Ă  ce que l'on pouvait attendre de la France. Mais ces soldats Ă©taient venus. Ils Ă©taient venus pour marquer leur fidĂ©litĂ© et leur loyautĂ©, Ă  ce qui n'Ă©tait pas la RĂ©publique puisque j'ai Ă©voquĂ© la CrimĂ©e, le Mexique et Sedan c'Ă©tait l'Empire mais Ă  ce qui Ă©tait la nation c'est surtout par rapport Ă  la Grande Guerre que cette mosquĂ©e, cette Grande mosquĂ©e, ici Ă  Paris, avait Ă©tĂ© construite et le Recteur, je sais combien vous ĂȘtes attachĂ© Ă  ces Ă©vocations. Puisque c'est Ă  votre initiative, en 1992, qu'une plaque fut posĂ©e Ă  Verdun. Dix ans plus tard, vous avez dĂ©fendu l'idĂ©e d'un monument sur ce mĂȘme champ de bataille Verdun car beaucoup de soldats musulmans y avaient fait, lĂ -encore, la dĂ©monstration de leur courage et avaient payĂ© le prix du sang. Ce monument fut inaugurĂ© en 2006. Et aujourd'hui, c'est un projet que vous portez depuis plus de vingt ans, qui aboutit et qui trouve sa soldats que l'on Ă©voque aujourd'hui, c'Ă©tait qui ? Des tirailleurs, des goumiers, des spahis, parfois mĂȘme des zouaves. Tels Ă©taient les noms de leurs rĂ©giments. Qui Ă©taient-ils ? C'Ă©tait parfois des conscrits, parfois des engagĂ©s, parfois des combattants volontaires. Beaucoup venaient d'AlgĂ©rie 175 000, mobilisĂ©s pour la guerre de 1914. PrĂšs de 25 000 y laissĂšrent leur furent recrutĂ©s en Afrique noire 180 000 tirailleurs durant la PremiĂšre Guerre mondiale, essentiellement du SĂ©nĂ©gal. Mais nous avons eu aussi des Tunisiens, des Marocains, qui sont venus se battre en France. D'autres encore venaient de plus loin, des Comores, de Djibouti, et des actuels ces hommes se sont illustrĂ©s par leur bravoure et ont forcĂ© l'admiration de leurs chefs je citais les MarĂ©chaux de France. A la fin de la Grande Guerre, les unitĂ©s de maghrĂ©bins furent parmi les plus dĂ©corĂ©es de l'armĂ©e française. Les tirailleurs sĂ©nĂ©galais reçurent eux, le 28 avril 1919, l'hommage de Georges CLEMENCEAU, encore PrĂ©sident du Conseil, qui leur remit la Croix de ans plus tard, d'autres hommes, venus des mĂȘmes territoires, parfois fils des premiers, ont rĂ©pondu prĂ©sents Ă  l'appel du gĂ©nĂ©ral de GAULLE puis, ensuite, de la France pour aller combattre pour sa libĂ©ration. J'ai eu l'occasion de rendre hommage, Ă  Bastia, aux goumiers marocains qui jouĂšrent un rĂŽle majeur dans la libĂ©ration de la Corse en 1943, premier dĂ©partement Ă  pouvoir ĂȘtre libĂ©rĂ© en mĂ©tropole, annonçant ainsi la libĂ©ration de notre pays un an plus la libĂ©ration de notre pays par l'armĂ©e de Provence, 40% des effectifs Ă©taient des soldats musulmans. Je rappelle qu'en aoĂ»t 1944, l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral de LATTRE de TASSIGNY, Ă©tait composĂ©e d'un grand nombre de Français d'Afrique du Nord, de toutes confessions d'ailleurs juifs, catholiques, musulmans Au total, plus de 70 000 musulmans et sans doute davantage, participĂšrent Ă  la libĂ©ration de la gradĂ©s et tirailleurs seront faits compagnons de la LibĂ©ration par le gĂ©nĂ©ral de GAULLE. Et l'un, plus illustre que d'autres, fut le Roi Mohammed V. Le gĂ©nĂ©ral de GAULLE voulait ainsi dĂ©montrer, en faisant ces choix, que c'Ă©tait des hommes venant de partout qui avaient contribuĂ© Ă  la libĂ©ration de notre pays et qui resterait Ă  jamais des avons donc dĂ©voilĂ© deux plaques qui rappellent les rĂ©giments, pour la PremiĂšre Guerre, comme pour la Seconde. Mais nous avons aussi voulu, au-delĂ  de ce mĂ©morial, identifier les soldats qui ont laissĂ© leur vie sur notre territoire. Chacun pourra donc retrouver ici, Ă  travers ces bornes interactives, l'identitĂ© et le parcours de ces hommes. C'est une rĂ©paration qui est ainsi hommes n'Ă©taient pas des inconnus, mais ils Ă©taient des anonymes. Non pas que l'on voulait les oublier mais, puisqu'ils n'Ă©taient pas nĂ©s en France, sur notre territoire, ils ne pouvaient pas figurer sur les monuments aux morts. Il Ă©tait temps que nous puissions accomplir cet acte de justice. C'est fait aujourd'hui. Maintenant, les soldats musulmans tombĂ©s pour notre pays pourront ĂȘtre connus de tous et surtout de leurs propres enfants ou petits-enfants, qui retrouveront leur parcours, leur combat, leur est vrai qu'il est nĂ© une fraternitĂ© des armes Ă  travers ces conflits. Et cette Grande mosquĂ©e nous le rappelle. Il y a eu un lien trĂšs fort Ă©tabli, aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, entre l'Islam et la RĂ©publique, pour la dĂ©fense de la souverainetĂ© et de la libertĂ© de notre pourquoi cet hommage qui s'adresse aux morts est Ă©galement tournĂ© vers les vivants. C'est un appel au respect au respect des morts d'hier, ceux qui ont combattus pour nous ÂŁ au respect des morts d'aujourd'hui, Ă  travers l'obligation qui nous est faite de permettre dans nos cimetiĂšres d'avoir des carrĂ©s c'est aussi un appel au respect des vivants qui nous oblige Ă  lutter farouchement contre les discriminations, les inĂ©galitĂ©s, pire encore, le racisme, et Ă  ĂȘtre intraitables Ă  l'Ă©gard des paroles et des actes anti-musulmans, Ă  la profanation des lieux de cultes. S'en prendre Ă  une mosquĂ©e, comme encore la semaine derniĂšre Ă  Blois, ou s'en prendre Ă  une Ă©glise, Ă  une synagogue Ă  un temple, c'est s'attaquer Ă  l'ensemble de la communautĂ© personne dans notre pays, ne doit pouvoir ĂȘtre menacĂ©, ou pire mĂȘme agressĂ©, pour ses croyances pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public. Ce principe est inscrit depuis deux siĂšcles dans notre dĂ©claration des droits de l'Homme. Nous y sommes particuliĂšrement France, elle est riche de sa diversitĂ©, mais elle est forte de son unitĂ©. Une valeur essentielle nous permet de faire vivre ces deux exigences c'est la laĂŻcitĂ©. Pour que tous les citoyens puissent vivre ensemble, pour qu'aucun n'ait Ă  renoncer Ă  ses convictions, pour que nul ne puisse imposer sa religion Ă  l'autre, nos rĂšgles communes doivent ĂȘtre fixĂ©es par une seule loi la loi de la au nom de la laĂŻcitĂ© qu'est reconnu un Islam de France. Un Islam qui porte un message d'ouverture, de tolĂ©rance, de solidaritĂ©. Un Islam qui ait ses lieux et ses imams en parfaite harmonie avec les valeurs que nous partageons tous et qui doivent ĂȘtre formĂ©s en consĂ©quence, en lien avec nos universitĂ©s. Un Islam qui ait une reprĂ©sentation, et une place pour dialoguer avec l'Etat. Un Islam donc parfaitement compatible avec les valeurs de la l'ai dit, Mesdames et Messieurs, l'hommage que nous rendons aujourd'hui aux soldats musulmans morts pour la France s'adresse Ă  toute la communautĂ© nationale, et Ă  toutes celles et tous ceux qui, Ă  un moment, s'interrogent sur leur destin, sur leur place et parfois mĂȘme sur leur descendants de ces soldats, oĂč qu'ils soient, je leur dis ici ma gratitude. A ceux qui sont en France, devenus Français, pleinement Français, je leur dis aussi combien ils peuvent ĂȘtre fiers de leur pays et de leurs parents, et conscients que la RĂ©publique a une dette Ă  leur Ă©gard. La France n'oubliera jamais le prix du sang versĂ©. Elle gardera en mĂ©moire les noms de ceux qui se sont battus pour notre libertĂ©, sans distinction d'origine, ni de devoir de mĂ©moire honore une Nation. Il permet le rassemblement de tous, il rĂ©concilie les histoires personnelles familiales, parfois tourmentĂ©es. Il participe de la reconnaissance du parcours de chacun. Le devoir de mĂ©moire est aussi une contribution, non seulement Ă  ce que notre pays a Ă©tĂ©, mais Ă  ce qu'il peut ĂȘtre si nous ajoutons Ă  ce devoir de mĂ©moire le devoir de et nous en avons fait la preuve aujourd'hui nous partageons le mĂȘme destin, nous sommes dans la mĂȘme communautĂ© la Nation. Une Nation doit toujours regarder l'Histoire pour savoir comment elle peut prĂ©parer son avenir. C'est ce que nous avons fait ici dans ce lieu, la Grande mosquĂ©e, en reconnaissance pour tous ces soldats venus du monde entier nous donner notre libertĂ©, Ă  ces musulmans qui sont restĂ©s des musulmans jusqu'au bout, mais d'abord qui ont donnĂ© leur sang pour la Laliste des agrafes est trop importante C'est pour cela que si vous souhaitez une ou plusieurs agra.. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expĂ©rience sur notre site. Si vous continuez Ă  utiliser ce dernier, nous considĂ©rerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. Voir notre Politique de confidentialitĂ©. Tout refuser Accepter ParamĂštres de cookies
Ils ont Ă©tĂ© 500 000 combattants Ă  ĂȘtre mobilisĂ©s, dans toute l’Afrique, pour libĂ©rer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie d’encourager ses maires Ă  leur rendre hommage en donnant leurs noms Ă  une rue, une place ou une Ă©cole. Ils n’avaient jamais vu la France. Ils se sont engagĂ©s sans une seconde d’hĂ©sitation pour dĂ©fendre leur pays, un pays qu’ils ne connaissaient pas, le nĂŽtre. [
] Ils sont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă  cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var sud de la France. DĂ©sormais, la Place de la libertĂ© » s’appelle la Place des libĂ©rateurs africains ». De ces hommes, la mĂ©moire ne gardait que quatre noms s’effaçant peu Ă  peu sur un monument aux morts. Elle en avait mĂȘme oubliĂ© un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien d’eux. On se souvient aujourd’hui qu’Ali Fattani, tuĂ© par un Ă©clat d’obus, avait une femme qui s’appelait Halima. On se souvient que le pĂšre de Mohamed Dahel Ă©tait cultivateur en AlgĂ©rie. On se souvient que Jean-Édouard Seffar Ă©tait un canonnier calme et courageux ». On se souvient qu’Albert Banuls tentait d’ouvrir une brĂšche au viaduc de Bandol sous le feu lorsqu’il est tombĂ©. On se souvient que François Gaillardo Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s et que comme lui, il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, c’est aussi grĂące Ă  eux. Retrouver la mĂ©moire Comme ces cinq AlgĂ©riens, ils ont Ă©tĂ© 500 000 mobilisĂ©s en Afrique pour sauver la France et l’Europe. 40 000 d’entre eux ne sont jamais rentrĂ©s. Pour aider les communes Ă  identifier des individus ou des unitĂ©s Ă  honorer, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencĂ© Ă  remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. À partir des noms, le Service historique de la dĂ©fense -SHD- explore les archives pour collecter ce que l’administration savait de ces hommes. Nous avons commencĂ© Ă  travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargĂ© de mission mĂ©moire Ă  l’ONAC-VG. L’objectif montrer la diversitĂ© des parcours et des territoires concernĂ©s. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblĂ©matiques comme le capitaine Charles N’TchorĂ©rĂ©, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des hĂ©ros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant d’histoires que d’individus. Dans les abimes de l’histoire, les archivistes retrouvent parfois les Ă©tapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. C’est un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que c’est spĂ©cifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de mĂ©tropolitains qui sont peu fournis. La diffĂ©rence c’est que l’administration sur place n’a pas toujours bien rempli les dossiers. » Les Ă©carts culturels font que les noms ont parfois Ă©tĂ© mal orthographiĂ©s, les villes mal identifiĂ©es. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recrĂ©er du lien entre les hĂ©ritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander Ă  retrouver des soldats d’Afrique qui ont contribuĂ© Ă  libĂ©rer leur ville ou leur rĂ©gion. Les historiens et les archivistes s’appliquent Ă  rĂ©pertorier tout ce qu’ils peuvent un nom, le lieu d’une inhumation, des faits d’armes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie d’intĂ©grer dans ces dĂ©marches. Sensibiliser les Français C’est Emmanuel Macron qui avait lancĂ© cette idĂ©e, le 15 aoĂ»t 2019, alors que la France commĂ©morait le 75e anniversaire du dĂ©barquement de Provence. Le prĂ©sident français contribuait Ă  un effort pour rappeler que la LibĂ©ration, ce n’est pas que le dĂ©barquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les RĂ©sistants, ce sont aussi des volontaires venus d’une multitude de pays et arrivĂ©s par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands rĂ©sistants, de rĂ©giments français et parfois mĂȘme de libĂ©rateurs amĂ©ricains cĂ©lĂšbres. Les Africains ont Ă©tĂ© longtemps oubliĂ©s. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espĂšrent que les maires de France voudront corriger cet Ă©tat de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des Ă©coles ? Cela participe Ă  la cohĂ©sion nationale, explique GeneviĂšve Darrieussecq, secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, Ă  RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. C’est important que les Français s’approprient cette histoire. » L’Association des maires de France -AMF- a signĂ© une convention avec le ministĂšre pour soutenir la dĂ©marche. Pour l’instant, rares sont les Ă©lus locaux Ă  vraiment se mobiliser. AprĂšs Bandol, un autre projet est en passe de se concrĂ©tiser dans une communautĂ© de communes du RhĂŽne. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la pĂ©riode Ă©lectorale n’est pas propice Ă  l’effort de mĂ©moire. L’enthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les Ă©lections passĂ©es, les choses se dĂ©bloqueront. En attendant ils dĂ©bordent d’idĂ©es, notamment pour proposer du matĂ©riel pĂ©dagogique aux Ă©coles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nĂ©s en AlgĂ©rie sont morts prĂšs de Bandol un lointain Ă©tĂ© de 1944. ActuPrime – La primeur et la valeur de l’information – SĂ©nĂ©gal
Page3 sur 40 Les diffĂ©rentes nationalitĂ©s À la LĂ©gion Ă©trangĂšre pendant la Grande Guerre. 1914 - 1918 Le 12 mars 2008 disparaissait le dernier “poilu” survivant de la guerre de 14/18. Lazare Ponticelli avait 110 ans et avec lui s’est Ă©teinte la longue et douloureuse cohorte des quelques 8 millions de jeunes hommes qui ont Ă©tĂ©

Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Les troupes coloniales françaises JournĂ©e de l'armĂ©e d'afrique et des Troupes coloniales. Date de crĂ©ation 1917 Date reprĂ©sentĂ©e 1917 © Collections La Contemporaine Date de publication Juillet 2006 Auteur Laurent VÉRAY En 1914-1918, les opĂ©rations militaires n’ont pas Ă©tĂ© trĂšs importantes en Afrique. En revanche, les soldats originaires des colonies ont jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable sur les fronts europĂ©ens et dans les Balkans, en particulier pour l’armĂ©e française qui a recrutĂ© prĂšs de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire sur 8 700 000 hommes qui ont combattu en mĂ©tropole. L’ensemble des troupes coloniales mobilisĂ©es durant le conflit s’élĂšve Ă  600 000 selon Marc Michel. Cette affiche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le peintre et dessinateur rĂ©aliste Lucien Jonas, dont les Ɠuvres rĂ©guliĂšrement publiĂ©es dans la presse en particulier dans L’Illustration connaissent un grand succĂšs pendant toute la guerre. Elle annonce une journĂ©e de charitĂ©, comme on en organise depuis le dĂ©but du conflit au niveau national ou dĂ©partemental en faveur des soldats. IntitulĂ©e JournĂ©e de l’armĂ©e d’Afrique et des troupes coloniales », elle reprĂ©sente des soldats de l’armĂ©e coloniale française lancĂ©s Ă  l’assaut d’une position allemande, thĂšme qui en fait la grande originalitĂ© c’est sans doute la premiĂšre affiche qui le traite. Au premier rang de ces fougueux combattants figure un tirailleur sĂ©nĂ©galais, le plus connu des soldats coloniaux, qui s’avance en criant et en brandissant son fusil, plein de rage et de courage. L’affichiste l’a particuliĂšrement mis en valeur il est en effet au centre et occupe pratiquement toute la hauteur de l’image. Son attitude et son regard traduisent sa dĂ©termination. Sa capote en lambeaux, qui laisse entrevoir le jaune et le bleu de son uniforme, prouve que mĂȘme les barbelĂ©s allemands n’ont pu l’arrĂȘter. On peut supposer que le fantassin casquĂ© se trouvant Ă  sa gauche est un MaghrĂ©bin. Ce sont l’élan et le mouvement vers l’avant des combattants qui caractĂ©risent l’ensemble de cette affiche, cherchant ainsi Ă  tĂ©moigner de l’ardeur et de la bravoure des Africains, comme de leur fiertĂ© de se battre pour la France, par reconnaissance pour la MĂšre Patrie ». La composition rappelle beaucoup l’affiche Les Amazones au combat de Dogba », rĂ©alisĂ©e par Charles Castellani en 1897, qui illustre la sauvagerie des indigĂšnes lors de la conquĂȘte coloniale. Mais ici, il est clair que la sauvagerie » a Ă©tĂ© domptĂ©e l’indigĂšne porte l’uniforme français et mise au service de la bonne cause ces troupes de choc doivent servir Ă  l’anĂ©antissement de la barbarie » allemande. De ce point de vue, l’affiche reflĂšte fidĂšlement l’opinion que, selon la thĂ©orie Ă©laborĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Mangin en 1910, le commandement français avait de la force noire » et de sa capacitĂ© Ă  participer efficacement aux coups durs » de la guerre en Europe. Laurent GERVEREAU, La Propagande par l’affiche, Paris, Syros-Alternatives, MICHEL, Les Africains et la Grande Ă  l’Afrique 1914-1918, Paris, Karthala, AUDOIN-ROUZEAU et Jean-Jacques BECKER dir., EncyclopĂ©die de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris, Bayard, 2004. Laurent VÉRAY, Les troupes coloniales françaises », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 19/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Commune le peuple en arme La Commune et le peuple de Paris en armes La Commune n’a pas disposĂ© d’armĂ©e au sens strict. Ses rangs Ă©taient composĂ©s d’une part de gardes
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Cecostume et la réputation des zouaves français allaient donner naissance à des régiments qui voulurent les imiter. C'est ainsi qu'on assistera dans les années suivantes aux régiments des zouaves de Louisiane (1861), de Pennsylvanie (1862) et de New York (1863) qui allÚrent s'illustrer à leur tour à Fredericksburg, Chancellorsville, Gettysburg et Petersburg.
La question est moins tautologique qu’il n’y paraĂźt. Chacun sait ce qu’on appelle un nom anglo-saxon Ronald Reagan, Bill Clinton, Johnny Hallyday. On peut facilement croiser Dick Rivers Ă  Nice, mais sur le sol amĂ©ricain, la plupart des AmĂ©ricains ont un nom amĂ©ricain. Voici les patronymes dans l’ordre. Smith, Johnson, Williams, Jones, Brown, Davis, Miller, Wilson, Moore, Taylor, Anderson, Thomas, Jackson, White, Harris, Martin, Thompson. Il faut attendre la 18eme place pour trouver le premier nom avec une consonance qui ne soit pas anglo-saxonne Garcia. Pourquoi est-ce Ă©tonnant ? Vous allez me dire qu’au Japon, tous les gens portent des noms japonais. Certes, mais les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Et les anglophones n'ont certainement pas reprĂ©sentĂ© la moitiĂ© des immigrants. Aux XVIIIe et XIXeme siĂšcle, il en arrivait non seulement d’Angleterre, d’Ecosse, ou d’Irlande, mais aussi de Pologne, d’Allemagne, de Roumanie, de Russie, de France Ă©galement, beaucoup de Hollande, de Hongrie, d’Espagne ou d’Italie
 Les anglo-saxons Ă©taient-ils plus fĂ©conds que le reste du monde ? Pas du tout. L’explication est non pas dĂ©mographique, mais administrative. Au XIX° siĂšcle, au moment de l’immigration massive, dans les ports de New-York, Boston ou Philadelphie, Ă  peine les immigrants Ă©taient descendus du bateau qu’un officier d’immigration leur faisait prendre un patronyme Ă  consonance anglaise. Condition sine qua non pour pouvoir s’installer sur le sol amĂ©ricain. Sans parler des esclaves venus d’Afrique, qu’on a privĂ© de leur nom vĂ©ritable, pour leur donner une nouvelle identitĂ©. C’est la raison pour laquelle Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps a dĂ©cidĂ© de changer son nom. Au delĂ  mĂȘme de l’aspect religieux. Il s’appelait Cassius Clay. Mais il se doutait bien que ses arriĂšre-arriĂšre-grands-parents, esclaves venus d’Afrique, ne s’appelaient pas Monsieur et Madame Clay en anglais, Clay signifie "argile" ou "terre glaise". On raconte l’histoire d’un vieux Juif venu d’Europe centrale qui se demandait quel nom choisir. Des amis lui avaient conseillĂ© Rockfeller, pour toutes sortes de raisons, et ça lui avait plu. Mais au moment oĂč il dĂ©barque devant l’officier d’immigration avec son gros registre, il a complĂštement oubliĂ© le nom qu’il devait prendre. Alors il dit en yiddish “j’ai oubliĂ©â€. C’est Ă  dire “Shon vergessen”. Et le fonctionnaire a notĂ© sur son carnet John Vergusson. Pourquoi je vous raconte cette anecdote ? J’ai oubliĂ©. Jusqu’à preuve du contraire.
Unsite pour tous, fait par des Pieds Noirs pour enrichir le débat, responsable de ce qu'il écrit mais pas de ce que vous comprenez. Un bataillon mixte d'étapes fut constitué dans les premiers mois de 1917 avec des éléments provenant du dépÎt du 8e Tirailleurs à Bizerte et embarqué à destination de Salonique.
Nous, souhaitons rĂ©agir Ă  ce salmigondis obsĂ©quieux d’économistes dĂ©jantĂ©s voir l'annexe ci-dessous. Il est tout aussi ridicule de prĂ©tendre Ă  la dĂ©-globalisation ; dĂ©-mondialisation du mode de production capitaliste que de suggĂ©rer la "dĂ©-capitalisation" du capitalisme en sa phase impĂ©rialiste qui domine l'ensemble de la planĂšte pays socialiste y compris. Ce que les Ă©conomistes bourgeois assimilent Ă  des indices de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation ne sont que des pĂ©ripĂ©ties dans la guerre que se mĂšne les deux grandes alliances internationales... Ce que les Ă©conomistes bourgeois assimilent Ă  des indices de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation ne sont que des pĂ©ripĂ©ties dans la guerre que se mĂšne les deux grandes alliances impĂ©riales Alliance Atlantique-amĂ©ricano-europĂ©enne versus Alliance de Shanghai comprenant la Chine, la Russie et l'Iran. Ces puissances impĂ©riales prĂ©parent, via leur prĂ©sente guerre sanitaire et bientĂŽt leur guerre "urgence climatique", l'affrontement mondial qui dĂ©terminera qu'elle sera la nouvelle puissance hĂ©gĂ©monique globale. Ainsi, la guerre sanitaire reposant sur des armes bactĂ©riologiques SRAS-Cov-2-Covid-19, qui a possiblement commencĂ© dans un laboratoire militaire chinois Laboratoires militaires de dĂ©veloppement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec, se solde finalement par la dĂ©faite chaotique de l'Alliance Atlantique qui ne parvient pas Ă  forger un Front-uni populiste autour de son oligarchie milliardaire dĂ©cadente Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec. This article is available in 5 languages on this webmagazine On ne peut qualifier de victoire de la "dĂ©mondialisation" cette dĂ©faite de l'ancienne puissance hĂ©gĂ©monique USA et cette victoire circonstancielle du dauphin chinois - unique prĂ©tendant au trĂŽne impĂ©rial. Cette victoire de l'axe totalitaire asiatique sur l'axe totalitaire occidental indique simplement que le changement de la garde impĂ©riale s'amorce par une victoire des industriels et de l'axe asiatique. Nous sommes en guerre » l’hystĂ©rie du COVID prĂ©pare la dystopie de l’urgence climatique » et la TroisiĂšme guerre mondiale – les 7 du quebec . Il en va de mĂȘme de la bataille autour de la fumeuse "urgence climatique", thĂ©matique frauduleuse, dont l'Ă©quipe Trump n'a jamais compris le rĂŽle mystificateur et rassembleur de la bourgeoisie populiste dans la confrontation pour la relĂšve de la garde impĂ©riale - entre les deux grands blocs impĂ©rialistes. Ici aussi, l'Alliance Atlantique se prĂ©sente en dĂ©sordre - dĂ©sunie - dĂ©chirĂ©e par ses intĂ©rĂȘts financiers contradictoires face Ă  l'Alliance de Shanghai unie et complĂ©mentaire La Russie regorge de ressources naturelles, miniĂšres, Ă©nergĂ©tiques, militaires, et l'hyper puissance industrielle chinoise dispose de la technologie de pointe et de la main-d'oeuvre qualifiĂ©e en surabondance pour transformer ces ressources en capital valorisĂ©, profitable et rĂ©investissable. LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Ne reste Ă  se partager, entre ploutocrates milliardaires des deux cĂŽtĂ©s que les marchĂ©s "libĂ©ralisĂ©s" dans ce monde capitaliste de concurrence Ă  outrance en cours d'effondrement. Et c'est bien lĂ  la difficultĂ©. Pour rameuter la petite bourgeoisie paupĂ©risĂ©e et en cours de prolĂ©tarisation accĂ©lĂ©rĂ©e, les deux hyperpuissances - de gauche comme de droite - n'ont rien trouvĂ© de mieux que de ressusciter les oripeaux du national-socialisme-chauvin-raciste et fasciste. Ce "national-socialisme-fasciste" n'est qu'une posture de croque-mitaine rĂ©actionnaire visant Ă  distraire les bourgeoisies nationales dĂ©sespĂ©rĂ©es du sort que leur rĂ©serve le grand capital Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec afin qu'elles mobilisent la populace terrorisĂ©e autour de frauduleux champions capitalistes nationalistes. Le prolĂ©tariat sera flouĂ© s'il se laisse encore une fois berner comme en 1914 et en 1939 dans une alliance Front-uni contre nature entre le salariat exploitĂ© et le patronat exploiteur. Le nationalisme populiste-patriotique est un attrape-nigaud que le prolĂ©tariat internationaliste doit rejeter sans hĂ©siter. Les Ă©conomistes bourgeois que nous citons ci-dessous – idĂ©alistes et mĂ©taphysiciens – inversent l’ordre des choses et ils accrĂ©ditent l'utopie que L’Organisation mondiale du Commerce a Ă©tĂ© créée fortuitement, puis que les fonctionnaires de l’OMC dĂ©sƓuvrĂ©s se sont imaginĂ© une activitĂ© – celle d’imposer des rĂšgles favorisant la dĂ©localisation des industries et le dĂ©veloppement du commerce et du transport international - d’oĂč aurait Ă©mergĂ© la Mondialisation sic. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Les forces internes du dĂ©veloppement Ă©conomique capitaliste rĂ©clamaient – exigeaient – la refonte des lois et des rĂšgles de fonctionnement de la production-commercialisation-distribution du capital-marchandise y compris des rĂšgles rĂ©gissant la marchandise-force de travail et sa rĂ©tribution- sous forme du salaire et du rĂ©gime de retraite afin de relancer le procĂšs de valorisation du capital. Ce qui entraĂźna la crĂ©ation de l’OMC ayant pour vocation de concocter et d’imposer les lois du capitalisme mondialisĂ© et "refonder" – ce qu'ils appellent pompeusement le "Great reset" et le "Nouvel ordre Mondial" – Ă  toutes les entreprises et Ă  tous les pays du monde voilĂ  l'origine de la globalisation Ă©conomique et de la mondialisation politique et sociale. Ces nouvelles lois "rĂ©former" ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fiques aux puissances Ă©mergentes Chine et Inde notamment, disposant de grandes quantitĂ©s de capital humain qualifiĂ© et peu dispendieux et accaparant la plupart des moyens de production. Depuis ce temps la guerre commerciale et financiĂšre fait rage entre ces diffĂ©rentes puissances. La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La guerre financiĂšre inter-impĂ©rialiste a pris la forme de La spĂ©culation sur production industrielle et de la spĂ©culation sur actifs financiers. Il est important de ne pas les confondre car leur caractĂšre hasardeux n’est pas tributaire des mĂȘmes avatars... et n'aura pas les mĂȘmes consĂ©quences Ă  long terme. La spĂ©culation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Pour conclure la guerre totale, prĂ©sentement en cours, oppose deux grandes alliances mondialistes impĂ©rialistes disions-nous dans les annĂ©es soixante-dix - l'Alliance occidentale capitaliste dĂ©cadente et l'Alliance orientale capitaliste Ă©mergente. La mission du prolĂ©tariat internationaliste est d'empĂȘcher la constitution d'un Front uni patriotique guerrier autour des bourgeoisies nationalistes chauvines et en lieu et place de constituer un Front-Uni internationaliste prolĂ©tarien rĂ©volutionnaire et anti-guerre car ce mode de production capitaliste dĂ©cadent doit ĂȘtre renversĂ© pour que naisse le mode de production internationaliste prolĂ©tarien. Cette perspective contrarie l'analyse des Ă©conomistes nationalistes petites bourgeois "dĂ©mondialistes" que nous reproduisons ci-dessous. Robert Bibeau. Éditeur. les 7 du quebec ANNEXE Conversation entre deux Ă©conomistes hors des courants conformistes de la bienpensance, et qui Ă©noncent paisiblement quelques vĂ©ritĂ©s-de situation que nos simulacres ne parviennent plus Ă  dissimuler. ‱ Jacques Sapir et Yves Perez vous parlent donc de la “dĂ©mondialisation” ou “dĂ©globalisation” que le Covid vient d’achever, et de ce qui suit retour des nations et du politique, protectionnisme bien tempĂ©rĂ©. ‱ L’économie du monde est bien entendu Ă©galement plongĂ©e dans la Grande Crise, mais Ă  visage dĂ©couvert dĂ©sormais, sans masques. Dans notre F&C’ du 8 aoĂ»t 2021, nous abordions le thĂšme de la globalisation dĂ©finitivement vaincu par la crise sanitaire, d’abord en nous rĂ©fĂ©rant Ă  une intervention de Jacques Sapir dans sa chronique RussEurope express’ du 3 aoĂ»t, sur Spoutnik-France. Nous Ă©crivions ceci, qui introduit le