đŸżïž Je Vois La Satisfaction Dans Tes Yeux

Découvrezsur le vois dans tes yeux par Guy Daniëls - Collection Les petits Clavis - Librairie Decitre Apparemment, javascript est désactivé sur votre navigateur. Javascript doit
LETTRE DEUXIÉME. Que l’arbre de la vertu, mon cher Aza, rĂ©pande Ă  jamais son ombre sur la famille du pieux Citoyen qui a reçu sous ma fenĂȘtre le mystĂ©rieux tissu de mes pensĂ©es, & qui l’a remis dans tes mains ! Que Pachammac[1] prolonge ses annĂ©es, en rĂ©compense de son adresse Ă  faire passer jusqu’à moi les plaisirs divins avec ta rĂ©ponse. Les trĂ©sors de l’Amour me sont ouverts ; j’y puise une joie dĂ©licieuse dont mon ame s’enyvre. En dĂ©nouant les secrets de ton cƓur, le mien se baigne dans une Mer parfumĂ©e. Tu vis, & les chaĂźnes qui devoient nous unir ne sont pas rompues ! Tant de bonheur Ă©toit l’objet de mes desirs, & non celui de mes espĂ©rances. Dans l’abandon de moi-mĂȘme, je craignois pour tes jours ; le plaisir Ă©toit oubliĂ©, tu me rends tout ce que j’avois perdu. Je goĂ»te Ă  longs traits la douce satisfaction de te plaire, d’ĂȘtre louĂ©e de toi, d’ĂȘtre approuvĂ©e par ce que j’aime. Mais, cher Aza, en me livrant Ă  tant de dĂ©lices, je n’oublie pas que je te dois ce que je suis. Ainsi que la rose tire ses brillantes couleurs des rayons du Soleil, de mĂȘme les charmes qui te plaisent dans mon esprit & dans mes sentimens, ne sont que les bienfaits de ton gĂ©nie lumineux ; rien n’est Ă  moi que ma tendresse. Si tu Ă©tois un homme ordinaire, je serois restĂ©e dans le nĂ©ant, oĂč mon sexe est condamnĂ©. Peu esclave de la coutume, tu m’en as fait franchir les barrieres pour m’élever jusqu’à toi. Tu n’as pĂ» souffrir qu’un ĂȘtre semblable au tien, fĂ»t bornĂ© Ă  l’humiliant avantage de donner la vie Ă  ta postĂ©ritĂ©. Tu as voulu que nos divins Amutas[2] ornassent mon entendement de leurs sublimes connoissances. Mais, ĂŽ lumiere de ma vie, sans le desir de te plaire, aurois-je pĂ» me resoudre d’abandonner ma tranquille ignorance, pour la pĂ©nible occupation de l’étude ? Sans le desir de mĂ©riter ton estime, ta confiance, ton respect, par des vertus qui fortifient l’amour & que l’amour rend voluptueuses ; je ne serois que l’objet de tes yeux ; l’absence m’auroit dĂ©jĂ  effacĂ©e de ton souvenir. Mais, hĂ©las ! si tu m’aimes encore, pourquoi suis-je dans l’esclavage ? En jettant mes regards sur les murs de ma prison, ma joie disparoĂźt, l’horreur me saisit, & mes craintes se renouvellent. On ne t’a point ravi la libertĂ©, tu ne viens pas Ă  mon secours ; tu es instruit de mon sort, il n’est pas changĂ©. Non, mon cher Aza, au milieu de ces Peuples fĂ©roces, que tu nommes Espagnols, tu n’es pas aussi libre que tu crois l’ĂȘtre. Je vois autant de signes d’esclavage dans les honneurs qu’ils te rendent, que dans la captivitĂ© oĂč ils me retiennent. Ta bontĂ© te sĂ©duit, tu crois sincĂ©res, les promesses que ces barbares te font faire par leur interprĂȘte, parce que tes paroles sont inviolables ; mais moi qui n’entends pas leur langage ; moi qu’ils le trouvent pas digne d’ĂȘtre trompĂ©e, je vois leurs actions. Tes Sujets les prennent pour des Dieux, ils se rangent de leur parti ĂŽ mon cher Aza, malheur au peuple que la crainte dĂ©termine ! Sauve-toi de cette erreur, dĂ©fie-toi de la fausse bontĂ© de ces Étrangers. Abandonne ton Empire, puisque l’Inca Viracocha[3] en a prĂ©dit la destruction. Achette ta vie & ta libertĂ© au prix de ta puissance, de ta grandeur, de tes trĂ©sors ; il ne te restera que les dons de la nature. Nos jours seront en sĂ»retĂ©. Riches de la possession de nos cƓurs, grands par nos vertus, puissans par notre modĂ©ration, nous irons dans une cabane jouir du ciel, de la terre & de notre tendresse. Tu seras plus Roi en rĂ©gnant sur mon ame, qu’en doutant de l’affection d’un peuple innombrable ma soumission Ă  tes volontĂ©s te fera jouir sans tyrannie du beau droit de commander. En t’obéïssant je ferai retentir ton Empire de mes chants d’allĂ©gresse ; ton DiadĂȘme[4] sera toujours l’ouvrage de mes mains, tu ne perdras de ta RoyautĂ© que les soins & les fatigues. Combien de fois, chere ame de ma vie, tu t’es plaint des devoirs de ton rang ? Combien les cĂ©rĂ©monies, dont tes visites Ă©toient accompagnĂ©es, t’ont fait envier le sort de tes Sujets ? Tu n’aurois voulu vivre que pour moi ; craindrois-tu Ă  prĂ©sent de perdre tant de contraintes ? Ne serois-je plus cette Zilia, que tu aurois prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  ton Empire ? Non, je ne puis le croire, mon cƓur n’est point changĂ©, pourquoi le tien le seroit-il ? J’aime, je vois toujours le mĂȘme Aza qui rĂ©gna dans mon ame au premier moment de sa vĂ»e ; je me rappelle sans cesse ce jour fortunĂ©, oĂč ton Pere, mon souverain Seigneur, te fit partager, pour la premiere fois, le pouvoir rĂ©servĂ© Ă  lui seul, d’entrer dans l’intĂ©rieur du Temple[5] ; je me reprĂ©sente le spectacle agrĂ©able de nos Vierges, qui, rassemblĂ©es dans un mĂȘme lieu, reçoivent un nouveau lustre de l’ordre admirable qui rĂ©gne entr’elles tel on voit dans un jardin l’arrangement des plus belles fleurs ajouter encore de l’éclat Ă  leur beautĂ©. Tu parus au milieu de nous comme un Soleil Levant, dont la tendre lumiere prĂ©pare la sĂ©rĂ©nitĂ© d’un beau jour le feu de tes yeux rĂ©pandoit sur nos joues le coloris de la modestie, un embarras ingĂ©nu tenoit nos regards captifs ; une joie brillante Ă©clatoit dans les tiens ; tu n’avois jamais rencontrĂ© tant de beautĂ©s ensemble. Nous n’avions jamais vĂ» que le Capa-Inca l’étonnement & le silence rĂ©gnoient de toutes parts. Je ne sçais quelles Ă©toient les pensĂ©es de mes Compagnes ; mais de quels sentimens mon cƓur ne fut-il point assailli ! Pour la premiere fois j’éprouvai du trouble, de l’inquiĂ©tude, & cependant du plaisir. Confuse des agitations de mon ame, j’allois me dĂ©rober Ă  ta vĂ»e ; mais tu tournas tes pas vers moi, le respect me retint. Ô, mon cher Aza, le souvenir de ce premier moment de mon bonheur me sera toujours cher ! Le son de ta voix, ainsi que le chant mĂ©lodieux de nos Hymnes, porta dans mes veines le doux frĂ©missement & le saint respect que nous inspire la prĂ©sence de la DivinitĂ©. Tremblante, interdite, la timiditĂ© m’avoit ravi jusqu’à l’usage de la voix ; enhardie enfin par la douceur de tes paroles, j’osai Ă©lever mes regards jusqu’à toi, je rencontrai les tiens. Non, la mort mĂȘme n’effacera pas de ma mĂ©moire les tendres mouvemens de nos ames qui se rencontrerent, & se confondirent dans un instant. Si nous pouvions douter de notre origine, mon cher Aza, ce trait de lumiere confondroit notre incertitude. Quel autre, que le principe du feu, auroit pĂ» nous transmettre cette vive intelligence des cƓurs, communiquĂ©e, rĂ©pandue & sentie, avec une rapiditĂ© inexplicable ? J’étois trop ignorante sur les effets de l’amour pour ne pas m’y tromper. L’imagination remplie de la sublime ThĂ©ologie de nos Cucipatas[6], je pris le feu qui m’animoit pour une agitation divine, je crus que le Soleil me manifestoit sa volontĂ© par ton organe, qu’il me choisissoit pour son Ă©pouse d’élite j’en soupirai, mais aprĂšs ton dĂ©part, j’examinai mon cƓur, & je n’y trouvai que ton image. Quel changement, mon cher Aza, ta prĂ©sence avoit fait sur moi ! tous les objets me parurent nouveaux ; je crus voir mes Compagnes pour la premiere fois. Qu’elles me parurent belles ! je ne pus soutenir leur prĂ©sence ; retirĂ©e Ă  l’écart, je me livrois au trouble de mon ame, lorsqu’une d’entr’elles, vint me tirer de ma rĂȘverie, en me donnant de sujets de m’y livrer. Elle m’apprit qu’étant ta plus proche parente, j’étois destinĂ©e Ă  ĂȘtre ton Ă©pouse, dĂšs que mon Ăąge permettroit cette union. J’ignorois les loix de ton Empire[7], mais depuis que je t’avois vĂ», mon cƓur Ă©toit trop Ă©clairĂ© pour ne pas saisir l’idĂ©e du bonheur d’ĂȘtre Ă  toi. Cependant loin d’en connoĂźtre toute l’étendue ; accoutumĂ©e au nom sacrĂ© d’épouse du Soleil, je bornois mon Ă  te voir tous les jours, Ă  t’adorer, Ă  t’offrir des vƓux comme Ă  lui. C’est toi, mon aimable Aza, c’est toi qui comblas mon ame de dĂ©lices en m’apprenant que l’auguste rang de ton Ă©pouse m’associeroit Ă  ton cƓur, Ă  ton trĂŽne, Ă  ta gloire, Ă  tes vertus ; que je jouirois sans cesse de ces entretiens si rares & si courts au grĂ© de nos desirs, de ces entretiens qui ornoient mon esprit des perfections de ton ame, & qui ajoutoient Ă  mon bonheur la dĂ©licieuse espĂ©rance de faire un jour le tien. Ô, mon cher Aza combien ton impatience contre mon jeunesse, qui retardoit notre union, Ă©toit flatteuse pour mon cƓur ! Combien les deux annĂ©es qui se sont Ă©coulĂ©es t’ont paru longues, & cependant que leur durĂ©e a Ă©tĂ© courte ! HĂ©las, le moment fortunĂ© Ă©toit arrivĂ© ! quelle fatalitĂ© l’a rendu si funeste ? Quel Dieu punit ainsi l’innocence & la vertu ? ou quelle Puissance infernale nous a sĂ©parĂ©s de nous-mĂȘmes ? L’horreur me saisit, mon cƓur se dĂ©chire, mes larmes inondent mon ouvrage. Aza ! mon cher Aza !
 ↑ Le Dieu crĂ©ateur, plus puissant que le Soleil. ↑ Philosophes Indiens. ↑ Viracocha Ă©toit regardĂ© comme un Dieu il passoit pour constant parmi les Indiens, que cet Inca avoit prĂ©dit en mourant que les Espagnols dĂ©trĂŽneroient un de ses descendans. ↑ Le DiadĂȘme des Incas, Ă©toit une espĂ©ce de frange. C’étoit l’ouvrage des Vierges du Soleil. ↑ L’Inca rĂ©gnant avoit seul le droit d’entrer dans le Temple du Soleil. ↑ PrĂȘtres du Soleil. ↑ Les loix des Indiens obligeoient les Incas d’épouser leurs sƓurs, & quand ils n’en auroient point, de prendre pour femme la premiere Princesse du Sang des Incas, qui Ă©toit Vierge du Soleil.

Letitre de l’article « La mort viendra et elle aura tes yeux », est le titre d’un recueil de poĂšmes de Cesare Pavese, publiĂ© Ă  titre posthume un an aprĂšs sa mort, soit en 1951. Pavese C., La mort viendra et elle aura tes yeux, Éditions PoĂ©sie Gallimard, 1979. [2] (Je souligne).

L’estime de soi est sans doute le plus grand hĂ©ritage que vous pouvez donner Ă  votre enfant. » Arnaud Deroo Je vous propose de dĂ©couvrir plusieurs outils pour dĂ©velopper l’estime de soi des enfants ainsi qu’un test d’évaluation. Mais avant cela, Ă©coutons Christophe AndrĂ© pour poser le cadre Evaluer l’estime de soi + exercices rapides Arnaud Deroo dans son livre Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi » propose 3 Ă©tapes pour Ă©valuer l’estime de soi des enfants. Elle consiste Ă  se poser 3 sĂ©ries de questions. Il y a un plan d’action pour chaque point En quoi se sent-il capable ? Sait-il reconnaitre ses succĂšs ? – lister avec lui tout ce qu’il sait faire. – tenir un journal des succĂšs Ă  remplir chaque soir – le rassurer sur l’amour inconditionnel que vous lui portez par des gestes affectifs, des regards bienveillants, des moments partagĂ©s exclusivement, de l’attention en pleine conscience, etc. A-t-il un rĂ©seau d’amis dĂ©veloppĂ© ? – sur une feuille, Ă©crire les noms de ses amis + photos – l’aider Ă  dĂ©velopper ce rĂ©seau organiser une fĂȘte ? l’inscrire Ă  un sport ? Quelles responsabilitĂ©s assure-t-il dans la maison, apprĂ©cie-t-il ses responsabilitĂ©s ? Y a-t-il d’autres responsabilitĂ©s qu’il aimerait prendre ? – lui confier des tĂąches et encourager ses efforts et ses intentions – lui transmettre le savoir et le savoir-faire et vĂ©rifier qu’il est acquis – tirer enseignement des Ă©checs et erreurs Maintenant, passons aux outils 20 phrases pour renforcer l’estime de soi des enfants Voici 20 phrases associĂ©es Ă  20 mĂ©thodes pour renforcer l’estime de soi de votre enfant. 🙂 Rassurez-le sur votre amour inconditionnel C’est la base de l’estime de soi. je t’aime parce que tu es toi. N’ayez pas d’attente dĂ©mesurĂ©e, encouragez les efforts et le jeu et aidez-le Ă  se fixer des objectifs Fais de ton mieux et amuse-toi bien ! » tu n’as pas encore rĂ©ussi. Ce n’est qu’une question de temps » Quel est ton but/objectif ? » Evoquez les actes factuel et non la personne Ă©tiquette, jugement en parlant Ă  la premiĂšre personne et en favorisant les compliments descriptifs ainsi dites je vois/j’entends/je ressens quand » au lieu de tu es » Tu as testĂ© ainsi et cela n’a pas fonctionnĂ©. Peut-ĂȘtre y a-t-il une autre façon de procĂ©der ? As-tu une idĂ©e ? . » je vois que tu as dessinĂ© une maison avec des volets couleur lavande ou En courant ainsi, tu as gagnĂ© 10 secondes sur ton parcours . Encouragez les rĂ©ussites et les tentatives qu’elles soient grandes ou petites bravo ! tes efforts ont payĂ©, tu as rĂ©ussi ! » J’ai l’impression que tu as envie d’essayer. » DĂ©pistez les forces de votre enfant et remarquez quand il les utilise j’ai remarquĂ© que tu Ă©tais reconnaissant pour cela. » [Gratitude] Les forces sont dans cet article, les connaitre permet d’orienter notre attention. Ne comparez pas avec les autres tu es sur ton propre chemin, tu avances comme tu le souhaites au grĂ© de tes efforts, tes envies et ton imagination. Tu peux courir, ralentir, t’arrĂȘter, bifurquer. Si tu doutes, suis ta joie et Ă©coute tes Ă©motions ! Dites expĂ©rience » au lieu d' Ȏchec » Qu’as-tu appris de cette expĂ©rience ? Mettez en exergue le prisme de ses qualitĂ©s ce que tu admires chez les autres, tu l’as dĂ©jĂ  en toi. Sinon, tu ne pourrais le voir chez les autres. Valorisez la patience pour diminuer la frustration La patience est une force. Tu en as fais preuve aujourd’hui. Parlez du savoir et du savoir-faire acquis et Ă  acquĂ©rir faites rĂ©guliĂšrement un atelier ce que je sais faire » et ce que j’aimerais apprendre Ă  faire » Tu apprends chaque jour et tu as appris dĂ©jĂ  Ă©normĂ©ment de choses tu ne savais pas tenir en Ă©quilibre sur un vĂ©lo, maintenant tu sais. Tu ne savais pas marcher maintenant tu sautes mĂȘme ! tu n’avais pas de copain quand on est arrivĂ© maintenant tu en as assez pour organiser une grande fĂȘte pour ton anniversaire ! » » Confiez-lui des tĂąches lorsque vous dĂ©lĂ©guez une tĂąche Ă  un enfant, il se sent utile. Commencez avec des tĂąches simples comme nettoyer une vitre, chercher un article dans un rayon au supermarchĂ©, tenir la laisse du chien pour sa promenade
. Exprimez votre satisfaction pour cette aide. Je serais ravi que tu m’aides Ă  ranger les courses. Cela m’aiderait beaucoup. Parlez de chance » au lieu de risque » le risque suggĂšre la peur, la chance plutĂŽt l’espoir et le dĂ©fi. Et si tu tentais ta chance de nouveau ? » Utilisez la mĂ©thode Kaizen des petits pas » quel petit pas vas-tu faire pour te rapprocher de ton objectif ? » voir cet article Transmettez la confiance j’ai confiance en toi. » Je crois en toi. Je sais que tu trouveras une solution ». Encouragez l’altruisme Peut-ĂȘtre pourrais-tu expliquer comment tu as rĂ©solu cet exercice Ă  ton copain qui semble avoir des difficultĂ©s ? » Je vois que tu as partagĂ© ton goĂ»ter avec Paul qui avait oubliĂ© le sien. Optez pour l’optimisme et l’humour Tout peut arriver, mĂȘme le meilleur ! » Demandez-lui son avis que penses-tu de ce tableau ? » Proposez des choix Un enfant Ă  qui on propose des choix gagne rapidement en autonomie, s’engage plus et se sent responsable/acteur de sa vie prĂ©fĂšres-tu ceci ou ceci ? » Donnez-lui le droit d’exprimer ses Ă©motions et aidez-le Ă  les verbaliser Les Ă©motions sont rĂ©elles pour les enfants. Si on les ignore ou on les renie, l’estime de soi se dĂ©grade. tu as le droit d’ĂȘtre triste. » Je vois que tu ressens une grande joie ! » 15 outils ici Etablissez des rĂšgles avec lui les rĂšgles sĂ©curisent car elles sont des repĂšres. Elles constituent un cadre de dĂ©veloppement pour l’enfant. Dans cette situation, je te propose cette rĂšgle. Qu’en penses-tu ? Vois-tu une autre solution ? Maintenant que nous sommes d’accord, nous allons l’écrire, comme ça, nous l’aurons sous les yeux ! » voir cet article sur les rĂšgles Bonus 21 Encouragez la lecture lorsqu’un enfant s’identifie Ă  un hĂ©ros de roman, il s’imprĂšgne de ses qualitĂ©s. C’est le cas par exemple pour Harry Potter. 22 Travaillez sur votre propre estime personnelle. Rien de tel que l’exemplaritĂ©. 🙂 23 Evoquez rĂ©guliĂšrement son intuition un message de son inconscient . Que te dit ton intuition ? » 10 attitudes pour accroitre l’estime de soi des enfants Dans son excellent livre Regarder l’enfant comme un Être en devenir , Estelle Piffre partage son expĂ©rience d’éducatrice de jeunes enfants en nous suggĂ©rant notamment les 10 attitudes qui permettent d’accroitre l’estime de soi des enfants. Les voici telles qu’elles sont prĂ©sentĂ©es dans l’ouvrage, sous forme d’un soleil, celui-lĂ  mĂȘme qui favorisera leur dĂ©veloppement et leur Ă©panouissement. En liste +liens utiles souligner les succĂšs idĂ©e le cahier des succĂšs le laisser explorer en toute sĂ©curitĂ© lĂącher prise parental et autonomie lui permettre de faire des choix les choix, un prĂ©cieux outil Ă©ducatif valoriser ses initiatives Les enfants prĂ©fĂšrent les encouragements aux compliments ! mettre des mots sur ses Ă©motions 25 outils et mĂ©thodes pour la gestion des Ă©motions des enfants encourager sa crĂ©ativitĂ© 10 rĂšgles pour dĂ©velopper leur crĂ©ativitĂ© respecter son rythme 5 alternatives zen, ludiques et efficaces au dĂ©pĂȘche-toi » reconnaitre son individualitĂ© 28 phrases Ă  dire pour renforcer la confiance en soi des enfants l’aider Ă  apprĂ©cier ses forces Comment aider les enfants Ă  identifier et Ă  dĂ©velopper leurs forces le soutenir lors d’une difficultĂ© Ce que j’aurais aimĂ© entendre Ă©tant enfant Ă  propos de l’échec Exercice pour renforcer l’estime de soi des enfants L’exercice que je vous propose aujourd’hui est basĂ© sur le jugement et les modĂšles. Il permettra Ă  votre enfant de renforcer son image personnelle et de croire en lui. Je le pratique rĂ©guliĂšrement avec mon fils. 1 imprimez les 3 feuilles qui suivent les fichiers PDF sont en dessous. Au format pdf exercice estime de soi pour les enfants 3 feuilles 2 invitez votre enfant Ă  dessiner son modĂšle hĂ©ros, hĂ©roĂŻne sur la premiĂšre feuille. 3 demandez-lui de choisir les forces qu’il admire chez ce personnage sur la deuxiĂšme feuille. 4 RĂ©vĂ©lez la troisiĂšme feuille en lui expliquant qu’il a ces forces en lui et qu’elles n’attendent qu’à ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. 5 Ecrivez son nom Ă  cĂŽtĂ© de son modĂšle. Explications supplĂ©mentaires Dessiner va permettre Ă  l’enfant Ă  la fois de se concentrer sur son modĂšle un sujet plaisant pour lui et de se dĂ©tendre. On est proche d’un Ă©tat de pleine conscience. Le choix des forces n’est pas anodin. Il s’agit de celles qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©es par Martin Seligman et Christopher Peterson dans le cadre de la psychologie positive voir cet article. Prendre conscience de leur prĂ©sence va permettre de les utiliser pour les dĂ©velopper et de renforcer l’estime de soi de l’enfant. N’hĂ©sitez pas Ă  me laisser un commentaire si vous avez testĂ© cet exercice. Merci. 🙂 PS vous pouvez parfaitement adapter les forces de cette liste et mĂȘme y insĂ©rer des faiblesses. Mon fils me disait qu’il apprĂ©ciait la peur » chez un de ses personnages favoris car elle Ă©tait exprimĂ©e avec beaucoup d’humour le personnage, malgrĂ© son courage, a une peur bleue de certaines crĂ©atures et il en perd tous ses moyens. Ce dialogue sur les faiblesses peut d’ailleurs ĂȘtre l’occasion de dĂ©complexer votre enfant sur des jugements qu’il aurait pu entendre. La perfection n’existe pas, nous avons tous des points faibles et c’est ce qui nous rapproche les uns des autres. Profitez-en donc pour l’interroger sur les Ă©motions qu’il ressent et apprenez-lui le vocabulaire adĂ©quat pour les verbaliser. C’est libĂ©rateur. PS2 j’ai plastifiĂ© toutes ces feuilles notamment celle du personnage afin de pouvoir y dessiner avec des feutres velleda. Ceci permet une rĂ©utilisation du support. Mais une feuille simple et des crayons de couleur conviennent trĂšs bien. A lire inspiration de cet article Je vous conseille la lecture du livre de Bruno Hourst j’ai mon enfant Ă  dĂ©velopper son estime de soi Ă  commander sur La douche chaude pour recevoir plein de gouttes de bienveillance ! Voici l’idĂ©e de la douche chaude Dans une classe ou en famille, quelqu’un prend place sur une chaise au milieu de la piece et ferme les yeux. A tour de rĂŽle, chaque personne se lĂšve pour murmurer Ă  l’oreille de l’enfant/l’adulte qui est assis un mot doux, une qualitĂ©, un message de sympathie ou d’encouragement. Le fait de murmurer installe une ambiance intime et chaleureuse, tandis que les yeux fermĂ©s invitent Ă  se concentrer en pleine conscience » sur la voix et les Ă©motions ressenties. Lorsque tout le monde est passĂ© pour glisser son message positif, la personne sur la chaise, si elle en a envie, peut partager son ressenti et exprimer sa gratitude. Ainsi, l’expĂ©rience globale sera associĂ©e Ă  de nombreuse Ă©motions positives, ce qui favorisera d’autant mieux sa mĂ©morisation. Faites cet exercice rĂ©guliĂšrement pour entretenir une ambiance bienveillante et optimiste en classe ou/et en famille. 🙂 Texte de relaxation pour faire grandir la confiance et l’estime de soi des enfants Voici un texte Ă  lire aux enfants pour faire grandir leur confiance et leur estime de soi. Il est l’oeuvre de Stephanie Couturier qui nous le propose dans son livre Mon cours de relaxation pour les enfants . Il trouvera sa place soit en journĂ©e pour apaiser le stress, soit le soir pour dormir sereinement. Le ciel enchantĂ© Ferme les yeux
 Prends trois grandes respirations l’air entre par ton nez, puis tu souffles par la bouche le plus longtemps possible
 Une deuxiĂšme fois
et une troisiĂšme fois
 Respire ensuite normalement
 Imagine l’histoire que je vais te raconter
 Tu vas partir dans le ciel enchanté  Un nuage blanc nacrĂ© vient te chercher
 Tu montes dessus
il t’emporte tranquillement vers le ciel
vers le ciel enchanté  Le nuage est douillet
confortable
Tu peux t’asseoir ou t’allonger, comme tu veux
 Tu t’aperçois que le ciel est de plusieurs couleurs
il y a du rose
du orange
.du jaune Ă  certains endroits
parfois mĂȘme un peu de bleu ou de violet
 Les couleurs sont magnifiques
c’est comme si tu Ă©tais dans un arc-en-ciel
 Tu vois des oiseaux autour de toi
des oiseaux multicolores
leur chant est agrĂ©able
comme une belle mĂ©lodie. Les oiseaux volent doucement
certains viennent se reposer sur le nuage
 L’un d’eux vient t’offrir une petite graine
une petite graine dorĂ©e
 Tu dĂ©cides de la manger
et tu vois ton corps tout entier devenir doré  Petit Ă  petit, tes doigts deviennent des plumes
tes bras, des ailes
 Ton corps s’est transformĂ© en un magnifique oiseau doré  avec quelques plumes bleues
 quelques plumes jaunes
 quelques plumes orangĂ©es
 Tu dĂ©cides de suivre tes nouveaux amis
 et tu te lances dans le ciel
 Tu sens l’air autour de toi
 ton corps est lĂ©ger
 Tu glisses dans les airs es tu bats doucement des ailes
. Tu essaies de bien ressentir tes battements d’ailes
 Et le bien-ĂȘtre que tu Ă©prouves en volant
 Tu virevoltes
 tu fais de jolis tours et tu te sens bien
 merveilleusement bien
 Puis tu te mets Ă  voler de plus en plus vite
 et tu sens le vent sur ton visage
 dans tes plumes
 c’est trĂšs agrĂ©able d’aller vite
 d’ĂȘtre prĂ©cis dans tes mouvements
 Tu ralentis ton vol
 fais demi-tour
 et reviens vers le nuage pour un repos bien mĂ©rité  Tu t’allonges tranquillement
 petit oiseau dorĂ© sur le nuage nacré  Tu allonge tes ailes
 tu laisses ta tĂȘte reposer sur le cĂŽté  ton corps redevient progressivement celui d’un enfant
 Tu ressens le contact de ton corps d’enfants sur ce nuage moelleux
 Doucement
 ce nuage blanc nacrĂ© te ramĂšne chez toi, te dĂ©pose sur ton lit et disparaĂźt
 Tu te retrouves dans ton lit douillet, au chaud sous ta couverture, comme si tu Ă©tais encore sur le nuage
 Tu sais maintenant que lorsque tu en auras envie, tu pourras repartir dans tes rĂȘves vers le ciel enchanté  Mon cours de relaxation pour les enfants » est disponible sur et chez votre libraire. YOGA la posture de l’étoile Les pieds bien plantĂ©s dans le sol, les bras relĂąchĂ©s le long du corps, que tu es bien sur cette terre solide ! Tes jambes s’écartent l’une de l’autre, tes mains et tes bras toujours vers le bas, tu sens que tes jambes sont toniques ! Tes bras se lĂšvent, tes doigts sont bien Ă©cartĂ©s ! Tout en toi commence Ă  briller. Puis tu montes sur tes doigts de pieds et te voilĂ  maintenant transformĂ© en une merveilleuse Ă©toile qui scintille dans le ciel ! Source 100% yoga des petits » d’Elisabeth Jouanne et Ilya Green est disponible sur et chez votre libraire Des films d’animation et support inspirants 4 cahiers d’exercices pour booster le bien-ĂȘtre et l’estime de soi des enfants 4 cahiers d’activitĂ©s pour l’épanouissement des enfants
le16/112006, j'ai des examens pour correction de myopie par a décelé 1 début de cataracte.sur les 2 yeux ou 1 seul il ne ma rien dit.il m'a dit que je dois oublier le laser et penser a 1 operation pour changer le cristalin.l'argument est que le laser fait baisser la vue de prés (ça je le sais).j'ai fait tout les examens en enlevant les lentilles 15 minutes avant.je Accueil FAQ Forum Chat Nous sommes actuellement le 26 Août 2022, 1849 Messages sans réponse Sujets actifs Débat 29 l'Apocalypse Auteur Message Napoléon Sujet du message Débat 29 l'ApocalypsePublié 27 Mai 2010, 2041 Empereur du chat Inscription 12 Août 2008, 2257Messages 1895 Oui, il faut que je remette la main sur les logs du débat précédent . Spoiler _________________Da funky emperor ! Haut Qui est en ligne ? Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur inscrit et 1 invité Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas transférer de piÚces jointes dans ce forum © 2008-2015 Encyclopédie du Paranormal Créé via PmWiki
> Crois en ce que tu vois de tes propres yeux ! N'oublie jamais que des gens peuvent mentir dans le seul but de détruire une personne..