sujet gĂ©nĂ©ral de cette chronique sur lequel nous revenons plus en dĂ©tail en raison de son intĂ©rĂȘt comme un des faits majeurs mais assez peu explorĂ©, nous qui sommes occupĂ©s Ă  compter les seringues, de la crise-Covid Jacques Sapir, dans sa derniĂšre intervention de la chronique qu’il tient avec ClĂ©ment Olivier sur Spoutnik-France, le 3 aoĂ»t avec son invitĂ© le professeur Yves Perez auteur de Vertus du protectionnisme’, Ă©ditions de L’Artilleur, 2020, prenait comme thĂšme la dĂ©mondialisation’ je dirais la dĂ©globalisation’, mais bon.... Ainsi tout le monde s’entend-il pour dĂ©signer la crise Covid comme “le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” selon Carmen Reinhardt, Cheffe Économiste au FMI et amie de Sapir, dĂšs janvier 2020 “Cette crise sanitaire, c’est le dernier clou dans le cercueil de la globalisation”. Sapir rappelle Ă©videmment que l’invasion-Covid a commencĂ© en Europe dans les zones industrielles Italie du Nord, Ruhr, etc. trĂšs actives dans les Ă©changes commerciaux, Ă©conomiques et technologiques avec la Chine. Ainsi nous vinrent par cargaison entiĂšre de Boeing et d’Airbus des rĂ©giments de Coronavirus, matricule Covid19. » Dans cette chronique, Sapir et le professeur PĂ©rez, Ă©conomiste et enseignant Ă  l’UniversitĂ© Catholique de l’Ouest Angers s’appuient sur deux parutions d’eux-mĂȘmes la réédition du livre La dĂ©mondialisation’ de Sapir, Ă©ditĂ© en 2010 et rééditĂ© amendĂ© au Seuil/Points 2021, et Vertus du protectionnisme’, de Perez, dĂ©jĂ  signalĂ©. Les deux auteurs s’entendent Ă  merveille pour plaider le dossier dans le mĂȘme sens, dans la mesure logique oĂč la “dĂ©mondialisation” implique d’une façon ou l’autre, en plus ou moins renforcĂ©, le retour du protectionnisme. Ici, nous faisons un apartĂ© pour expliciter une fois de plus la question de l’emploi gĂ©nĂ©ral par les français du terme “mondialisation” alors qu’il dispose dans leur langue, Ă©galement, du terme “globalisation”. Il y a au moins deux textes, qui nous ramĂšnent Ă  des pĂ©riodes plus ou moins anciennes de ce site, montrant que cette remarque linguistique et conceptuelle est pour nous essentielle et de longue date le 6 janvier 2005 et le 29 aoĂ»t 2011. A notre sens, les Français n’exploitent pas assez l’avantage d’avoir les deux termes dans leur langue la “mondialisation” est une conception gĂ©ographique, Ă  l’origine sans aucune connotation idĂ©ologique et dĂ©signant dĂšs les temps les plus anciens une mesure [variable, avec allers et retours, sans le moindre sens idĂ©ologique] des Ă©changes internationaux ; la “globalisation” est un concept idĂ©ologique, enfermant la “mondialisation” dans une course vers le toujours-plus et arguant, selon la doctrine du globalisme, que la somme des actes qui le composent donnent un effet de nature diffĂ©rente, idĂ©ologique et prĂ©tendument sans retour ce qui est “globalisĂ©â€ est verrouillĂ© dans une nature diffĂ©rente qui ne peut plus ĂȘtre changĂ©e ; les faits comment Ă  dĂ©mentir cette affirmation, faisant de la globalisation ce qu’elle est un simulacre catastrophique. Le point essentiel Ă  la lumiĂšre de ce rappel sĂ©mantique nous permet, – et devrait permettre aux Français s’il en usait, – de comprendre et de mesurer la puissance extraordinaire de l’évĂ©nement qui s’est clos avec Covid19 et le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” ». Cela signifie que ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme intangible, conformĂ©ment Ă  l’idĂ©ologie du globalisme, – “ un effet de nature diffĂ©rente, idĂ©ologique et prĂ©tendument sans retour ce qui est “globalisĂ©â€ est verrouillĂ© dans une nature diffĂ©rente qui ne peut plus ĂȘtre changĂ©e”, – a Ă©tĂ© brisĂ© complĂštement, signifiant un renversement total de l’idĂ©ologie gĂ©nĂ©rale de “notre”-civilisation globalisme dans le cade du nĂ©olibĂ©ralisme et de la modernitĂ©. Il s’agit d’un Ă©vĂ©nement rĂ©ellement formidable. Lopez et Safir voient les signes de cette “dĂ©mondialisation” nous employons leur terme avec les rĂ©serves Ă©videntes dans des faits nĂ©gatifs qui ont marquĂ© le dĂ©but de la pandĂ©mie ‱ Perez 08’20” de la vidĂ©o Ce qui est frappant dans cette pandĂ©mie... Moi, il y a une premiĂšre image qui m’est restĂ©e en mĂ©moire, c’est l’attente des Français et des EuropĂ©ens des masques et des appareils respiratoires en provenance de Chine. On attendait les avions en provenance de Chine avec angoisse, et lĂ  on a tout d’un coup dĂ©couvert les inconvĂ©nients de la dĂ©pendance et les limites de la mondialisation... » ‱ Sapir, rĂ©pondant Ă  Nicolas Baverez affirmant au printemps 2020 que la pandĂ©mie n’était pas une crise de la mondialisation, rĂ©pond au contraire 13’05” Mais il faut rappeler que la crise de la pandĂ©mie est aussi un produit de la mondialisation. Ce qui est intĂ©ressant... Si on regarde comment le virus est arrivĂ© de Chine en Europe, oĂč est-il prĂ©sent ? En Italie du Nord, lĂ  oĂč les entreprises ont beaucoup de relations avec les entreprises chinoises ; en Allemagne, et dans l’Allemagne industrielle, dans la Ruhr et ses environs, lĂ  aussi une rĂ©gion qui a beaucoup de relations avec l’économie chinoise. Tout ça montre bien qu’il y a un lien entre cette crise et la mondialisation, mais aussi, point important, qu’il n’a pas seulement un lien entre la mondialisation et cette crise, mais que les facteurs de la dĂ©mondialisation Ă©taient dĂ©jĂ  antĂ©rieurs Ă  cette crise [de la pandĂ©mie]... » Ainsi, les deux intervenants sont d’accord pour faire naĂźtre le processus de dĂ©mondialisation Ă  la crise des subprimes aux USA de 2007-2008, aggravĂ©e depuis par diverses autres crises crise grecque, Brexit, Ă©lection de Trump et affrontement sino-amĂ©ricaniste. LĂ -dessus, Sapir ajoute un autre Ă©lĂ©ment, qui est peu connu dans la forme oĂč il le dĂ©crit et qui a, selon nous, une importance considĂ©rable. Il en parle d’autant plus prĂ©cisĂ©ment qu’il a jouĂ© un rĂŽle direct de consultation et de nĂ©gociation en tout bien tout honneur avec les spĂ©cialistes de la section “Russie” de la CIA, qui consultĂšrent le spĂ©cialiste de la Russie qu’il est, et qu’il Ă©tait encore plus Ă  cette Ă©poque, lors de l’effondrement de 1998 de la Russie convertie de force en 1992-1993 Ă  l’hyperlibĂ©ralisme dĂ©vastateur par un interventionnisme direct technique et de l’expertise Ă©conomique US. Sapir Ă  partir de 15’00” explique d’abord que l’effondrement russe de 1998 a fait rĂ©aliser Ă  certains services et officiels US que les USA avaient commis un certain nombre d’erreurs, qui risquaient de faire s’échapper la Russie de leur imperium au profit d’une fraction plus nationaliste et souverainiste, Primakov d’abord [Premier ministre d’Eltsine], puis Poutine bien entendu [d’abord Premier ministre d’Eltsine puis successeur d’Eltsine]. Puis loin 31’20”, Sapir y revient en dĂ©tails Ă  la lumiĂšre justement des entretiens qu’il eut avec la direction “Russie” de la CIA [L’évĂ©nement Primakov-Poutine de l’effondrement russe et de la montĂ©e des nationalistes] a Ă©tĂ© vĂ©cu aux États-Unis, et particuliĂšrement au sein des services de renseignement [comme un Ă©vĂ©nement colossal]... A cette Ă©poque-lĂ , j’avais des rĂ©unions avec des dirigeants de la CIA, avec le chef de la division “Russie-Eurasie”, qui Ă©tait George Colt, et sa premiĂšre rĂ©action [devant l’évolution russe] a Ă©tĂ© “cela [l’arrivĂ©e au pouvoir des nationalistes] va ĂȘtre un Ă©vĂ©nement du mĂȘme ordre d’importance que la prise du pouvoir en Chine en 1949, par Mao TsĂ©-toung.” Et le dĂ©bat “We Lost China” qui suivit fut un dĂ©bat essentiel pour la façon dont la pensĂ©e de sĂ©curitĂ© nationale amĂ©ricaine se rĂ©organisa dans les annĂ©es 1950... Et lĂ , il m’a dit, il m’a dit trĂšs nettement, “on va avoir le mĂȘme dĂ©bat avec We lost Russia’, et lĂ , on va ĂȘtre complĂštement perdu”... Je signale qu’il Ă©tait contre l’intervention en Irak [de 2003] » Pour saisir l’importance de cette “rĂ©vĂ©lation”, – pas d’autre mot, – il faut savoir que l’effondrement russe de1998 fut au contraire saluĂ© par les milieux neocons, mĂ©ritant jamais plus leur nom, comme une victoire dĂ©cisive de l’amĂ©ricanisme menant Ă  une hĂ©gĂ©monie mondiale. Ainsi, pour Sapir, les premiers signes de la dĂ©mondialisation “dĂ©globalisation” ! sont dĂ©jĂ  lĂ  Ă  la fin du XXe siĂšcle, renforcĂ©s par l’absurde guerre irakienne qui suit. Sapir prĂ©cise qu’à partir de lĂ , les USA ont tentĂ© de dĂ©velopper l’extĂ©rioralisation de leur systĂšme juridique pour tenter de rĂ©affirmer leur puissance sans se faire beaucoup d’amis, d’autant qu’entretemps la crise de 2007-2008 portait un coup terrible Ă  la supĂ©rioritĂ© US dans la globalisation, – on commençait Ă  planter les premiers clous dans le cercueil de la globalisation ». Il est intĂ©ressant, dans le chef de cette chronologie et Ă  partir de tĂ©moignages directs, – on comprend qu’un Colt, interlocuteur de Sapir, un de ces analystes sĂ©rieux de la CIA, fut trĂšs vite balayĂ© au profit des fous sanguinaires amenĂ©s par la cohorte des neocon conduite par l’imbĂ©cillitĂ©-en-chef de GW Bush ; puis plus tard confirmĂ© pompeusement par Obama-Saint, qui aggrava encore les choses, – jugement qu’il faut sans cesse rĂ©pĂ©ter pour mesurer la scandaleuse diffĂ©rence entre le simulacre progressiste-wokeniste qu’Obama interprĂšte avec tant de brio au milieu des magnifiques fĂȘtes de son 60e anniversaire qu’il donne, – stupĂ©fiants maĂźtres du monde, – et la vĂ©ritĂ©-de-situation Lorsque Barack Obama a pris la tĂȘte des États-Unis, les gens ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  imaginer que les choses seraient diffĂ©rentes. Ils lui ont mĂȘme dĂ©cernĂ© le prix Nobel [par avance] [...] En rĂ©alitĂ©, il fut le tueur amĂ©ricain en chef par drone.. » Obama a larguĂ© plus de bombes que Bush au cours de sa prĂ©sidence. Cela inclut 26 171 bombes en 2016, sa derniĂšre annĂ©e complĂšte de mandat. Cela reprĂ©sente environ 72 bombes par jour - pendant une annĂ©e entiĂšre. Et il ne s'agit que des bombardements connus publiquement. Les morts civiles sont rarement reconnues par le rĂ©gime amĂ©ricain. » C’est-Ă -dire qu’à la lumiĂšre des propos de ces deux Ă©conomistes, la puissance amĂ©ricaniste proclamĂ©e au pinacle Ă  la fin du XXe siĂšcle n’était effectivement qu’un monstrueux simulacre qui allait achever de prĂ©cipiter cette puissance sur la voie de la dĂ©cadence et de l’effondrement. Les petits gĂ©nies de Bush nous rĂ©pĂ©tait donc cette comptine mille fois dites et que quelques esprits tourmentĂ©s par les complots continuent Ă  prendre pour du comptant Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous crĂ©ons notre propre rĂ©alitĂ©. Et alors que vous Ă©tudierez cette rĂ©alitĂ©, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, crĂ©ant d’autres nouvelles rĂ©alitĂ©s, que vous pourrez Ă  nouveau Ă©tudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes [les crĂ©ateurs] de l’histoire... Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à Ă©tudier ce que nous avons [créé]. » ... Ce faisant, l’équipe Bush et “l’esprit de GW” prĂ©paraient avec une dextĂ©ritĂ© et une inconscience bien peu ordinaire la crise des subprimes de 2007-2008, puis l’enchaĂźnement qui suivit de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation. Yves Perez remarque qu’à partir de lĂ , les USA perdirent de plus en plus vite leur rĂŽle de leader dictant les rĂšgles internationales de la globalisation Ă  leur profit, certes, pour une attitude de plus en plus unilatĂ©raliste, tandis que leur puissance suivait la pente qu’on sait, et que la Chine et la Russie s’affirmaient. On plantait les derniers clous du cercueil avant le dernier que fut Covid19 en prĂ©cisant que la “dĂ©globalisation” signifiait Ă©galement la “dĂ©soccidentalisation”, – on s’en serait doutĂ©, non sans une certaine satisfaction. DĂ©sormais, disent nos deux Ă©conomistes, la route est prise, qui se marquĂ©e par la retour de la politique et le retour de la nation. Les pays europĂ©ens ont appris, – trĂšs vite, il fait le reconnaĂźtre, – Ă  se passer des directives de Bruxelles pour rĂ©guler le flots des migrants Ă  leur guise, et faire circuler les vaccins qui leur importent, ouvrir ou fermer leurs frontiĂšres,... Bruxelles n’est pas trĂšs content, mais cela n’est vraiment pas le sujet du jour. Accessoirement, il s’agira de protectionnisme qui n’entrave nullement le commerce, bien au contraire », prĂ©cise Sapir, comme une Ă©vidence que tous nos zombies politiques devraient avoir Ă  l’esprit ; le libre-Ă©change n’est pas banni, non, il Ă©volue sous la forme d’accords rĂ©gulĂ©s sur zones, entre des pays bien identifiĂ©s, avec leurs produits bien tarifĂ©s et encadrĂ©s. C’est la tendance qui domine aujourd’hui, mais bien sĂ»r dans un monde dĂ©vastĂ©, oĂč nombre de circuits de fabrication et de production ont Ă©tĂ© gravement perturbĂ©s sinon interrompus par la crise-Covid, faisant peser des pĂ©nuries sectorielles ou plus, ici et lĂ . La globalisation a dĂ©vastĂ© le monde et, naturellement, la dĂ©globalisation se fait dans des conditions horribles. Rien n’est rĂ©solu, tant le dĂ©sordre est grand. Le politique est de retour, mais qui s’en servira, avec des structures dĂ©truites, un personnel politique zombifiĂ©s ? On dira, c’est notre apprĂ©ciation personnelle, que le dĂ©sordre rĂšgne aprĂšs ces folles annĂ©es et dans cette folle crise-Covid sans fin au milieu de la folie-wokeniste. Le seul avantage ! est bien qu’ainsi apparaissent tous les composants de la Grande Crise, et par consĂ©quent s’impose la conscience de cette Grande Crise aprĂšs la destruction d’un nombre respectable de simulacres. Cela ne rĂ©sout rien, absolument rien, mais au moins cela dissipe les folles illusions de la modernitĂ©-tardive dĂ©sormais au seuil de la dĂ©mence-sĂ©nile, dont par exemple un Joe Biden est la parfaite illustration, et dont le mini-gadget Macron la caricature complĂštement invertie comme venue d’une bande dessinĂ©e. Ne vous Ă©tonnez donc pas qu’un Poutine ou qu’un Xi honnis par la balbutiante moraline amĂ©ricaniste-occidentaliste, au milieu des problĂšmes qui les assaillent eux aussi, laissent parfois percer un sourire ironique. Source PubliĂ© par Paul NOTES Laboratoires militaires de dĂ©veloppement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec . Nous sommes en guerre » l’hystĂ©rie du COVID prĂ©pare la dystopie de l’urgence climatique » et la TroisiĂšme guerre mondiale – les 7 du quebec LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La spĂ©culation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec.