Paroles en Anglais Rampampam Traduction en Français Rampampam You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I loved you and I trusted you so well so why, oh why, oh why? Je t'aimais et je te faisais tellement confiance alors pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? Baby, I see what's on your mind, i see BĂ©bĂ©, je vois ce que tu as en tĂȘte, je vois You try to find another lie, for me, Tu essaies de trouver un autre mensonge, pour moi, And when I ask about it Et quand je te le demande When I ask you're hiding from me Quand je te le demande tu te caches de moi Confusing thoughts and mystery, i see, PensĂ©es confuses et mystĂšre, je vois, Our love was just a fantasy For me, Notre amour n'Ă©tait qu'un fantasme pour moi, You played me like nobody Tu as jouĂ© avec mes sentiments comme personne When you were everything for me Alors que tu Ă©tais tout pour moi You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I loved you and I trusted you so well so why, oh why, oh why? Je t'aimais et je te faisais tellement confiance alors pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I'm lookin' at you and I'm asking why, oh why, oh why, oh why? Je te regarde et je te demande pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? Another face, no sympathy, from me Un autre visage, aucune sympathie, de ma part You turned me into your enemy, i see, don't wanna talk about it Tu as fait de moi ton ennemi, je vois, je ne veux pas en parler Cause I don't have no reason to believe you Parce que je n'ai aucune raison de te croire Confusing thoughts and mystery, i see PensĂ©es confuses et mystĂšre, je vois Our love was just a fantasy, for me, Notre amour n'Ă©tait qu'un fantasme, pour moi, You played me like nobody Tu as jouĂ© avec mes sentiments comme personne When you were everything for me Alors que tu Ă©tais tout pour moi You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I loved you and I trusted you so well so why, oh why, oh why? Je t'aimais et je te faisais tellement confiance alors pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I'm lookin' at you and I'm asking why, oh why, oh why, oh why? Je te regarde et je te demande pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? My soul is hollow Mon Ăąme est creuse I know what you're hiding from me, nd maybe tomorrow Je sais ce que tu me caches, et peut-ĂȘtre que demain I'll see what you want me to see Je verrai ce que tu veux que je voie T I, T baby, T I baby T I, T I bĂ©bĂ©, T I bĂ©bĂ© You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I loved you and I trusted you so well so why, oh why, oh why? Je t'aimais et je te faisais tellement confiance alors pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? You shot me so damn well, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus, rampampam You shot me then you got me 'nd I'm like damn, rampampam Tu m'as tirĂ© dessus puis tu m'as eu et j'Ă©tais choquĂ©e, rampampam I see the satisfaction in your eyes, rampampam Je vois la satisfaction dans tes yeux, rampampam I'm lookin' at you and I'm asking why, oh why, oh why, oh why? Je te regarde et je te demande pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi ? Explication de “ Rampampam ” La Roumaine est dĂ©cidĂ©e Ă  prendre sa revanche dans Rampampam ». Si l'homme Ă  qui elle a fait confiance a pu la trahir, la jeune femme ne laissera pas cela passer aussi facilement !Sorti le 18 mars 2021, la chanson est basĂ©e sur un rythme house qui se conjugue Ă  la voix langoureuse de Minelli. Dans ses paroles, l'auteure et interprĂšte s'adresse Ă  un amant qui lui a fait beaucoup de mal. Ce dernier lui a brisĂ© le cƓur, mais maintenant qu'elle l'a cernĂ©, elle ne se laissera plus chanson exprime les interrogations du personnage qui s'est fait trahir ainsi que sa rancƓur. Mais plus celle-ci avance, plus l'envie de vengeance se ressent dans les paroles. Celle-ci est particuliĂšrement visible dans le clip publiĂ© pour Rampampam ».Le visuel met en scĂšne la chanteuse Minelli accompagnĂ©e de deux complices fĂ©minines. Toutes les trois cerne littĂ©ralement l'amant dont il est question. Pris la main dans le sac avec une autre femme, il se retrouve bloquĂ© dans sa voiture qui est alors aspergĂ©e d' fin du clip ne nous montre pas si l'artiste dĂ©cide d'enflammer ou pas le vĂ©hicule. Cependant, quel qu'en soit l'issue, la panique de l'homme ainsi encerclĂ© pourrait dĂ©jĂ  ĂȘtre une vengeance en soi ! Rampampam » connaĂźt un certain succĂšs, notamment sur les rĂ©seaux sociaux et Tiktok en particulier. De nombreux remix voient alors le jour et une version chantĂ©e partiellement en français est Ă©galement dĂ©voilĂ©e En acoustique ou avec un style plus rock, Minelli interprĂšte son morceau en live sur plusieurs radios Avec son rythme dansant et son air motivant, et bien qu'il relate une histoire tragique, le titre met l'accent sur le fait de se relever aprĂšs une relation toxique. Un hymne qui ne manquera pas de faire danser, mais aussi de pousser les auditeurs Ă  reprendre confiance en eux !
Jetraverse Paris dans tout les sens depuis plusieurs années, j'ai donc tout naturellement mis à profit mes recherches pour satisfaire mon goût de la curiosité. A chaque fois que je vois la fameuse pùtisserie, je la teste! C'est simple, efficace et Car de la gourmandise à la délectation, le chemin ne fût pas si long.
Je le vois dans tes yeux - BrochĂ© - 2013 Description Je le vois dans tes yeuxSammy se met vite en colĂšre. Pourquoi ? Il ne le sait pas bien lui-mĂȘme. Cela arrive bĂȘtement. Comme ça. Ses amis l'ont aussi remarquĂ©. Ils en ont fait un jeu. "Tu te fĂąches de nouveau, Sammy ? s'Ă©crient-ils. Nous le voyons dans tes yeux". Sammy a peur. Le lisent-ils vraiment dans ses yeux ? En lire plus Commentaires sur l'Ă©tat Je le vois dans tes yeux 2013 - Guy DaniĂ«ls - Occasion - Comme Neuf Etat Comme neuf Auteur Guy daniĂ«ls,ina hallemans Editions Le ballon AnnĂ©e 2013 Collection Les petits Clavis Marque_editoriale Clavis Reliure BrochĂ© ISBN 9789037486728 À propos de la boutique Book HĂ©misphĂšres Book HĂ©misphĂšres - 3 route de Vannes - ZA du Braigno 56700 Kervignac BasĂ© dans le sud du Morbihan, Book HĂ©misphĂšres est spĂ©cialiste du livre d’occasion depuis 2010 et dĂ©veloppe son activitĂ© de rĂ©emploi sur d’autres produits culturels tels que CD, DVD, vinyles ... [Lire la suite] Les Garanties Label EmmaĂŒs Paiement sĂ©curisĂ© Label EmmaĂŒs vous procure une expĂ©rience d’achat en ligne sĂ©curisĂ©e grĂące Ă  la technologie Hipay et aux protocoles 3D Secure et SSL. Satisfait ou remboursĂ© Nous nous engageons Ă  vous rembourser tout objet qui ne vous satisferait pas dans un dĂ©lai de 14 jours Ă  compter de la rĂ©ception de votre commande. Ça va vous plaire Voici une sĂ©lection de produits similaires Je le vois dans tes yeux est dans votre panier ! CHINEZ MALIN ! Continuez vos achats chez Book HĂ©misphĂšres pour optimiser vos frais de port. KatedĂ©visagea Jed Stone. Dans ses yeux gris, elle lisait de l’hostilitĂ©. Toujours aussi polie, Ă  ce que je vois. Kate fit de son mieux pour contenir son agacement. Elle savait pertinemment que Jed cherchait Ă  la faire sortir de ses gonds, or elle ne pouvait pas se permettre de le laisser rĂ©ussir. En outre, c’est elle qui venait le trouver, et ce, trois ans aprĂšs avoir
Hello tout le monde, Je vois la vie en corail pour le MSC ! Aujourd’hui, c’est une grande premiĂšre pour moi parce que je participe Ă  mon premier Monday Shadow Challenge. Il s’agissait de mettre le corail Ă  l’honneur let’s go ! 1. Le Monday Shadow Challenge le principe. – Le Monday Shadow Challenge, plus connu sous l’abrĂ©viation de MSC, est organisĂ© par SĂ©verine du blog Pimpante et rafraichie. Il s’agit tout simplement de rĂ©aliser un maquillage avec une couleur imposĂ©e. A chacun sa vision du rendu final. N’hĂ©sitez pas Ă  rejoindre le mouvement sur le groupe Facebook. – Ce challenge est organisĂ© tous les lundis et chacun participe quand il le souhaite. Rien ne vous oblige Ă  vous lancer tous les lundis et j’avoue avoir Ă©tĂ© sĂ©duite par ce point. Je sais que je pourrais le faire quand j’en trouverais le temps quitte Ă  ne pas ĂȘtre trĂšs rĂ©guliĂšre. Mais jai au moins la satisfaction de participer un peu. Puis Ă  force de voir les jolies rĂ©alisations de Forty Beauty, j’ai eu envie de me lancer. J’espĂšre que mon maquillage vous plaira, je vous laisse donc avec la suite ! ° Je vois la vie en corail pour le MSC, zoom sur le matĂ©riel utilisĂ© 2. Je vois la vie en corail pour le MSC quid du corail idĂ©al Ă  utiliser ? – Avant de me lancer dans ce challenge, j’ai d’abord Ă©tĂ© un peu ennuyĂ©e par la couleur corail le corail est censĂ© ĂȘtre Ă  la fois rosĂ© et pĂȘche alors quel fard utiliser ? J’ai immĂ©diatement pensĂ© Ă  3 fards mon water eyeshadow n°219 de Kiko, le fard Flame de Urban Decay et le fard Fast Ball de Urban Decay. – Je voulais Ă©galement vous proposer une version que je n’avais jamais tentĂ© sur le blog parce que le corail, vous savez que j’adore. Vous pouvez ainsi voir d’autres alternatives ici ou lĂ . – J’ai ensuite procĂ©dĂ© Ă  des idĂ©es d’associations de fards et finalement j’ai trouvĂ© le fard Fast Ball trop rosĂ©. J’ai donc voulu mettre en avant mon fard n°219 de chez Kiko. C’est un fard magnifique que j’adore. Il se suffit Ă  lui-mĂȘme, aussi, j’ai voulu opter pour un maquillage sobre pour l’accompagner. J’ai rajoutĂ© un trait de liner colorĂ©, pĂ©riode estivale oblige. J’ai trouvĂ© que c’était un bon compromis pour rendre le maquillage un peu plus sophistiquĂ©. AprĂšs ces Ă©lucubrations sur les couleurs, je vous en dis plus sur le travail du teint et des lĂšvres. ° Je vois la vie en corail pour le MSC ou une vue d’ensemble de mon maquillage 3. Je vois la vie en corail pour le MSC le travail du teint et des lĂšvres. – Pour faire mon teint, j’ai procĂ©dĂ© comme d’habitude. J’ai appliquĂ© ma BB CrĂšme de chez Missha, mon correcteur de chez EstĂ©e Lauder et ma poudre translucide de chez ELF. J’ai fait mes sourcils avec mon crayon chouchou de chez Kiko. – Pour rĂ©chauffer mon teint sans rajouter une Ă©niĂšme touche de corail – je ne voulais pas faire une overdose de cette teinte – j’ai utilisĂ© mon bronzer de chez BoHo en guise de blush. Il rĂ©chauffe le teint subtilement et il a un rendu ultra lumineux. Forty Beauty peut enfin voir ce qu’il donne en action mais j’avoue qu’en photo il se voit moins qu’en rĂ©alitĂ© ! J’ai rajoutĂ© un soupçon d’un enlumineur crĂšme de chez Makeup Line sur le haut de mes pommettes et voilĂ , c’est terminĂ© ! – Sur les lĂšvres, je voulais conserver une touche de corail mais je souhaitais un rendu lĂ©ger et naturel. J’ai donc optĂ© pour le rouge Ă  lĂšvres n°14 Bare de chez MUA. J’aime bien le rendu mais je trouve qu’il marque un peu les petites peaux disgracieuses. Ne faites pas comme moi, hydratez bien vos lĂšvres avant de l’appliquer, le rendu sera ainsi plus harmonieux ! ° Je vois la vie en corail pour le MSC, zoom sur mon maquillage 4. Je vois la vie en corail pour le MSC le travail des yeux. – Pour mon maquillage des yeux, rien de bien compliquĂ©. J’ai appliquĂ© ma base Ă  paupiĂšres de chez Essence. Puis, j’ai rajoutĂ© un peu de mon Long Lasting n°28 de chez Kiko. C’est un jumbo chair qui fait bien popper les fards ; je l’ai estompĂ© au doigt. – Ensuite, j’ai posĂ© mon sublime fard de chez Kiko, le water eyeshadow n°219. Je l’ai posĂ© sec mais vous pouvez aussi l’utiliser humidifiĂ© si vous souhaitez obtenir un rendu encore plus intense. Je l’ai appliquĂ© sur les 3/4 de ma paupiĂšre mobile. – Puis, j’ai travaillĂ© mon coin externe et le creux de ma paupiĂšre. J’ai alors appliquĂ© le fard Delete de chez UD de la Vice Palette 4 dans le creux de ma paupiĂšre ainsi que dans le coin externe de mon Ɠil ; c’est un fard marron mate. J’ai rajoutĂ© un soupçon du fard Bitter de chez UD de la Vice Palette 4 dans le coin externe de mon Ɠil entre le fard Delete et le fard n°219 de Kiko. Ce fard de transition rouille orangĂ© mate permet d’obtenir un joli dĂ©gradĂ© allant du corail au rouille marronnĂ©. – Pour ne pas surcharger le maquillage j’ai simplement posĂ© le fard Bones de UD de la Vice 4 en ras de cils infĂ©rieurs ; c’est un fard beige irisĂ© tout simple et trĂšs discret. – Dans le coin interne de l’Ɠil, j’ai optĂ© pour le fard Flame de UD de la Vice Palette 4 qui est finalement un peu plus orangĂ© que corail. Il est ultra lumineux et permet d’éclairer le coin de l’Ɠil facilement. – Comme je trouve que le corail est parfois difficile Ă  porter j’ai voulu m’assurer que ce maquillage ne plomberait pas mon teint en ajoutant un trait de crayon khĂŽl beige dans ma muqueuse. Il s’agit du crayon Kajal n°115 de Kiko. – J’ai ensuite estompĂ© les bords de mon maquillage Ă  l’aide du fard Framer de UD de la Vice Palette 4 ; c’est un fard chair mate. – J’ai mis mon mascara habituel, pour moi, le Smoky Lash version Waterproof de MUFE. – Puis, je trouvais qu’il manquait ce petit quelque chose qui rendrait mon maquillage plus sophistiquĂ©. J’ai alors rajoutĂ© un trait de liner bleu flashy sur mes yeux ; c’est le Super Colour Eyeliner n°107 de Kiko. Et voilĂ , vous savez tout sur mon maquillage ! Pour ma tenue, j’ai optĂ© pour des boucles d’oreilles bleues et une tee-shirt rose, histoire d’harmoniser le tout. ° Je vois la vie en corail pour le MSC, zoom sur mon maquillage corail VoilĂ  pour aujourd’hui ! Je suis ravie d’avoir participĂ© Ă  ce MSC et j’espĂšre que ce maquillage estival vous aura plu ! ~~ Et vous, que pensez-vous de ce maquillage ? ~~ Avez-vous participĂ© au MSC vous aussi ? ~~ Portez-vous souvent du corail sur les yeux ? Je vous souhaite une belle journĂ©e, n’hĂ©sitez pas Ă  me laisser les liens vers vos articles si vous avez relevĂ© ce challenge vous aussi ! Merci pour vos adorables commentaires ! Vous aimerez aussi Lotus Flower sur mes yeux pour le MSC !Hello Ă  tous, Le fard Lotus Flower sur mes yeux pour le MSC ! Je vous retrouve aujourd'hui pour le Monday Shadow Challenge. Il s'agissait cette fois-ci de vous prĂ©senter

ЗĐČŃƒÎœĐ”áŒžĐŸĐ· á’ĐœÎčĐČŐ§ŐȘŐšŃĐŸáŠĄ ĐżŃƒĐ¶Î±Ï‚áŠșáŒ±Ï…ĐžÎ» ÏˆŃƒÏ„ŐžŃĐŸ
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Grandesatisfaction inconsciente d’avoir ses verres de contact dans les yeux depuis le beach party du Vestige Ă  la fin juillet. 16h20 Se gratter l’oeil en Ă©coutant Destination Ultime 3 chez un ami. 16h21 Eye! Matt. Tu devrais enlever tes verres de contact ça l’air que Ă  la longue ça peut se faufiler dans tes yeux. 16h21 et 4 secondes
Aller Ă  la page 1, 2 Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Rien que pour tes yeux Mar 28 DĂ©c - 034Rien que pour tes yeuxLe balai s'Ă©lĂšve lentement dans les airs, le coeur battant, je cherche ma cible des s'offre Ă  moi. Bien des annĂ©es aprĂšs mon dĂ©part, j'ai pris la dĂ©cision de rendre visite Ă  cette Ă©cole qui m'avait vu grandir et devenir un homme. Le chĂąteau est toujours aussi magnifique, quoique rafistolĂ© depuis la grande bataille qui a vu Voldemort pĂ©rir sous la baguette d'Harry Potter. Mis Ă  part ses quelques blessures, Poudlard n'a pas changĂ©, et j'ai toujours le cƓur qui bat la chamade lorsque ses tours, ses donjons et ses ponts apparaissent devant mes yeux. Je m'Ă©lĂšve encore, suscitant le regard curieux de quelques groupes d'Ă©lĂšves, et j'aperçois maintenant la cabane du garde chasse, ainsi que la forĂȘt interdite, et le lac. Ajustant lentement ma position, je vĂ©rifie par la mĂȘme occasion que je suis bien situĂ©. J'ai une mission de la plus haute importance Ă  remplir, et je ne dois pas me louper, au risque de passer pour demandĂ© une autorisation, pour rejoindre Poudlard le temps de quelques jours, afin de parler de la brigade et de ses nombreuses possibilitĂ©s aux Ă©lĂšves qui, comme moi, ne pourront jamais devenir Auror. Certains ont entendu parler de ce tireur d'Ă©lite allemand qui a appris Ă  se faire craindre des malfrats, et ont Ă©tĂ© enchantĂ© d'apprendre ma venue... Enfin, c'est ce que leurs prĂ©fets m'ont dit. Je suis arrivĂ© il y a seulement une heure, et mon premier exposĂ© commence dans trois heures. J'ai fais exprĂšs d'arriver tĂŽt pour revoir des vieilles connaissances, comme les fantĂŽmes ou la directrice, pour arpenter de nouveau les couloirs et mon ancienne salle commune mais, Ă©galement, pour sur mon balai, j'observe les diffĂ©rentes fenĂȘtres du bĂątiment Ă  la loupe, cherchant la salle de classe de MĂ©tamorphose et, bientĂŽt, je la trouve. Jesse est en train de faire ce qu'il fait le mieux enseigner. Je souris en voyant une grenouille se mĂ©tamorphoser en verre Ă  pied. C'est un cours de deuxiĂšme annĂ©e surement. Je rĂ©flĂ©chis Ă  ce que je pourrais faire. Faire lĂ©viter quelque chose jusqu'Ă  sa fenĂȘtre ? Ca tombe bien, elle est ouverte. Mais, non, j'aurais du mal Ă  garder l'objet en lĂ©vitation Ă  une telle distance. Je suis Ă  environ 200 mĂštres. Je sais ! C'est un cours de mĂ©tamorphose, et j'aperçois une pie, bien sagement perchĂ©e, derriĂšre la tĂȘte de Jesse. Ce sera parfait. Je prends une inspiration et, tout en tendant ma baguette, attends le moment propice pour frapper. Jesse avance d'un pas, m'ouvrant sans le savoir une fenĂȘtre de tir. Inspirer... Expirer... Encore une fois et...La pie se mĂ©tamorphose dans un piaillement en un sublime bouquet de roses. Je ne me suis pas trop mal dĂ©brouillĂ©, sauf pour le vase qui aurait pu ĂȘtre plus beau, mais, Ă  une telle distance, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© me concentrer sur les fleurs. Je suis trop loin pour entendre les cris de surprises des Ă©lĂšves ou la stupeur de leur professeur, mais j'en ressens tout de mĂȘme une profonde satisfaction. Il saura que c'est moi, car je lui avais promis un jour de lui en offrir si je venais le voir Ă  Poudlard. A moins qu'il ait d'autres amants ou amantes qui lui ont fait la mĂȘme promesse. Trop romantique le Richter ? Non. Je suis plutĂŽt un homme qui tient ses promesses... C'est tout. Je consulte ma montre Ă  gousset. J'ai encore une demi heure devant moi avant la fin de son cours. Je descends donc en piquĂ© et atterrit au sol, devant un groupe d'Ă©lĂšves de quatriĂšme annĂ©e ahuri. Une fois cela fait, je dĂ©cide d'aller dans la salle commune de Serdaigle, histoire de ressasser de vieux souvenirs...La demi heure passa trĂšs vite. Le moment venu, je remonte sur mon balai et m'Ă©lĂšve de nouveau vers la salle. Ce n'est pas trĂšs haut, du moins pas pour moi, et je me place juste sous la fenĂȘtre. Une fois assurĂ© que tous les Ă©lĂšves sont sortis, je me repositionne sur mon balai je place une rose entre mes dents et m'assoie de maniĂšre Ă  m'appuyer avec un de mes pieds sur le balai et laissant l'autre pendre de maniĂšre nonchalante. Une fois fait je m'Ă©lĂšve un peu, de maniĂšre Ă  ĂȘtre vu par Jesse. Son expression mĂ©riterait d'ĂȘtre peinte sur un tableau. Tout en prenant la rose, je lui dis Guten Tag bel homme !Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Jeu 30 DĂ©c - 1931 Rien que pour tes yeuxLe cours des troisiĂšme annĂ©es est plutĂŽt bien avancĂ©. J’encourage mes Ă©lĂšves avec foi. Certains ont dĂ©jĂ  de belles pelotes d’épingles devant eux. Certaines autres bougeaient encore et un ou deux hĂ©rissons essaient encore de fuir leur propriĂ©taire, ce qui est franchement assez drĂŽle Ă  voir, mĂȘme pour un professeur de MĂ©tamorphoses. Quand soudain, alors que je suis proche de la fenĂȘtre et qu’une pie pourrait me chuchoter Ă  l’oreille, l’oiseau en question piaille un coup avant de se transformer en un superbe bouquet de fleurs, dans un vase. Le cri de surprise de mes Ă©lĂšves me surprend bien moins que ma propre surprise. Un bouquet de fleur, vraiment ? Pendant que certains de mes Ă©lĂšves Ă©clatent de rire en se demandant qui est mon amoureux ou ma chĂ©rie – oui, visiblement, certains n’ont pas encore compris – je me penche vers la fenĂȘtre Ă  temps pour voir une silhouette descendre en piquĂ©. Je sais qui c’est. Je dois contenir ma joie et terminer mon cours. La demie heure qui passe est bien trop longue Ă  mon goĂ»t. Mais je ne lĂąche rien avec mes Ă©lĂšves, une fois la crise de surprises puis de rire passĂ©e. Une fois le cours fini, je les vois partir avec un certain soulagement. Mais qu’est-ce qui lui a pris de venir faire Ă  Poudlard ? MĂȘme si l’idĂ©e m’a surprise car farfelue, je dois admettre que j’ai apprĂ©ciĂ©. C’est lĂ  que je le vois Ă  la fenĂȘtre, une rose entre les dents, avec une position aussi sexy qu’hilarante. J’éclate d’un grand rire et m’accoude Ă  la fenĂȘtre avec un grand sourire une fois la stupĂ©faction passĂ©e. Salut, beau prince. Je me pousse afin de le laisser entrer dans la salle de classe et ferme la porte d’un coup de baguette. Hors cours, c’est ma piĂšce, personne n’a Ă  savoir ce qu’il s’y passe. KoalaVolantTireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Ven 31 DĂ©c - 223Rien que pour tes yeuxLe jeune homme parait surpris, mais trĂšs heureux de me voir. Souriant, jouant un gros risque en me tenant ainsi sur mon balai, je joue la sĂ©duction. Mon pĂšre m'a souvent vu effectuer toutes sortes de cabrioles et de cascades sur un balai, et se servait mĂȘme de cela pour concevoir des prototypes plus stables, plus rĂ©sistants au vent et Ă  la pluie. Je me faisais un plaisir de tous les tester. Ma mĂšre, elle, priait son Dieu Ă  chaque fois que je m'Ă©levais dans les airs, pour que je rentre indemne et pour que je ne sois pas trop casse cou. Lorsque je revenais Ă  la maison, avec un hĂ©matome ou une entorse, voire mĂȘme un os cassĂ©, elle Ă©tait folle de rage. Et, croyez moi, voir madame Richter en colĂšre est pire que d'affronter une vĂ©lane dans le mĂȘme Ă©tat. Jesse me regarda avec un grand sourire, et riait mĂȘme de me voir ainsi, une rose entre les dents. Il a de si beaux yeux. Il s'accouda Ă  la fenĂȘtre et me salua, avant de reculer de quelques pas pour me laisser m'exĂ©cute donc, laissant mon balai dehors. Je l'attrape au dernier moment pour le poser en appui contre le mur. Un peu de repos lui fera du bien. Je regarde Jesse fermer la porte de la salle Ă  l'aide de sa baguette magique et souris. Nous sommes seuls dĂ©sormais, plus rien ni personne ne pourra nous dĂ©ranger. Lorsqu'il s'approche de moi, je l'attrape doucement et, tout en l'enlaçant, dĂ©pose un baiser langoureux sur ses lĂšvres. Cela m'avait manquĂ©. C'Ă©tait bien l'inconvĂ©nient avec Poudlard, j'Ă©tais obligĂ© d'attendre les vacances scolaires pour voir Jesse. Mais, aujourd'hui comme les trois jours qui vont suivre vont servir d'exception. Je suis heureux, tellement. Non seulement je suis dans les bras de quelqu'un que j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment, mais je suis retournĂ© dans ce lieu qui est si cher Ă  mon cƓur. Je resserre mon Ă©treinte pour laisser de l'air au jeune homme. Je ne vais pas l'accaparer tout de suite alors qu'il sort d'un regard se porte sur le bouquet de fleurs, qui est toujours lĂ . J'imagine la rĂ©action des Ă©lĂšves autant que la sienne, et j'avoue que j'aurais aimĂ© ĂȘtre lĂ  pour voir ça. Je lui dis alors Sont-elles comme tu les aimes ? J'avoue que j'aurais pu un peu mieux rĂ©ussir le vase, mais Ă  cette distance, c'est le mieux que je pouvais faire. Je parcours la salle du regard. Elle n'a pas changĂ©, elle est telle que je l'ai connue, plus de vingt ans plus tĂŽt. Cela me serra le cƓur de me dire que je vieillis mais que les choses ici, Ă  Poudlard, ne changent quasiment pas. Je me demande comment se porte la Dame Grise et si Peeves est toujours aussi farceur. Nostalgie, quand tu nous tiens... Je pense mĂȘme Ă  aller voir la vieille McGonagall, car, mĂȘme si elle m'effrayait du temps oĂč j'Ă©tais un Ă©lĂšve, elle me manque aujourd'hui tout autant que cette baisse les yeux vers mon amant, et caresse sa joue du dos de la main. Je lui demande Comment vas tu ? Cela faisait longtemps !Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Mer 19 Jan - 2326 Rien que pour tes yeuxJe le laisse entrer et en profite pour nous donner un peu d'intimitĂ©. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soir, il m'enlace et pose ses lĂšvres sur les miennes, avec langueur. Ses lĂšvres... Si douces, si chaudes... Ses baisers m'ont manquĂ©, je ne peux que l'admettre. Mes yeux se ferment, ma respiration se fait courte, mon cƓur se lie au sien afin que les deux ne fasse qu'un battement Ă  l'unisson l'espace de quelques instants. Une main se glisse sur sa nuque et je passe mes longs doigts dans chez cheveux courts. Il a dĂ» les couper depuis la derniĂšre fois, je pense. Son odeur envahit mes narines, son ĂȘtre tout entier embrase mon Ăąme tout entiĂšre. Je ne peux nier le fait que cet homme, mĂȘme si nous ne partageons aucune romance, me manque quand je ne le vois pas. Il se dĂ©tache, je reprends mon souffle, un sourire bĂ©at sur mon visage. Il est lĂ . Et mĂȘme si la situation ne s'y prĂȘte pas de base, je suis heureux de le voir. Pour reprendre une certaine contenance, je passe une main dans mes cheveux et je souffle lĂ©gĂšrement, le cƓur emballĂ© et ma respiration reprenant un rythme normal. Quand il parle des fleurs, je prends son visage entre mes mains et l'embrasse furtivement. Elles sont parfaites. Des roses... Souhaiterais-tu m'envoyer un message, mon cher ? Je ne connais que peu le langage des fleurs, bien que je m'y intĂ©resse de peu depuis que je sympathise avec Neville Londubat. Mais les roses veulent dire quelque chose selon leurs couleurs non ? Je vais bien, et toi ?... Que fais-tu lĂ , d'ailleurs ? Je te connais, tu ne serais pas venu simplement pour m'offrir des est trĂšs investi dans son emploi au MinistĂšre, d'oĂč le fait que nous nous voyons fort peu lui et moi. Mais j'apprĂ©cie chaque moment que nous passons ensemble sans me languir comme une Scarlett O'Hara dans il n'est pas lĂ . Je ne suis pas de ce genre lĂ . KoalaVolantTireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Jeu 20 Jan - 059Rien que pour tes yeuxJesse accepta mon Ă©treinte et mon baiser avec ferveur et passion. Cela faisait beaucoup trop longtemps que je ne l'avais pas serrĂ© dans mes bras. Nos professions respectives nous contraignent Ă  rester distants le plus souvent, Ă  attendre les congĂ©s de l'un ou de l'autre pour se retrouver. Ses lĂšvres sont douces et chaudes, et son odeur toute entiĂšre m'envahit, comme Ă  chacune de nos retrouvailles, je sens que je perds pieds. Ce n'est pourtant pas de la romance, mais c'est simplement du au fait que nous apprĂ©cions d'ĂȘtre avec l'autre. Je l'avoue, mĂȘme si je ne suis pas transi d'amour quand je le vois, mĂȘme si nos sĂ©parations ne se font pas dans le plus cruel des chagrins, j'apprĂ©cie chaque minute passĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s. Sa main se glisse Ă  l'arriĂšre de ma nuque, caressant mes cheveux coupĂ©s courts. Je les ai fais couper juste avant de venir, afin de donner une bonne image de la police. J'ai Ă©galement revĂȘtu mon uniforme de cĂ©rĂ©monie, celui qui, d'aprĂšs AmĂ©lia, me donne Ă  la fois un air sĂ©vĂšre mais distinguĂ©. Je tiens Ă  impressionner les Ă©lĂšves, surtout lorsque je leur ferais une dĂ©monstration de mes talents dans cette tenue si solennelle. Je le lĂąche pour le laisser respirer car il a le souffle court aprĂšs notre baiser langoureux. Je souris en le voyant passer une main dans ses cheveux. Ils sont si beaux, si doux au toucher. La famille Winchester a ce don, ils savent me rendre fou d'eux, fou de leur corps, fou de leur esprit si vif. Je retire ma casquette et la pose sur l'une des tables, tout en lui parlant des fleurs, en lui demandant si c'Ă©tait celles qu'il aime. Je m'excuse pour le vase par la mĂȘme occasion, mais Ă  une telle distance, je ne pouvais pas faire mieux. Je jette un coup d'Ɠil Ă  ma crĂ©ation et me rassure tout de suite, je ne me suis pas loupĂ©, pas plus que ça, le bouquet est superbe. Le jeune homme attrapa doucement mon visage pour dĂ©poser un baiser furtif sur mes lĂšvres. Il me demanda si j'avais lĂ  un message Ă  lui faire passer. Je lui rĂ©ponds, tout en souriant Je m'en suis voulu de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ  pour ton anniversaire. C'est une marque de mon affection sincĂšre envers toi. Je dĂ©pose un baiser sur son front, tout en glissant mes mains gantĂ©es de blanc dans ses cheveux. Je lui demande alors s'il va bien, et il me rĂ©pondit que c'est le cas, avant de me demander ce que je faisais lĂ . Je laisse Ă©chapper un sourire et lui rĂ©ponds La brigade m'a envoyĂ© prĂ©senter la Police et ses mĂ©tiers aux Ă©lĂšves, d'oĂč ma tenue vestimentaire. Ils m'ont demandĂ© de faire une dĂ©monstration de ce que peux faire un tireur d'Ă©lite... je fais une grimace et reprends Je l'avoue, j'ai un peu le trac. Je n'ai jamais loupĂ© ma cible, mais j'ai peur de le faire devant les Ă©lĂšves. Je relĂšve les yeux vers les siens et, tout en caressant sa joue, je lui dis C'Ă©tait l'occasion rĂȘvĂ©e pour te voir en dehors de nos congĂ©s... Tes beaux yeux m'ont manquĂ©. Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Mar 25 Jan - 030 Rien que pour tes yeuxIstvan. Cela faisait quelques mois que je ne l’avais pas revu. Nous avons une relation particuliĂšre, qui n’évoluera jamais vers l’amour pour sĂ»r. Et oui, Ist est Ă©galement l’amant de ma chĂšre et tendre marraine, avec qui je partage mon dĂ©dain pour les convenances et mon intĂ©rĂȘt profond pour le sexe. Alors qu’on ait le mĂȘme amant ne me posera jamais de soucis. Que l’un ou l’autre ait des sentiments pour lui, je dis stop. Bon, moi, dĂ©jĂ , ça n’arrivera jamais, parce que tout le monde sait d’avance que les sentiments, c’est clairement pas mon truc. Mais mĂȘme s’il se mettait en couple avec MĂ©lia, je me sentirai profondĂ©ment mal Ă  l’aise. C’est comme ça, moi aussi j’ai mes limites. Son bouquet est une pure merveille. J’aime les fleurs, surtout pour ce que je peux en faire en mĂ©tamorphose avant qu’elles ne fanent. Mais celui-là
 Je le mets dans un coin de ma classe et jette vaguement un sort en informulĂ© dessus. Istvan est assez pro pour savoir que c’est un sort de cristallisation. Ce bouquet restera tel qu’il est maintenant et ne bougera plus jamais. J’ai un petit rire quand il parle de mon anniversaire. Tu sais que je suis nĂ© en DĂ©cembre et que nous sommes en Mai
 DĂ©cidĂ©ment, c’est trop long, et aprĂšs je me plains que tu me manques
 Je l’écoute me dire ce qu’il vient faire Ă  Poudlard. Je suis assez soulagĂ© d’apprendre qu’il n’est pas lĂ  pour moi, dĂ©jĂ . Ça aurait Ă©tĂ© trĂšs bizarre. Au fur et Ă  mesure de ses explications j’ai un lĂ©ger sourire. Istvan, tu es l’un des meilleurs tireurs d’élite du Royaume-Uni
 Non, tu ne rateras pas ta cible ! Ne doute pas de toi, le MinistĂšre n’embaucherait pas un connard qui rate sa cible une fois sur deux. Pour le coup, je sais que j’ai raison. Il m’enlace et j’ai un sourire tendre Ă  son compliment. Dans un souffle, je lui murmure Ă  l’oreille. Embrasse-moi mon beau prince
 Que je garde le goĂ»t de tes lĂšvres sur les miennes pour les jours oĂč ton absence pĂšseront dans mon coeur
 Qui aurait pu croire que Jesse Winchester puisse ĂȘtre poĂšte ? Comme quoi tout est possible. KoalaVolant[/quote]Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Mar 25 Jan - 107Rien que pour tes yeuxSon sourire est vraiment l'une des plus belles choses chez lui...Jesse est ravi. Non seulement j'ai pu venir, aprĂšs de longs mois sans se voir, mais il reçoit en plus de cela un magnifique bouquet de ses fleurs prĂ©fĂ©rĂ©es. Je laisse Ă©chapper un sourire lorsque je le vois lancer un sort de cristallisation. Il fige les fleurs pour l'Ă©ternitĂ©. Elles ne faneront pas, et resterons ainsi pour toujours. C'est Ă  la fois poĂ©tique et... Bon sang, pauvre pie ! La voilĂ  piĂ©gĂ©e Ă  jamais sous cette forme. Je ne peux pas dire que je ressens de la compassion, je n'ai jamais aimĂ© ces oiseaux, bien qu'ils ressemblent aux corbeaux. Une fois, un groupe de pies a attaquĂ© mon compagnon, mon cher corbeau Waldener. Ce fut un miracle s'il s'en sortit, car ces pestes ont arrachĂ© toutes ses plumes de la queue, et lui ont crevĂ© un Ɠil. Depuis, il est restĂ© trĂšs mĂ©fiant et, jusqu'Ă  sa mort, il rechignait Ă  s'envoler de jour, prĂ©fĂ©rant faire comme ses voisins de perchoirs, hiboux et chouettes, et voyager de nuit. Mon corbeau actuel, BigarrĂ©e, se bat comme un diable lorsqu'une pie l'approche. Je l'ai vu plus d'une fois revenir avec l'une d'elle entre ses pattes. Je chasse ces pensĂ©es de mon esprit pour revenir vers mon amant, qui me demandait la raison de ma prĂ©sence Ă  lui rĂ©ponds donc que je suis ici en mission, en quelques sortes. Je dois prĂ©senter la police aux Ă©lĂšves, et en vanter les avantages, tout en prĂ©sentant les inconvĂ©nients, sans pour autant les effrayer. Avec cela, je dois leur faire une dĂ©monstration de mes compĂ©tences. Mon chef m'a demandĂ© de rĂ©aliser un tir avec un maximum de contraintes. Je pense donc abattre une cible mobile, perchĂ© sur mon balai la tĂȘte en bas, Ă  quelques centaines de mĂštres d'altitude. BigarrĂ©e sera lĂ  pour me guider, car elle m'a toujours servi de repĂšre. Ses plumes noires et blanches forment un motif trĂšs particulier que mon Ɠil averti Ă  appris Ă  repĂ©rer, mĂȘme Ă  longue distance. Jesse me dit, pour me rassurer, que je suis l'un des meilleurs tireurs d'Ă©lite du pays, et que je ne louperais pas ma cible. Je le remercie avec un sourire et le prends dans mes bras. Il est si chaud, si beau... Je lui avoue que ses beaux yeux m'ont manquĂ©, et il me demanda alors de l'embrasser. Je lui souffle Tes dĂ©sirs sont des ordres mein schatz. Alors, les bruits de couloirs, les jacassements des Ă©lĂšves, le cri des hiboux dehors, tout parut superflu, alors que je pose mes lĂšvres sur celles de Jesse. Leur chaleur, leur douceur m'ont terriblement manquĂ©. Je glisse une main dans ses cheveux, jouant avec ses boucles sombres. A chaque fois que je viens Ă  lui, ou qu'il vient Ă  moi, j'ai l'impression de vivre un rĂȘve Ă©veillĂ©, si bien que je me suis demandĂ© plus d'une fois s'il Ă©tait liĂ© par le sang avec une VĂ©lane. Il a le don de me rendre fou de lui, en accomplissant l'exploit de ne pas me faire tomber amoureux. L'amour est inutile, les sentiments aussi, car nous nous satisfaisons de ce que nous avons. Ces gestes tendres, ces attentions sont bien au dessus de l'amour. Et puis, j'ai tendance Ă  dire que cela viendrait mettre plus de problĂšmes qu'autre chose dans notre relation. Je prĂ©fĂšre garder le statut de simple amant, comme pour sa marraine, et cela lui convient aussi. Pas d'attaches, seulement nos rencontres nocturnes et des confidences sur l'oreiller... Rien de tel pour entretenir une belle amitiĂ©. Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Ven 25 FĂ©v - 1039 Rien que pour tes yeuxIstvan, mon preux chevalier en armure blanche ! Que j’aime ses baisers. Ses lĂšvres sont si douces. Il est si tendre dans ses gestes. La plupart de mes amants sont assez brutaux, en rĂ©alitĂ©, ne mettant aucune nuances dans leurs gestes ni dans leur façon de m’embrasser. En fait, je suis comme MĂ©lia. Au bout d’un moment, je me lasse et je jette. Istvan, Appolo et Astaroth sont pour le moment les seuls rescapĂ©s. Je laisse tomber mon petit cul sur mon bureau histoire d’ĂȘtre Ă  hauteur, hein, grande gigue que je suis. DĂ©licatement, je pose une main sur sa nuque, profitant de ce baiser durant les rares instants de solitudes que nous pouvons partager tous les deux. Doucement, je me dĂ©tache de lui avec un sourire. Je vĂ©rifie rapidement l’heure. J’ai trois quart d’heure avant le dĂ©but du prochain cours. J’ai un petit sourire Ă  la fois narquois et taquin avant de lever les yeux au ciel. Quel hĂŽte horrible je fais ! Je ne t’ai mĂȘme pas proposĂ© de quoi boire. CafĂ©, thĂ© ? Bieraubeure ? J’ai heureusement un peu de tout ici, il me faut de quoi papoter avec les Ă©lĂšves sans qu’ils ne fuient. La bonne blague. Quoi que, vue la rĂ©action de certains, je pourrais me demander parfois si je fais peur. Je me glisse derriĂšre mon amant et l’embrasse lĂ©gĂšrement dans le cou avant de nous servir une collation, qui, pour ma part, est plutĂŽt assez mĂ©ritĂ©e. Tu es sans doute au courant de ce qu’il se passe au chĂąteau en ce moment ? Comme il fait parti de la police Magique, je pense qu’il sait, mais j’aimerai que ses informations soient Ă  jour. Pas que j’ai peur pour mon cul, mais celui des Ă©lĂšves, pour le coup, me prĂ©occupe bien plus que le mien
 KoalaVolantTireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Dim 13 Mar - 2154Rien que pour tes yeuxNotre baiser se prolonge, doucement, avec une sincĂšre ferveur qui me laisse Ă  chaque fois est la douceur incarnĂ©e, la dĂ©licatesse et la passion rĂ©unies en une seule personne. Comme sa marraine, il m'a fait dĂ©couvrir tant de belles choses, tant de sensations que je ne pensais jamais connaĂźtre. Avec lui, j'aime faire danser mes lĂšvres sur les siennes, mĂȘler ma langue Ă  la sienne et poser mes mains sur ce corps si frĂȘle et pourtant si grand. Le jeune homme s'assoit sur un bureau, me permettant ainsi d'Ă©viter un torticolis. Il est vraiment trĂšs grand et plus d'une fois, je me suis senti quelque peu... Courtaud, a ses cĂŽtĂ©s. Mais Jesse ne m'a jamais jugĂ© par rapport Ă  cela et, bien au contraire, il me laisse lui donner un sentiment de sĂ©curitĂ©, m'appelant "mon chevalier" de temps Ă  autre... Sa main se glisse sur ma nuque pour appuyer notre Ă©change sensuel et, souriant contre ses lĂšvres, je pose mes mains sur ses hanches, lui laissant le soin de mener la lui qui rompt notre baiser et il me proposa de boire quelque chose. Je lui rĂ©ponds, en souriant "Un thĂ© s'il te plaĂźt. Et je ne comprends pas pourquoi ils te fuiraient ... Quoique, qu'ils le fassent, ça me laissera plus de temps pour rester Ă  tes cĂŽtĂ©s." Je suis sincĂšre. La prĂ©sence de Jesse est agrĂ©able. Il a la discussion facile, et est trĂšs intelligent. Il a l'art de mettre Ă  l'aise ses interlocuteurs, quels qu'ils soient, et c'est ce qui m'a convaincu de me laisser aller entre ses bras la premiĂšre fois. Il m'a paru... Si fĂ©erique, j'ai bien cru que je rĂȘvais alors qu'il embrassait mes lĂšvres avec sa dĂ©licatesse habituelle... Le jeune homme se glissa derriĂšre moi et dĂ©posa un doux baiser dans mon cou avant de nous servir une collation. Comme toujours, le thĂ© est excellent et je le remercie avec un doux baiser sur son front. Je goĂ»te le dĂ©licieux breuvage et laisse Ă©chapper un soupir de satisfaction... C'est qu'il faisait frisquet sur ce jeune homme me demanda si j'ai connaissance des derniers Ă©vĂ©nements Ă  Poudlard et je lui rĂ©ponds, avec un soupir "HĂ©las oui. Ce Corbeau rends fou tous nos supĂ©rieurs. Je bataille depuis des semaines pour ĂȘtre mis sur l'affaire, car je n'aime pas savoir ce... Qui qu'il ou elle soit, aussi proche de Poudlard et de toi. Mais mon chef fait la sourde oreille ... Il m'envoie sans cesse Ă  l'autre bout du pays arrĂȘter d'anciens Mangemorts." Je m'assoie Ă  ses cĂŽtĂ©s et le regard avec inquiĂ©tude "Que dit la directrice Ă  ce sujet ?" Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Ven 8 Avr - 004 Rien que pour tes yeuxJe me dĂ©tache enfin de lui pour prĂ©parer du thĂ©. J’opte pour un thĂ© vert Ă  la pĂȘche, doux et lĂ©ger. Pas le genre qui vous excite pour la journĂ©e. L’un comme l’autre, nous n’avons clairement pas besoin de ça. J’ai le cƓur en joie, cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu que je m’étais souvent demandĂ© si c’était volontaire. J’en arrivais toujours Ă  la conclusion que nous Ă©tions tous les deux trĂšs occupĂ©s et que s’il voulait mettre un terme Ă  notre liaison, il saurait trĂšs bien me trouver. J’avais raison, manifestement. Il est si occupé  Parfois j’ai envie de me retrouver au lie avec lui et lui faire un massage avant de 
 BREF ! Le thĂ© est rapidement prĂšs. Je nous sers Ă  chacun une tasse, dans un service en porcelaine blanc aux bordures dorĂ© et dispose quelques biscuits aux citron sur une assiette. Je l’invite Ă  prendre place prĂšs de moi sur le sofa. J’ai envie de le savoir prĂšs de moi. Ouais, dĂ©finitivement trop longtemps. J’ai un sourire. Certains Ă©lĂšves ont du mal Ă  se confier Ă  leurs professeurs. Et malheureusement, nous seulement je suis prof, mais en plus directeur de maison. RĂ©cemment, un Ă©lĂšve a inventĂ© toutes les excuses possibles et imaginables pour ne pas avoir Ă  me parler. C’était Ă  la fois drĂŽle et trĂšs gĂȘnant pour moi. Je dĂ©pose sa tasse en face de lui. CrĂšme ? Sucre ? J’ajoute des deux dans le mien avant de le mĂ©langer et d’en boire une gorgĂ©e. J’écoute ce qu’il me dit concernant le corbeau qui sĂ©vit en ce moment Ă  l’école. Un bĂątard Ă  qui j’aurais bien mis une soufflante. Je secoue la tĂȘte. Pas grand-chose en rĂ©alitĂ©. Nous avons montĂ© de nombreuses rondes, mais rien ! Des soirĂ©es Ă  tourner dans le chĂąteau pour rien ! Je peux t’avouer que c’est trĂšs frustrant. Je le vis assez mal. Je ne supporte pas ĂȘtre impuissance dans ce genre de situation. Surtout que j’ai un mauvais pressentiment
. KoalaVolantTireur d'Ă©lite de baguette magiqueparchemins 95Ăąge 35 ansoccupation Tireur d'Ă©lite de baguette magiqueascendance et idĂ©aux Sang-mĂȘlĂ©multi-comptes AucuncĂ©lĂ©britĂ© Daniel BruhlcrĂ©dits TumblrDate d'inscription 26/12/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Ven 8 Avr - 131Rien que pour tes yeuxAssis Ă  ses cĂŽtĂ©s, je me sens serein. Il a beau ĂȘtre plus frĂȘle que moi, il m'apporte une sensation de sĂ©curitĂ© qui ne m'habite que Ă  ses cĂŽtĂ©s, tasse de thĂ© entre les mains, je refuse avec un sourire la crĂšme et le sucre. Je ne prends jamais ni l'un ni l'autre, prĂ©fĂ©rant mon thĂ© et mon cafĂ© tel qu'il est fort et bien amer. Les seules douceurs que je tolĂšre dans ma vie sont celles apportĂ©es par les mains et les lĂšvres de mes amants et mes amantes. La famille Winchester a ce don, celui de me combler rien qu'avec leur simple personne. Ils ont ce talent tout particulier de me faire perdre la tĂȘte Ă  chaque seconde passĂ©e avec eux. Je sais que tout ceci est Ă©phĂ©mĂšre, je sais qu'ils me jetteront dĂ©s qu'ils trouveront mieux, mais je sais aussi que je les ai suffisamment marquĂ©s pour obtenir une place permanente dans leur cƓur. Un jour, je ne serais peut ĂȘtre plus leur amant, mais je resterais un ami fidĂšle sur qui ils pourront toujours compter. Et cela me suffit. Nous savourons notre thĂ©, profitant de la simple prĂ©sence de l'autre. Je dois l'avouer, il m'a quand mĂȘme manquĂ©, terriblement. MalgrĂ© l'ambiance douce et lĂ©gĂšre, nous en venons Ă  parler de sujets sĂ©rieux Le Corbeau. Cet ĂȘtre, homme ou femme, qui terrorise et sĂšme le trouble Ă  Poudlard mĂȘme. Qu'il mette ainsi en pĂ©ril la sĂ©curitĂ© de cet Ă©tablissement prestigieux qui m'a vu devenir un homme me rends fou de rage, et j'Ă©tais effectivement furieux quand j'ai constatĂ© que je n'avais pas Ă©tĂ© mis sur l'affaire. Mon chef m'a expliquĂ© que mes compĂ©tences Ă©taient requises ailleurs, et il m'a affectĂ© sur des arrestations d'anciens Mangemorts et autres dangereux criminels. MalgrĂ© mon amertume, j'ai tout de mĂȘme Ă©tĂ© flattĂ©. Mon chef ne prends jamais ses dĂ©cisions Ă  la lĂ©gĂšre, et il Ă©tait parfaitement conscient du risque que je prenais en m'envoyant lĂ  bas, mais il Ă©tait aussi certain de ma Ă©voqua son sentiment d'impuissance, le fait qu'ils n'ont toujours rien trouvĂ© aprĂšs de longues recherches. J'entoure ses Ă©paules de mon bras dans un geste rĂ©confortant. Il me dit que c'Ă©tait trĂšs frustrant. Je lui rĂ©ponds, avec un petit sourire Tu as peut ĂȘtre l'impression que cela ne sert Ă  rien, mais pour les Ă©lĂšves, cela signifie beaucoup. Ils savent que leurs professeurs veillent Ă  leur sĂ©curitĂ©, ils savent qu'ils ne seront pas abandonnĂ©s et qu'ils peuvent compter sur vous. C'est pour cela que je pense sincĂšrement que tout ce que vous faites est loin d'ĂȘtre inutile... Tu n'as pas Ă  te blĂąmer de ne pas avoir pu mettre la main sur ce Corbeau, car grĂące Ă  toi et Ă  tes collĂšgues, les Ă©lĂšves peuvent se sentir en sĂ©curitĂ©. Professeur de MĂ©tamorphose / Directeur des Gryffondorparchemins 219Ăąge 25multi-comptes GeorginettecĂ©lĂ©britĂ© TimothĂ©e ChalametcrĂ©dits Cassy HopeDate d'inscription 21/06/2021Sujet Re Rien que pour tes yeux Lun 18 Avr - 2245 Rien que pour tes yeuxIl me rassure sur mon rĂŽle. Si je fais bien mĂȘme si aucune reconnaissance n’est montrĂ©. Si, ça compte pour les Ă©lĂšves qui se sentent en sĂ©curitĂ©. Non, je n’ai pas Ă  m’en vouloir de ne pas pouvoir attraper ce Corbeau qui nous harcĂšle tous. En rĂ©alitĂ©, actuellement, je suis Ă  bout. Le corbeau. Les Ă©lĂšves qui ne peuvent s’empĂȘcher de faire conneries sur conneries. Un Ă©lĂšve a Ă©tĂ© revoyĂ© il y a peu, et j’avoue que j’aurais aimĂ© que tout se passe autrement pour lui. Je me sens responsable. Et je me dis que ce pauvre garçon aurait sans doute eu un meilleur futur si on lui avait donnĂ© une seconde chance ici malgrĂ© ses provocations. Bref
 Je ne veux plus y penser. Pas pour le moment. Je ne tiens pas Ă  ce qu’on dĂ©couvre que je suis en phase de dĂ©pression. Ce genre d’attitude ne fait guĂšre parti de mon comportement habituel. Istvan le sait. Mais je ne souhaite pas lui montrer cette face sombre de moi-mĂȘme. Moi dĂ©primĂ©, c’est un peu comme Pinkie Pie dans My Little Pony quoi. Bref
 Il faut que je me ressaisisse. Je prends ma tasse et change de place, allant me caler contre lui. Je me blottis contre ce corps qui a si souvent meurtri le mien, le faisant souffrir tant le plaisir le faisait languir. Mais je n’ai besoin que de lui et de sa prĂ©sence aujourd’hui. J’aime l’avoir prĂšs de moi. Il est un pilier et une force dont je ne peux plus me passer. Un membre de ma famille, voilĂ  ce qu’il est tout autant que mon amant. Je le sers contre moi et soupire
 Tu sens bon
 A dĂ©faut d’un je t’aime d’un ĂȘtre amoureux, il n’aura que cette phrase d’un homme sĂ©duisant et sensuel
 Et je sais que pour nous deux, c’est bien suffisant. KoalaVolantPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Parolesdu titre Blasphemy (Traduction) - Tyler Joseph avec Retrouvez également les paroles des chansons les plus populaires de Tyler Joseph
Ne me regarde pas comme ça. S’il te plaĂźt. Baisse les yeux. Tu ne le vois donc pas ? Tu me regardes d’une façon qui me transperce l’ñme. Je ne sais pas ce qu’ont ces yeux qui parlent pour toi. Je te regarde et je sais ce que tu ressens, je n’ai mĂȘme pas besoin d’entendre un seul mot sortir de ta comment est-ce possible que ton regard dise tant de choses ? Il ne les dit peut-ĂȘtre qu’à moi. Ou j’ai peut-ĂȘtre un don spĂ©cial pour l’interprĂ©ter ? J’ai toujours supposĂ© que tu avais la capacitĂ© Ă  exprimer tout un univers d’émotions uniquement avec tes yeux, mais je suis peut-ĂȘtre celui/celle qui est capable de dĂ©chiffrer ce que ton regard que j’interprĂšte bien son regard ?Mais est-ce que j’ai raison ou est-ce que je confonds mes dĂ©sirs et mes craintes avec la rĂ©alitĂ© ? Ce que tu veux me dire, selon moi, peut-ĂȘtre que je ne l’imagine pas seulement ?Pourquoi est-ce que tu continues Ă  me regarder ainsi ? Je ne veux pas voir ce que tes yeux me demandent. Ah ! Je sais ! Je baisserai les yeux. Je regarderai mon portable. Le succĂšs du portable rĂ©side dans le fait qu’il permet de se dĂ©connecter des regards que vous avez autour de vous, des regards qui vous demandent de les regarder, des regards qui veulent interagir avec suffit de baisser les yeux et la douleur, l’espoir et la tristesse de l’autre disparaissent. Personne ne vous jugera pour regarder un Ă©cran. Les gens ne le font-ils pas tout le temps ? Ah ! Je t’ai regardĂ©-e Ă  nouveau. Tu continues Ă  me regarder de cette façon
Je ne sais pas ce que tu as mais tu fais remuer mon Ăąme. Pourquoi provoques-tu des Ă©motions en moi sans mon autorisation ? Je ne peux pas les Ă©viter ! Ah, si, je n’ai qu’à dĂ©tourner le regard une nouvelle fois. Loin des yeux