Cest nous,c’est nous les descendants des rĂ©giments d’Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers, Gardiens, gardiens et dĂ©fenseurs d’empires magnifiques Sous l’ardent soleil,

Devise des rĂ©giments Legio Patria Nostra » La LĂ©gion est Notre PatrieL'origine de cette devise est aujourd'hui mal connue. On ne sait pas exactement quand, ni comment elle est nĂ©e et a Ă©tĂ© adoptĂ©e. NĂ©anmoins, l'appartenance Ă  cette Patrie, Ă  cette nouvelle famille, n'oblige pas Ă  la rĂ©pudiation de la premiĂšre. La LĂ©gion Ă©trangĂšre respecte la patrie d’origine du lĂ©gionnaire et il est parfaitement libre de conserver sa nationalitĂ©. À tel point que la LĂ©gion demande son accord Ă  tout lĂ©gionnaire qui pourrait ĂȘtre envoyĂ© sur un théùtre d’opĂ©ration sur lequel son pays d’origine serait Ă©galement Ă©trangĂšre HONNEUR ET FIDÉLITÉ » 4e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 4e Velite13e Demi-Brigade de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 13e More majorum de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre More majorumOpĂ©ration ORYX de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre Restore hope3e compagnie de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 1 More majorum, 2 Dur et pur1er rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie 1er Royal Ă©tranger Nec pluribus impar Au dessus de tous, identique Ă  celle du 14e rĂ©giment d'infanterie lĂ©gĂšre Les brigadiers chefs du 1er rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie HonnĂšte et fidĂšle2e rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie 2e Pericula1er rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie 1 Parfois dĂ©truire, souvent construire, toujours servir avec honneur et fidĂ©litĂ©, 2 Ad unum jusqu'au dernier 5e compagnie Cum vertute2e rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie Rien n'empĂȘche6e rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie Ad unum Vers l'unitĂ©1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1er bataillon de marche du 1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Vindicta4e bataillon et corps du 1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur, discipline2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Être prĂȘt 2e bataillon du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur et fidĂšlitĂ©Train blindĂ© du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie en Aes triplex deo juvanteCompagnie de discipline du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie, Dura lex sed lex3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1 France d'abord, 2 Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie 3e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie6e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Avec le sourire7e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Isidore2e bataillon, 8e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Quo non du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1 NoĂ«l, 2 Selva4e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 2e bataillon du 4e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Nul ne crains5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1er bataillon du 5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Primus Inter Pares Premier partout3e bataillon du 5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Ne crains rien6e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Ad unum Vers l'unitĂ©12e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur, fidĂšlitĂ©, valeur, disciplineRĂ©giment de marche de la lĂ©gion Ă©trangĂšre France d'abord1er rĂ©giment de marche des volontaires Ă©trangers Servir2e rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes More majorum Sur le modĂšle des anciens13e demi-brigade de LĂ©gion Ă©trangĂšre More majorum Sur le modĂšle des anciensDĂ©tachement de LĂ©gion Ă©trangĂšre de Mayotte Pericula ludus Au danger mon plaisir du dĂ©tachement de lĂ©gion Ă©trangĂšre de Mayotte Avec le sourirePeloton d’Equipement MĂ©canique Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie40e compagnie de camions bennes Section bateaux pliants Ad ultimum65e compagnie de rĂ©paration automobile Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie Descriptifdes troupes coloniales Les rĂ©giments de tirailleurs sĂ©nĂ©galais ont tout d'abord servi comme instruments de l'expansion coloniale française en Afrique, ils ont servi au Maroc puis en AlgĂ©rie comme forces supplĂ©tives. Ce n'est vĂ©ritablement qu'Ă  partir de la guerre de 1914-1918 qu'ils apparaissent sur des théùtres d'opĂ©rations en Europe. Leur participation n'allait pas de
Les symboles de la LĂ©gion ÉtrangĂšre Les traditions Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre Les traditions de la LĂ©gion Ă©trangĂšre font partie intĂ©grante de son patrimoine et de sa culture. Elles ont Ă©tĂ© forgĂ©es au cours des ans, sont aujourd’hui garantes de son identitĂ© et de son unitĂ© et restent un facteur essentiel d’intĂ©gration et de cohĂ©sion. Certaines sont trĂšs anciennes et trouvent leurs origines dans des coutumes antĂ©rieures Ă  la crĂ©ation de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. D’autres sont plus rĂ©centes ; leur adoption prouve la capacitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Ă  s’adapter Ă  son temps et dĂ©montre que ces traditions ne sont pas figĂ©es, mais sont appelĂ©es Ă  Ă©voluer. Legio patria nostra - La LĂ©gion pour patrie Servant avec le statut Ă  titre Ă©tranger », le lĂ©gionnaire sert la France Ă  travers la LĂ©gion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que l’on sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les kĂ©pis blancs, elle reflĂšte le sentiment commun de faire partie d’une unitĂ© d’élite et d’appartenir Ă  une mĂȘme famille. L’idĂ©e de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le lĂ©gionnaire souvent indiffĂ©rent ; c’est lĂ  qu’intervient le mystĂšre de la LĂ©gion. Car, l’homme qui a rompu avec son passĂ©, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la LĂ©gion son besoin d’idĂ©al et ses affections déçues. Il identifie bientĂŽt l’idĂ©e de LĂ©gion Ă  l’idĂ©e de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie gĂ©nĂ©rositĂ©. Celui qui en a acceptĂ© les durs lois et rĂšglements, celui qui a servi avec loyautĂ©, honneur et fidĂ©litĂ© une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-lĂ  peut s’enorgueillir d’ĂȘtre un digne citoyen lĂ©gionnaire. Legio patria nostra ! La devise Honneur et fidĂ©litĂ© » Les drapeaux de l’armĂ©e française portent tous les mentions RĂ©publique française » et Honneur et patrie ». Cette derniĂšre est remplacĂ©e, depuis le 30 dĂ©cembre 1920, par Honneur et fidĂ©litĂ© » sur les drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers. Les kĂ©pis blancs sont particuliĂšrement fiers de cette particularitĂ©, car elle Ă©voque l’attitude glorieuse de la LĂ©gion au combat, l’esprit d’abnĂ©gation et le respect de la parole donnĂ©e, s’il le faut, jusqu’au sacrifice suprĂȘme Les couleurs Vert et Rouge Il est trĂšs difficile de dire Ă  quelle pĂ©riode exactement les couleurs Vert et Rouge sont apparues Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Bien souvent adoptĂ©es avant qu’une dĂ©cision ne vienne en officialiser l’usage, on les a vues apparaĂźtre et s’imposer peu Ă  peu. Pour rĂ©sumer on peut dire qu’elles ont Ă©tĂ© hĂ©ritĂ©es des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1835. On les retrouve sur les fanions des compagnies, sur les Ă©paulettes des lĂ©gionnaires, sur les tambours de musiciens. La grenade Ă  sept flammes C’est au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale que la grenade, ornement rĂ©servĂ© Ă  certaines unitĂ©s d’élite de l’armĂ©e française, se voit attribuer sept flammes dont deux en retour, le plus souvent accolĂ©es, et une bombe creuse portant le numĂ©ro du rĂ©giment. On doit son dessin au cĂ©lĂšbre aquarelliste et ancien lĂ©gionnaire Rosenberg. On la retrouve sur tous les frontons des quartiers de LĂ©gion, sur tous les fanions, sur les uniformes des lĂ©gionnaires. EmblĂšmes et fanions Les emblĂšmes drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers portent l’inscription "Honneur et FidĂ©litĂ©" en lieu et place de l’inscription "Honneur et Patrie", en vigueur dans le reste de l’armĂ©e française. Ils portent tous la mention "Camerone 1863". La LĂ©gion a le privilĂšge de disposer des emblĂšmes de ses rĂ©giments disparus et des anciens drapeaux des rĂ©giments actuels. Ils sont conservĂ©s par le musĂ©e d’Aubagne et une partie d’entre eux est exposĂ©e dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur l’avers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers prĂ©sente les couleurs rĂ©glementaires correspondant Ă  la numĂ©rotation de l’unitĂ©. Le salut C’est l’expression mĂȘme de la discipline, la manifestation spontanĂ©e du respect envers le supĂ©rieur. Celui-ci, par la qualitĂ© de sa rĂ©ponse, doit prouver qu’il en est digne. Le salut au caĂŻd A l’arrivĂ©e du Chef de corps au quartier, chaque matin, ou dans tout poste tenu par une unitĂ© lĂ©gion, le poste de police lui rend les honneurs. Le clairon sonne " Au CaĂŻd ", suivi par le refrain du Boudin, avant qu’il ne passe la Garde en revue et que chacun se prĂ©sente Ă  haute voix. Tous ceux qui entendent les sonneries se mettent au gare-Ă -vous, face Ă  l’entrĂ©e, jusqu’à la fin de son exĂ©cution. Lorsque le " CaĂŻd " est jouĂ© par une batterie, les tambours saluent de la main entre chaque roulement. Dans certaines circonstances particuliĂšres, l’exĂ©cution de la sonnerie " Au CaĂŻd " est une manifestation de courtoisie destinĂ©e Ă  honorer une haute autoritĂ© trĂšs liĂ©e ou ayant servi Ă  la LĂ©gion, les anciens Chefs de corps de LĂ©gion, par exemple. Le GĂ©nĂ©ral commandant la LĂ©gion Ă©trangĂšre est accueilli par la mĂȘme sonnerie, suivie des seize premiĂšres mesures du " Boudin ". Le boudin " Le Boudin "est la marche officielle de la LĂ©gion. Ce titre, Ă  lui seul, Ă©voque la merveilleuse aventure des KĂ©pis Blancs. Mais quelle est donc l’histoire de cette marche, que nous considĂ©rons tous comme " la Marseillaise " lĂ©gionnaire ? Les origines du mot, comme celles du thĂšme du cĂ©lĂšbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 centimĂšres roulĂ© sur le sac ou portĂ© en bandoulliĂšre, et qu’on appelait volontier boudin, les autres Ă  une origine plus gastronomique. La mĂ©lodie serait inspirĂ©e d’une oeuvre de Rameau, d’une adaptation du refrain du 67Ăšme en 1862 , ou d’une dĂ©cision impĂ©riale prise en CrimĂ©e ou en Italie. Il est difficile de trouver une origine exacte. Mais peu de temps avant le dĂ©part du RĂ©giment Ă©tranger en janvier 1863 pour le Mexique, c’est Monsieur Wilhelm, Chef de musique qui dirigeait la fanfare du 2 Ăšme Etranger qui compose Ă  partir de ce thĂšme des 16 mesures imposĂ©es depuis 1840, une marche qui est devenue la marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre " le Boudin ". L’origine de cette marche remonte Ă  1860, Ă©poque Ă  laquelle , le Roi des Belges envoya des hommes Ă  la France, afin qu’ils fussent incorporĂ©s dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Ils y furent notamment traitĂ©s de " Tireurs au cul " par une majoritĂ© d’Allemands qui composaient Ă  ce moment lĂ  l’essentiel de la LĂ©gion. Quant aux paroles, il semble qu’elles aient connues des variantes dues Ă  l’imagination fertile des lĂ©gionnaires. Les paroles actuelles ont probablement Ă©tĂ© adoptĂ©es vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandĂ© que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains s’engageaient Ă  la LĂ©gion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux Ă©paules des lĂ©gionnaires ou Ă  leurs estomacs, mais il est indĂ©niable que " le Boudin " est un morceau qui exalte l’amour profond du lĂ©gionnaire pour son drapeau et pour sa patrie d’adoption. Si l’on ne salue pas pendant l’exĂ©cution du Boudin, on l’exĂ©cute et on le chante au garde-Ă -vous Le pas LĂ©gion Le pas LĂ©gion est cadencĂ© Ă  88 pas/minute 120 pas/minute pour le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et 140 pas/minutes pour les chasseurs alpins & chasseurs Ă  pied. Cette cadence est hĂ©ritĂ©e du rythme de dĂ©placement des armĂ©es de l’Ancien RĂ©gime et de l’Empire, dont le rĂ©giment Hohenlohe, duquel la LĂ©gion Ă©trangĂšre a conservĂ© nombre de traditions. Le kĂ©pi blanc Le kĂ©pi blanc tel que nous le connaissons aujourd’hui, objet de fiertĂ© pour le lĂ©gionnaire et symbole distinctif de la LĂ©gion pour le public, n’est portĂ© que par les militaires du rang ; officiers et sous-officiers coiffant un kĂ©pi ... noir ! S’il n’a pas toujours Ă©tait de couleur blanche symbole de puretĂ©, on peut dire qu’il est officiellement devenu blanc Ă  partir du 14 Juillet 1939, lorsque les lĂ©gionnaires ont pour la premiĂšre fois dĂ©filĂ© sur les