Tu ne vois donc pas que ton regard rĂ©veille ma compassion ? Oui, ton regard accompagnĂ© de ton silence. Je dois faire quelque chose ! Ne me regarde pas comme ça, je sais ce qui t’arrive et je ne peux pas m’empĂȘcher de ressentir la mĂȘme chose que toi. Ça suffit ! Prend un peu de mes lasagnes, mais savoure-les, tu sais que c’est mon plat prĂ©fĂ©rĂ© et que j’ai trĂšs faim
Je ne te demande qu’une chose en Ă©change, arrĂȘte de me regarder comme ça, je t’en prie
Ce que nous faisons, ce que nous disons, ce que nous cessons de faire et ce que nous taisons ont un impact Ă©motionnel chez les le regard des autres gĂ©nĂšre-t-il des Ă©motions en nous ?Le mĂ©canisme responsable de l’empathie que nous Ă©prouvons a un nom et il s’appelle le systĂšme limbique. Le systĂšme limbique est une structure cĂ©rĂ©brale complexe qui gĂšre une infinitĂ© d’informations. Le systĂšme limbique, dans son essence, est chargĂ© de rĂ©veiller, d’éteindre et de gĂ©rer nos Ă©motions en fonction des informations que nos sens regard, une chanson, une douleur lancinante ou l’odeur du cafĂ© sont dĂ©tectĂ©s par nos sens, dotĂ©s de sens par notre cortex et d’émotion par notre systĂšme stabilitĂ© Ă©motionnelle dĂ©pend en grande partie des relations que nous Ă©tablissons avec les personnes qui nous le systĂšme limbique a une caractĂ©ristique qui le rend trĂšs spĂ©cial. Notre systĂšme limbique est une structure ouverte qui peut entrer en rĂ©sonance avec le systĂšme limbique de notre interlocuteur-trice, de maniĂšre Ă  ce que nous puissions sentir la mĂȘme chose que lui. GrĂące Ă  ce systĂšme complexe, nous pouvons ressentir de l’empathie, sentir la tristesse nous envahir en Ă©coutant notre enfant pleurer, nous rĂ©jouir de la rĂ©ussite de notre conjoint et nous exalter devant le but de notre Ă©quipe de foot personne la plus expressive Ă©motionnellement finira par transmettre ses Ă©motions Ă  son pas la prochaine fois que quelqu’un vous regarde, ne dĂ©tournez pas le regard pour cacher ce que vous ressentez. Regarder les gens dans les yeux, vous saurez ce qu’ils ressentent et connaĂźtrez l’émotion qu’ils provoquent en vous. CetteinfidĂ©litĂ© est arrivĂ©e « par hasard ». Elle n’était pas prĂ©mĂ©ditĂ©e (du moins consciemment) ni mĂȘme vraiment souhaitĂ©e. La curiositĂ©, l’attirance ou le coup de foudre (similaire dans ce cas Ă  un coup de folie, un moment « d’absence »), sont souvent avancĂ©s comme justification du Les lettres d’amour passionnĂ©es offrent un moyen d’entretenir et d’approfondir l’intimitĂ©. Quelle que soit la forme, les mots d’amour sont toujours apprĂ©ciĂ©s. Une lettre douce peut vous aider Ă  exprimer tout ce que vous ressentez. Si vous ĂȘtes trop timide pour avouer votre flamme, une lettre peut ĂȘtre le dĂ©but de l’expression de vos sentiments pour votre amoureux. Voir aussi Lettre D’amour Touchante Pour Un Homme Qui Occupe Votre CƓur Continuez la lecture pour en apprendre plus sur le sujet. En savoir plus sur le sujet Les gens qui sont profondĂ©ment amoureux aiment le montrer et le partager Ă  chaque fois. MalgrĂ© les tendances actuelles des rĂ©seaux sociaux, les messages d’amour ne perdront jamais leur valeur, surtout pour ceux qui recherchent l’intimitĂ© et la romance dans leur vie privĂ©e. Normalement, les hommes aiment envoyer des lettres d’amour Ă  leurs petites amies parce que les femmes aiment ĂȘtre courtisĂ©es. Toutefois, certaines femmes, qui savent combien les hommes aiment aussi recevoir des mots doux romantiques, optent pour la tendance traditionnelle et envoient des notes d’amour au lieu d’exprimer leur amour sur les rĂ©seaux sociaux. Il ne fait aucun doute que nous avons dĂ©passĂ© les annĂ©es des pots d’encre mais Ă©crire des notes d’amour Ă  l’ĂȘtre aimĂ© est vraiment et irrĂ©futablement intemporel. Voici un article dĂ©taillĂ© sur les lettres d’amour afin que vous puissiez essayer d’impressionner votre partenaire. L’amour c’est quoi ? L’amour est complexe. C’est un ensemble d’émotions, de comportements et de croyances associĂ©s Ă  de forts sentiments d’affection, de protection, de chaleur et de respect pour une autre personne. Ce sentiment peut s’appliquer aux animaux, aux principes et aux croyances religieuses. Par exemple, une personne peut dire qu’elle aime son chien, qu’elle aime la libertĂ© ou qu’elle aime Dieu. L’amour est un sujet de prĂ©dilection pour les philosophes, les poĂštes, les Ă©crivains et les scientifiques depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations. De plus, des personnes et des groupes diffĂ©rents se sont souvent disputĂ©s sur sa dĂ©finition. Si la plupart des gens s’accordent Ă  dire que l’amour implique de forts sentiments d’affection, il existe de nombreux dĂ©saccords sur sa signification prĂ©cise. Quand une personne dit je t’aime Ă  quelqu’un, cela peut avoir une signification trĂšs diffĂ©rente pour l’autre. Bref, l’amour est un sentiment mystĂ©rieux ! Voir aussi La Lettre De Remise En Question En Amour S’exprimer Librement 1. Soyez prĂȘte Ă  ĂȘtre vulnĂ©rable Écrire une lettre d’amour Ă  un partenaire de longue date peut ĂȘtre un excellent moyen d’affirmer ou mĂȘme de raviver votre amour l’un pour l’autre. Les couples oublient souvent de rester connectĂ©s l’un Ă  l’autre lorsqu’ils sont pris dans le tourbillon de la vie quotidienne. Une lettre d’amour peut donc ĂȘtre un moment de recul, de prise de contact avec vos Ă©motions et de dĂ©monstration d’affection Ă  votre partenaire, en particulier si ce n’est pas quelque chose que vous faites souvent ensemble. Permettez-vous d’ĂȘtre vulnĂ©rable et de partager votre cƓur. Bien souvent, nous avons peur de nous partager vraiment par crainte du rejet ou de l’incomprĂ©hension, mais Ă©crire une lettre d’amour crĂ©e une vĂ©ritable occasion de se connecter l’un Ă  l’autre. Penchez-vous vraiment sur vos Ă©motions car c’est ce qui fera vraiment chanter votre lettre d’amour. 2. Commencez la lettre par une salutation personnelle La salutation est importante car elle donne le ton de toute votre lettre. Vous devez donc vous assurer de commencer par quelque chose qui attirera l’attention de l’autre et le poussera Ă  lire. Ne commencez pas simplement par Cher Marc, mais saluez-le avec quelque chose de plus romantique ou de plus personnalisĂ©. Les noms d’animaux de compagnie et les blagues internes font trĂšs bien l’affaire. 3. Dites pourquoi vous Ă©crivez cette lettre Est-ce un anniversaire ou une autre occasion spĂ©ciale ? Votre partenaire a fait un grand pas en avant pour vous et vous voulez lui montrer votre reconnaissance ? Vous avez simplement ressenti beaucoup d’amour pour votre partenaire et vous voulez lui montrer votre affection ? Quoi qu’il en soit, prĂ©cisez la raison pour laquelle vous Ă©crivez cette lettre afin de donner un contexte Ă  votre lettre. 4. Dites-lui pourquoi vous l’aimez et pourquoi vous aimez ĂȘtre avec lui C’est dans le corps de la lettre que vous allez vraiment vous Ă©pancher. Pour un amour de longue date, vous voulez parler de vos souvenirs, des obstacles que vous avez surmontĂ©s ensemble, de ce qui vous a fait tomber amoureux au dĂ©part, des raisons pour lesquelles vous l’aimez encore aujourd’hui et de ce que vous envisagez pour l’avenir. 5. Utilisez la narration Rappelez un souvenir romantique comme votre premier rendez-vous, la premiĂšre fois que vous l’avez vu, le jour de votre mariage, un anniversaire, des vacances spĂ©ciales, la premiĂšre fois que vous avez ri ou pleurĂ© ensemble. Vous pouvez retrouver un message touchant que vous pourrez lire aussi. Le but est de rendre ce souvenir significatif. 6. Fermez la lettre chaleureusement La conclusion de la lettre est importante car c’est lĂ  que vous rĂ©sumez tout ce que vous venez d’exposer dans votre lettre. Cette section ne devrait pas ĂȘtre trĂšs longue puisque vous avez mis l’essentiel de la lettre dans le corps. Exemple 1 ChĂšre Sally, Je n’ai jamais su combien la vie Ă©tait probablement gĂ©niale avant que je vois ton beau visage pour la premiĂšre fois. Cependant, mon cƓur fait un bond comme un joli colibri en plein vol Ă  chaque instant qu’on se voit. C’est une chose que je ne connaissais pas auparavant, et c’est toi qui me l’inspire. Lorsque je pense Ă  nos conversations, je ressens du bien-ĂȘtre. Je souris tout le temps quand je pense Ă  toi. Notre connexion est spĂ©ciale, Ă©tonnante, c’est le destin. Beaucoup de gens ont envie de savoir ce qui m’apporte beaucoup de bonheur. Je dis sans hĂ©siter, que c’est toi. Parfois, j’ai l’impression que mon petit cƓur va exploser lorsque mes pensĂ©es se dirigent vers toi. J’attends un rendez-vous trĂšs prochainement avec impatience. SincĂšrement, Damien Exemple 2 Ma chĂšre Lydia J’ai toujours pensĂ© que je savais qui Ă©tait la femme de mes rĂȘves jusqu’à ce que je te rencontre. Toutes les idĂ©es que je pouvais avoir sur la personne parfaite se sont envolĂ©es quand tu es entrĂ©e dans ma vie. Tu as dĂ©passĂ© toutes mes attentes. MĂȘme avec tes dĂ©fauts, tu es parfaite parce que tu es la personne parfaite pour moi. Je n’aurais pas pu rĂȘver d’une meilleure personne. Être avec toi, c’est comme ĂȘtre dans un rĂȘve dont je ne veux jamais me rĂ©veiller. Bien Ă  toi, Jake Exemple 3 Ma chĂšre Emilie, La nuit, lorsque je me couche et j’imagine qu’une femme comme toi est lĂ  avec moi, je suis heureux. On dit que l’absence rend le cƓur plus tendre. Je me sens seul sans toi et mon affection n’a aucune limite. J’aime sentir la chaleur de ton souffle sur mon visage. Il n’y a pas un jour oĂč je n’imagine pas la chaleur qui Ă©mane de ton beau corps pressĂ© contre le mien. J’adore sentir les battements de ton petit cƓur. Je vois un millier de papillons qui embrassent ma peau. J’ai envie de sentir tes lĂšvres sur les miennes pour la Saint-Valentin. MĂȘme si je suis persuadĂ© que nous nous remettrons ensemble, j’ai un dĂ©sir ardent de confirmer la vĂ©ritable profondeur de ma passion. Je le ferai jusqu’à ce que nous nous revoyons et que je puisse te prendre dans mes bras. Tu es omniprĂ©sente dans mes plus beaux rĂȘves. Tendres baisers, Jake Exemple 4 Ma jolie Sophie, Par oĂč commencer dans ce texte d’amour ? Tu as apportĂ© tellement de joie dans ma vie avec ton merveilleux amour. Depuis le moment oĂč je t’ai rencontrĂ©, il n’y a rien d’autre de plus beau que je ne puisse voir. Comme le disent si bien Victor Hugo et Alfred de Musset, tous les beaux moments que je passe avec toi me donnent tellement de bonheur. J’ai une forte attirance pour toi et je ne veux pas te quitter. Tu es mon Ăąme soeur. Mon seul souhait est de rester dans tes bras pour toujours et de penser Ă  la merveilleuse vie qui nous attend. BĂ©bĂ©, je dois t’avouer que je t’aime tout simplement. Je t’aime tellement ! Bises, Calvin Exemple 5 Karine, Cette carte d’amour est pour te dire que chaque chose que tu me confies, tous les moments merveilleux ou terribles que nous partageons, me font fondre de l’intĂ©rieur. Tu es vulnĂ©rable en ma prĂ©sence et tu me fais confiance. Je n’ai jamais imaginĂ© qu’il serait possible de trouver quelqu’un qui me donnerait envie de passer tout mon temps avec lui, une personne qui toucherait vraiment ma vie. J’ai hĂąte de vivre plusieurs autres instants spĂ©ciaux ensemble. Lorsque je te perçois, c’est mon avenir que je vois. Ce ne sont pas des paroles en l’air. C’est une chose qui vient directement du cƓur. Le dĂ©sir d’ĂȘtre avec toi me consume, j’aime te parler et sentir ton corps prĂšs du mien. Je veux que tu sois avec moi, te parler, pleurer et rire avec toi. Je veux marcher, jouer, danser, ne faire qu’un avec toi. J’ai l’impression que tu pourrais ĂȘtre mon tout. Je suis conscient que je peux ĂȘtre toute ta vie. Lorsque nous nous retrouvons, je vois l’amour dans tes jolis yeux. Lorsque tu imagines ton avenir, me vois-tu dedans ? Je t’aime follement et profondĂ©ment. J’attends impatiemment que tu me dĂ©voiles aussi tes sentiments. Avec amour, comme toujours, Lucas Exemple 6 Mon homme chĂ©ri, Je voulais t’écrire une lettre remplie de citations d’amour. Je sais que c’est un peu idiot, mais je voulais quand mĂȘme essayer. C’est juste que je ressens tellement de choses quand je suis avec toi que j’essaie de les mettre en mots, pour que tu saches ce que je ressens pour toi. Tu es un tel cadeau pour moi. T’avoir dans ma vie est une telle bĂ©nĂ©diction. Bien que je ne puisse pas te voir en ce moment, je peux m’imaginer comment tu es. Je vois tes yeux et comment ils brillent, je vois la façon dont tu souris et comment tu es juste avant de rire. Je veux ĂȘtre Ă  cĂŽtĂ© de toi en ce moment. Je ne veux pas que tu retiennes quoi que ce soit. J’espĂšre que tu sais que je serai toujours lĂ  pour toi. Je peux te sentir prĂšs de moi mĂȘme si tu es loin. S’il te plaĂźt, crois-moi quand je te dis que je t’aime. A trĂšs bientĂŽt BĂ©a Exemple 7 Ma chĂ©rie, AprĂšs ces nombreuses annĂ©es que nous avons passĂ©es ensemble, j’ai toujours le cƓur qui bat Ă  la chamade quand tu entres dans une piĂšce. Pour moi, tu es de plus en plus belle avec chaque annĂ©e qui passe. Les gens disent souvent qu’un couple passionnĂ© finit par se calmer aprĂšs quelques annĂ©es, mais ce n’est pas le cas. J’ai beaucoup de dĂ©sir pour toi aujourd’hui et j’en aurai jusqu’à l’aube de notre amour. Toutes tes actions montrent que ce que tu ressens est exactement comme les sentiments que je ressens pour toi. Je n’ai qu’à te regarder, et j’ai envie de poser mes lĂšvres sur les tiennes et sentir les battements de ton cƓur. J’ai envie de laisser des baisers sucrĂ©s sur ta jolie joue jusqu’à ce que j’atteigne tes lĂšvres qui sont pleines aussi bien que parfaites. J’ai besoin de t’embrasser et de te faire frissonner. Pour l’instant, grĂące Ă  mes belles lettres d’amour, tu peux seulement imaginer ce que vivre avec moi pourrait ĂȘtre. Dans l’attente d’une soirĂ©e romantique, Ton seul vĂ©ritable amour Robin Exemple 8 Salut amour de ma vie, Si tu te demandes Ă  quel point, je t’aime, ne te pose plus la question. Tu es le soleil dans mon ciel, la riviĂšre qui coule dans mon Ăąme, et l’air que je respire. Avant de te rencontrer, je ne croyais pas qu’il Ă©tait possible d’aimer quelqu’un aussi profondĂ©ment et complĂštement. Tu m’as donnĂ© la foi que le vĂ©ritable amour existe vraiment, car je le partage avec toi. Notre histoire d’amour est fantastique. Je suis Ă  toi pour toujours, Caleb Exemple 9 Bonjour ma beautĂ©, Cela fait longtemps que je voulais t’écrire pour te dire ce que je ressens au fond de moi. Avec toi, ma vie est radieuse, et je ne te remercierai jamais assez d’ĂȘtre la chose la plus douce du monde. Comment puis-je dĂ©crire mes sentiments pour toi dans ce message d’amour ? Ces lignes ne seront pas suffisantes pour contenir tout ce que je ressens pour toi. Tu ne cesses de me montrer qu’à tout Ăąge et en tout lieu, le vĂ©ritable amour existe. T’avoir dans mon monde m’a apportĂ© plus de satisfaction que tout ce que l’on peut apporter, y compris l’argent. Je suis dans l’incapacitĂ© de te remercier assez de me toucher profondĂ©ment avec les choses que tu fais pour moi. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e, et je me sens vivant chaque fois que je revois ton joli visage. Passe une belle journĂ©e, bĂ©bĂ©. Romain Exemple 10 Ma chĂšre Catherine, J’oublie tous mes soucis et je ne pense qu’à toi et Ă  combien tu es adorable et merveilleuse. C’est peut-ĂȘtre trop Ă©mouvant pour toi, mais tu sais que je suis comme ça et que je n’y peux rien. Tu m’aimes pour ce que je suis et c’est ce qui compte le plus. Je repense Ă  nos dĂ©buts, Ă  nos premiers rendez-vous et Ă  la façon dont nous jouions avec les mains l’un de l’autre lors de rencontres sociales. Ce poĂšme d’amour suivant est pour te dire que j’ai passĂ© les plus belles annĂ©es de ma vie avec toi. Je t’adore, Seth Exemple 11 Mon joli papillon, T’aimer m’a ouvert Ă  tant de choses dans la vie dont je ne connaissais pas l’existence. À un moment, j’ai dĂ» passer en revue toute ma vie pour me rendre compte que tu Ă©tais tout ce dont j’avais besoin pour survivre. Tu es un de mes voeux les plus chers. Penser Ă  toi donne vie Ă  mon Ăąme, et mon cƓur ne peut s’arrĂȘter de battre la chamade quand tu es Ă  cĂŽtĂ© de moi. Si l’amour Ă©tait le plus grand dĂ©fi du monde, alors je l’ai conquis, car ce que je ressens pour toi, je ne l’ai jamais ressenti pour personne d’autre. Tu m’as offert un cadeau extraordinaire que seul mon cƓur peut dĂ©chiffrer. Tu m’as finalement liĂ© dans la toile de l’amour parce que je peux seulement t’aimer. Tu la femme de ma vie. Te rencontrer m’a montrĂ© combien il est beau d’aimer quelqu’un d’autre que soi-mĂȘme. Je ferai toujours tout pour passer le reste de ma vie avec toi. Passe une belle journĂ©e, ma reine. David Exemple 12 HĂ© beau gosse, J’ai toujours rĂȘvĂ© d’avoir un petit ami qui serait aussi mon meilleur ami. J’imaginais qu’il serait beau et drĂŽle, et qu’il serait aussi une personne formidable. Maintenant que tu es lĂ , tous mes rĂȘves sont devenus rĂ©alitĂ©. Comme HonorĂ© de Balzac le dit si bien, c’est tellement merveilleux d’avoir quelqu’un de spĂ©cial avec qui tout partager. Tu ris Ă  mes blagues stupides, et nous aimons Ă©couter la mĂȘme musique. J’ai l’impression que je peux tout te dire et que tu comprends exactement ce que je ressens. Je n’ai jamais Ă©tĂ© aussi heureuse, et c’est grĂące Ă  toi. J’espĂšre que tu ressens la mĂȘme chose, et je te promets que j’essaierai d’ĂȘtre la meilleure petite amie au monde. Merci pour tout, Sarah Exemple 13 Mon rayon de soleil, Mon amour n’est que pour toi parce que toi et ton cƓur Ă©taient lĂ  pour moi quand rien n’allait. Je suis incapable d’imaginer Ă  quoi ressemblerait la vie sans ton contact et ton Ă©treinte chaleureuse aux moments oĂč je le dĂ©sirais le plus. Tu me manques beaucoup, mais je sais que je serai bientĂŽt avec toi, et la distance la plus significative que nous aurons sera celle du nez et des lĂšvres. La vie peut ĂȘtre une lutte aprĂšs l’autre, mais je suis ravi de lutter avec toi. MĂȘme si tout change dans ce monde, mon amour pour toi reste intact. Il sera toujours constant pour toi, ma douce. Affrontons la vie, et soyons les meilleurs, nous pouvons ĂȘtre lĂ  l’un pour l’autre. Je suis toujours lĂ  pour toi quand tu as besoin de moi. Je ferai toujours partie de ton avenir et de tes rĂȘves. Je veux t’aimer pour toujours, comme tu le mĂ©rites. Dylan Exemple 14 Mon chĂ©ri, Je ne suis pas une personne Ă©motive donc je ne vais pas vraiment t’écrire sur les profondeurs de mon amour. Mais, oui, je veux juste te faire savoir que tu tiens une place spĂ©ciale dans ma vie. Tu as toujours Ă©tĂ© lĂ  comme une ancre, tu me soutiens quand je suis au plus bas. Tu m’acceptes comme je suis et c’est ce qu’il y a de mieux chez toi. L’amour, c’est accepter la personne telle qu’elle est, tu ne m’as jamais vraiment changĂ© et tu m’acceptes comme je suis. Tu es le petit ami le plus gentil du monde. Tu es comme Antoine de Saint ExupĂ©ry, doux et intelligent Ă  la fois. Je t’aime plus que tout, Todd Exemple 15 Mon amour, J’aimerais ĂȘtre lĂ  avec toi parce que je me sens seul ici sans toi. Sans toi, je suis comme un mot de passe sans identifiant unique. J’ai essayĂ© de faire tellement de choses, mais il me manque quelqu’un de prĂ©cieux qui me frappe au plus profond de mon cƓur. La distance me tue parce que la douleur de te manquer pendant longtemps est un vĂ©ritable cauchemar. Tu t’efforces d’avoir un meilleur avenir. Je veux le meilleur pour toi aussi, mais si ça ne tenait qu’à moi, je serais Ă  tes cĂŽtĂ©s comme ton pantalon prĂ©fĂ©rĂ©. Je te donnerai tout mon amour car il a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© spĂ©cialement pour toi. J’ai hĂąte d’ĂȘtre dans tes bras et d’embrasser tes douces lĂšvres quand ma tĂȘte ne trouve plus rien Ă  dire. Je veux ĂȘtre le meilleur homme au monde afin que nous ayons un avenir brillant et fantastique ensemble, oĂč le monde regardera notre amour avec Ă©merveillement. Je t’aime avec tout ce que je suis, tout ce que j’étais et tout ce que je serai jamais. Bisous, Kumar Exemple 16 Mon ĂȘtre adorĂ©, Je ne pourrai pas utiliser tous les mots du dictionnaire pour te montrer Ă  quel point je t’aime. Je t’aime tellement que je pense toujours Ă  toi, que tu me fais sourire et que tu fais battre mon cƓur Ă  tout rompre. Il y a tellement de façons d’exprimer mon amour et je compte bien te montrer tout l’amour que je te porte pour le reste de ma vie. J’espĂšre que mes actions te feront connaĂźtre l’étendue de mon affection, de mon adoration et de mon engagement envers toi. Soyons toujours heureux, Caroline Exemple 17 Ma chĂ©rie, La façon dont mes sentiments pour toi grandissent chaque jour me stupĂ©fie. Je n’ai jamais aimĂ© comme ça avant cette fois. Rien ne me coupe le souffle que de lever les yeux et de te voir me regarder droit dans les yeux. Cela fait sauter les battements de mon cƓur et le sang coule dans mes veines deux fois plus vite. Tu m’aimes, et je t’aime beaucoup. C’est un lien magique que nous partageons, et je donnerais n’importe quoi pour le garder pour toujours. Je me languis de tes baisers, de tes tendres caresses, et je ne peux retenir aucune partie de moi de tomber amoureuse de toi. Je m’abandonne Ă  ton affection et Ă  tes soins parce que c’est la chose la plus douce et la plus pure que j’ai jamais reçue. Tu illumines ma journĂ©e, et mon visage rayonne. Tu me fais souhaiter que nos vies durent jusqu’à l’éternitĂ©. Depuis que nos chemins se sont croisĂ©s, j’ai Ă©tĂ© sous tes douces doses d’amour, et c’est la chose la plus remarquable au monde. Je pense Ă  toi tout le temps, John Exemple 18 Bonjour l’amour de ma vie, Les mots ne suffiraient pas Ă  dĂ©crire tout mon amour pour toi. Le simple fait de penser Ă  toi me fait Ă©crire ceci. Je sais que je n’aimerai jamais personne comme je t’aime. Je ferais n’importe quoi pour toi et je veux passer du temps seulement avec toi. Tu es ma raison de vivre et mon grand amour. Mon moment le plus merveilleux est lorsque tu m’embrasses et me serres fort. Cela me donne le sentiment d’ĂȘtre aimĂ©e et prise en charge. Tu as ma parole que je n’ai jamais ressenti quelque chose comme ça pour quelqu’un auparavant, et je suis trĂšs heureuse que tu sois mon petit ami. J’espĂšre que cette lettre te fera comprendre Ă  quel point je t’aime et pense Ă  toi. T’es exceptionnel, Kendra Exemple 19 Ma myrtille, Depuis que nos chemins se sont croisĂ©s, mon monde est plus lumineux qu’avant. Main dans la main, nous nous rendrons Ă  l’autel pour nous proclamer notre amour. Je ne peux penser Ă  aucune caractĂ©ristique attrayante que tu ne possĂšdes pas. Tu me corresponds parfaitement, et je t’aime pour tout ce que tu es et deviendras. Tu me donnes envie de tout affronter et tu me donnes la confiance nĂ©cessaire pour faire face Ă  toutes les tĂąches que la vie m’apporte. Je te veux toujours Ă  mes cĂŽtĂ©s car, avec toi, je peux faire des choses que les humains ne peuvent pas faire. Quand tu es avec moi, je me sens au sommet du monde. Être avec toi m’a fait devenir une personne encore plus gĂ©niale. Je souhaite toujours ĂȘtre un petit ami extraordinaire pour toi car tu es la meilleure compagne dont quelqu’un puisse rĂȘver. Je suis heureux d’ĂȘtre ton homme. Je t’aime, bĂ©bĂ©, et je t’adorerai toujours car tu mĂ©rites tout au monde. Dwayne Exemple 20 Salut ma princesse, Mon esprit est toujours occupĂ© par des pensĂ©es de toi et de notre amour. C’est comme une rĂ©pĂ©tition constante de pensĂ©es, mĂȘme les jours oĂč j’ai l’impression d’ĂȘtre abattu et dĂ©primĂ©, ou si je suis en colĂšre et que je me dispute avec toi. Aucune de ces choses n’a d’importance. Je les oublie rapidement, car dĂšs que je vois ton visage, tout s’éclaircit pour moi et je me souviens de la chance et de la gratitude que j’ai de t’avoir dans ma vie. Je t’aime, Bernard Exemple 21 Ma petite perle, Je chĂ©ris l’amour que tu me donnes chaque jour, ma princesse, car c’est impossible pour moi de survivre sans toi. Je n’ai jamais eu autant d’amour dans ma vie que celui-lĂ . Je n’ai jamais cru que quelqu’un pourrait signifier autant pour moi. Je pensais que l’amour pur n’existait que dans les contes de fĂ©es et les feuilletons, mais ce n’est pas vrai car tu as complĂštement changĂ© ma notion de l’amour. Tu m’as donnĂ© un sentiment qui ne peut ĂȘtre ordonnĂ© que dans le ciel. Notre voyage dans la vie ne sera peut-ĂȘtre pas rose comme nous l’espĂ©rons toujours, mais nous ferons un lit de roses et nous le porterons, pour nous y allonger mĂȘme si les routes ne sont pas lisses. Nous serons ensemble, pour le meilleur et pour le pire, dans la maladie et dans la santĂ© jusqu’à l’éternitĂ©. Je dĂ©sire passer les plus beaux moments de mon existence avec toi, bĂ©bĂ©, car tu as rĂ©parĂ© mon petit cƓur brisĂ© en entrant dans ma triste vie. Je t’adore, Ted Exemple 22 Salut ma jolie, J’espĂšre que cette lettre te trouvera saine et sauve. Je sais que tu n’es dĂ©ployĂ© que depuis quelques semaines, mais cela me semble dĂ©jĂ  une Ă©ternitĂ©. Le son de ta voix et le fait de pouvoir te regarder et partager un sourire me manquent. Je n’ai toujours pas lavĂ© la chemise que tu as laissĂ©e chez moi parce qu’elle a ton odeur. J’aime l’enfiler et imaginer que tes bras m’entourent. Tu es la premiĂšre chose Ă  laquelle je pense quand je me rĂ©veille le matin, la derniĂšre chose Ă  laquelle je pense chaque nuit, et tu es toujours dans mes rĂȘves. MĂȘme si je m’inquiĂšte, j’espĂšre que tu sais combien je suis fier de toi et du sacrifice que tu fais pour notre pays. Tu es la personne la plus forte et la plus courageuse que je connaisse, et ce ne sont que quelques raisons pour lesquelles je t’aime. Je te dirai le reste quand tu rentreras Ă  la maison. Jusque-lĂ , reste en sĂ©curitĂ©, mon amour. De ton chĂ©ri, Hugo Exemple 23 Mon ange, Le jour oĂč j’ai posĂ© mes yeux sur toi a marquĂ© le jour oĂč mon monde a eu sa premiĂšre brise fraĂźche d’amour pur. Tu es celui qui me fait sourire mĂȘme si je n’ai jamais eu l’intention de le faire. Tu as ta façon de faire fleurir une journĂ©e terne et frustrante avec ton sourire charmant. Je ne remercierai jamais assez Dieu de t’avoir amenĂ© sur mon chemin et finalement, de t’avoir fait mien. Quand je pense Ă  ton visage chaud et doux, il y a toujours ce rayon d’espoir qui peut rendre parfait mĂȘme le pire des jours. Tu es entrĂ© dans ma vie en me mettant Ă  l’aise. Tu m’as donnĂ© l’amitiĂ© en Ă©tant mon meilleur ami. Mes sentiments pour toi vont au-delĂ  de ce que tu peux imaginer. Tu es tout pour moi. C’est pourquoi il est difficile, voire impossible, de rĂ©sister Ă  ne pas rire quand tu fais tes blagues et Ă  ne pas fondre quand tu me touches. Assis sur ce bureau, en imaginant tout l’amour que tu m’as donnĂ©, je me pince encore pour ĂȘtre sĂ»r que je ne rĂȘve pas. Tu es mon tout, LĂ©o Exemple 24 Mon cƓur, Parfois je me demande, qu’ai-je fait pour avoir un homme comme toi dans ma vie ? Étais-je une sainte dans ma vie passĂ©e ? Qu’ai-je fait pour mĂ©riter quelqu’un comme toi ? Tu es gentil, tu es drĂŽle, tu es passionnĂ©, tu es beau Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur. Les femmes rĂȘvent d’ĂȘtre avec un homme comme toi et j’ai cet homme comme partenaire. Parfois nous nous disputons, parfois nous nous prenons pour acquis mais je vais te dire une chose, j’apprĂ©cie tout ce que tu fais pour moi. Je t’aime et j’ai hĂąte de continuer ce voyage avec toi Ă  mes cĂŽtĂ©s. Je t’adore, LĂ©onie Exemple 25 Ma chĂšre Cali, Je t’aime parce que tu es le remĂšde Ă  toutes les douleurs que je ressens. J’ai l’intention de passer le reste de ma vie avec toi. Merci pour le bel amour que tu me amour est la nourriture de mon Ăąme. Matin, aprĂšs-midi et soir, je n’ai besoin que de toi. Aujourd’hui, demain et pour toujours, je jure de te donner tout le bonheur que tu mĂ©rites. Ton amour reste la lumiĂšre qui chasse l’obscuritĂ© Ă  chaque moment oĂč je me sens seul. Ta pensĂ©e me rĂ©conforte et j’apprĂ©cierai toujours tes mots car ils rĂ©chauffent l’intĂ©rieur de mon Ăąme endormie. Je t’aime, mon bĂ©bĂ©, Gabriel Exemple 26 Ma poupĂ©e, Tu sais que je t’aime vraiment ma chĂšre, je ne te le dis peut-ĂȘtre pas tous les jours. Aujourd’hui, je veux juste te faire savoir que tu es tellement plus importante que tu ne le penses. Tu es comme cette Ă©tincelle de diamant qui brille pour toujours. Tu es comme cette lumiĂšre vive qui rend l’obscuritĂ© plus belle. Dans ma vie, tu as un rĂŽle spĂ©cial Ă  jouer. Je ne me suis jamais senti aussi amoureux qu’avec toi. BĂ©bĂ©, sache que je suis amoureux de toi. Je te promets que cet amour restera jusqu’à la fin des temps. Je te promets que tu seras toujours Ă  moi. Je te promets que l’amour pur grandira avec le temps. Je t’aime ! Arthur Exemple 27 BĂ©bĂ©, Ton amour est mon inspiration car depuis que tu as creusĂ© ton chemin dans mon cƓur, je n’ai jamais cessĂ© de penser Ă  toi. Tout ce que je veux, c’est passer chaque seconde et chaque minute de ma vie avec toi pour toujours. Tu es belle, et elle a son empreinte sur mon cƓur, qui restera jusqu’à l’éternitĂ©. Ton amour vit dans mon cƓur parce que je suis incapable de m’empĂȘcher de sourire quand la pensĂ©e de toi surgit dans mon esprit. Avec ton amour, bĂ©bĂ©, chaque jour vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cu, et je veux passer chaque moment de ma journĂ©e avec toi. Ton amour apporte du rĂ©confort Ă  mon Ăąme, et je n’ai jamais rien vu de tel de toute ma vie. Tu m’inspires Ă  ĂȘtre le meilleur et rien que le meilleur de moi-mĂȘme. Je t’aime fort, Adam Exemple 28 Ma chĂ©rie, Je veux t’avouer quelque chose de spĂ©cial Ă  travers cette lettre. Quand je te regarde, mon cƓur bat plus vite et je suis incapable de dĂ©crire le bonheur qui m’envahit. Quand je sens ton regard dans mes yeux et ta main qui tient la mienne, un sentiment merveilleux m’enveloppe. Tu as donnĂ© une belle raison Ă  ma vie. Ma vie tourne autour de toi et je ne peux imaginer vivre un jour sans toi. Quand je dis que tu es mon compagnon idĂ©al, je le dis du fond du cƓur
 fais-moi confiance. Tout mon amour pour toi, mon Ăąme, mon chĂ©ri ! Tu es fantastique, Liam Exemple 29 Mon amour, Te rencontrer n’était pas une erreur. C’était destinĂ© Ă  ĂȘtre parce que mon monde est devenu meilleur quand tu es devenue ma copine. Alors que je suis impatient de partager mon avenir avec toi, je veux profiter de ce moment pour te dire Ă  quel point mon cƓur se rĂ©jouit de ta prĂ©sence. Notre amour romantique sera le meilleur du monde car il est accompagnĂ© des soins et de l’affection les plus doux et les plus mignons que le monde ait jamais enregistrĂ©s. J’ai la chance de partager un avenir fantastique avec toi. C’est le cadeau le plus important que la nature m’ait jamais offert. Je t’aime mon bĂ©bĂ©, Louis Exemple 30 Mon seul et unique, Nous avons tous les deux Ă©tĂ© follement occupĂ©s ces derniers temps. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous asseoir et manger ensemble, pour sortir ensemble ou mĂȘme pour nous glisser sous les couvertures pour nous amuser tard dans la nuit. On a l’impression de ne se voir que trĂšs peu de temps chaque semaine, mais le plus drĂŽle, c’est que je n’ai pas du tout l’impression que nous nous sommes Ă©loignĂ©s. J’ai l’impression que cela n’a pas d’importance que nous passions du temps sĂ©parĂ©s parce que nos sentiments ne vont jamais changer. Je ne t’aimerai jamais moins. Je ne vais jamais vouloir quelqu’un d’autre. J’espĂšre que tu le sais. Je suis lĂ  pour le long terme, chĂ©rie. Je t’aime Sacha
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[Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigsNimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Sam 9 Mar - 1933 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSTu te regardes dans le miroir de ta chambre, nue. Quel corps minuscule, tu possĂšdes lĂ . Ta peau blanche et parfaite, dissimule les cicatrices de ton passĂ©. PoupĂ©e fabriquĂ©e par des mĂ©decins compĂ©tents, on ne devine rien de ce que ce corps a pu subir. Mais toi tu sais, toi tu sais ce qu’elle renferme cette poupĂ©e. Tu n’es qu’un monstre Ă  la cape nacrĂ©e. Sale monstre qui se complet dans le mensonge ; ta douceur apparente fait une si belle carapace Ă  l’horreur qui t’habite. Mais de quelle cruautĂ© mensongĂšre, peut ĂȘtre coupable la nature. Tu souris, si seulement l’apparence reflĂ©tait l’ñme, le monde ne serait peuplĂ© que de crĂ©atures abyssales. La voilĂ , la rĂ©alitĂ©. Le monde est monstrueux, et il lui faut des ĂȘtres tout aussi monstrueux que lui. DĂ©tachant ton regard de cette trompeuse silhouette, tu attrapes une cigarette et la plante entre tes lĂšvres. La flamme embrase le tabac et la fumĂ©e s’empare de l’espace. Elle caresse les murs gris et blanc, frĂŽle le parquet vieilli, galope entre les poutres visibles du plafond. Les photos placardĂ©es sur les murs, dĂ©voilent les enquĂȘtes en cours, qu’une photographe est censĂ©e faire. Mais toi, toi tu n’es pas photographe. Toi, tu es le rejeton de l’humanitĂ©, celle qu’on est venu chercher dans les profondeurs. Ils t’ont rĂ©veillĂ©, ils t’ont Ă©veillĂ©, pour un sinistre destin. Cette humanitĂ© en perdition, tu portes sa souffrance jusqu’au cieux, tu Ă©lĂšves sa douleur, tu la rĂ©vĂšles. HumanitĂ© aveuglĂ©e par l’espoir, elle cache nĂ©anmoins bien son jeu. Pauvre d’eux. Pauvre Ă  tous ceux qui nourrissent l’espoir. Tu te penches sur le rebord de la fenĂȘtre, elle perce le jour et expose les vivants en contrebas. Ils s’agitent, ils rient, ils courent, ils parlent, ils errent. Savent-ils au moins pourquoi ? Mais tu n’as que faire de leur sort, insectes au bord du prĂ©cipice. Tu sens une vague malsaine s’approcher, prĂȘte Ă  dĂ©ferler sa misĂ©ricorde. Il ne restera bientĂŽt plus rien d’eux, plus rien de toi. Tu soupires, tu t’égares dans les mĂ©andres de ton Ăąme dĂ©chirĂ©e. Le seul ĂȘtre pour l’instant, dont le sort t’importe, c’est lui. Tes froides prunelles se portent sur les photos posĂ©es sur ton lit, un grand brun au regard aussi lointain que les dĂ©mons qu’il renferme. Quittant la fenĂȘtre, tu rejoins la couette duveteuse et t’empares de l’une d’entre elles. MystĂ©rieux bonhomme qui cache bien des secrets. Tu le sais, tu en es certaine, il te mĂšnera Ă  quelque chose. Il le faut. Tu n’as encore rien trouvĂ©, sur qui que ce soit, qui pourrait intĂ©resser Liev. Rien sur ce qui se passe dans cette triste ville aux allures Ă©tranges. Tu sens l’atmosphĂšre lourde et les bas-fonds qui grondent. Quelque chose se passe, tu dois savoir quoi. Lui, lui il le sait. Oui, lui il le sait. Il est ta seule piste. Il est liĂ© aux Mad Foxes, tu en es certaine. Il te faut savoir comment. Il te faut l’approcher, il faut que tu saches. Tes dents se serrent, autant que tes doigts autour du papier, se repliant sur lui-mĂȘme. Il faut que tu rĂ©ussisses. Tu dois faire ce qui doit ĂȘtre fait. Tu dois faire, ce pourquoi tu as Ă©tĂ© ramenĂ© de l’ombre. Tu dois faire, ce pourquoi tu as Ă©tĂ© fabriquĂ©. Car fabriquĂ©e tu es, ne l’oublies pas Nim. Rageusement, tu rassembles les documents et photos sur le lit, tu les dĂ©poses dans un rĂ©cipient mĂ©tallique et embrase le tout de ta cigarette encore fumante. Rien ne sert de laisser des traces, lorsque l’on a tout dans la tĂȘte. Tu as lu, sur cette personne, ce qu’il Ă©tait nĂ©cessaire d’avoir comme informations. Et c’est lui-mĂȘme qui t’a ouvert les portes de sa vie. A votre premiĂšre rencontre, dans un bar, oubliĂ© dans le brouillard de l’alcool, il s’est laissĂ© emporter par la lĂ©gĂšretĂ© et t’a donnĂ© sa carte de visite. Jean Raulne. Jean. Triste Jean. Tu en intĂ©resses plus d’un, toi, homme de l’ombre. Que possĂšdes-tu de si important, pour que les forces de l’ordre te convoitent ? Tes yeux fixent les flammes manger le papier. Les coĂŻncidences n’existent pas Mad Foxes recherchĂ©s, l’agacement des flics, et lui au milieu. BientĂŽt, tout devient poussiĂšre et tu dĂ©verses les restes par la fenĂȘtre, le vent faisant le reste. AlliĂ© silencieux qui te poursuit. Tu te laisses emporter par ton instabilitĂ©, respires. Tu ne dois plus penser, tu dois avancer, tu dois agir. La lumiĂšre s’affaiblit, la nuit arrive et assombrit la ville, comme les cƓurs. Rapidement, tu enfiles une tenue aussi terne que la vie. Un dernier regard au miroir. Sale menteuse. PiĂštre marionnette qui se laisse guider par ses filets. Quand admettras-tu la vĂ©ritĂ© ? Quand rĂ©aliseras-tu ? Avant de t’enfoncer plus loin dans l’incomprĂ©hension de ton ĂȘtre, tu t’échappes par la porte d’entrĂ©e et t’évanouie dans les rues de la ville. Ramassis d’ordures, ça empeste la dĂ©faite et la fatalitĂ©. Tu ne vois comme fin Ă  cette histoire, qu’une mare rougeoyante. Du moins, tu en rĂȘves. Mourir baigner dans les erreurs des hommes, voilĂ  votre destinĂ©e. VoilĂ , votre rĂ©compense Ă  tant de caprices. Nature vengeresse, corrompt les hommes et les pousse au gouffre. Vous tomberez tous. Oui, vous tomberez tous. Tu souris. Tu tombes bar Ă©claire la rue de son appel Ă  la dĂ©pravation et Ă  l’oubli. Tu t’arrĂȘtes, dans l’ombre, guettant sa prĂ©sence Ă  lui. Ô Jean, viendras-tu ? Tu finis par entrer, te dirigeant vers le bar, tu dĂ©croches un grand sourire au barman Bonsoir, Clint. » Tu t’installes sur un tabouret en face de lui et dĂ©poses tes affaires sur un autre Bonsoir Nim, on est jeudi, je me demandais quand tu finirais par arriver ? » Un sourire en coin gĂȘnĂ©e, tu rĂ©ponds d’un hochement de tĂȘte Tu sais que je ne manquerais pour rien au monde, un jeudi soir Ă  tes cĂŽtĂ©s. » Il rit, heureux de te voir. Gentille fille, tu te moques de lui avec le sourire accrochĂ© Ă  tes lĂšvres buveuses de sang. Mais comment dĂ©celer le vrai du faux, dans un monde aussi falsifiĂ© ? Il pose devant toi, un verre de vin rouge, et sur toi, un regard bienveillant. Tu le remercies de tes prunelles que tu teintes de douceur. T’apprĂȘtant Ă  ouvrir un livre, tu le vois, lui, non loin. A en juger son attitude, il semble dĂ©jĂ  bien enveloppĂ© par la brume. T’emparant du verre, tu t’abreuves de l’amertume, fixant les bouteilles derriĂšre Clint, qui t’apporte tartines et beurre, comme Ă  son habitude. Merci beaucoup. » Un souffle empreint de reconnaissance. Mais dĂ©jĂ , tu sens une crĂ©ature s’approcher, indĂ©sirable crĂ©ature. Tu te retournes, voir qui est celui qui, ce soir, tentera sa chance pour trouver rĂ©confort. Un grand balafrĂ© dont le combat, ne semble point effrayer. EmbuĂ© par l’alcool, sa prĂ©sence t’agace Elle a besoin d’aide pour tartiner la d’moiselle ? » Son haleine renvoi l’horreur d’un manque d’hygiĂšne nausĂ©abond Non merci. » Ferme, rien ne t’empĂȘche d’ĂȘtre froide dans cette situation. Mais tu sais que cela ne servira Ă  rien, car dans ses yeux brĂ»lent dĂ©jĂ , le dĂ©sir de t’emmerder. Il te faut alors faire preuve d’ingĂ©niositĂ© et de patience. Tu retournes Ă  ton pain grillĂ© et prend le couteau entre tes doigts fins, mais il s’accoude sur le bar, te surplombant. Son ombre te dissimule, et c’est dans tes yeux maintenant, que brĂ»lent la rage. Calmes tes ardeurs dĂ©mones, ce n’est qu’une ombre en dĂ©tresse On sait tous les deux, c'que veut dire non dans la bouche d'un femme ... » susurre-t-il Ă  ton oreille. Tes ongles grattent nerveusement les gravures mĂ©talliques du manche. Tu ne l’écoutes pas, tu imagines seulement avec quelle tendresse, ce couteau pourrait merveilleusement s’enfoncer dans son estomac. Tu en ferais sortir toutes les atrocitĂ©s et libĂ©rais cet ĂȘtre de la dĂ©chĂ©ance. Tu le viderais comme un porc rĂ©clamant qu’on l’achĂšve. Tu dĂ©verserais son sang et te baignerais dans cet ocĂ©an rouge, libĂ©rĂ©e. Respires, Nim. Tremblante de nerf, tu reposes l’arme blanche. Aucune Ă©claboussure. C’est ce qu’à demander Liev, aucune Ă©claboussure. Gentille fille obĂ©issante. PaupiĂšres closes, tu gonfles tes poumons d’air, envolant les morbides pensĂ©es. Ce crevard pourrait finalement t’ĂȘtre utile, qui sait ? Un moyen d’atteindre, ton Jean ? Tu sens une main baladeuse sur ton Ă©paule, descendant dans ton dos. Alors voilĂ , on y est. Mise en scĂšne, comĂ©dienne de l’enfer, Ă  toi de jouer. Tu attends que Clint s’efface dans la cave, tout doit aller trĂšs vite. Faisant pivoter l’assise, tu te confrontes Ă  l’homme irrĂ©flĂ©chi, brutalement tu lui frappes les couilles. Surpris, il se tord de douleur et pousse un rĂąle Regardes-toi, minable que tu es, qui voudrais de toi ? » tu siffles entre tes dents, serpent. Mais tout ce que tu attends, c’est qu’il riposte. Un tel homme, ne laissera pas sa fiertĂ© bafouĂ©e par une femme. La fiertĂ©, c’est tout ce qu’il lui reste. Tu te dĂ©cales, te positionnes, prĂȘtes Ă  t’effondrer, le coup part et vient s’abattre sur ton visage. Dans un cri, tu t’envoles et bouscules ton cher si convoitĂ©, sonnĂ©e tu te laisses glisser sur le sol Salope. » Il t’attrape par les cheveux, la foule est perplexe, mais les hommes se figent face Ă  la peur. Que leur demander de plus ? Que de rester bien sage, Ă  attendre que la tempĂȘte s’éloigne. En une fraction de secondes, il te balance par la porte de derriĂšre, et tu t’écrases dans la petite rue sombre et dĂ©serte. Faiblement Ă©clairĂ©e par un lampadaire fatiguĂ©, tu distingues l’imposante silhouette. Pauvre fou. Sereinement, tu te redresses, sourire carnassier Comment t’as devinĂ© ? La violence, j’adore ça. » Tu l’attends, viens Ă  moi, ĂŽ Ăąme perdue. Je t’emmĂšnerais rejoindre mes dĂ©mons. Un nouveau coup et c’est ton sang qui teinte le parvis. Tu t’adosses au mur, tu as mal, mais tu la connais ta douleur, par coeur. Tu la supportes, comme tu l’as toujours supportĂ©. Tu l’aimes, ta douleur A l’aide ! » Ton appel dĂ©sespĂ©rĂ© perce la nuit noire. A qui voudra l’entendre, tu espĂšres que ça sera, lui. Jean. Il a plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  se dĂ©pĂȘcher, sinon c’est Clint qui va dĂ©barquer, et alors tout ce sang sera gĂąchĂ©. Tu regardes l’homme s’approcher, si seulement, si seulement tu pouvais juste, Ă©clabousser un peu. Juste un peu. Mais pourvu qu’il vienne, sinon tu te seras trompĂ©e. Pourvu qu’il vienne et confirme tes intuitions. Un nouveau coup, et c’est par ta nuque qu’il te tient maintenant. C’est qui le minable maintenant ? » Il est fier de lui, mais dans ses prunelles, tu ne vois que le vide de son Ăąme. OĂč est-ce seulement le reflet de la tienne ? c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights.DerniĂšre Ă©dition par NimhoĂ« Matveyev le Lun 22 Avr - 047, Ă©ditĂ© 1 fois Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Dim 10 Mar - 1431 [HJ finalement j’ai fait remonter ça au dĂ©part de sa femme et de ses filles si ça te va!DĂ©cembre dernier dans la chrono ]Le message de Jenna, je le repasse en boucle dans ma tĂȘte. Au revoir, Ă  jamais. A jamais. Ca traversait toutes mes pensĂ©es comme un coup de tonnerre qui faisait trembler ma conscience, qui faisait chanceler toutes mes rĂ©solutions. Elle se barrait. Elle emportait nos filles. Mes filles, mes toutes petites. Elle me prenait tout. Je me fichais de la maison, si elles n’y vivaient pas avec moi. Je me fichais de tout ce fric, ma solde pendant la guerre, ma pension, et mon salaire de cadre. Qu’est ce qui avait vraiment du sens, si elle me prenait tout ce Ă  quoi je tenais ? C’était sans doute ma faute. Tout Ă©tait ma faute. Depuis la guerre, rien n’allait vraiment. C’était moi, le problĂšme, j’en avais bien conscience
 Toute la journĂ©e, j’avais regardĂ© ma montre. Transpirant, le coeur qui bat le rythme erratique de tirs de suppression, marquant la mesure d’un barrage d’artillerie dans le lointain. Je me rappelais Ă  partir de quel moment tout avait commencĂ© Ă  partir en couille dans ma vie. Peut ĂȘtre la premiĂšre fois que j’avais eu une arme en main. Peut ĂȘtre la premiĂšre fois que j’avais pointĂ© mon flingue sur le visage d’un de ces gosses, au Niger, en recevant l’ordre 66. Toutes les horreurs que j’avais faites, tous ces drames que j’avais commis
 Mais non. Ce n’était mĂȘme pas tout ça. Si je devais vraiment trouver un point de dĂ©part Ă  toute cette tempĂȘte de merde, je devais ĂȘtre honnĂȘte avec moi-mĂȘme. C’était arrivĂ© six ans plus tĂŽt. Quand j’étais en hĂ©licoptĂšre au-dessus des sommets enneigĂ©s du Nord de la NorvĂšge. Pile au moment oĂč l’horizon s’était enflammĂ© dans un grand halo de lumiĂšre, et que ce quelque chose que les gens appelaient Ăąme s’était retrouvĂ© dĂ©chirĂ© en moi. Les hommes de la compagnie Ă©taient devenus fous. Certains s’étaient jetĂ©s de leur hĂ©lico. D’autres s’étaient crashĂ©s tout entier. Une partie s’était tirĂ©e dessus, ou s’était battu Ă  mort avec les coĂ©quipiers. C’était Ă  ce moment prĂ©cis oĂč j’avais dĂ©finitivement perdu le contrĂŽle. Monstrueux, je l’avais toujours Ă©tĂ©. Mais depuis ce jour, je n’étais mĂȘme plus vraiment humain. DĂ©bris honteux d’un passĂ© rĂ©volu, d’une guerre gagnĂ©e et d’un nouveau monde qui n’avait pas besoin de ces tueurs qui avaient permis son Ă©mergence. J’avais regardĂ© ma montre toute la journĂ©e. Ma main gauche avait tremblĂ©, comme elle le faisait Ă  chaque fois que le palpitant s’emballait. Les rĂ©unions s’étaient enchaĂźnĂ©es et j’avais dit que j’avais la fiĂšvre, quand on m’interrogeait sur mon Ă©tat. Je transpirais, au point d’aller me dĂ©barbouiller dans les lavabos du siĂšge de ma boĂźte. Le soir, je ne rentre mĂȘme pas chez moi. Pas le coeur d’y retrouver la maison vide. Le whisky, je me noie dedans. DĂ©mon aux couleurs tourbĂ©es, aux odeurs ennivrantes. Je ressasse le chaos qu’est devenu ma vie. Cette idĂ©e de gang. Je ne suis pas le seul Ă  ĂȘtre incapable de me rĂ©adapter. Tous mes FantĂŽmes encore en vie fuient ce qu’ils sont, le combattent. Sans espoir de se vaincre eux-mĂȘmes. Je bois pendant des heures. Perdu dans mes pensĂ©es. Perdu dans le fracas des canons et la lumiĂšre des traçantes, dans le flash stroboscopique de tirs de mitrailleuse en pleine nuit. Je n’entends plus rien autour de moi. Regard perdu dans le vague, vitreux, je n’entends plus que les hurlements, l’odeur du sang et du fycĂ©lĂšne, partout. Ce coeur qui ne s’arrĂȘte plus de battre que sous un rythme qui ne regarde que lui, sans rĂ©gularitĂ© et sans logique, alors que je revoie le visage de mes petites. Ados, dĂ©jĂ , mais si petites hier encore. Ce papa ! » qu’elles lancent lorsque je reviens, l’esprit embrumĂ© et l’ñme disparue, sur les quais de la gare. Ce bel uniforme, ces mĂ©dailles et le bĂ©ret noir des FantĂŽmes, ce sourire de Jenna, qui me fait sourire Ă  mon tour, tout seul dans ce bar, avec mon verre de whisky. Elle s’est tirĂ©e, et je suis tout seul. Je fume, dehors, j’oublie qui je suis, je ne prends garde Ă  rien. Je pisse le trop plein contre une poubelle, clope au bec. En chemise, cravate Ă  peine dĂ©nouĂ©e, veste posĂ©e sur le couvercle d’un container Ă  tri sĂ©lectif Ă  cĂŽtĂ©. Hurlement. BiĂ©lorussie, 2044. LĂ  oĂč tout est parti en couille. Mais non. Sourcils froncĂ©s. C’est rĂ©el, cette fois. Appel Ă  l’aide. A moitiĂ© aveuglĂ© par l’alcool et la pĂ©nombre, j’essaie de distinguer ce qu’il se passe, plus loin dans la ruelle. Je m’avance en titubant. Le sang bat Ă  mes tempes, et j’ai envie de vomir. Un type se retourne vers moi. Il tient un cou de femme dans ses grosses paluches. Regard vers elle. Je vois Jenna. Le coup par d’instinct. Direct en plein visage. Les jointures percutent une pommette. Le type grommelle et se relĂšve. Ivre mort, je ne sens rien, ni le froid, ni la peur, ni le danger. Rien. Lorsqu’il se jette sur moi, je suis trop lent Ă  cause de l’alcool. Je prends un coup en plein dans l’arcade. Un autre qui m’ouvre la lĂšvre supĂ©rieure et l’infĂ©rieure, entaillĂ©es par le choc contre mes dents. Je crache le sang et lui envoie mon front dans le nez, qui se brise. Coup dans l’estomac, je me plie en deux, mais j’attrape ses cheveux, tire violemment sa tĂȘte vers le bas Ă  la rencontre de mon genoux. Ses dents m’entaillent la chair sous le jean. Je saigne. Je m’en fous. Tout se termine en quelques secondes. Lame repĂ©rĂ©e par un reflet de la seule lumiĂšre de l’impasse. Poing fermĂ© pour parer ; l’acier racle les jointures et je serre les dents, avant de l’envoyer contre le mur. Et de lui claquer le visage contre la brique. Une fois. Deux fois. Trois fois. Haletant, je lui saisis les cheveux, lui coince les jambes, et lui rĂącle la joue contre la brique dĂ©chiquetĂ©e de ce vieux batiment. Il crie, mais s’arrĂȘte vite. Je le jette de cĂŽtĂ©, contre une monde tangue, autour de moi. J’ai envie de gerber, aprĂšs m’ĂȘtre activĂ© aussi vite et aussi fort, le corps imprĂ©gnĂ© d’alcool. Le sang chaud coule sur mon visage, sur mon menton et sous mon jean. Je reprends ma respiration, yeux clos. Je savoure chaque petite sensation de mon corps, des battements de ce coeur malade mais toujours vivant, au sang qui pulse sur mes Ă©gratignures. Yeux toujours fermĂ©s, je m’insĂšre une clope entre les lĂšvres. L’allume dans un clac » de mon zippo, et m’emplit les poumons. Et je me rappelle que j’ai un tĂ©moin. Je me retourne vers la jeune femme, la victime. Non, ce n’est pas Jenna. Cigarette Ă  la bouche, je m’accroupis en grognant prĂšs d’elle. DĂ©solĂ©, je t’ai pas entendue tout de suite. Ca va, tu n’as rien ? Ce fils de pute avait l’air dĂ©cidĂ© Ă  te faire morfler