Champs ElysĂ©es vĂȘtue de ladite coiffure. Depuis, il symbolise la LĂ©gion Ă©trangĂšre et son port est interdit Ă  tout autre troupe. Le bĂ©ret vert D’abord portĂ© par les lĂ©gionnaires parachutistes formation créée en 1948 en Indochine par le chef de bataillon Morin pour se distinguer des parachutistes et autres troupes d’élite de l’armĂ©e rĂ©guliĂšre », il n’a Ă©tĂ© officialisĂ© qu’à partir de 1957. La lĂ©gende dit qu’il aurait Ă©tĂ© rapportĂ© en ExtrĂȘme-Orient par un officier de retour de permissions. A la fin des annĂ©e 1950, son port n’est plus rĂ©servĂ© aux seuls lĂ©gionnaires para, il est Ă©tendu Ă  l’ensemble des unitĂ©s de LĂ©gion. Les Ă©paulettes Vert et Rouge En 1868, la suppression des compagnies d’élites instaure pour chaque subdivision d’arme des Ă©paulettes aux couleurs distinctives ; dĂšs lors, la couleur actuelle des Ă©paulettes corps vert et franges rouges est attribuĂ©e Ă  la LĂ©gion. On pense que le choix de ces deux coloris est Ă  attribuer Ă  l’uniforme des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1855. On les retrouve sur les fanions des compagnies et sur les tambours de musiciens. La ceinture bleue Longue de 3,40 Ă  3,60 mĂštres et large de 13 Ă  17 centimĂštres, la ceinture de laine bleue a Ă©tĂ© officiellement attribuĂ©e Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre en 1882. Son rĂŽle initial Ă©tait surtout pratique, car, portĂ©e lors de la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie, elle devait protĂ©ger des affections intestinales dues notamment aux grands Ă©carts de tempĂ©rature entre le jour et la nuit. Elle se portait sous la capote ou la veste. La cravate verte Avant le deuxiĂšme conflit mondial, la couleur de la cravate portĂ©e Ă  la LĂ©gion n’était pas dĂ©finie. Son apparition s’est faite Ă  compter de 1945, du fait de la rĂ©cupĂ©ration de surplus de cravates vertes, provenant des Chantiers de jeunesse. Le port n’a pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© dĂšs cette date et il faudra attendre 1947 pour voir l’ensemble des lĂ©gionnaires porter cette nouvelle marque distinctive. Les chevrons d’anciennetĂ© De nos jours, la LĂ©gion est la seule dĂ©tentrice de cette vieille tradition des chevrons d’anciennetĂ©, dont l’origine remonte Ă  une dĂ©cision royale de 1771. SupprimĂ©s, puis remis au goĂ»t du jour Ă  de nombreuses reprises, ils sont instituĂ©s une derniĂšre fois en 1948. Un chevron correspond Ă  cinq ans d’anciennetĂ©, deux chevrons Ă  dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisĂ©s Ă  les porter. Le gilet d’armes Les origines du gilet d’arme remontent Ă  l’ArmĂ©e d’Afrique et Ă  la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie. Mais sont port devient obligatoire, Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre, seulement dans les annĂ©es 1950. DĂšs lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui n’était pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorĂ©s ou argentĂ©s, il n’est portĂ© que par les officiers et les sous-officiers supĂ©rieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assistĂ© au moins une fois Ă  la commĂ©moration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter. Les plis de la chemise Parce que Rigueur » n’est pas un vain mot Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre ... Les chemises des lĂ©gionnaires comportent des plis rĂ©glementaires. Ils sont dĂ©finis avec une prĂ©cision qui ne tolĂšre pas l’à-peu-prĂšs ; leur exactitude est vĂ©rifiĂ©e avec le plus grand des sĂ©rieux par les supĂ©rieurs en charge de leurs subordonnĂ©s. C’est ainsi que le jeune lĂ©gionnaire apprend dĂšs son incorporation Ă  travailler finement, prĂ©cisĂ©ment. On lui inculque le soucis du dĂ©tail », on lui transmet l’amour du travail bien fait » et cela passe aussi par sa tenue vestimentaire. Certains plis doivent ĂȘtre espacĂ©s de 5,3 cm, d’autres de 3,5 cm !!! Alors, prĂȘts Ă  relever le dĂ©fi ? Les pionniers Les pionniers sapeurs sont apparus en France dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Mais la crĂ©ation des pionniers Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre ne date que du XXe siĂšcle. Ils perpĂ©tuent la tradition de bĂątisseuse que s’est forgĂ©e la LĂ©gion Ă  travers le monde. Les pionniers, tous barbus, portent une hache et sont revĂȘtus d’un tablier de buffle. Le tablier et la barbe sont des hĂ©ritages du XVIIIe siĂšcle, le fait de porter sur l’épaule droite la hache et non le fusil, tĂ©moigne de la vocation de bĂątisseur des pionniers. Ils doivent par leur action permettre au reste de la troupe d’avancer en Ă©change de quoi, celle-ci doit les protĂ©ger. Ce sont les prĂ©curseurs. C’est d’ailleurs cette notion, dĂ©jĂ  prĂ©sente dans la Grande ArmĂ©e napolĂ©onienne, que l’on retrouve lorsqu’à la parade on les voit prĂ©cĂ©der les lĂ©gionnaires en armes, ainsi que le drapeau du rĂ©giment et le chef de corps. La poussiĂšre La poussiĂšre est une cĂ©rĂ©monie qui semble tirer son origine d’une coutume de l’armĂ©e d’Afrique, et notamment des colonnes mobiles. L’eau Ă©tait rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que l’on se gardait bien de jeter. Le cĂ©rĂ©monial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun s’assure que son verre contient un peu de vin, rouge en gĂ©nĂ©ral - " Attention pour la poussiĂšre ! " Les convives au garde-Ă -vous, tiennent leur verre Ă  la hauteur du menton, coude droit collĂ© au Envoyez ! Puis le popotier, ou le maĂźtre de chant, entonne " Le Boudin " , prĂ©cĂ©dĂ© ou non du refrain de l’unitĂ©. La popote La popote des officiers, et tout particuliĂšrement celle des lieutenants est le lieu oĂč se cultivent et se perpĂ©tuent certaines traditions moins solennelles mais dont l’importance ne sauraient ĂȘtre mĂ©sestimĂ©es, ne serait-ce que par le sens d’un certain cĂ©rĂ©monial, d’un certain goĂ»t du panache, qu’elles dĂ©veloppent. A cette rĂ©union qui n’a pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent rĂ©gner une gaietĂ© et une atmosphĂšre de bon aloi. Elle est organisĂ©e dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc d’y avoir une tenue et une conduite irrĂ©prochables. Le menu Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de l’armĂ©e française, avec toutefois une lĂ©gĂšre variante propre Ă  la LĂ©gion. Il ajoute " ... de l’avancement dans l’armĂ©e française en gĂ©nĂ©ral, et de la LĂ©gion EtrangĂšre en partuculier , ce dont je serai, d’ailleurs, le dernier et ĂŽ combien indigne bĂ©nĂ©ficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la LĂ©gion. Il est d’usage aussi d’invoque le Saint-Patron des Ă©ventuels invitĂ©s d’honneur. Noel - FĂȘte de famille lĂ©gionnaire NoĂ«l Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre est La fĂȘte de famille par excellence. DĂ©passant le cadre religieux, tous les lĂ©gionnaires ne sont pas chrĂ©tiens, il est toujours fĂȘtĂ© avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde oĂč l’on fĂȘte la nativitĂ©, NoĂ«l est souvent la seule occasion de rĂ©unir la famille. C’est cet aspect qui est revendiquĂ© sous la grenade Ă  sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur famille de sang », quand elle existe encore !, les kĂ©pis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissĂ©e derriĂšre eux. Le soir de NoĂ«l, ils festoient, chantent, s’amusent, s’offrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur famille de cƓur », leur famille d’adoption », constituĂ©e de frĂšres d’armes, de personnes avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur. Camerone - La LĂ©gion honore ses morts Camerone est le nom de la ville mexicaine oĂč une poignĂ©e de lĂ©gionnaires s’est illustrĂ©e le 30 avril 1863, au cours d’une bataille Ă©pique. Ces braves soldats se sont opposĂ©s pendant toute une journĂ©e Ă  plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants qui avaient promis Ă  leur chef mourant de ne pas se rendre Ă  cours de munitions, chargĂšrent Ă  la baĂŻonnette. En se sacrifiant, ils permirent Ă  un prĂ©cieux convoi de passer la mission Ă©tait remplie. Depuis, le combat a fait date il est devenu symbole de la fidĂ©litĂ© Ă  la parole donnĂ©e et de la mission remplie quel qu’en soit le coĂ»t. DĂ©sormais, chaque 30 avril, oĂč qu’ils se trouvent, les lĂ©gionnaires commĂ©morent cet Ă©vĂ©nement. Chants et marches de la LĂ©gion Ă©trangĂšre A la diffĂ©rence du chant de popote oĂč la gaĂźtĂ©, la fronde et l’humeur se rĂ©pondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant de marche » a pour quadruple but de soutenir les Ă©nergies, d’affirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui Ă©veille en chacun le sens profond de la collectivitĂ©, et de donner Ă  la superbe d’une troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il n’est pas ici question de commenter son utilitĂ©, de vous persuader, s’il en Ă©tait besoin, de son influence bĂ©nĂ©fique ni de justifier de son importance. Le fait est lĂ . La LĂ©gion Ă©trangĂšre est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit ĂȘtre reçu avec fiertĂ©, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de dĂ©prĂ©cier, mais aussi en y apportant – pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus d’ampleur, encore plus de rĂ©sonance. La Musique De tous temps, la Musique principale de la LĂ©gion Ă©trangĂšre a occupĂ© une place privilĂ©giĂ©e dans la faveur du public. A la puissance d’exaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " KĂ©pis Blans", elle ajoute son allure solennelle et Ă©clatante, expression la plus directe de la personnalitĂ© lĂ©gionnaire. Son histoire commence avec celle de la LĂ©gion, créée par l’ordonnance royale du 10 mars 1831. A cette date, le nombre des musiciens est rĂ©glementĂ© par les habitudes militaires de l’époque. C’est pourquoi, la Musique de la LĂ©gion, Ă  ses dĂ©buts, comprend un effectif plus que modeste, avec uniquement un chef de musique, un sous-chef de musique, et seulement ving-sept exĂ©cutants. Il faudra alors de trĂšs nombreuses annĂ©es de travail et d’efforts pour que la Musique soit en Ă©tat de se produite dignement face au public. MalgrĂ© ses modestes moyens, la musique se fera remarquer par ses qualitĂ©s musicales. DĂšs 1860, le nombre des excĂ©cutants atteint quarante musiciens. Elle est dirigĂ©e Ă  cette Ă©poque par Monsieur WILHELM. c’est lui qui composera la cĂ©lĂšbre marche de la LĂ©gion " le BOUDIN ". L’orchestre Ă  corde est crĂ©e vers la fin de l’annĂ©e 1887. Au dĂ©part, son rĂ©pertoire se compose d’oeuvres populaires connues, puis s’étoffera d’oeuvres musicales de plus grandes envergures. Dissous lors de la dĂ©claration de la Guerre 14-18, la Musique reverra la jour dĂšs la paix rĂ©tablie. A ce moment, l’essor grandissant de l’harmonie et de l’orchestre symphonique, grĂące Ă  un rĂ©pertoire trĂšs Ă©tendu est remarquable. Nous assistons Ă  l’ñge d’or de la Musique , par sa batterie et ses fifres, trompes et trompettes de cavalerie. Pourtant en 1940, la Musique est Ă  nouveau dissoute puis renait en 1946. Si l’harmonie reste prestigieuse, l’orchestre Ă  corde a complĂštement disparu. La batterie conserve ses caractĂ©ristiques propres avec ses fifres et son chapeau chinois, et le port particulier des tambours qui facilite la cadence lente. Aujourd’hui, la Musique de la LĂ©gion Ă©trangĂšre effectue de trĂšs nombreux dĂ©placements en France et Ă  l’Etranger. Elle a le privilĂšge de faire dĂ©filer d’une maniĂšre particuliĂšrement remarquable nos rĂ©giments de KĂ©pis Blancs, par son pas lent hĂ©ritĂ© des rĂ©giments de Hohenlohe, et immortalisĂ©s par nos anciens autour du monde au service de la FRANCE. Le Chapeau Chinois Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perchĂ© sur un bĂąton, garni de clochettes et de grelots, que l’on agite comme un hochet. En outre, il est ornĂ© de queues de cheval. Origine des Queues de Cheval Coutume d’origine islamique, adoptĂ©e par les rĂ©giments d’afrique qui, suivant l’exemple de l’ennemi, ont pris l’habitude d’exposer devant la tente du chef, la queue du cheval tuĂ© sous lui au combat. Ainsi Ă©tait dĂ©montrĂ©e la valeur, le courage du commandant, tĂ©moignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, Ă©tait en mĂȘme temps un emblĂšme traditionnel et symbolique. Les fĂȘtes des rĂ©giments En plus des fĂȘtes communes Ă  toute la LĂ©gion, chaque rĂ©giment commĂ©more une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fĂȘte de son saint patron. - 1er 23 avril Saint Georges- 2Ăšme 2 septembre El-Moungar- 3Ăšme 14 septembre PercĂ©e de la ligne Hindenbourg- 22 novembre Sainte-CĂ©cile- 2Ăšme 29 septembre Saint-Michel- 6Ăšme 1 octobre CrĂ©ation du rĂ©giment- 4Ăšme 15 novembre CrĂ©ation du rĂ©giment- 5Ăšme 4 dĂ©cembre Sainte Barbe Sources Monsieur LĂ©gionnaire