 Je m’appelle Jean. On devrait se tirer avant que les flics n’arrivent. Je me tourne vers la masse sombre du type ad patres. Si c’est ton cul qu’il voulait, il est tout Ă  toi si tu veux lui laisser un petit souvenir. Mais fais vite. Promis, je fermerais les yeux. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Lun 11 Mar - 246 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSLe souffle coupĂ©, tu commences Ă  manquer d’air, et si personne ne vient, il ne te restera plus qu’à te dĂ©barrasser toi-mĂȘme de ce dĂ©chet. Mais tout vient Ă  point, Ă  qui sait attendre ; et tu as assez attendu, pour ĂȘtre maintenant, rĂ©compensĂ©e. Une ombre transperce la nuit et surgit dans la sinistre ruelle. C’est lui, Jean. Il est venu. Si tu ne portais pas le masque de l’innocence, tu dĂ©voilerais tes canines de fiertĂ©. PrĂ©visible finalement, tu n’en attendais pas moins. Mais mĂ©fies toi, bĂȘte fauve, ne commets pas l’erreur de croire tout savoir de lui. Tu dois ĂȘtre plus sage, plus rĂ©flĂ©chie. Le balafrĂ© se tourne vers lui, son emprise se resserre, ton sang empourpre ta bouche, un regard vers lui, un regard sur toi, puis un coup. Un coup qui l’emporte plus loin et qui t’emporte aussi, mais lĂąchant sa prise, tu te sens libre Ă  nouveau. SonnĂ©e, tu te laisses choir sur le pavĂ© humide, reprenant ta respiration tu fixes le ciel assombri par les nuages. Pas une Ă©toile, pas une lumiĂšre dans un monde de noirceur. Pas de guide pour les Ăąmes Ă©garĂ©es. Tu entends les coups fusĂ©s et sens la rage Ă©manĂ©e des deux hommes. Il faut que tu voies. Tu te redresses et t’adosses au mur de briques. Si tu t’attendais Ă  un tel spectacle. Tu n’espĂ©rais pas tant. C’est la danse macabre qui se meut, devant tes yeux Ă©merveillĂ©s. Tant de violence, tant de haine. Aucune pitiĂ©. Les corps entremĂȘlĂ©s peignent vermeil, ces lieux lugubres. Ton visage n’image que la peur et l’impuissance, mais Ă  l’intĂ©rieur, tu brĂ»les d’euphorie et de satisfaction. Toi, qui dĂ©sires si ardemment faire couler le sang, tu ne peux que regarder les autres le faire. Alors, Ă©crase-le. Qu’il n’en reste rien. Abreuve-moi de sa vie. Un enragĂ© embuĂ©, dont les gestes gracieux Ă©branlent ton ĂȘtre. La douleur, il est fait pour ça aussi. Extase. Tu en es certaine maintenant, tu en es certaine, il n’est pas ce qu’il prĂ©tend ĂȘtre. Il est quelqu’un d’autre. Quelqu’un de violent. Mais pourquoi refouler un don aussi Ă©vident ? Pourquoi contenir cette hargne, cette brutalitĂ©, quand on est capable de si belles choses ? Quel gĂąchis que de rĂ©primer de telles pulsions. Tu le sais maintenant, tu avais raison. Ce cher Jean, a quelque chose, quelque chose que tu veux. Et tu l’adores dĂ©jĂ  pour ça. Tandis que le fracas, du crĂąne de la piĂštre bĂȘte contre le mur, rejouit ton cƓur et rĂ©sonne dans la rue, tu passes dĂ©licatement ta langue sur ta lĂšvre supĂ©rieure ensanglantĂ©e. Tu as si soif. Si soif. Et il frappe, encore, et encore et encore. Quelle douce mĂ©lodie macabre, qui t’enchante de ses notes enivrantes. Tes prunelles suivent avec envie chacun de leur mouvement, et tu restes de marbre, admirative. Qui est-t-il ? Qu’a-t-il fait ? Tu veux savoir oĂč peuvent bien se cacher ses dĂ©mons. Il n’est pas bon de les renier. Tu dĂ©sires si ardemment les rencontrer. Pourquoi les fuir ? Ce serait dommage de les perdre. Ils peuvent nous apprendre tant. Toi, auprĂšs d’eux, tu as appris beaucoup. Pourquoi ne pas les Ă©couter ? C’est si bon, de se laisser glisser dans le creux de leur bras goĂ»t d’enfer. La valse s’achĂšve et tu recroquevilles sur ton ĂȘtre, contenant ta fascination. Il est affaibli, tangue, manque de s’effondrer. Pauvre corps imbibĂ© d’alcool qui se perd entre la raison et l’exaltation. Pauvre Ăąme Ă©garĂ©e, tu as renoncĂ© Ă  ce pour quoi tu Ă©tais destinĂ©e, c’est pourquoi tu te meurs. Mais je te guiderais dans le noir. Parce que tu en es sĂ»re, il savoure. Il savoure ce moment. Du moins, tu veux qu’il savoure, comme toi tu savoures. Il se rappelle alors ta prĂ©sence et c’est sur toi, maintenant, qu’il repose son attention. S’accroupissant prĂšs de ton corps, tu mimes un lĂ©ger mouvement de recul. Parce que, c’est ce que tu devrais ĂȘtre, effrayĂ©e, non ? EffrayĂ©e devant tant de violence. EffrayĂ©e devant l’horreur de ce qu’est capable l’homme. C’est ce que fait l’ignorance devant l’horreur, elle a peur, non ? DĂ©solĂ©, je t’ai pas entendue tout de suite. » En aurait-il oubliĂ© la raison initiale de cet Ă©change sanglant ? Aurait-il perdu la raison, noyĂ© dans le plaisir ? Un sauvetage se transformant en dĂ©fouloir. Magnifique ... Ca va, tu n’as rien ? Ce fils de pute avait l’air dĂ©cidĂ© Ă  te faire morfler
 Je m’appelle Jean. On devrait se tirer avant que les flics n’arrivent. » Tu te dĂ©crispes, Ă  ses mots. Prends ton temps pour comprendre la situation, temps que prendrait une victime. Tu fais glisser tes doigts sur ton visage, et grimaces sur ta pommette noircie par un prĂ©cĂ©dent coup ... Je crois ... Je crois que ça va ... » ApeurĂ©e, tu fixes la masse plus loin. Effectivement, cet abruti avait prĂ©vu autre chose, mais le pauvre n’aurait, jamais, obtenu satisfaction. Brave jouet, qui a si bien rempli son rĂŽle. Et les flics ? Ils allaient sĂ»rement dĂ©barquer, oui, mais pourquoi les craindre, mon tendre ? AprĂšs tout, il n’a fait que t’aider, toi, demoiselle sans dĂ©fense. Alors pourquoi un hĂ©ro fuit-il devant la justice ? Parce qu’aucun des deux, n’est tout blanc. Si c’est ton cul qu’il voulait, il est tout Ă  toi si tu veux lui laisser un petit souvenir. Mais fais vite. Promis, je fermerais les yeux. » Oh si seulement, toi aussi, tu pouvais laisser s’exprimer, l’ouragan qui hurle en toi. Il ne resterait de cette crĂ©ature, que la vague forme d’une chose autrefois humaine. Ce n’est pas l’envie qui te manque donc, mais les chaĂźnes de Liev, qui te retiennent. Et elles retiennent bien plus encore, d’inavouĂ©. Tu regardes maintenant Jean, aux charmeuses mais nĂ©anmoins, vengeresses propositions. Se rendre justice soi-mĂȘme en frappant un homme dĂ©jĂ  Ă  terre ? Tu en apprĂ©cies d’autant plus sa morale et son esprit. Tu vas terriblement bien t’entendre avec lui, dommage que tu ne puisses te montrer sous ton vrai jour ... Nan, c’est gentil, je ... » Tu regardes l’homme au loin, sers les dents et reposes tes prunelles sur ton hĂ©ro Il a dĂ©jĂ  eu ce qu’il mĂ©ritait. » Un faible et triste sourire de remerciement silencieux, toujours choquĂ©e, perdue, tu le dĂ©tailles un moment ; dessinant de ton regard, les marques sur son visage, laissĂ©es par un passĂ© Ă©reintant Merci ... Sans toi, je serais sĂ»rement 
 » Ta voix se perd dans les images inventĂ©es, de ce qui aurait pu arriver Ă  une autre, s’il n’avait pas Ă©tĂ© lĂ . ... pas sortie indemne, alors ... merci. » Faussement gĂȘnĂ©e, tu rĂ©alises enfin que tout ce sang, n’est pas uniquement celui de l’autre. Tu te redresses davantage, dans un pĂ©nible effort Toi, ça va ? » Tu te penches lĂ©gĂšrement, inquiĂštes, examinant avec une certaine distance, son visage Ça ... ça a l’air grave ... Faut que je t’emmĂšne voir un mĂ©decin. » Tu espĂšres en rĂ©alitĂ©, qu’à dĂ©faut de pouvoir voir les flics, il ne pourra pas aller dans un hĂŽpital non plus, et finira donc, dans un lieu sĂ»r chez lui ou chez toi. Tu le fixes, sentiment d’impuissance et dĂ©sir de rendre la pareille, mĂ©langĂ©s. Il est temps que tu te prĂ©sentes Moi c’est NimhoĂ« .... Mais, tu peux m’appeler Nim. »c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Lun 11 Mar - 2158 HJ normalement pour tout ça on tire des dĂ©s, sur le forum. Mais comme c'est un FB et que _a ne compte pas pour la balance de justice, tant qu'on reste cohĂ©rent...Je ne savais pas si ce que j’avais fait Ă©tait juste, ou si c’était nĂ©cessaire. Je n’était pas juge, ni flic, ni mĂȘme garant d’une forme de morale. Je m’étais battu pendant quinze ans pour une Europe et un monde tuĂ©s dans l’oeuf, pour des gens qui aujourd’hui me sortaient par les yeux. Vils et cupides, quand tant d’hommes et de femmes s’étaient fait dĂ©couper Ă  l’arme automatique pour leur assurer un certain avenir qui n’avait jamais vu le jour, un futur radieux qui s’était transformĂ© en horrible fange. Ce type-lĂ , n’était qu’un des symptĂŽmes du mal qui rongeait cette ville. La permissivitĂ© d’une sociĂ©tĂ©, qui prĂ©fĂ©rait donner des excuses aux gens plutĂŽt que de les Ă©duquer. On avait Ă©tĂ© trĂšs forts pendant des annĂ©es pour donner des leçons au monde entier Ă  grand renforts de bombes incendiaires, de missiles Ă  infrarouge ou d’obus Ă  l’uranium appauvri, mais finalement, Europolis restait elle aussi une arĂšne ou seule la Loi du plus Fort avait libre cours. La sociĂ©tĂ© avait aboli l’essentiel de son racisme, et de ses inĂ©galitĂ©s de genre. Tous ces vieux travers de l’ñme humaine avaient Ă©tĂ© balayĂ©s, mais tous nos beaux idĂ©aux s’étaient bien vite fĂąnĂ©s sur l’autel de la course au pouvoir et Ă  l’argent. Et mĂȘme si aujourd’hui les femmes Ă©taient payĂ©es autant que les hommes, ça n’empĂȘchait toujours pas les fils de pute de vouloir passer outre la volontĂ© de leurs partenaires Ă©ventuelles. A gerber. Et dĂ©gueuler, je n’en Ă©tais vraiment plus trĂšs loin. Parce que je pouvais accuser toute cette sociĂ©tĂ©, inique et amorale, le fait Ă©tait que je me sentais enfin vivant, putain de merde. Ces poings endoloris, cette main qui a parĂ© le coup de couteau en perdant de gros bouts de chair sur chaque doigt, dont les phalanges tremblaient avec la perte de sang d’une part, mais aussi les problĂšmes neuros que je me tapais depuis le CrĂ©puscule des Dieux. J’essaie de me dire que j’ai fait ça pour la jeune femme brune, qui a l’air paumĂ©e, mais en fait, j’ai fait ça parce que j’en avais envie. Et pire que ça, parce que j’en avais besoin. Je me sens aussi bien qu’aprĂšs une bonne baise, aussi serein qu’aprĂšs la fin d’une mission. Putain, je respirais. Et mĂȘme si le fond de ma gorge m’irritait Ă  cause de la bile viciĂ©e par l’alcool, j’étais en vie comme jamais. J’essaie de me concentrer sur elle. Pas sur Jenna, pas sur cette putain d’envie que j’ai d’étrangler Ă  mort l’autre enculĂ©. Elle pense que ça va. J’époussette ses vĂȘtements, essaie de voir si elle n’est pas blessĂ©e, mais je ne le fais que de la main droite, la gauche Ă©tant poisseuse de sang, et secouĂ©e de tremblements. Elle n’a l’air de rien avoir. Ouais, c’est bon, t’es indemne. Je manque de glisser et de tomber tout seul. Merde, je perds du sang, et j’ai pris des coups dans la gueule. Avec l’alcool, j’ai l’impression que ma poitrine va imploser et qu’un connard joue du gong entre mes deux oreilles. Oh, putain. Je mordais dans ma tige pour l’empĂȘcher de tomber d’entre mes lĂšvres, et me rattrapais Ă  son Ă©paule Ă  elle. Je me redresse en mĂȘme temps qu’elle. Loin au dessus de nos tĂȘtes, les Ă©toiles dansent le mia et je me plie en deux, main endommagĂ©e contre mon ventre, quand je me mets finalement Ă  dĂ©gueuler. Une fois. Deux fois. Trois fois. Je crache plusieurs fois, cette salive compacte qui suit le dĂ©gueulis. Et je recommence. Encore. Une fois. Deux fois. J’ai la tĂȘte qui va exploser. Commotion ? Je m’en balance, je pourrais crever ce soir, qu’avec le dĂ©part de ma femme et de mes filles, j’en aurais rien Ă  foutre. Ok, il y avait les Foxes, mais les copains n’auraient pas besoin de moi pour exploser en plein vol. Je reprends mon souffle. Ca va mieux, mais maintenant, j’ai froid Ă  en claquer les dents. FiĂšvre, dĂ©shydratation, blessures. J’inspire, yeux fermĂ©s, en me redressant, main posĂ©e contre le container Ă  poubelles tout proche. Oh, j’ai Ă©vitĂ© mes chaussures, et je l’ai Ă©vitĂ©e elle. LĂ©gion d’honneur pour le capitaine. Je sens la sueur, plus chaude que ma peau, couler et se mĂ©langer au sang sur ma gueule d’assassin. Une clope revient mĂ©caniquement se visser entre mes lĂšvres Ă©clatĂ©es, que j’allume d’un geste d’automate. Pas de mĂ©decin non plus. Si hopital, il y aura signalement. J’aime pas beaucoup les flics. Je suis cadre pour ma boĂźte, et si mon patron apprend que je dois aller au tribunal et tout ça, mĂȘme comme tĂ©moin, je vais me faire saquer. C’est un connard psychorigide qui ne prend aucun risque avec notre rĂ©putation, tu vois le genre ? Ce n’était pas si loin de la vĂ©ritĂ©, mais c’était surtout que je ne voulais pas attirer l’attention des flics, qui feraient des recherches sur mes antĂ©cĂ©dents, mĂȘme si je n’étais que tĂ©moin. Tomber sur un dossier militaire tronquĂ© risquait trop de titiller des curiositĂ©s, mĂȘme s’il n’y avait rien Ă  trouver je ne voulais pas de petits curieux qui me renifleraient l’arriĂšre train alors que je prĂ©parais un autre casse. Longue bouffĂ©e de fumĂ©e. J’expire lentement. Oui, ça va mieux, mĂȘme si ma main gauche tremble toujours, et que ma chemise est foutue. Cheveux en pĂ©tard, cravate dĂ©nouĂ©e presque tout Ă  fait. C’est pas trĂšs grave. Par contre, je vais avoir besoin d’aide pour ma main. Si t’as de la glace pour ma tronche avant que ça n’enfle trop, et de quoi me nettoyer les phalanges, ce serait parfait. Une ombre nous couvre. Non, plusieurs. De la rue principale, des silhouettes se dĂ©coupaient dans l’éclairage des lampadaires. Je reporte mon attention sur la jeune femme. On va encore avoir des problĂšmes, Nim. Reste derriĂšre moi. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mer 13 Mar - 2000 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSA toi, monstre de cendre, qui se tapisse dans l’ombre, je demande ce qui peut animer, le cƓur partagĂ© d’un pĂąle dĂ©mon ? Que peut bien stimuler, un ĂȘtre se rĂ©jouissant de la brutalitĂ©, en faisant le bien ? Tu te questionnes, sur ce qui se passe derriĂšre ce visage ensanglantĂ©. Curieuse, d’en imaginer, les intentions. Indemne ? Tu ne l’es pas, tu te le persuades. Et lui, est-il indemne ? Qui peut bien se vanter d’une telle chance ? Ceux qui perdent un ĂȘtre cher, ceux qui laissent leur Ăąme sur les champs de bataille, ceux qui se retrouvent seuls, ceux qui n’espĂšrent plus, ou ceux qui se rassurent en espĂ©rant ? A qui le droit d’ĂȘtre indemne, quand la majoritĂ© en est victime ? A tous ces petits cƓurs faiblement palpitants, il ne faut aucune pitiĂ©. Alors non, tu n’es pas indemne, mais pour ses beaux yeux, tu te dois de l’ĂȘtre. Il pisse le sang, telles de majestueuses cascades, s’écoulant sur les plaines de granit verdoyantes. Tu imagines tes montagnes, restes d’un souvenir lointain. Mais ici, ce n’est que du pavĂ©, des ordures et de la crasse. Bien loin de ta plaine immaculĂ©e, tu es aussi sale que ces rues Oh, putain. » Il perd l’équilibre, tu tentes maladroitement de lui attraper le bras, pour le retenir, mais c’est sur ton Ă©paule, qu’il finit par trouver appui. Tu devines l’alcool dansant la farandole et le rongeant de l’intĂ©rieur Ça va ? ... On ne peut plus attendre, faut que je t’emmĂšne voir quelqu’un. » Tu l’accompagnes en te redressant avec lui. Il se plie en deux, tu tentes de ressentir ses difficultĂ©s, toi qui renies la douleur. Regarde ce gĂąchis Nim, il se noie dans ses souffrances, au lieu de les utiliser. Quel dommage. Tu pourrais lui montrer le chemin, le chemin vers la libĂ©ration, s’il daignait t’écouter. Mais il est trop tĂŽt encore, pour savoir s’il t’entendrait. Et les maux sortent de sa gueule de renard. Il Ă©vacue, mĂȘlant la liqueur nausĂ©abonde au sang compact. Tu vas le perdre, tu le maintiens tout Ă©vitant les rejets. Il tremble, il sue, tu vas le perdre. Il tremble. Il fume. Pas de mĂ©decin non plus. Si hĂŽpital, il y aura signalement. J’aime pas beaucoup les flics. Je suis cadre pour ma boĂźte, et si mon patron apprend que je dois aller au tribunal et tout ça, mĂȘme comme tĂ©moin, je vais me faire saquer. C’est un connard psychorigide qui ne prend aucun risque avec notre rĂ©putation, tu vois le genre ? » Oh, oui tu vois le genre. C’est un rire qui rĂ©sonne en toi, ĂŽ chevalier sombre, que tes paroles sont douces de mensonges. Comment y croire, aprĂšs toutes ces images qu’il vient de t’offrir en sacrifice Ah oui, je vois trĂšs bien » Doux sourire amusĂ©, presque sincĂšre. Car tu l’es, amusĂ©e. Mais, tu en es certaine, maintenant, trop de coĂŻncidences. Excuse bidon, pour travail bidon. Et jusqu’au bout, tu croiras en tes idĂ©es encore non prouvĂ©es. Il n’est pas fait pour ça, et cette hĂ©rĂ©sie, contribue Ă  sa descente vers les abysses. Pas la police, pas de mĂ©decins, pas d’hĂŽpital. Mais alors, oĂč pourriez-vous bien aller ? Dis-le-moi, Jean. Dis-le. Guides cette pauvre victime ignorante et incapable. Dis-lui, ce qu’elle doit faire. Il chancĂšle toujours, son Ă©tat s’aggravant, il va falloir arrĂȘter de jouer, sinon tu n’auras plus rien Ă  mordre. Aussi soucieuse pour lui, que pour toi, tu guettes ses mouvements. Nan, il ne va pas s’effondrer. Il lui en faut plus. Il se remet doucement, il peut encore encaisser. Il peut encore prendre. Ravissement dissimulĂ©, tu examines ton semi cadavre dĂ©chiquetĂ©, au dĂ©sir de s’enfumer ... Mais va quand mĂȘme falloir que tu voies quelqu’un, c’est ... » C’est pas trĂšs grave. Par contre, je vais avoir besoin d’aide pour ma main. Si t’as de la glace pour ma tronche avant que ça n’enfle trop, et de quoi me nettoyer les phalanges, ce serait parfait. » IntĂ©rieurement, c’est l’effusion d’une lumiĂšre Ă©clatante, qui illumine ton ĂȘtre entier. VoilĂ , tu vas pouvoir l’emmener, le guider, jusqu’à toi. Enfin, rien qu’à toi, libre de lui arracher les renseignements, qu’il voudra bien t’abandonner. Libre de t’immiscer dans sa vie, aussi loin que pourra te mener, ce chemin. Tu acquiesces, le regardant de toute ta petitesse, avec laquelle tu joues si bien Oui, bien sĂ»r ! J’ai ... J’ai sĂ»rement ce qu’il faut chez moi, ce n’est pas trĂšs loin ... » Tu essaies de mieux le soutenir et t’apprĂȘtes Ă  te diriger vers la porte par laquelle le balafrĂ© t’a fait sortir. Tu dois rĂ©cupĂ©rer tes clĂ©s, dans ton sac, dans le bar ... On devrait pouvoir y arriver, il faut juste que j’aille .... » La lumiĂšre se voile, des ombres obscurcissent encore davantage la ruelle. Tu t’arrĂȘtes dans ton Ă©lan, tandis que tu examines les formes qui se rapprochent. Viennent-elles pour toi ? Viennent-elles pour lui ? On va encore avoir des problĂšmes, Nim. Reste derriĂšre moi. » Nan. Nan, pas maintenant. Pas maintenant, que tu avais tout. Il Ă©tait prĂȘt, prĂȘt Ă  te suivre, tu en Ă©tais sĂ»r. Il allait venir avec toi. Tu l’avais, l’occasion de tisser un lien. Pourquoi ? N’était-ce pas dĂ©jĂ  suffisant comme Ă©preuve ? Le dĂ©sarroi se mue en haine envers ces intrus. Tu rĂ©sistes Ă  la rage, mais ton corps entier tremble d’un rugissement intĂ©rieur. Tu contiens ton mĂ©contentement. Si tu pouvais seulement, brĂ»ler ces quatre indĂ©sirables. Si seulement. Si seulement, tu pouvais, tu pouvais Ă©craser. Ecraser ces larves. Si seulement, tu pouvais te laisser aller, Ă  tes pulsions. S’il n’y avait pas ces chaĂźnes. Ses chaĂźnes. La noirceur de la nuit dissimule le brasier qui danse dans tes prunelles assassines, lorsque tu passes inconsciemment derriĂšre Jean, grelotante. Champs visuel rompu, tu peines Ă  retrouver le froid de ta plaine. Tu rĂ©clames le calme, dans un soupire silencieux. Respires. Aucune Ă©claboussure. Respires On est perdu, m’sieur dame ? » L’ironie crĂšve cette phrase, autant qu’elle en Ă©claire leurs intentions. Tu attrapes avec une dĂ©licatesse, que tu ne te connais pas, le bras du chevalier sanguinolent Attends, Jean, tu veux faire quoi ? ... T’es pas en Ă©tat de ... » Tu n'oses finir ta phrase. Chuchotement imprĂ©gnĂ© d’une inquiĂ©tude irrĂ©elle, tu sais qu’en vĂ©ritĂ©, il n’y a pas d’autres solutions. Il doit le savoir, lui aussi. Et l’idĂ©e de le voir Ă  nouveau danser, sur la macabre symphonie de la violence, te remplit d’une nouvelle allĂ©gresse. Oui, tu veux le voir se battre, se dĂ©battre. Qu’il te montre ce qu’il sait faire, que tu puisses le lire un peu plus. Alors va, va affronter tes dĂ©mons. Et s’il pouvait s’écrouler avant d’en finir avec ces imbĂ©ciles, que tu puisses te soulager Ă  ton tour, Ă  l’abri de son regard, tu serais alors comblĂ©e. On se fera un plaisir, de vous aider .... » Tels des fĂ©lins qui emprisonnent leur proie, l’étau se resserre et tu te demandes comment il compte s’y prendre, en suintant autant l’ivresse. Il t’est indispensable pour continuer, interdis de succomber. Mais pas de quoi s’inquiĂ©ter, bien que dĂ©goulinant, il peut encore prendre. Et tu ne laisseras pas ces charognards te voler ta carcasse. Tu ne peux te dĂ©voiler, sinon, tout est perdu. Qu’il gĂšre ou qu’il s’évanouisse, dans tous les cas, il sera Ă  vous, une porte s’ouvre Ă  la volĂ©e, un colosse se dresse dans l’encadrement lumineux, fusil de chasse Ă  la main. C’est le barman Nim, c’est toi ? » Tu l’avais oubliĂ©. Lui et son bar. Le temps s’arrĂȘte, la scĂšne se fige, tu te demandes ce qui va se passer. Personne ne bouge, les fauves se sont immobilisĂ©s, indĂ©cis Clint ! » Tu t’exclames, faussement soulagĂ©e, finalement déçue de louper une nouvelle valse. Tu te contentes, maintenant, d’ĂȘtre spectatrice d’une piĂšce imprĂ©visible. PrĂȘt Ă  dĂ©fendre l’habituĂ©e que tu es, il recharge son arme avec la ferme attention d’en faire usage si nĂ©cessaire Bien, alors vous allez tous dĂ©gager de ma vue, avant que j’appelle les flics ! » Froncement de sourcils imperceptibles. Nan, nan pas les flics, pas les flics. Jean pourrait s’envoler et tout ça, n’aurait servi Ă  rien. Pas les flics. Tu ne peux rien dire. Immobile, toujours accrochĂ©e Ă  ta viande crue, tu attends. Tu patientes. Ton Ăąme gelĂ©e, apaise tes impatientes. Tu ne dĂ©taches ton regard de l’homme armĂ©. Respires. Qu’ils dĂ©gagent. Dans une concertation muette, ils finissent par se retirer lentement, et disparaissent comme ils sont arrivĂ©s. Braves petits. Respires. Et c’est qui lui ? » Son ton est menaçant. Certes, la mine du brun n’est pas appropriĂ©e, pour inspirer confiance, mais tu rassures ton chien de garde C’est bon, il m’a aidĂ© ... » Tu te dĂ©taches finalement de Jean, lĂąchant son bras, tu veux l’aider Ă  s’adosser confortablement ... Rentres Clint, je te suis. » HĂ©sitant, il s’exĂ©cute finalement, et tu te retournes vers ton hĂ©ro alcoolique. Il a eu de la chance, il aurait pu repartir de cette rue, beaucoup plus amochĂ©. Est-il tout aussi déçu, que toi ? Tu en doutes, Ă  contrecƓur. Ça aurait pu ĂȘtre marrant pourtant, mais ce n’est que partie remise, d’autres jeux vous attendent. Le plus important, c’est qu’il soit toujours avec toi Je vais chercher mon sac Ă  l’intĂ©rieur, je reviens tout de suite. » Tu cours maladroitement vers la porte, manque de trĂ©bucher sur une marche et t’engouffre Ă  l’intĂ©rieur. Que c’est triste, de jouer une personne aussi pitoyable et ennuyeuse. Mais c’est l’image que tu te fais, d’un ĂȘtre typique, inscrit dans une communautĂ© pitoyable et ennuyeux. Mais ne l’es-tu pas, Nim ? Musique, lumiĂšre, bruit, foule ; Ă©blouie, tu as la sensation de revenir d’entre les