UnrĂ©sumĂ©: 429 : 80 000 Vandales et Alains conduits par GensĂ©ric traversent le dĂ©troit de Gibraltar pour se rĂ©pandre en Afrique du Nord. 430 : Saint Augustin, Ă©vĂȘque d'Hippone (BĂŽne), meurt durant le siĂšge de sa ville par les Vandales. 431 : prise d'Hippone par GensĂ©ric. 439 : Les Vandales s'emparent de Carthage, de la Sardaigne et de ï»żC'est nous les descendants des RĂ©giments d'Afrique I C'est nous les descendants des rĂ©giments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers coursiersToujours prĂȘts Ă  servirA vaincre ou Ă  mourirNos coeurs se sont unisPour la Patrie ! La la la II Trompette au garde Ă  vous, sonnez Ă  l'Ă©tendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă  chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie ! La la la III La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelĂ©s de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'Ă©lan de Bournazel vers le TafilaletSur les K'sour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs ! Voir l'article ICI
ILFUT un temps pas si lointain, celui oĂč existait encore le service militaire, ou les appelĂ©s Ă©taient amenĂ©s Ă  chanter sur les trompettes d’AĂŻda des chants martiaux oĂč l’on faisait
je transfĂšre le post et comme tu le dit tĂ©nardier il n'Ă©tait pas a sa place Re Sidi Bel Abbes par tenardier Hier Ă  1454je sais que ca n'a rien avoir mais j'ai pas pu m'empecher, trop de souvenirs!!!![url= y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belgestenardier Messages 44Date d'inscription 06/04/2010Age 44Localisation Digne les bains par tenardier Hier Ă  1459C'est nous les descendants des rĂ©giments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les gourmiersGardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers coursiersToujours prets Ă  servirA vaincre ou Ă  mourirNos coeurs se sont unisPour la Trompette au garde Ă  vous, sonnez Ă  l'Ă©tendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă  chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie. 3. La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelĂ©s de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'Ă©lan de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendartsEt suivrons partout hardiement l'Ă©clat des trois couleursEnsemble nouc reprendrons demain le chemin du dĂ©partEt pour le pays seront prĂȘts Ă  lutter sans nulle Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute,Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant!L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belges Lorsde la formation des rĂ©giments, les commandants de rĂ©giment et les commandants d’escadron Ă©taient pris dans l’armĂ©e rĂ©guliĂšre, c’est Ă  dire les soldats appartenant Ă  la troisiĂšme classe, pouvaient vaquer Ă  leurs occupations, exceptĂ© en temps de guerre, ou lors des convocations de l’État (art. 11). Par contre, les soldats de la premiĂšre et de la deuxiĂšme classe
1Lorsque l’on Ă©voque l’origine Ă©trangĂšre de certains chants militaires français, on pense immĂ©diatement Ă  l’influence des chants allemands, souvent mĂ©diatisĂ©e. Si elle est importante, elle est pourtant loin d’ĂȘtre la seule. Avant d’aborder le rĂ©pertoire de ces chansons, il faut se souvenir que les armĂ©es de l’Ancien RĂ©gime ont comptĂ© jusqu’à 20 % d’unitĂ©s Ă©trangĂšres des rĂ©giments suisses, dont certains intĂ©grĂ©s Ă  la Maison du roi, allemands, Ă©cossais, irlandais, italiens, wallons, hongrois, polonais
 Durant l’Empire, des soldats issus de toutes les armĂ©es d’Europe ont combattu sous ses drapeaux, avec leurs chansons. Puis dans les unitĂ©s coloniales, des hommes recrutĂ©s dans les populations pacifiĂ©es. Aujourd’hui, c’est la LĂ©gion qui fournit le plus gros apport de chants Ă©trangers. 2Les tĂ©moignages sur les chansons des soldats des armĂ©es d’Ancien RĂ©gime n’existent pas et Favard, contrairement Ă  ce que pourrait donner Ă  penser le titre de chansonnier de l’armĂ©e » qu’il s’est octroyĂ©, ne travaille que pour le marĂ©chal de Saxe. Le seul cahier de chansons de soldats d’avant la RĂ©volution identifiĂ© [1] ne recense que quelques titres, tous en français, que l’on retrouve dans les recueils militaires suisses. Rousseau dĂ©jĂ  citait la nostalgie de leur Ranz des vaches qui, en Ă©voquant le pays natal, poussait les soldats helvĂštes Ă  la dĂ©sertion, raison pour laquelle il fut dĂ©fendu, sous peine de mort, de le jouer dans leur troupe » [2]. Ces recueils indiquent que le chant des Adieux suisses a Ă©tĂ© entonnĂ© par les gardes aux Tuileries le 10 aoĂ»t 1792 avant leur massacre ; il est le seul Ă  subsister aujourd’hui dans le rĂ©pertoire français. Der rot Schweizer, rappelant la couleur rouge de l’uniforme des Suisses, est certainement antĂ©rieur Ă  la RĂ©volution et devait ĂȘtre relativement connu car il est prĂ©sent dans plusieurs de leurs recueils [3]. Bien connu aussi le Beresinalied créé le 28 novembre 1812 lors du passage de la BĂ©rĂ©zina [4]. Ces deux chants ont disparu du rĂ©pertoire français [5]. 3Les survivants des derniĂšres unitĂ©s suisses ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s aux rĂ©giments de la nouvelle LĂ©gion Ă©trangĂšre en 1831. Du fait de son recrutement particulier, cette troupe va constituer la principale source de chants d’origine Ă©trangĂšre dans l’armĂ©e française. Joseph Vingtrinier remarquait dĂ©jĂ  avant la Grande Guerre qu’ un trĂšs grand nombre de soldats de la LĂ©gion sont autrichiens, bavarois, badois, mecklembourgeois ou mĂȘme prussiens ; aussi chante-t-on, Ă  la LĂ©gion, beaucoup de chansons allemandes » [6]. Il cite Studio auf einer Reis, une chanson d’étudiants que l’on retrouve dans leur Kommersbuch [7] ainsi que dans le rĂ©pertoire des soldats et dont la mĂ©lodie sera utilisĂ©e par les scouts au siĂšcle suivant sous le nom de YoukaĂŻdi, mais les lĂ©gionnaires ne le chantent plus. 4La principale source de documentation sur les chants de la LĂ©gion est fournie par ses recueils. Toutefois, les principales Ă©ditions ne remontent pas au-delĂ  de la guerre d’Indochine [8]. Le premier recueil officiel, Ă©ditĂ© en 1959, fait remonter certaines chansons Ă  l’entre-deux-guerres Anne-Marie du 1er rei et Anne-Marie du 2e rei. Monika, en revanche, est datĂ©e de 1925 alors qu’elle n’est publiĂ©e pour la premiĂšre fois en Allemagne qu’en 1938. Jamais collectĂ©, le rĂ©pertoire antĂ©rieur Ă  la Seconde Guerre mondiale reste relativement mĂ©connu. En effet, dans l’armĂ©e française, avant l’apparition des enregistrements, les rĂ©pertoires Ă©taient cloisonnĂ©s un lĂ©gionnaire ne chantait pas de chansons colos », les airs entonnĂ©s en Ă©cole n’étaient pas connus de la troupe
 Et que les lĂ©gionnaires chantent des chansons allemandes n’intĂ©ressait personne, surtout pas les civils. La LĂ©gion innove lorsqu’elle commercialise en 1950 les premiers enregistrements de chants militaires [9]. 5Le commandement de la LĂ©gion utilise alors le chant comme un moyen d’expression. Le message est destinĂ© au Parti communiste qui mĂšne violemment campagne en mĂ©tropole contre la LĂ©gion et le corps expĂ©ditionnaire, et obtient des rĂ©sultats les collectes de sang ne servent pas aux soldats d’Indochine, les embarquements de troupes et de matĂ©riels doivent ĂȘtre opĂ©rĂ©s de nuit. Une loi est votĂ©e en 1950 prĂ©voyant que les Français appelĂ©s sous les drapeaux ne pourront, en temps de paix, ĂȘtre employĂ©s sur des territoires oĂč se dĂ©roulent des opĂ©rations militaires, ce qui aggrave les difficultĂ©s du recrutement. ParallĂšlement, le pcf envoie par l’intermĂ©diaire de l’Union soviĂ©tique et de la Chine certains de ses cadres assister les communistes vietnamiens. On en retrouvera notamment dans l’encadrement des camps de prisonniers ; Georges Boudarel en est l’exemple le plus connu. La LĂ©gion est visĂ©e directement par ces attaques, car son recrutement Ă©tranger Ă  la motivation considĂ©rĂ©e comme plus fragile peut laisser espĂ©rer de meilleurs rĂ©sultats Ă  l’action de la propagande que sur les autres troupes. De plus, elle a recrutĂ© des professionnels au sein des meilleures unitĂ©s de l’armĂ©e vaincue. 6ConfrontĂ©s au mĂȘme ennemi idĂ©ologique sur le front de l’Est qu’en Indochine, ces soldats vont adapter leur ancien rĂ©pertoire, d’autant plus qu’il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© en partie traduit par les Français engagĂ©s Ă  leurs cĂŽtĂ©s. La compagnie de lĂ©gionnaires parachutistes du capitaine Morin, créée en 1948, est une des unitĂ©s oĂč s’opĂšre ce transfert [10]. Contre les Viets Ă©tait chantĂ© Contre les Rouges, les moscoutaires » ne sont plus Ă©voquĂ©s dans Nous sommes tous des volontaires, et La Rue appartient – le titre annonce la couleur car il n’y a pas de combats de rue en Indochine – avait Ă©tĂ© créée en français au sein de la lvf LĂ©gion des volontaires français. 7Le contexte explique pourquoi le commandement de la LĂ©gion valide ce changement de programme. La premiĂšre liste [11] proposĂ©e Ă  la souscription en novembre 1950 ne retenait que des titres traditionnels, alors que les chants nouveaux les remplacent pour les enregistrements [12]. Ceux-ci sont rĂ©alisĂ©s par une chorale sous la direction du capitaine Hallo [13]. Ces tout premiers pressages [14] de chants lĂ©gionnaires sont destinĂ©s au marchĂ© mĂ©tropolitain et envoient donc un message Ă  ceux qui s’en prennent au corps expĂ©ditionnaire. On peut considĂ©rer qu’il est reçu fort et clair, car le premier chant antimilitariste de l’aprĂšs-guerre, Quand un soldat, composĂ© par Francis Lemarque, est créé par Yves Montand, dont on connaĂźt les affinitĂ©s politiques, Ă  peine un an plus tard, en fĂ©vrier 1952, Ă  la MutualitĂ©, puis chantĂ© lors d’un meeting du Mouvement pour la paix, une Ă©manation du pcf. Ce nouveau rĂŽle du chant militaire met en Ă©vidence l’ouverture d’un dialogue avec le rĂ©pertoire de certains chansonniers. Un rĂŽle qui n’est pas complĂštement nouveau puisque dĂ©jĂ  la RĂ©volution avait largement utilisĂ© la chanson pour diffuser ses idĂ©es La Marseillaise, composĂ©e sous le titre Chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin, est Ă  l’origine une chanson de soldats qui s’adressait aux partisans de la libertĂ© et, Ă  travers eux, au monde. 8Le recueil [15] Ă©ditĂ© par le 1er escadron du 1er rec en Indochine vers 1950 publie une majoritĂ© de chansons allemandes, surtout militaires, mais aussi traditionnelles. Ces chants rĂ©unis par le marĂ©chal-des-logis Winkler s’adressent essentiellement aux germanophones et attestent de l’importance de leur effectif au sein de la LĂ©gion au sortir de la Seconde Guerre mondiale. On y trouve quand mĂȘme un chant italien ainsi que le grand succĂšs espagnol, La Paloma, dĂ©jĂ  chantĂ© pendant la campagne du Mexique. Les trois Ă©ditions du recueil du pĂšre Vesvrotte, Chante LĂ©gion, publiĂ© par l’aumĂŽnerie catholique de la LĂ©gion au Tonkin [16], comportent plusieurs chants sur des airs allemands ; l’audience visĂ©e est plus vaste car la plupart sont traduits sauf ceux de NoĂ«l O Tannenbaum, O du selige et Stille Nacht ainsi que quelques chants traditionnels Ein Heller und ein Batzen, Westerwald et militaires apprĂ©ciĂ©s Edelweiss, In Sans-Souci am MĂŒhlenberg. 9Si l’état-major n’intervient pas dans l’édition des recueils et des enregistrements, il est parfaitement conscient de l’importance du chant. En 1957, le service d’action psychologique et d’information du ministĂšre de la DĂ©fense publie une Note d’information sur l’action psychologique [17], dans le premier numĂ©ro de laquelle on trouve une Ă©tude intitulĂ©e La chanson est aussi une arme ». 10Efficace, la LĂ©gion sert de modĂšle et le 3e rpc de Bigeard enregistre le premier microsillon de chants parachutistes en 1958 [18]. La plupart d’entre eux se chantent sur des airs allemands Contre les Viets, Die dunkle Nacht ist nun vorbei La Sombre nuit est passĂ©e », Être et durer, Westerwald, une chanson de marche apprĂ©ciĂ©e composĂ©e en 1932 ; Au Terrain, Auf Kreta, un chant des parachutistes allemands ; Sous les pins de la BA, Die Panzer rollen in Afrika Les BlindĂ©s roulent en Afrique », chant composĂ© pour l’Afrikakorps par Norbert Schulze, le compositeur de Lili Marleen ; Loin de chez nous, Fern bei Sedan, inspirĂ© d’un chant de la guerre de 1870. Mais il ne faudrait pas voir dans ces emprunts une Ă©ventuelle filiation idĂ©ologique, car si Les Compagnons se chante sur un air composĂ© pour les sa en 1925, Als die goldene Abendsonne Quand se lĂšve l’aube dorĂ©e », ses paroles françaises avaient Ă©tĂ© Ă©crites par Pierre Jamet [19] pour la chorale des auberges de jeunesse avant la guerre. On trouve aussi deux chants lĂ©gionnaires composĂ©s dans l’armĂ©e française directement en allemand, le 1er chant du 1er rec et Schwarze Rose. 11Sur le mĂȘme disque, le Chant de la compagnie portĂ©e emprunte sa mĂ©lodie au film Le Pont de la riviĂšre KwaĂŻ, sorti sur les Ă©crans en 1958. La musique avait Ă©tĂ© composĂ©e par le major Ricketts en 1914, juste avant la dĂ©claration de guerre, sous le nom de Colonel Bogey. C’est pratiquement le seul air d’origine anglaise dans le rĂ©pertoire militaire français, ce qui est plutĂŽt Ă©tonnant Ă©tant donnĂ© le casernement et la formation des soldats de la France libre en Angleterre pendant toute la Seconde Guerre mondiale. 12L’influence Ă©tasunienne est plus sensible puisqu’on la retrouve dans le chant des parachutistes Alleluia Gory, gory [20] alleluia/Bon voyage pour les paras » inspirĂ© du chant des paras amĂ©ricains de la Seconde Guerre mondiale, Blood on the Risers Du sang dans les suspentes », qui reprend l’air du cĂ©lĂšbre Battle Hymn of the Republic, le chant le plus populaire dans les armĂ©es de l’Union pendant la guerre de SĂ©cession. Jeune chef, le chant de l’École des sous-officiers ensoa, a Ă©tĂ© Ă©crit par le lieutenant Chailley en 1963 sur l’air de You are my Sunshine, une chanson country trĂšs populaire aux États-Unis. Les Ă©lĂšves officiers de la promotion Capitaine Bourgin » de l’École militaire interarmes emia ont tentĂ© en 1962 d’introduire des mĂ©lodies d’outre-Atlantique avec leur chant de promo sur l’air du Battle Hymn of the Republic et avec Rire, chanter, sourire sur l’air de Marching Through Georgia, mais sans succĂšs [21]. Les BĂ©rets verts, que l’on trouve dans les recueils de la LĂ©gion Ă  partir de 1993, est la traduction de The Ballad of the Green Berets, restĂ©e six semaines numĂ©ro un dans les hit-parades amĂ©ricains en 1966 et reprise dans le film de John Wayne du mĂȘme nom. Nos pĂšres les Gaulois, chant du 92e ri apparu dans le courant des annĂ©es 1980, reprend quant Ă  lui l’air de When Johnny Comes Marching Home, créé pendant la guerre de SĂ©cession Ă  partir d’une chanson irlandaise. On peut citer encore Les Traqueurs d’ondes, le chant du 54e rĂ©giment de transmission, sur l’air du Battle Hymn of the Republic. En revanche, les tentatives d’adaptation des cadences, ces chansons typiques de l’armĂ©e des États-Unis, telles qu’on peut en Ă©couter sur Youtube [22], n’ont jamais pu rĂ©ellement aboutir dans les unitĂ©s françaises. 13Parmi les autres influences, la mĂ©lodie du chant du 1er rhp, Les Hussards de Bercheny, est empruntĂ©e Ă  un chant de la fĂ©dĂ©ration anarchiste espagnole, Hijos del pueblo Fils du peuple », lui-mĂȘme issu du chant rĂ©volutionnaire soviĂ©tique La Varsovienne. Les hussards parachutistes chantent aussi un chant hongrois dans la langue d’origine, Bercheny hongrois. 14Plusieurs chants bien connus, La Galette, L’Artilleur de Metz et Les RĂ©giments d’Afrique, ont une origine italienne puisqu’ils reprennent des airs d’un opĂ©ra de Bellini Les Puritains ou de Verdi AĂŻda ; un seul, Les GrĂšves, se chante sur un air plus militant qui provient des partisans de l’unification, L’Addio del volontario. DĂ©jĂ  rencontrĂ©e, l’influence russe est prĂ©sente dans Les Cosaques et Les Partisans blancs, ce dernier moins frĂ©quent chez les militaires que chez les militants politiques. Sarie MarĂšs, introduit Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale est, lui, d’origine sud-africaine [23] et s’il a Ă©tĂ© adoptĂ© par l’emia, il est chantĂ© dans toute l’armĂ©e française. Parmi les curiositĂ©s, il faut citer Belo Ya Mama, composĂ© en 1995 sur un air centrafricain, chantĂ© uniquement au ricm et ne figurant dans aucun recueil de chants identifiĂ© [24]. 15L’apport le plus original de ces derniĂšres annĂ©es vient du rĂ©pertoire mĂ©lanĂ©sien. Il va Ă  l’encontre de la politique initiĂ©e par la RĂ©volution française et reprise Ă  partir de la IIIe RĂ©publique visant Ă  Ă©liminer les langues rĂ©gionales [25]. On connaissait quelques titres utilisĂ©s par ces contingents insulaires lors des deux guerres mondiales, mais leur gĂ©nĂ©ralisation dans l’armĂ©e remonte aux annĂ©es 1990. Le haka rĂ©alisĂ© sur les Champs-ÉlysĂ©es pour le dĂ©filĂ© du 14 juillet 2011 confirme la diffusion de ces chants traditionnels au sein de l’armĂ©e française. InterprĂ©tĂ©es dans leur langue d’origine, les paroles ne sont pas forcĂ©ment comprises des chanteurs mĂ©tropolitains, mais cela n’a pas d’importance. Parmi les plus connus, on peut citer Te sitima, et surtout Tamarii volontaire, probablement parce qu’il fut celui des volontaires venus combattre en mĂ©tropole pendant la Seconde Guerre mondiale. 16Cet inventaire ne fait que prĂ©senter les titres collectĂ©s. Il serait intĂ©ressant d’essayer de chiffrer l’importance respective de ces diffĂ©rentes influences, mais il faudrait pour cela distinguer les chants en service de ceux qui ont disparu et, pour ceux en usage, cerner leur audience pour Ă©valuer leur importance dans le rĂ©pertoire. Dans une pratique essentiellement orale, les outils de mesure sont dĂ©licats Ă  Ă©laborer. L’influence germanique est certainement la plus importante. Lorsque le commandement publie la premiĂšre Ă©dition du tta 107 en 1980, on y trouve sept airs d’origine allemande. La deuxiĂšme, en 1985, en donne seize, soit plus de 19 %. Bien que ces Ă©ditions soient prĂ©sentĂ©es comme le seul rĂ©pertoire officiel de l’armĂ©e de terre, elles entrent donc en contradiction avec les notes du gĂ©nĂ©ral Delaunay 02323 du 17 juin 1982 et du gĂ©nĂ©ral Schmitt 02663 du 15 juin 1987, cette derniĂšre interdisant les chants liĂ©s au souvenir de l’occupation allemande » et l’interprĂ©tation de chants en allemand ». Ces notes, comme les deux Ă©ditions du tta 107 et sa refonte envisagĂ©e en 1989 par le gĂ©nĂ©ral Forray [26], s’inscrivent dans une tentative d’encadrement du rĂ©pertoire spĂ©cifique Ă  cette dĂ©cennie et sans Ă©quivalent dans l’histoire de l’armĂ©e française, puisqu’à part la pĂ©riode rĂ©volutionnaire oĂč le chant est utilisĂ© comme un outil de propagande, la pratique de celui-ci relĂšve des usages et n’est jamais rĂ©glementĂ©e. En 1910, le ministĂšre de la Guerre lance bien un concours de chansons destinĂ©es aux troupes en marche et en station » [27], mais aucun rĂ©sultat n’est publiĂ© et seuls quelques recueils rĂ©gimentaires sont Ă©ditĂ©s. 17La tentative de publication d’un recueil officiel de chants militaires coĂŻncide avec l’arrivĂ©e de la gauche au pouvoir pour la premiĂšre fois sous la Ve RĂ©publique et reprend un argumentaire antimilitariste qui vise Ă  l’affaiblissement d’un outil de cohĂ©sion efficace. La dĂ©nonciation des chants nazis » dans l’armĂ©e française est Ă  l’origine de l’affaire du lycĂ©e militaire d’Aix-en-Provence en 1985 il ne s’agissait en rĂ©alitĂ© que de l’étude de Westerwald pendant un cours d’allemand, on la retrouve dans les bizutages, elle sert encore pour demander de dĂ©nazifier » le rĂ©pertoire [28]. Mais quand des nationaux-socialistes tentent de dĂ©stabiliser la LĂ©gion Ă©trangĂšre dans l’entre-deux-guerres, on ne relĂšve pas qu’ils utilisent le chant comme outil de subversion [29]. De fait, l’incidence rĂ©elle de ces directives n’a Ă©tĂ© que marginale et les politiques semblent avoir renoncĂ© Ă  intervenir dans le rĂ©pertoire militaire. 18Les raisons d’une telle influence remarquĂ©e dĂšs la fin du xixe siĂšcle sont probablement Ă  chercher dans le recrutement particulier de la LĂ©gion, mais aussi dans le rĂŽle du chant dans les pays germaniques depuis Luther. Jusque-lĂ , l’Europe chantait d’une seule voix, mais en relĂ©guant le latin Ă  Rome, la RĂ©forme a transformĂ© l’allemand en langue liturgique et fait prendre conscience aux populations qui le parlent de leur identitĂ© commune. Les cantiques protestants, puis les chants issus de la guerre de libĂ©ration contre les troupes françaises entretiennent et dĂ©veloppent des rĂ©pertoires dans lesquels ces populations se reconnaissent au-delĂ  des États et qui les conduiront Ă  l’unitĂ© allemande. 19Il faut aussi relever que l’armĂ©e française ne conserve pas dans ses rĂ©pertoires le souvenir des chansons des soldats des unitĂ©s d’origine Ă©trangĂšre de l’armĂ©e d’Afrique. Les tirailleurs d’Afrique du Nord, d’Afrique noire ou d’ExtrĂȘme-Orient ont probablement chantĂ© dans leur langue pendant leur service, mais il n’en reste quasiment aucune trace. Lehuraux cite uniquement un chant de victoire des tirailleurs marocains, Moulay Idriss, et Khedidja [30]. Il ne mentionne pas le Tekbir, entonnĂ© lors des obsĂšques de certains musulmans. 20Ce constat rend compte de l’impossibilitĂ©, Ă  l’époque, d’établir un dialogue ou d’intĂ©grer ces chants comme on le fait avec ceux des MĂ©lanĂ©siens aujourd’hui. Car la chanson est un outil de communication, elle Ă©tablit une forme de dialogue entre les communautĂ©s d’une mĂȘme nation, comme entre les peuples d’une mĂȘme civilisation. En fournissant des soldats aux armĂ©es europĂ©ennes, les Suisses ont Ă©tĂ© longtemps Ă  la confluence des rĂ©pertoires militaires allemands, français et italiens, ainsi qu’en attestent leurs recueils. En adoptant ces chants, en grande partie Ă  travers la LĂ©gion Ă©trangĂšre, c’est toute l’armĂ©e française qui a hĂ©ritĂ© de cette capacitĂ© Ă  entretenir un dialogue chantĂ© entre les peuples et Ă  dĂ©velopper un patrimoine musical sans Ă©quivalent dans aucune armĂ©e. 21Nous Ă©tions trop heureux mon amieNous avions trop d’espoir et d’amourNous croyions nous aimer pour la vieMais hĂ©las, les beaux jours sont si bonheur dure un peu sur cette terreEntends-tu tout lĂ -bas le tambourMon doux cƓur je m’en vais Ă  la guerreNe crains rien jusqu’au jour du a franchi nos frontiĂšresIl a pris nos maisons et nos champsPour reprendre le pays de nos pĂšresIl faut vaincre ou mourir baisers Ă©taient doux Ă  mes lĂšvresTon sourire Ă©tait doux Ă  mes yeuxAujourd’hui tes larmes sont amĂšresDonne-moi le baiser de l’ si le sort veut que je meureRetirez cet anneau de mon doigtMon amie est lĂ -bas qui me pleureDites-lui cette bague est Ă  toi. 22Contre les VietsContre les Viets, contre l’ennemi,Partout oĂč le combat fait signe,Soldats de France, soldats du pays,Nous remonterons vers les lĂ©gionnaires,Le combat qui commence,Met dans nos Ăąmes,Enthousiasme et vaillance,Peuvent pleuvoir, grenades et gravats, bisNotre victoire en aura plus d’éclat. bisEt si la mort nous frappe en chemin,Si nos doigts sanglants se crispent au sol,Un dernier rĂȘve adieu et Ă  demain,Nous souhaiterons faire le vent les balles, malgrĂ© les obus,Sous les rafales ou et sous les bombes,Nous avançons vers le mĂȘme but,DĂ©daignant l’appel de la tombe. 23Être et durerSi tu crois en ton destin,Si tu crois aux lendemains,L’ami faut pas hĂ©siterPrends ton sac et viens sauter,Avec nous tu pourras marcherTu pourras ĂȘtre et aimer et pour souffrirY a pas deux moyens de trouver tout ça,Pour toi sans aucun douteViens chez les tu retournes au pays,Si tu vas revoir ta mie,Pour nous tu lui conteras,Nos chants, nos cris, nos combats,Mais qu’elle t’attende ou qu’elle t’oubliePense Ă  ceux qui sont tu as le goĂ»t du risque,Si tu restes sur la piste,La piste garce et cruelle,La piste sauvage et belle,Mourant tu sauras l’aimerCar elle t’aura tout donnĂ©. 24Schwarze RoseIm Hafen kehren die LegionĂ€re,Bei der schwarzen Rose pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre,Denn schon bald kann alles anders Rose von OranKĂŒss’ noch einmal deinen LegionĂ€re,Schwarze Rose von OranVielleicht siehst du ihn nicht Rose, Schwarze Rose,KĂŒss’ noch einmal deinen LegionĂ€reSchwarze Rose, Schwarze Rose,Vielleicht siehst du ihn nicht Leben gehört den LegionĂ€renDenn du kennst den großen Schmerz,Du weisst dass sie niemals wiederkehrenDarun schenkst du den Jungen auch dein le port, les lĂ©gionnairesDescendent Ă  la Rose se moquent de l’argent, de la gloire et de l’honneurCar bientĂŽt tout peut Rose noire d’Oran,Embrasse encore une fois tes lĂ©gionnaires,Toi Rose noire d’OranCar peut-ĂȘtre tu ne les reverras noire, Rose noire,Embrasse encore une fois tes lĂ©gionnaires,Rose noire, rose noire,Car peut-ĂȘtre tu ne les reverras vie appartient aux lĂ©gionnaires,Car tu connais leur grande douleurTu sais qu’ils ne reviendront jamaisC’est pour ça que tu offres ton cƓur Ă  ces gars. 25Jeune chefLe clairon nous rĂ©veille,Le canon nous appelleLe fracas des combatsNous ensorcelleAinsi chantait l’ancienVibrant aux souvenirsDe l’épopĂ©e que tous ses charges Ă©piques,Ses combats hĂ©roĂŻquesQui rappelaient la furie fantastique,Il faudra comme luiBrandissant nos drapeauxUn jour sans lui,Mener la troupe d’ te formeraDans un creuset d’acier,Mais toi seul trouverasL’esprit guerrier,Le souffle de la gloire,L’ivresse de la victoirePour te jeter au choc d’un dois dans la mitraille,Devenir la murailleFiĂšrement dressĂ©e contre les invasions,Et creuser des sillonsDans les noirs tourbillons,Mourir s’il fautPour la patrie meurtrie. 26Bercheny hongroisGyenge violanakLetorott az agaAz en banatomnakNimcs a szelKesmark felettEdes RozsamIsten Bercsenyi micklosSirdogal magabanElfogyott SzegenynekMinden a szelKesmark felettEdes hazamIsten frĂȘleA perdu sa brancheMa tristesseN’a pas de vent fait bruitAu-dessus de KĂ©smarkMa chĂšre amieAdieu, de Bercheny, le Grand,Pleure en lui-mĂȘmeIl a perdu, le pauvre,Tous ses vent fait bruitAu-dessus de KĂ©smarkMa chĂšre patrie,Adieu, Adieu. 27Les rĂ©giments d’AfriqueC’est nous les descendants des rĂ©giments d’AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et dĂ©fenseurs d’empires magnifiquesSous l’ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers prĂȘts Ă  servirÀ vaincre ou Ă  mourirNos cƓurs se sont unisPour la au garde Ă  vous sonnez Ă  l’étendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă  chacun un peu d’air du pays au fond du notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesÀ la piste est difficile et toujours nous appellePar les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar’s Souk, de de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois nous referons gaiement flotter nos Ă©tendardsEt suivrons partout hardiment l’éclat des trois nous reprendrons demain le chemin du dĂ©partEt pour le pays serons prĂȘts Ă  lutter sans nulle toujours devant, toujours la tĂȘte hauteNous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avantL’ennemi nous trouvera le cƓur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos hĂ©ros. 28Belo Ya MamaC’est le coq du trois Hei !Qui vient d’arriverC’est le coq du trois Hei !Qui va tout Belo, Belo ya MamaBelo, Belo, Belo ya Mama, Selo !Libreville Bangui Hei !Les coqs en avantSarajevo ailleurs Hei !Sommes jours retour Ă  Vannes hei !La joie de revoirMerci notre belle ville hei !De nous terre djiboutienne Hei !Tout comme Ă  PoitiersLes marsouins du trois Hei !Se sont l’honneur des nĂŽtres Hei !TombĂ©s Ă  BouakĂ©Droit sur Abidjan Hei !Le trois a Monique a Ă© hei !Belo ya mamaMama Monique a Ă© hei !Belo ya mama. 29Tamarii volontaireMato’u teie tamarii volontaireO ta Ɠ ite tau maineĂźTe farĂŻ nei mato’u ite tuve bisNo to mato’u hau ne tua bisTeie maineĂŻ to nau tamariiO ta Ɠ ite tau maineĂŻTe hia rua tona tava Raa bisTe vahi o te rupe bisTRADUCTIONNous voici les enfants volontairesQue tu as rappelĂ©sNous acceptons la loiDe notre voilĂ  ces enfantsQue tu as rappelĂ©sLeurs perchoirs serontSur un endroit posĂ© par la brume. Notes [1] Cent chansons françaises au siĂšcle des LumiĂšres le manuscrit Berssous de la Chapelle d’Abondance, [2] ƒuvres complĂštes, tome III, Paris, 1853, p. 743. [3] Hanns in der Gand, Das SchwyzerfĂ€hnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, tome I, p. 30 ; Friedrich Niggli, Lieder aus der Heimat, ZĂŒrich, GebrĂŒder Hug & co., 1930, p. 4. [4] Das SchwyzerfĂ€hnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, p. 36. [5] Un recueil pour les anciens soldats germaniques de la Grande ArmĂ©e est publiĂ©. Nikolaus MĂŒller, Liederbuch fĂŒr die Veteranen der großen Napoleonsarmee von 1803 bis 1814, Mainz, Johann Wirth Verlag, 1837. [6] Joseph Vingtrinier, Chants et chansons des soldats de France, Albert MĂ©ricant, 1907, p. 224. [7] Les Ă©tudiants Ă©ditent Ă  partir de 1858 l’Allgemeines Deutsches Kommersbuch, un recueil de chants Ă©tudiants et folkloriques ainsi que de chants de soldats. [8] Thierry Bouzard, Chants lĂ©gionnaires », in AndrĂ©-Paul Comor dir., Dictionnaire de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, Robert Laffont, 2013. [9] Pas tout Ă  fait les premiers puisque la promotion Roi Albert 1er » avait Ă©ditĂ© un 78 tours en 1935. [10] TĂ©moignage du colonel Jean Luciani, in Thierry Bouzard, Histoire du chant militaire français, Grancher, 2005, p. 244. [11] KĂ©pi blanc n° 44, novembre 1950, p. 3. [12] KĂ©pi blanc n° 45, dĂ©cembre 1950, p. 10. [13] Capitaine Vincent Saint-Denis, Typologie du chant LĂ©gion », mĂ©moire de dea, universitĂ© Paul-ValĂ©ry-Montpellier-II, 1997, note p. 15. Le Capitaine Hallo avait rĂ©alisĂ© en 1946 le recueil Chansons de la grande Ă©quipe regroupant des chansons de circonstance composĂ©es Ă  la LĂ©gion pendant la Seconde Guerre mondiale. Il rĂ©alise le premier recueil de chants Ă©ditĂ© par Bel-AbbĂšs en 1959. [14] 78 tours, KĂ©pi blanc LE1/LE2, Peloton 1A du 1er rei, Bel-AbbĂšs, 1950. [15] Carnet de chansons du 1er escadron du 1er rec, imprimerie des faeo, sans date vers 1952. [16] PĂšre Just de Vesvrotte, Chante LĂ©gion, aumĂŽnerie catholique de la LĂ©gion au Tonkin, 1951, 1952, 1953. [17] shd, carton 1S7. [18] Les casquettes sont lĂ , 25 cm, Philips, B 76 480 R, 1958. Il est enregistrĂ© sous le commandement du colonel Trinquier, mais a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et conçu sous son prĂ©dĂ©cesseur. Bernard Edinger, Soldats sur la bonne voix », TIM n° 205, juin 2009, pp. 44-47. [19] Avant de devenir l’un des Quatre Barbus, Pierre Jamet avait participĂ© en mars 1933 Ă  la crĂ©ation de la chorale de l’Association des Ă©crivains et artistes rĂ©volutionnaires aear, fondĂ©e par Paul Vaillant-Couturier, rĂ©dacteur en chef de L’HumanitĂ©. [20] Gory sale », immonde » et non glory gloire » plus conforme aux paroles d’origine What the Hell of a Way to Die Quelle putain de façon de mourir ». [21] EMIA Capitaine Bourgin, 25 cm, 1962. [22] [23] Sa mĂ©lodie a pour origine un chant de la guerre de SĂ©cession Ellie Rhee. [24] Adeline Sannier-Poussin, Le Chant et sa pratique actuelle dans les troupes de Marine », mĂ©moire de master 2, UniversitĂ© de Poitiers, 2006. [25] MichĂšle Perret, Introduction Ă  l’histoire de la langue française, 4e Ă©d., Paris, Armand Colin, 2014. [26] Lettre du 23 mars 1989, n° 01137/def/emat/ins/fg/68. [27] Bulletin officiel du ministĂšre de la Guerre, 1910, 1er vol., p. 1491. [28] Jean Guisnel, L’armĂ©e de terre connaĂźt la chanson », Le Point, 12 dĂ©cembre 2011. [29] Alexis Neviaski, KĂ©pi blanc, casque d’acier et croix gammĂ©e, Paris, Fayard, 2012. [30] LĂ©on Lehuraux capitaine, Chants et chansons de l’armĂ©e d’Afrique, Éditions Soubiron, 1933, pp. 108-110.
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C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants "" On est des chiens ! "" Y'a que des blancs ! "" Les blancs d'un cÎté, les noirs de l'autre "" On ne se fait pas respecter ! " Un peu plus loin un homme dialogue fermement avec un agent de sécurité : " Cette commémoration, c'est fait pour nous mettre en colÚre. " L'agent de sécurité lui lance : "Taisez
Avant, le griotisme Ă©tait basĂ© sur la modestie, l’honnĂȘtetĂ© et le respect de la parole donnĂ©e » nous dit Amy Koita, la diva de la musique malienne que nous avons rencontrĂ©e. Pour sa voix mĂ©lodieuse, les messages vĂ©hiculĂ©s dans ses chansons Amy KoĂŻta est admirĂ©e et respectĂ©e aussi bien au Mali qu’en dehors de nos frontiĂšres. 26 Mars Quand est-ce que vous avez commencĂ© Ă  chanter ? J’ai commencĂ© Ă  chanter Ă  bas Ăąge. Ma grand-mĂšre et ma mĂšre chantaient et elles Ă©taient aimĂ©es de tous. Mon pĂšre chantait et racontait des histoires. Ils ont tous eu une grande notoriĂ©tĂ©. Avec tout ça, j’ai vu que c’est quelque chose de bon et qu’il y a de trĂšs bonnes leçons d’éducation Ă  l’intĂ©rieur. Puisque je suis issue d’une famille de griots et que j’avais le griotisme dans le sang, j’ai donc dĂ©cidĂ© de dĂ©velopper mon talent et devenir griotte. 26 Mars Si vous pouviez revenir en arriĂšre, est ce que vous auriez choisi un autre mĂ©tier ? Si j’avais eu la possibilitĂ© de faire autre chose, je l’aurais fait parallĂšlement Ă  la chanson. Mais ce que j’aime le plus, c’est le griotisme et je ne l’aurais laissĂ© pour rien au monde. Je me suis promenĂ©e depuis mon jeune Ăąge, j’ai vu beaucoup de choses et cĂŽtoyĂ© de nombreuses personnes. J’étais aimĂ©e par beaucoup de personnes de ma gĂ©nĂ©ration et tout cela m’a encouragĂ© Ă  bien faire mon travail de griotte parce qu’au-delĂ  de l’argent, il y avait l’humanitĂ©, l’honneur et la fraternitĂ© au sein de ce mĂ©tier. 26 Mars Penses-tu qu’il y a une diffĂ©rence entre le griotisme d’aujourd’hui et d’avant ? Bon ! Les Ă©poques ne sont pas les mĂȘmes. Mais, pour ma part je pense que le griotisme est dĂ©naturĂ©. Nous, Ă  notre Ă©poque, le griotisme Ă©tait une histoire d’hĂ©ritage et de sang. Il se transmettait de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Mais aujourd’hui, tout le monde devient griot, et l’argent est en train de rendre tout le monde fou. Les jeunes ne respectent plus les vieux, il ya des rivalitĂ©s lors des cĂ©rĂ©monies de mariages et de baptĂȘmes sans oublier l’hypocrisie. Avant, le griotisme Ă©tait basĂ© sur la modestie, l’honnĂȘtetĂ© et le respect de la parole donnĂ©e. Au wassoulou, on chantait pour se faire plaisir et Ă©gayer les gens. Mais aujourd’hui, c’est devenu un outil Ă  but lucratif. N’importe qui porte un basin et va s’afficher Ă  la tĂ©lĂ© et dit qu’il est griot. Aujourd’hui, les nobles utilisent les griots comme boucs Ă©missaires. Ils leurs donnent de l’argent pour dĂ©nigrer quelqu’un ou pour faire de la provocation. Le griot doit rester Ă  sa place et le noble Ă  sa place. Le griot doit se respecter et respecter son mĂ©tier pour que les autres en fassent autant. 26 Mars Face Ă  la situation actuelle de notre pays, pensez vous que les griots ont un rĂŽle Ă  jouer ? Les griots ont une place et un rĂŽle Ă  jouer dans la rĂ©solution de cette crise. Mais elle est minime puisque, les nobles sont eux-mĂȘmes devenus griots. Ils prennent eux mĂȘme le micro pour chanter et transmettre leur message. Avant, quand un noble voulait faire passer un message, il le faisait Ă  travers un griot. Le noble se distinguait des hommes de castre et chacun Ă©tait Ă  sa place. Tous les grands guerriers de l’histoire Ă©taient accompagnĂ©s par des griots, mĂȘme sur les champs de bataille. El Hadj Oumar, Samagnana Bassi, Da Diarra. Avant, Ă  Niarela, les messages Ă©taient transmis par un griot avec une kora. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Ce type de griotisme n’existe plus. Ce que je peux faire, c’est prier, pour que la paix revienne au Mali. Le Mali est un pays bĂ©ni. Il y a le social, la solidaritĂ© et l’hospitalitĂ©. Le Mali est un exemple citĂ© Ă  travers le monde entier. Que Dieu nous prĂ©servent Tous ! Qu’il Ă©loigne de nous tous ces dĂ©mons ! Propos recueillis par Rokya BerthĂ© Commentaires via Facebook
Desguerriers zoulous célÚbrent le couronnement du nouveau roi Misuzulu Zulu, le 20 août 2022 à Nongoma, à 300 km north of Durban, en Afrique du Sud. AFP. Les guerriers zoulous arrivent pour
Archives d'Algérie Archives algériennes en ligne Lien vers le site des archives d'Algérie Informations numérisées disponibles sur le site L'état civil des européens a été constitué, selon les rÚgles métropolitaines, en double exemplaire pour la période 1830 - 1962 en ligne jusqu'en 1912. Les microfilms ont fait l'objet d'une numérisation et d'une base alphabétique des actes de 1830 à 1904, aux noms et prénoms. Cette indexation n'est malheureusement pas parfaite certaines communes peuvent manquer et l'orthographe des noms peut varier et donc rendre les recherches plus fastidieuses . => Retour vers la page d'accueil Lien brisé, informations concernant les archives de ce département ? Faites vivre cette rubrique en laissant un commentaire ci dessous
Unbataillon mixte d'étapes fut constitué dans les premiers mois de 1917 avec des éléments provenant du dépÎt du 8e Tirailleurs à Bizerte et embarqué à destination de Salonique. Il
Imprimer DĂ©tails CrĂ©ation 13 fĂ©vrier 2010 Écrit par INous sommes descendants des fiers dragonsDe l'ImpĂ©ratrice, nos escadronsvainqueurs Ă  Austerlitz, A IĂ©na, La MoskovaOnt fait l'impossible et vont encore bien au-delĂ IIComme notre griffonTour Ă  tour aigle et lionNous sommes soldats du ciel et de la terreParachutiste un soirCommando le lendemainLes armes Ă  la main pour suivre notre destinNous irons nous battre un jourPour l'honneur et pour l'amourDe la libertĂ© de la patrieIIICes charges que l'on empoigneDeviennent nos compagnesQuand nous partons la nuit vers l'inconnuDisparaĂźtre dans les boisLa mission faisant foiDans la pluie, le vent, nous restons Ă  l'affĂ»tC'est ça notre destinC'est de vivre en clandestinSilence, discrĂ©tion, c'est notre but Auteur ...Compositeur ...Origines ...
Al’aube du V e siĂšcle, les limitanei de l’armĂ©e romaine d’Orient se rĂ©partissaient entre quinze rĂ©gions, commandĂ©es par treize ducs et deux comtes, alors que le comitatense comprenait 43 rĂ©giments de cavalerie et 114 rĂ©giments d’infanterie. Un siĂšcle plus tard, les unitĂ©s de comitatense Ă©taient placĂ©es sous les ordres de cinq maĂźtres des soldats.
1er dĂ©cembre 1944 le massacre de Thiaroye Le 1er dĂ©cembre 1944, des dizaines de soldats africains appelĂ©s tirailleurs » sont exĂ©cutĂ©s par l’armĂ©e française dans le camp de Thiaroye, au SĂ©nĂ©gal. Ces hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des nazis, rĂ©clamaient le paiement de leur solde. Selon la version officielle, la rĂ©pression fait suite Ă  une mutinerie. Une thĂšse rĂ©futĂ©e par l’historienne Armelle Mabon, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’UniversitĂ© Bretagne Sud. Elle dĂ©nonce un mensonge d’Etat et un crime de masse prĂ©mĂ©ditĂ©. InvitĂ©e du Monde Afrique », elle revient sur ce massacre camouflĂ© pendant plus de soixante-dix ans. .