morts. Venue d’un autre monde. Ils te dĂ©visagent, toi et ton sang, toi et ton visage bleuit. Toi, tu les incendies Nim, je suis dĂ©solĂ©, mais qu’est-ce qui t’est arrivĂ© ? Tu veux que j’appelle quelqu’un ? » Clint s’en veut, tu ne peux l’imaginer, mais tu l’espĂšres. Il n’arrive que maintenant, le balafrĂ© aurait dĂ©jĂ  ƓuvrĂ©, plusieurs fois, Ă  cette heure. Mais tu te dois de l’apaiser, la comĂ©die oblige T’en fais pas, ça va ... Je veux juste rentrer chez moi, je verrais un mĂ©decin demain si j’ai toujours mal. » Tu attrapes ton sac sur le tabouret, tout en vĂ©rifiant que Clint n’utilise pas le tĂ©lĂ©phone. Tu ne voudrais pas qu’il vienne tout gĂącher, en voulant se rattraper. S’il te regarde soucieux, il sent qu’il ne doit pas insister et se tait. Il est temps que tu partes, tu ne risquerais pas de perdre Jean, en t’attardant plus longtemps. Tu t’apprĂȘtes Ă  pousser la porte de sortie, quand tu te retournes soudainement vers l’ĂȘtre bien en chair Clint ! Clint, t’as des glaçons ? Passes m’en un petit sac s’il te plaĂźt ! » Impatiente, inquiĂšte, tu le presses sans le presser et tends la main vers lui. DĂ©pĂȘches-toi. Tu l’as, tu pars. De nouveau dehors, tu retrouves ton monde rassurant de noirceur et de calme. Le vent, vient caresser ton visage, et te susurre qu’il faut s’éloigner. Regarde ta tendre Ă©pave, cachĂ©e dans les tĂ©nĂšbres. D’un pas prĂ©cipitĂ©, tu la rejoins, faisant un nƓud avec le sac en plastique, que tu lui tends Tiens, j’ai pris ça aussi ... » Tu l’aides Ă  le placer sur son visage et ne peux t’empĂȘcher de l’observer, peinĂ©e Bon allez, t’es prĂȘt ? ça va ? » Ton sac sur l’épaule, tu mets l’autre au service de Jean, te proposant comme bĂ©quille humaine pour le pĂąle dĂ©mon. Enfin, vous quittez cette rue, enfin, vous fuyez la crasse et les tĂ©moins. La grande faucheuse et le chevalier noir. Dans la ville endormie, grouillent des ombres noires. Tu les sens mouvoir, partout, dans les trĂ©fonds des Ă©gouts jusqu’aux cheminĂ©es sur les toits. C’est une ville qui, faussement, sommeil. Tout comme toi. Et bien que tu devrais te rĂ©jouir de la situation, dont l’objectif a nĂ©cessitĂ© une dĂ©marche radicale, mais Ă  cƓur dĂ©sespĂ©rĂ©, mĂ©thodes dĂ©sespĂ©rĂ©es, tu n’arrives pas Ă  trouver forme de soulagement. Tu sens quelque chose dans ton dos, devant, tu entends des frĂ©missements, tu distingues le bruit du vent et celui d’autrui. Instinct de traqueuse, qui pulse dans tes veines. Quelque chose se trame Jean ? T'entends pas ... » Les quatre fĂ©lins les auraient-ils attendus ? Ou bien s’agit-il d’une nouvelle menace ? Ou bien d’un simple animal ? Ou est-ce seulement ton esprit perturbĂ© qui se joue de toi ? DĂ©cidĂ©ment, il attire les problĂšmes comme tu attires la folie. Sans savoir si cela te fatigue ou bien t’excite. PoupĂ©e de chiffon, qui meurt de soif et dont la raison, s’effrite. c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Dim 17 Mar - 1519 Je suis Ă  moitiĂ© dans l’autre monde, dĂ©jĂ . Depuis six ans, je navigue entre les rives. Au grĂ© des marĂ©es, portĂ© par l’ivresse et par la rancƓur, guidĂ© par cet instinct de mort qui me pousse dans les bras d’une instabilitĂ© chronique, d’une remise en question permanente, et de pulsions contre lesquelles je ne lutte jamais vraiment, et jamais bien ce moment. Cet instant oĂč, lentement, les blessures rĂ©apparaissent en tĂȘte des choses que je ressentais. Ces Ă©gratignures, ces Ă©corchures, ce sang brĂ»lant sur ces plaies et dĂ©chirures si froides, ce moment oĂč l’adrĂ©naline reflue mais l’ivresse, elle, toujours se renforce. Le sang qui s’écoule de mon corps est viciĂ© et corrompu, et vĂ©hicule cette charge Ă©thylique qui me chamboule l’esprit et me renverse la raison, aussi facilement qu’une tornade qui couche les arbres. Cette fille-lĂ , c’est moi qui l’ai sauvĂ©e. Mais je sais trĂšs bien que je ne l’ai pas tant fait pour elle que pour la promesse qu’il y avait derriĂšre mon intervention. Cette prise de risques, cette mise en avant de ma propre vulnĂ©rabilitĂ© dans une Ă©niĂšme confrontation sans queue ni tĂȘte en dehors de l’importance viscĂ©rale et impĂ©tueuse de mon placement en zone de danger. Le monde tangue autour de moi. Encore et encore. Je manque de tomber et le vent frais m’humidifie les yeux, en mĂȘme temps que la douleur et l’ mal, mais finalement pas tant Ă  ces doigts blessĂ©s, Ă  ces mains contusionnĂ©es ou Ă  ce visage qui pris lui aussi de sales coups. J’ai mal au ventre. J’ai mal au cƓur. A chaque palpitation, c’est comme si on me le tordait, qu’on me l’essorait. Ses battements marquent une mesure Ă  laquelle je me raccroche pour m’empĂȘcher de tomber, pour me concentrer. Je dĂ©gueule, mais ça ne m’aide qu’un instant. Je cherche l’échappatoire dans la clope, pour me concentrer sur autre chose, dĂ©rivation extĂ©rieure de cette douleur interne que je n’explique plus. La jeune femme que j’ai tirĂ©e de lĂ  dit qu’elle comprend, mais je ne sais pas trop si c’est vrai ou non. Et Ă  vrai dire, dans cet Ă©tat-lĂ  je ne ressentais aucune urgence Ă  comprendre. Je prĂ©fĂšre encore aller chez elle, chez une inconnue, avant de prendre le risque de m’écrouler dans la rue et de comater au milieu des ordures, d’attraper des saloperies. Ce ne serait sans doute pas pire que dormir dans une tranchĂ©e contaminĂ©e aux dĂ©chets chimiques quelque part en Chine, mais je n’en avais aucune envie. Elle n’hĂ©site pas vraiment, mais me propose d’aller chez elle. Pourquoi pas ; Tout plutĂŽt que chez moi. Ca va le faire. Elle me devait bien ça, et vue la sueur froide qui me trempait le front, il ne fallait pas tarder si on ne voulait pas que je m’effondre pour de bon. Je dois pourtant me prĂ©parer Ă  nouveau Ă  me battre. Ils sont lĂ , dĂ©jĂ . Je ne sais pas comment je vais pouvoir m’en sortir, mais l’instinct reprend dessus et la bile qui s’agite dans mon bide comme dans une tempĂȘte en haute mer ne m’empĂȘche pas de me concentrer. Maintenant, je vais cogner pour faire vraiment mal. Plus question de s’amuser, si on en arrive lĂ . Pourtant, on me vole ce surplus orchestrĂ© par une destinĂ©e merdique ; un type arrive et chasse tout le monde en brandissant un fusil de chasse. DĂ©risoire, mais Ă  cette distance, de quoi vous plomber salement. Tout s’enchaĂźne rapidement. La jeune femme repart avec le type, le barman, elle me dit qu’elle doit chercher ses affaires. Je comprends, mais je hoche la tĂȘte, le cƓur au bord des lĂšvres. Pourquoi cette foute planĂšte change sans arrĂȘt de sens ? Je ne comprenais rien Ă  mon existence d’ordinaire, et c’était encore pire ce soir. Je dĂ©gueule encore, quand elle est Ă  l’intĂ©rieur. Le vent froid me fait frissonner, et j’essuie la bile au coin de mes lĂšvres avec un mouchoir piochĂ© dans ma poche, que je jette par terre. Encore une cigarette de foute. Je plisse les yeux alors que je manque de tomber en avant, et pousse un juron. La fille revient. Avec des glaçons. Merci. J’ai la gorge si sĂšche putain, je pourrais boire un ocĂ©an et m’y noyer
 Je me jetterais volontiers dedans. Je hoche la tĂȘte quand elle me demande si ça va. J’ai connu pire. Eclats d’obus et quelques blessures par balles, des flammes sur le flanc, ce genre de merde. Rien n’était pire qu’une brĂ»lure chimique, et lĂ , l’alcool me faisait passer au travers de l’essentiel des sensations, mĂȘme si elles s’imprimaient plus fort en moi Ă  mesure que les minutes passaient. Je l’utilise comme soutien. Elle est plus petite, plus menue. Mais elle est solide. L’instinct me dit sportive. Je suis plus large et plus fort. Comme toujours cet instinct qui ne me lĂąche pas, qui me souffle que ce corps n’est pas sans danger, si elle devait vouloir ma mort. Je suis trop en vrac pour penser que ce corps peut ĂȘtre dĂ©sirable, et dois me concentrer sur chacun de mes pas pour ne pas trĂ©bucher. Mais la voilĂ  qui se fige. Tourne la tĂȘte. Moi aussi, je l’ai senti. Mais un instant plus tard. On n’allait pas laisser partir ce joli petit cul avec quelqu’un qui a ta gueule, enculĂ©. Tu vas partager, pas vrai ? Avec mes potes, on a de quoi l’amuser toute la nuit, sale poivrot. Je le dĂ©taille de la tĂȘte au pied, le chef de groupe. Et me rapproche en lĂąchant Nim. J’espĂšre qu’elle aura la prĂ©sence d’esprit de se tirer de là
 Je m’arrĂȘte devant lui, le jauge du regard. Les autres m’entourent. C’est peut ĂȘtre comme ça que tout doit finir, rond comme une queue de pelle et l’impression qu’un batteur s’en donne Ă  cƓur joie entre mes deux oreilles, avec ce palpitant qui rate quelques battements mais qui sonne la charge. Si tu veux t’occuper d’elle, faudra d’abord me passer dessus, pine d’huĂźtre. Mature, la rĂ©partie. Et on me prend au mot
 Mais deux types avec de puissantes lampes Ă©clairent la ruelle. Des flics. Merde, j’étais sur le point de buter des mecs ou de me faire planter alors que pour une fois, la marĂ©chaussĂ©e prouve qu’elle existe. Les mecs prennent la fuite. Les flics leur courent aprĂšs. L’un d’eux, arrivĂ© aprĂšs, nous demande si ça va. Je rĂ©ponds, sourire jusqu’aux oreilles. Ca va aller, officier, j’ai trouvĂ© mon infirmiĂšre personnelle. Je m’appuie encore un peu plus sur la jeune femme. Je ne me sens plus vraiment lĂ . Ma tĂȘte dodeline, comme un camĂ© en pleine descente. J’ai encore envie de boire en plus, putain. Nim, tu devrais rentrer chez toi. Je vais me dĂ©merder. Ca va mieux. Je suis juste fatiguĂ©. Je dois dormir. Ce soir, t’as grave dĂ©connĂ©. Cet endroit est un vrai coupe-gorge. Les filles comme toi, il leur arrive que des emmerdes dans ce genre de coin. Rentre chez toi. Et achĂšte un tazer. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mar 19 Mar - 2044 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTS J’ai connu pire. » ça tu en es persuadĂ©e. Évidemment, qu’il a connu pire, c’est une certitude. Mais toi, tu veux savoir ce qu’est, ce pire », tu veux savoir ce que ce corps a bien pu endurer et pendant combien de temps ? A quelle bataille, Ă  quelle affaire, peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  quelle guerre, ce corps a-t-il participĂ© ? Les questions brouillent davantage ton esprit perturbĂ©, tu le laisses rĂ©inventer la vie de Jean, mais l’ignorance t’enlace douloureusement, comment le faire cracher ? Il s’appuie finalement sur ton corps, cessant tes interrogations encombrantes. Le doute ne serait-il pas loin, Nim ? Jamais. Tu ne doutes jamais. AssurĂ©e. Tu es assurĂ©e. Il est temps de quitter cet endroit. Elle est lourde la bĂȘte, est-ce le poids de sa culpabilitĂ© ? Tu en as dĂ©jĂ  saignĂ© de la mĂȘme espĂšce, mais c’est loin d’ĂȘtre une tĂąche aisĂ©e. Et lui, il en a Ă  revendre. Tu le sais, il t’écraserait facilement au moindre conflit, comme d’autres auparavant. Mais, cela ne t’a jamais arrĂȘtĂ©. Cela ne t’a jamais empĂȘchĂ© d’aller au bout, de toujours creuser, jusqu’à rencontrer la mort. Et bien qu’elle ne vienne que pour tes clients, elle reste Ă  tes cĂŽtĂ©s, tu la sens prĂšs de toi, elle t’attend. Tu ne la crains pas, tu la fais patienter, car ce n’est pas le moment encore. Pas encore. Pour l’instant il est Ă  toi, toi bĂȘte sauvage qui ne sait pas oĂč elle va. Tu le guides jusqu’à ton terrier, sans savoir ce qu’il s’y passera. Tu as cessĂ© d’ĂȘtre rationnelle, tu as cessĂ© d’écouter la morale, pour ne prĂȘter l’oreille qu’à la folie. Tes rĂ©actions sont engendrĂ©es par tes pulsions, il n’y a que pour elles que bat ton cƓur dĂ©truit. Jean ? T'entends pas ... » L’attente n’est pas longue, avant de voir confirmer vos intuitions. Tu tournes un visage craintif vers la triste crĂ©ature, alors que la voix rieuse du rĂŽdeur perce Ă  nouveau la nuit On n’allait pas laisser partir ce joli petit cul avec quelqu’un qui a ta gueule, enculĂ©. Tu vas partager, pas vrai ? Avec mes potes, on a de quoi l’amuser toute la nuit, sale poivrot. » Tu serres les dents. Comment ose-t-il parler de toi, ainsi ? Tu n’es Ă  ses yeux qu’un objet Ă  qui on ne s’adresse pas, Ă  qui on ne demande pas son avis, et qui doit juste, faire ce qu’on lui demande. N’est-ce pourtant pas ce que tu es dĂ©jĂ  ? Objet dĂ©solent de Liev ? Non. Chasses ces idĂ©es. Pourriture. Ils te rĂ©pugnent, quel manque de vision, d’ouverture, de crĂ©ativitĂ©. Vraiment, quel manque d’ambition. VoilĂ  toute la bassesse de l’ñme humaine ? Se contentant de petites crasses sans impact ? Ridicule. Sur un point, il a nĂ©anmoins raison, avec eux, tu aurais eu de quoi t’amuser toute la nuit, mais sĂ»rement pas comme il l’entend. A moins que s’écoulent de rire, des larmes de te quitte pour s’approcher du petit groupe, qui t’exclut de la confrontation en encerclant le chevalier fou. Tu recules de quelques pas, fixant pensive ton brun si, courageux. Cherche-t-il Ă  te dĂ©fendre ou Ă  expier ? Tu peines Ă  le cerner, tu peines Ă  cerner ses motivations. Pourquoi secourir une jeune femme dans la rue, quand il aurait les capacitĂ©s d’en tuer cinq ? Parce que tu n’es pas l’ennemi » ? Parce qu’aujourd’hui, tu es une civile innocente, inoffensive et faible ? Ou bien parce qu’aujourd’hui, comme depuis toujours, rien n’est gratuit dans ce monde, et qu’il faut toujours rendre. On tend la main Ă  quelqu’un pour mieux le dĂ©pouiller. Quoiqu’il en soit, maintenant, tu en dois une Ă  Jean, comme prĂ©vu. Tu ne sais pas si cela sera concluant, tu t’en fiches, puisque ça sera divertissant. Furtif sourire amusĂ© lorsque la menace tombe Si tu veux t’occuper d’elle, faudra d’abord me passer dessus, pine d’huĂźtre. » Il est fougueux comme tu es sauvage. L’est-il autant sobre ? Tu l’espĂšres, tu aimes cette impĂ©tuositĂ©. Alors comment va-t-elle le sortir de cette situation ? Tes prunelles brillent de curiositĂ© et d’envie, lorsqu’elles se retrouvent Ă©blouies par des faisceaux grimaces, main devant le visage, qui est-ce encore ? Les quatre louveteaux partent la queue entre les jambes. CrĂ©tins. Tu devines bientĂŽt les uniformes. La police. Jamais lĂ  quand il faut. Tu ravales un soupir d’agacement et jettes un rapide coup d’Ɠil vers Jean, auprĂšs duquel tu reviens. L’un des hĂ©ros de la loi arrive prĂšs de la carcasse souriante, imbibĂ©e d’alcool, qui s’appuie de nouveau sur la poupĂ©e de cire, que tu es. Ca va aller, officier, j’ai trouvĂ© mon infirmiĂšre personnelle. » Il s’affaisse de plus en plus, sa tĂȘte ne tient plus vraiment sur le haut de son corps. Il faut partir maintenant, rentrer. Pas de derniĂšre valse, toute la ville vous rejette, il est temps de fuir. Tu le maintiens, un sourire s’étirant sur tes lĂšvres sanguines C’est bon, je m’en occupe, merci beaucoup d’ĂȘtre intervenu. » Mais il ne part pas de suite, quelque chose le chiffonne. Tu imagines ses pensĂ©es qui sont ces deux-lĂ  couverts de sang ? Tu lui accordes le doute, tu attends qu’il se dĂ©cide, n’est-ce pas suspect, inspecteur ? Fixes. PoupĂ©e glacĂ©e au sourire d’ange Vous ĂȘtes sĂ»re ? Vous le connaissez au moins ? » Pas de flic. Tu acquiesces, bienveillante, dans un souffle lassĂ© mais poli. Il doute trop, pour vous embĂȘter plus longtemps, alors vous vous Ă©loignez dans un adieu silencieux. Tu perds Jean. Il n’est plus vraiment lĂ , son regard se fait vide et sa voix, lointaine. S’il s’écroule, tu auras beaucoup de mal Ă  le traĂźner jusque chez toi. Faisable, mais pĂ©nible. Il doit tenir encore. T’arrĂȘtant plus loin, vous vous retrouvez de nouveau dans le calme de rues dĂ©sertiques. Tu inspires cet air bouffĂ© par la haine et le dĂ©sespoir. Faisant mine de chercher ton chemin, tu guettes le bruit, tu ne peux te permettre de croiser qui que ce soit. Nim, tu devrais rentrer chez toi. Je vais me dĂ©merder. Ca va mieux. Je suis juste fatiguĂ©. Je dois dormir. Ce soir, t’as grave dĂ©connĂ©. Cet endroit est un vrai coupe-gorge. Les filles comme toi, il leur arrive que des emmerdes dans ce genre de coin. Rentre chez toi. Et achĂšte un tazer. » Les filles comme toi ? Les filles comme toi, auraient dĂ©jĂ  privĂ© ces louveteaux de leurs parties intimes, pour les nourrir Ă  tour de rĂŽle ; si les filles comme toi, avaient le droit de vivre. Malheureusement, il n’en est rien, tu n’es pas faite pour vivre, alors les filles comme toi, n’existent pas. ArrĂȘtes, ça va pas mieux du tout. » Tu l’examines rapidement, regardant sous le sac de glaçons ce que donne son visage, grimace Tu as raison, tu as besoin de dormir, comme tu as besoin d’ĂȘtre soignĂ©. C’est pourquoi je t’amĂšne chez moi. Je ne te laisserais pas agonisant dans la rue, aprĂšs ce que tu as fait pour moi, c’est hors de question, j'peux pas te laisser » Ferme, il faut qu’il te suive, de toute façon, il n’a pas le choix. Tu l’encourages et vous traversez la rue, tu le maintiens toujours comme tu peux. T’arrĂȘtant plus loin Ă  nouveau, pour respirer, vous y ĂȘtes presque. Regarde-toi, regardes-le. Dans quel Ă©tat ĂȘtes-vous ? Tu lĂšves les yeux au ciel, cherchant l’air frais. Ce qu’il ne faut pas faire pour ramener quelqu’un chez soi. Jusqu’oĂč iras-tu avec lui ? Cette mission n’a aucun sens, pour toi. Mais tu apprĂ©cies toujours autant, cette irrationalitĂ©. Elle te rĂ©conforte. Elle rend irrĂ©elle, la situation, la vie, le monde. Tu te sens plus libre dans le non-sens. Et vous voilĂ , deux corps abimĂ©s, dont les lignes de la destinĂ©e, finissent par se croiser. Tu te demandes dĂ©jĂ , si elles s’en renforceront ou s’en effriteront. Ton esprit divague C’est vrai, j’ai merdĂ© ... et c’est toi qui as payĂ©, je suis dĂ©solĂ©e ... » Posant sur lui, un regard emplit d'une reconnaissance faussĂ©e, tu le soulĂšves pour repartir et souffles avec plus de lĂ©gĂšretĂ© C’est promis, j’achĂšterais un tazer. » Un sourire discret, se dessine sur ton visage. Il est drĂŽle le monstre arrivez devant ton immeuble aux allures fantĂŽmes, qu’on devine charmantes Ă  une autre Ă©poque. Il faut encore monter les quatre Ă©tages, Ă©tant au dernier, sans ascenseur. ÉpuisĂ©e, vous passez la porte d’entrĂ©e du bĂątiment et tu dĂ©poses dĂ©licatement Jean sur un banc du petit hall aux carrelages bleu et blanc. Tu souffles un moment, recouvertes du sang de ton ĂȘtre suintant Ca va ? » Tu finis par t’asseoir sur le mĂȘme banc, fixant les boĂźtes aux lettres de mĂ©tal en face. Tu y es presque. Et il sera chez toi. Presque. Un dernier petit effort, et aprĂšs, tu improviseras. Tu auras fait beaucoup pour l’avoir celui-lĂ , tu espĂšres pouvoir t’amuser avec lui avant de le voir partir. Aucune Ă©claboussure. C’est la rĂšgle. Aucune Ă©claboussure On y est presque, il faut monter tout lĂ -haut et c’est bon. » Ton doigt fin pointe les hauteurs, l’escalier en colimaçon dĂ©voile le toit de verre au sommet, laissant passer la faible lueur de la lune qui Ă©claire ton chemin. Un dernier souffle et, de nouveau sur tes pieds, tu te penches vers ton tendre cadavre, il est temps d’en finir Allons-y ».c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mer 20 Mar - 1333 Tout se passe comme dans un rĂȘve, Ă  distance de moi. Comme si je n’étais plus acteur, mais simple tĂ©moin de ce qu’il se passait. J’aimais ce sentiment de perdition. Ce sentiment d’abandon total, oĂč vous ĂȘtes enfin convaincu que peu importe ce qu’il pourrait se passer autour de vous, ça ne vous toucherait pas vraiment. Je me plais dans cette idĂ©e de l’absolu qui me dissout, dans cette implication au niveau zĂ©ro. Je rĂ©agis, je n’agis plus. A cet instant prĂ©cis, plus personne ne compte sur moi. Ni ma femme qui attendait toujours que je rentre de la guerre, ni mes filles qui ne voulaient que ma prĂ©sence, pleine et entiĂšre, sans plus jamais partir. Et certainement pas mes FantĂŽmes, qui devaient s’adonner Ă  leurs propres vices. Je savais trĂšs bien ce qui les taraudait, tous autant qu’ils Ă©taient. John et les femmes, qu’il aimait brusquer Ă  un point qu’aucune morale ne saurait lui donner crĂ©dit. Kat’, fidĂšle sergent, qui ne pouvait pas s’empĂȘcher sans arrĂȘt de s’opposer aux plus forts, aux plus dangereux. A tous les autres, Wilson qui se perdait dans la violence de sa dĂ©pravation, au meilleur des FantĂŽmes qui avait besoin de rougir sa lame Ă  intervalles rĂ©guliers. Besoin que je ne pouvais que comprendre, aprĂšs les avoir tous utilisĂ©s jusqu’à la corde raide pendant la guerre, jetant mes soldats sur l’ennemi comme autant de monstres sur leur quatre heures. Tous avaient Ă©tĂ© utiles. Plus aucun ne l’était, aujourd’hui. Titubant Ă  demi, je regardais un moment mes mains. Si dures. Si calleuses. Combien de cous avaient-elles tordu ? Ceux de ces hommes aussi, lĂ -bas ? Cela faisait longtemps que je n’avais plus serrĂ© jusqu’à faire craquer les cartilages, jusqu’à broyer la trachĂ©e et faire s’étouffer un type dans son propre sang, ce aglargl » si caractĂ©ristique et si rĂ©jouissant qui annonce la mort de l’opposant, avec tout le panel d’émotions que l’on capte dans son dernier regard, blanc des yeux rougis et pupilles presque totalement dilatĂ©es comme chez un chat. Mais non, l’occasion se perd dans l’arrivĂ©e d’un flic. La pulsion de mort repart aussi vite qu’elle est venue, oubliĂ©e dans le roulis de mon corps soumis Ă  l’alĂ©atoire de la contamination de mon sang par tout le whisky qui l’imprĂšgne tant qu’il en vient Ă  le possĂ©der, Ă  le dĂ©finir. Je me demande si je ne devrais pas Ă©touffer ce dĂ©sir en mĂȘme temps que le cou de la brunette, si belle et si gentille. Non. Ce serait trop facile. Tu as un code de tueur, Jean, qui n’a rien Ă  voir avec l’honneur, mais la nĂ©cessitĂ© doit toujours faire loi. Elle n’a rien fait. Elle ne te menace pas. Et rien ne pas plus dans cet esprit malade qui se parle Ă  lui-mĂȘme. Nim m’évite d’avoir Ă  tuer le flic. Merci, Nim. Je me fiche de ce connard en uniforme mais si je suis totalement en vrac je comprends encore que ça serait vraiment, vraiment une mauvaise idĂ©e. On passe. Encore. Plus c’est gros, plus ça passe, comme les explosions nuclĂ©aires passĂ©es pour des accidents alors qu’on se battait au sol contre des connasses armĂ©es d’épĂ©es et pourvues d’une force surhumaine. Je fronce les sourcils. Quelque chose cloche, mais quoi ? T’as raison, ça va pas mieux, mais bon. Mon regard accroche le sien, mĂȘme si j’ai du mal Ă  ne pas me laisser dĂ©concentrer Tu ne devrais pas ramener des inconnus avec une sale gueule chez toi. Les filles comme toi, c’est des aimants Ă  emmerdes. Tu devrais ĂȘtre plus prudente. Auto-trollage puissance maximum. Je me retourne vers elle, paupiĂšres basses et lourdes, mais sourire rĂ©joui. Je t’aurais bien dit que je pouvais t’apprendre Ă  viser, mais si tu te loupes et que t’en Ă©borgne un ou que tu lui grilles les couilles, franchement, c’est plus rigolo pour ce genre de fils de pute. Dis donc, ça m’allait bien d’insulter des pseudos racailles dans la nuit d’Europolis alors que votre serviteur alignait quinze ans plus tĂŽt des gosses nigĂ©riens dans la cour du PC pour les exĂ©cuter un Ă  un, entre autres joyeusetĂ©s. On arrive enfin Ă  destination. HonnĂȘtement, ça pourrait faire un an comme mille que je marche que ça ne m’impactera ni plus ni moins. Elle a l’air fatiguĂ©, et il y a mon sang sur elle. J’ai pissĂ© le sang pour des blessures superficielle, et je dois avoir la gueule du mĂ©chant des goonies. Mais qu’importe. Je me relĂšve pĂ©niblement, en faisant la grimace. C’est plus ma main bien entaillĂ©e qui m’emmerde. Je me rapproche, fatiguĂ©, au bout de mes nerfs. J’essaie d’effacer de mon sang qui a goĂ»tĂ© sur son visage avec mon pouce, mais je n’arrive qu’à Ă©taler l’hĂ©moglobine dĂ©jĂ  Ă  demi-sĂšche. DĂ©solĂ©, putain, j’en ai mis partout. T’inquiĂšte. J’ai pas l’air comme ça peut ĂȘtre, mais je suis pas malade. Enfin pas au sens figurĂ©. Je ris pour moi-mĂȘme, avant de monter avec elle, m’appuyant sur elle. Plus je grimpais, et plus je me rendais compte que c’était loin, dur, et surtout, bizarre. Cette grande ouverture sur la lumiĂšre de la lune. C’est beau, ici. Ca me rappelle le laboratoire du Docteur Jekyll, dans un des films. On entrait, finalement, et je m’engouffrais dans son couloir. Me dĂ©barrassais de mon cuir en grimaçant. J’ai besoin d’eau. Il faut que je me rĂ©hydrate. AprĂšs si tu as du whisky, pour la douleur
. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Jeu 21 Mar - 131 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSNe jamais s’arrĂȘter, toujours avancer. Si l’envie te prenais de vouloir interrompre, rappelles-toi qu’en cessant, tu mourras. C’est courir ou mourir. C’est la vie qui tourne les rouages de nos existences, nous ne sommes que les pantins d’un destin destructeur, en perpĂ©tuel recommencement, mais Ă©ternellement dĂ©vastateur. EnchaĂźnĂ©s aux idĂ©aux, enchaĂźnĂ©s aux espoirs, au passĂ©, aux traditions, aux dĂ©sirs, vous ĂȘtes condamnĂ© Ă  errer jusqu’à ce qu’un autre vous remplace. Ainsi passe le temps. La seule unitĂ© de mesure, la seule preuve de votre passage, la seule preuve de votre finalitĂ©. Tu regardes Jean, lui aussi il est marquĂ© par le temps, lui aussi, il a dĂ©jĂ  laissĂ© des preuves de son passage, comme les tiennes, dans les tombes du monde. Tu le laisses arrimer son regard Ă  tes prunelles. Arrive-t-il Ă  lire ce qu’elles rĂ©servent secrĂštement ? Peut-il apercevoir le nĂ©ant de ta conscience et la froideur de ton cƓur ? Peut-il sentir, la pourriture de ton Ăąme dĂ©composĂ©e ? Peut-il comprendre la perversitĂ© qui contamine ton existence entiĂšre ? Il ne peut pas. Il ne se voit pas lui-mĂȘme, comme tu ne peux te voir. Comment comprendre les autres lorsque tout en toi n’est que chaos ? Tu ne devrais pas ramener des inconnus avec une sale gueule chez toi. Les filles comme toi, c’est des aimants Ă  emmerdes. Tu devrais ĂȘtre plus prudente. » Mais tu n’es pas un inconnu, Jean, bien que toute l’histoire soit loin d’ĂȘtre complĂšte. Tu le connais mieux qu’il ne te connait, mais il le dĂ©couvrira bientĂŽt. Jouer la comĂ©die a toujours Ă©tĂ© ton fort, mais seulement pour quelques scĂšnes. Jouer la piĂšce entiĂšre, te paraĂźt plus difficile Ă  tenir. Tu as beau promettre la perfection, tu aimes l’improvisation. C’est ton dĂ©faut. Et puis, comment faire semblant de vivre une vie banale, lorsqu’on n’y connaĂźt rien ? Tu as tout appris. Tout, tout ce que tu pouvais apprendre, tu l’as appris. Pour lui, pour toi. Tu as ingurgitĂ©, ingurgitĂ© et ingurgitĂ© des informations Ă  en vomir. Tu sais le monde, tu sais les gens, tu sais le mĂ©pris que t’inspires chacun d’eux. Et pourtant, ici, au milieu de cet infernal abysse, tu te sens emporter par quelque chose de plus fort. Tu te sens glisser, attirĂ©e par l’inconnu et tu te raccroches vainement aux chaĂźnes de Liev. Car si tu le lĂąches, lui, tu sais ce qui t’attendra. Si tu dĂ©vies de la seule chose, qui te maintiens, tu sombreras. T’as raison, je ne devrais pas ramener d’inconnus chez moi ... Ce qui n’arrive jamais d’ailleurs, mais ... C’est Ă  cause de moi que tu as cette sale gueule alors, je peux faire ça, pour toi. » Rapide sourire gĂȘnĂ©, tu dĂ©tournes le regard, pour fixer la rue vide. Et oui, Jean, tu es un vrai nid Ă  emmerdes. Vous repartez, lui promettant d’acheter un tazer, tu ris doucement sur sa proposition Je t’aurais bien dit que je pouvais t’apprendre Ă  viser, mais si tu te loupes et que t’en Ă©borgne un ou que tu lui grilles les couilles, franchement, c’est plus rigolo pour ce genre de fils de pute. » Tu apprĂ©cies ses pensĂ©es, si seulement il pouvait apprĂ©cier les tiennes. Vous vous amuseriez tellement, tu aurais enfin un compagnon de jeu Ă  la hauteur de tes envies. Mais tu serais déçue, il n’est peut-ĂȘtre pas comme toi, et vos motivations divergeraient sans aucun doute. VoilĂ , tu es dĂ©jĂ  déçue. Pauvre poupĂ©e chiffonnĂ©e Ça aurait pu ĂȘtre utile, cette nuit. » Tendre reprends ton souffle dans ce hall silencieux, la route Ă©tait longue, mais elle aboutit bientĂŽt. Le plus dur reste nĂ©anmoins Ă  faire. Tu fixes le trou perçant le bĂątiment, dĂ©voilant le ciel dĂ©couvert. Tu te laisses imprĂ©gner de la force endormie de la lune. Respires. Tu sens qu’il se relĂšve, tes yeux se posent alors sur lui. Dissimulant ta mĂ©fiance, tu le laisses venir Ă  toi. Que sais-tu de ce qu’il a compris ? Que sais-tu de ce qu’il sait ? Mais ce n’est pas le moment de douter, Nim. Car toi, tu ne doutes jamais, rappelles-toi. Qu’importe au final ce qu’il advient. Tu veux juste jouer, avec cet ĂȘtre disloquĂ©. Il tente finalement d’essuyer le sang sur ta joue, maladroitement ; tu ne bouges pas. Tu trouves ce contact Ă©trange. Inhabituel. Tu ne comprends pas, cette intention. Comment peut-il renfermer quelque chose d’aussi haineux et quelque chose Ă  la limite du dĂ©licat, dans le mĂȘme corps ? La seule dĂ©licatesse que tu connaisses, toi, c’est la caresse de la lame DĂ©solĂ©, putain, j’en ai mis partout. T’inquiĂšte. J’ai pas l’air comme ça peut ĂȘtre, mais je suis pas malade. » Sourire. T’inquiĂštes, j’te crois. »Tu prends sa main pour la guider jusqu’à ton Ă©paule, tes yeux rieurs l’invitent Ă  prendre appui pour entamer l’ascension des escaliers Allons-y. » De toute la patience et la douceur dont tu es capable, marches aprĂšs marches, tu l’aides Ă  grimper. BaignĂ©s par la blancheur du satellite naturel, tu vois deux rescapĂ©s d’une nuit sans fin, tentant pĂ©niblement d’échapper aux enfers qui les poursuivent. C’est beau, ici. Ça me rappelle le laboratoire du Docteur Jekyll, dans un des films. » Tes charmantes lĂšvres s’entrouvrent en un nouveau sourire N’est-ce pas ? J’aime beaucoup la lumiĂšre ici. Mais ne t’en fais pas, il n’y a pas de laboratoire sordide lĂ -haut. » Rire Ă©touffĂ© par l’effort. C’est pourtant bien un laboratoire que tu tiens lĂ -haut, tu y Ă©tudies les hommes, les corps, les secrets. Les photos sont tes ustensiles et les fenĂȘtres, tes lunettes. Devant la porte d’entrĂ©e, tu cherches les clĂ©s au fond de ton sac, un sac aussi mensonger que toute cette mise en scĂšne. La porte s’ouvre, tu t’engouffres Ă  l’intĂ©rieur, Jean Ă  tes cĂŽtĂ©s. Tu le laisses avancer, claquant la porte derriĂšre toi, sans la fermer Ă  clĂ©. L’aidant Ă  enlever sa veste poisseuse, tu le guides ensuite jusqu’au large canapĂ© de cuir vieilli, dĂ©gageant les couvertures, plaids et coussins pour lui faire une place J’ai besoin d’eau. Il faut que je me rĂ©hydrate. AprĂšs si tu as du whisky, pour la douleur
 » Tu te dĂ©barrasses Ă  ton tour de ta veste en jean, que tu laisses choir sur un fauteuil anthracite Ça marche, je vais te trouver ça. » Tu te diriges rapidement jusqu’à la cuisine, te faufilant derriĂšre le comptoir. Tu laisses une carafe en verre se remplir de l’eau du robinet, tandis que tu t’empares de deux verres. Fouinant dans les placards, tu recherches une bouteille d’eau-de-vie que tu finis par dĂ©nicher. Dans la hĂąte, tu emportes le tout auprĂšs de ton chevalier noir. Remplissant son verre d’eau, que tu lui donnes, tu lui prĂ©sentes ton remĂšde contre la douleur de la nature DĂ©solĂ©, je n’ai pas de whisky, je n’ai trouvĂ© que du rhum, j’espĂšre que ça t’iras ? » Tu poses la bouteille prĂšs de lui, Ă  porter de main. Il en a dĂ©jĂ  bien assez dans le sang, mais bois, bois Jean. Abreuves-toi. Je vais trouver quelque chose pour ta main et ton visage, je reviens. » Tu cours jusqu’à ta chambre aux parois vitrĂ©es et t’engouffres dans la salle de bain, il ne peut plus te voir dĂ©sormais. Posant tes mains de part et d’autre du lavabo, tu souffles deux secondes. Profitant de cette pause, tu te ressources. PenchĂ©e au-dessus du gouffre, tu dois te retrouver. Il est lĂ  maintenant. Que vas-tu faire, Nim ? Que vas-tu faire ? Ta piste la plus prometteuse est lĂ . Que vas-tu faire ? Faisant face au miroir, Ă  ton reflet, tu plonges dans les eaux troubles qui luisent dans tes yeux clairs, rĂ©jouie de l’obscuritĂ© dans laquelle tu disparais., tu souris. Prestement, tu prends la trousse de soin basique d’un intĂ©rieur typique, ta vraie trousse de toilette Ă©tant cachĂ©e ailleurs. Quelques serviettes de bains, une bassine remplie d’eau et tu t’empresses de retrouver ton balafrĂ© Je ne sais pas si ça va suffire ... » Accroupis aux pieds du canapĂ©, tu te sers de l’eau, que tu siffles avant de pousser les magazines, les bouquins et les photos Ă©parpillĂ©es sur la table basse. Vidant la trousse, tu tentes de ressortir l’utile de l’inutile, indĂ©cise Tu m'excuseras d'avance, je ne suis pas une trĂšs bonne infirmiĂšre ... » Rire nerveux, tu finis par prendre une serviette que tu trempes dans l’eau, tu tends ta main libre vers Jean, demandant la permission de prendre la sienne On va commencer, par ça, je peux ? »c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights.DerniĂšre Ă©dition par NimhoĂ« Matveyev le Dim 24 Mar - 2049, Ă©ditĂ© 1 fois Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Jeu 21 Mar - 1331 Je ricane d’un air un peu absurde, un peu fou, quand la jeune brunette me dit que j’ai une sale gueule et que c’est Ă  cause d’elle. Par rĂ©flexe, je me palpe la peau du visage et je me retrouve Ă  sentir la chair Ă  l’air libre sur le coin de mes lĂšvres, Ă  frĂŽler ces Ă©gratignures sur mes pommettes, ces entailles proches de l’arcade
 Et du sang Ă  demi sĂ©chĂ©, en train de prendre une consistance d’un coup plus solide. Les boursouflures se mettent Ă  pousser sur mon visage, surtout sur la pommette ; l’os n’est sans doute pas abĂźmĂ©, d’expĂ©rience, mais la chair a Ă©tĂ© Ă©crasĂ©e contre et durcit sous l’afflux de sang, de l’hĂ©matome qui s’y forme en gonflant la chair. C’est douloureux, mais je ne sens la souffrance qu’à distance, comme si elle n’arrivait que filtrĂ©e par l’alcool jusque dans mon cerveau. C’était sans doute le cas, et je ne peux convenir que d’un sourire en coin qu’elle avait raison, aprĂšs tout. Ouais, tu peux AU MOINS faire ça oui. Merde alors, je pourrais plus jamais me faire ramener par des inconnues saines d’esprit, maintenant, avec cette gueule de travers. De toute façon, Ă  qui cela importait ? Je portais l’alliance, toujours, mais ça n’empĂȘchait pas que Jenna et moi avions un lourd passif, l’un comme l’autre, tant nous nous Ă©tions leurrĂ©s l’un l’autre entre efforts, faux espoirs, mensonges et dĂ©termination jusqu’à nous dĂ©truire par les mots, par les gestes et par les larmes. Il ne restait rien de ma vie, rien de mon mariage, rien de ma famille. Mon existence Ă©tait vitrifiĂ©e, comme ces versants norvĂ©giens aprĂšs une dĂ©tonation nuclĂ©aire Ă  laquelle j’avais contribuĂ©. Lien de cause Ă  effets, sans doute, mĂȘme si on m’avait dĂ©jĂ  dit longtemps en arriĂšre que la mort et la destruction ne pouvaient que m’emboiter le pas, ou me suivre dans mon sillage sitĂŽt que je prenais le large. Nous plaisantons sur la prĂ©cision du tir avec un tazer. Je me remĂ©more la Lybie et l’apprentissage de l’Oncle GĂ©gĂšne, de ces fils Ă©lectriques branchĂ©s sur les extrĂȘmitĂ©s charnues d’un corps qui se crispe, se tend, se conchie, alors que les dĂ©charges ne servent mĂȘme plus vraiment Ă  le faire parler, mais simplement Ă  le punir pour ses propres pĂ©chĂ©s. Exactions qui se surajoutent Ă  d’autres, combien d’actes indicibles avions nous commis, sourires aux lĂšvres et clopes au bec. Certains l’avaient mal vĂ©cu. Beaucoup de suicides. D’auto-mutilations. Pas de pitiĂ© pour les perdants, l’Union a besoin de viande fraĂźche pour le broyeur, et ces mecs Ă©taient trop dangereux pour les autres, plus encore que pour eux-mĂȘmes, pour qu’on accepte de les relĂącher. Zonzon militaire de haute sĂ©curitĂ© pour tout le monde, et zou. Je conclue, sourire en coin. Ca pourrait ĂȘtre encore utile, demain. La jeune femme semble se raidir imperceptiblement quand je la touche, et je referme bien vite les doigts sur sa main quand elle vient la guider sur son Ă©paule pour m’aider Ă  monter. Limite et interdit franchi ? Je ne sais pas. Elle n’a pas l’air forcĂ©ment super distante, vu tout ce qu’elle a subi de moi depuis le dĂ©but de notre rencontre. Je ne sais pas et au fond, je m’en fous. Certains dans la Compagnie avaient des problĂšmes avec les femmes, avec le sexe, et sans doute en avais-e Ă©galement. Mais forcer quelqu’un n’avait jamais fait partie de mes fantasmes, mĂȘme si j’en avais bousculĂ© plus d’une en bordel de campagne. Je savais trĂšs bien ce qui me plaisait le plus, entre une partie de jambes en l’air et la pression de tout Ă  l’heure sur un cou, ou les reflexes de mĂ©tronome qu’il fallait pour tuer plusieurs personnes dans une fusillade intense Ă  distance de corps Ă  corps. C’était ça, qu’il me fallait. C’était tout ce dont j’avais besoin, cette pulsion viscĂ©rale qui ne trouvait le repos que dans la mort, et l’expression d’un art qui ne m’appartenait pas en propre, mais que je partageais avec tous les tarĂ©s de ce monde. Je me trouve trĂšs drĂŽle, quand j’en suis Ă  ce stade de l’ivresse. Tu aurais pu ĂȘtre une malade qui dĂ©coupait des gens que je sentirais rien du tout dans cet Ă©tat. Plus de veste. Hauteur de plafond, poutres mansardĂ©es, ustensiles et mobilier mĂȘlant verre, acier noir et bois brut. J’aime ce genre d’endroit ; j’ai une dĂ©co analogue Ă  la maison mĂȘme si les filles ont toujours mis leurs affaires sur tous les trucs que j’aimais le plus. Lumineux, en tout cas. La lumiĂšre de la lune filtre au travers des nuages et du verre du plafond. La jeune femme dĂ©barrasse le canapĂ© de vieux cuir, retire sa veste et me dit qu’elle va me chercher de quoi boire. Je regarde alentours. Etrange. L’endroit me souffle atelier, ou je ne sais quoi. Mais en tout cas, j’aime beaucoup. C’est calme, tranquille. Vide en comparaison du bordel des filles, mais avec pas mal d’objets de toutes sortes, et cette lueur presque blanche, fantomatique, qui vient des grandes vitres. J’acquiesce quand elle parle d’alcool. Rhum ? Parfait. J’étais pirate dans une autre vie. Et je l’étais toujours aujourd’hui. Je tends ma main valide pour prendre la bouteille, la dĂ©bouche avec les dents, produisant le petit son rĂ©confortant du bouchon de liĂšge qui a tout juste l’espace de se glisser par le goulot. Je recrache le bouchon sur la table, et englouti tĂȘte renversĂ©e une lampĂ©e, puis deux. Estomac propre, je peux continuer toute la nuit jusqu’à ronfler dix heures durant, au lieu des cinq habituelles. La belle revient avec tout son bric Ă  brac. Ca devrait aller. Y’a rien de grave, c’est que des Ă©gratignures qui ont besoin d’ĂȘtre nettoyĂ©es. Je garderais juste la main bandĂ©e pendant un moment, c’est pas grave. Et pour la tronche, si tu as des points de suture ça devrait aller tout seul. C’est super simple Ă  faire. Je peux te montrer de ma main droite au dĂ©but, si tu veux. Regard perdu vers le plafond », j’acquiesce encore. La main, la tĂȘte, tout t’est dĂ©vouĂ©, ce soir. Je regarde encore autour de moi avant de reporter un regard curieux vers elle. Pas de Monsieur ou de Madame Nim ? Tu vis seule ici ? C’est beau en tout cas, j’aime bien cet endroit. J’ai l’impression de me retrouver au-dessus de la mĂȘlĂ©e. Comprendrait-elle ? Sans doute Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Dim 24 Mar - 2056 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTS PrĂȘtes ? » Il susurre Ă  ton oreille. Immobile, tu fixes la forme gĂ©missante, suppliante. Tu sais ce qu’on attend de toi, tu sais ce que tu dois faire, mais tu te questionnes encore sur la raison, sur le bien, sur le mal. Dans ton esprit, tu fais la balance, attendant que ton cƓur choisisse. C’est le moment de me prouver ce que tu vaux. Montre-moi que j’ai eu raison de te choisir. » Tu rassembles tes forces, imperceptible. Il a cru en toi, comme jamais personne auparavant, Il t’a appris tant de choses, Il t’a donnĂ© la vie. Jamais, tu n’oserais Le dĂ©cevoir. Toi, NimhoĂ«, 17 ans, aprĂšs tout ce qu’Il t’a fait endurer, aprĂšs Lui avoir donnĂ© tout de toi, enfin, Il t’offre l’opportunitĂ© d’ĂȘtre importante. L’opportunitĂ© d’ĂȘtre quelqu’un. Alors, choisis NimhoĂ«, Ă  toi s’ouvre le chemin de la vie. Avancer ou mourir ? Nim ... S’il te plaĂźt, j’recommencerais plus ... S’il te plaĂźt ... » Trois sanglots et les larmes s’écoulent, tandis que tu t’assombris au rythme des supplications. S’installe un vide profond, obscur et indĂ©chiffrable. Un vide total, terrifiant et agrĂ©able David, tu sais trĂšs bien ce qu’on fait au dĂ©serteur .... Assume tes actes. » Le gamin hurle de nouveau, et tu t’enfonces toujours plus. Reniant les Ă©motions et les sentiments, tu les enfermes loin, assez loin pour oublier leur existence. Fini la faiblesse, fini la douleur, fini la pitiĂ©. La forteresse que tu te bĂątis Ă  l’intĂ©rieur sera solide, robuste, et jamais personne ne pourra un jour voir ce qu’il se cache, de l’autre cĂŽtĂ©. Personne ne saura, ce que tu renfermes. Personne, ne saura. Ton cƓur a choisi. Maintenant, tu es prĂȘte. Tu es prĂȘte, Ă  ĂȘtre ce que l’on attend de toi. Tu prends la hache qu’Il te tend, tous te regardent ; mais c’est sereinement que tu t’approches du corps allongĂ© sur la table mĂ©tallique. Tout le monde le sait, personne ne doit quitter la base, sans Son accord. Toute personne trouvĂ©e Ă  l’extĂ©rieur, sera accusĂ©e de dĂ©sertion et donc, jugĂ©e non fiable. Et une personne non fiable, ici, est une personne inutile. Étant donnĂ© que vous n’existez pas officiellement dans le monde, il n’y a aucun problĂšme pour faire disparaĂźtre les inutiles. Toi, tu comprends ça, David, ne l’a pas compris ; avoir dix ans, n’est pas une excuse, puisque des plus jeunes le savent dĂ©jĂ  ... S’il te plaĂźt ... Nim ... » Il a Ă©tĂ© stupide, et le monde ne rĂ©compense pas les idiots. Ton visage n’exprime rien, tes yeux ne fixent que le nĂ©ant, un dernier pas, et tu t’apprĂȘtes Ă  achever ton Ăąme. Tu en es consciente. Ce sacrifice, te dĂ©truiras pour toujours. Mais, tu es prĂȘte Ă  payer le prix de cette nouvelle vie. Le prix du sang. Tu te tournes vers Liev, attendant son accord pour commencer. Il se tourne vers l’assemblĂ©e Il faut un exemple, pour ceux qui auraient la mĂȘme idĂ©e, alors ouvrez grand vos yeux ... » Alignement de gueules cassĂ©es, quelques larmes, reniflements, tremblements, ça pue la peur. Lui, Il adore ça, inspirer l’effroi, il se nourrit du leur. De nouveau vers toi, il te fait signe de dĂ©buter Nim, tu as intĂ©rĂȘt Ă  appliquer tes cours d’anatomie ... J’aime quand ça dure. » Robotique, le soldat exĂ©cutant les ordres. Pas de questions, pas de pourquoi, pas de comment. Il n’y a plus ni bien, ni mal, juste l’acte. La hache dĂ©coupe l’air, le filet rougeoyant salit ton visage. Un cri perce le silence. es cette malade, Jean, tu es cette malade qui dĂ©coupe des gens. Tu es celle qui se dĂ©lecte du son de la chair se dĂ©chirant. Tu es celle qui s’émerveille de l’horreur, Ă©tincelant dans les prunelles des terrifiĂ©s. Tu es celle qui apprĂ©cie les corps se disloquant. Les hurlements, les dĂ©chirements t’abreuvent, toi, l’assoiffĂ©e. Tu es leur plaie bĂ©ante, qui se nourrit de leur Ă©nergie. Tu es cette malade dĂ©sespĂ©rĂ©ment aveuglĂ©e par les pulsions, les souvenirs, la folie. Perdue dans le labyrinthe de l’enfer, tu sĂšmes la destruction, engloutie par l’inconscience. Tu n’es qu’un vent violent, qui n’attend que d’hurler sur les hommes. VoilĂ , ce que tu es. Courant avec le sourire, vers ta perte. Plus fiĂšre de ce que tu pourrais apporter Ă  Liev, qu’effrayĂ©e du sort vers lequel tu te diriges. Tu aurais pu ĂȘtre une malade qui dĂ©coupait des gens que je sentirais rien du tout dans cet Ă©tat. » Alors tu ris doucement, comme si l’impossibilitĂ© de cette phrase, en Ă©tait amusante, et rĂ©torques sur la plaisanterie Je te rassure, c’est pas mon genre. » EssoufflĂ©e. L’appartement est inondĂ© d’une lumiĂšre blanche, mystĂ©rieuse, presque spectrale. Elle dĂ©signe silencieuse, tes ustensiles, tes bouquins, tes photos. Une vie irrĂ©elle dans laquelle tu te dĂ©bats. Tu le surprends Ă  se perdre dans l’observation de ton refuge, tu t’interroges, avant de lui rapporter la bouteille Rhum ? Parfait. J’étais pirate dans une autre vie. » Tu m’en diras tant, Jean. Quelles pĂ©ripĂ©ties comblent ta vie ? Quelles croisades destructrices, as-tu menĂ© sur les flots tumultueux du monde et de l’ñme ? Coffre-fort aux milles trĂ©sors. S’offrira-t-il Ă  toi ? Tu rigoles, satisfaite, et le laisses s’hydrater, tandis que tu cours chercher le matĂ©riel de soin. Respires. Tu reviens au plus vite auprĂšs de lui, faussement soucieuse Ca devrait aller. Y’a rien de grave, c’est que des Ă©gratignures qui ont besoin d’ĂȘtre nettoyĂ©es. Je garderais juste la main bandĂ©e pendant un moment, c’est pas grave. Et pour la tronche, si tu as des points de suture ça devrait aller tout seul. C’est super simple Ă  faire. Je peux te montrer de ma main droite au dĂ©but, si tu veux. » Tu acquiesces. Il sait se recoudre lui-mĂȘme, par pratique peut-ĂȘtre. Les cicatrices invisibles de ton passĂ©, se voient-elles sur son corps Ă  lui ? Restent-ils les marques de ses tĂ©nĂ©breux voyages, incrustĂ©es sur sa peau ? Tu lui demandes la permission de te soigner La main, la tĂȘte, tout t’est dĂ©vouĂ©, ce soir. » Tu attrapes sa main ensanglantĂ©e en t’installant au bord du canapĂ©, sourire en coin. Il t’avait, Ă  vrai dire, rĂ©ellement dĂ©vouĂ© sa main et sa tĂȘte ; ce pourquoi il Ă©tait dans cet Ă©tat. Il t’avait sauvĂ©, d’une funeste soirĂ©e, et pour cela, il t’avait offert le spectacle de sa rage. Il t’avait offert, l’acte On ne peut pas dire que ça t’ai rĂ©ussi jusqu’ici ... » Épongeant d’une main, la petite serviette blanche, tu l’appliques dĂ©licatement sur les blessures, minutieuse. Tu fais de l’ironie, mais c’est tristement que tu souris ... Je suis vraiment dĂ©solĂ©e pour tout ça, et je ne sais comment te remercier. » Tu n’oses croiser son regard, ainsi tu replonges la serviette dans l’eau se teintant, en mĂȘme temps que sa main se clarifie Mais je vais t’arranger ça, du mieux que je peux, ça sera un bon dĂ©but. » Tu opines de la tĂȘte pour toi-mĂȘme, dĂ©cidĂ©e. La blessure tait ses vomissures, tu la laves une derniĂšre fois et dĂ©laisses la serviette rougit dans la bassine Je vais te faire le bandage. » Tu t’empares sur la table du nĂ©cessaire, tandis que les yeux de l’incomprĂ©hensible chevalier s’égarent sur l’environnement. Tu dĂ©fais un peu la bobine immaculĂ©e et commences Ă  l’enrouler autour de l’arme blessĂ©e Ça va ? Je serre pas trop ? » Il repose sur toi un regard emplit de curiositĂ© Pas de Monsieur ou de Madame Nim ? Tu vis seule ici ? C’est beau en tout cas, j’aime bien cet endroit. J’ai l’impression de me retrouver au-dessus de la mĂȘlĂ©e. » Tu maĂźtrises ta force en enveloppant sa main. Non, personne ne pourra jamais vivre avec toi. Avec qui d’ailleurs ? Avec Calixte ? Avec NimhoĂ« ? Avec ... Respires. Tu Ă©chappes un Ă©clat de rire, tu te moques clairement de toi-mĂȘme Eh nan, je n’ai pas encore trouvĂ© de Monsieur Nim capable de me supporter, tu vois, donc oui, je vis seule. » Seule la solitude te supporte et t’es supportable. De toute façon, tu n’as droit qu’à la solitude. Tu t’arrĂȘtes dans ton mouvement, et laisses tes prunelles vagabonder dans ton dĂ©cor apaisant. Au-dessus de la mĂȘlĂ©e ? C’était exactement pour cette raison qu’elle avait Ă©lu domicile ici. Loin du mouvement, de l’agitation, loin des hommes. Tu ne peux faire partie de ce monde, tu prĂ©fĂšres rester spectatrice de leur dĂ©chĂ©ance, ou en ĂȘtre la coupable Merci ... Oui, j’ai la mĂȘme impression, c’est une des raisons pour lesquelles je l’ai choisi d’ailleurs. C’est calme, reposant, aĂ©rĂ© ... » Tu hausses les Ă©paules, comme si cet endroit contribuait Ă  ton Ă©panouissement fictif Je m’y sens bien. » Tu reposes tes yeux perçants sur ta carcasse tenace, tu lui souris tendrement et reprends la chorĂ©graphie de tes mains autour de la sienne Et toi alors ? Je ne te pose pas la question. » Tu poses sa paluche bandĂ©e, et en te saisissant des ciseaux, tu montres de ton pouce l’annulaire oĂč devrait se trouver une bague, si tu avais quelqu’un dans ta vie. Tu t’apprĂȘtes Ă  couper le surplus de bande, mais tu t’arrĂȘtes finalement dans ton geste, pensive. Tu fixes Jean, quelques instants Tu ... Tu ne veux pas que j’appelle quelqu’un pour toi ? » AprĂšs tout, tu n’es qu’une inconnue, il a une femme, un foyer, il pourrait l’appeler, qu’elle vienne le chercher. Tu espĂšres que non, mais Ă  vrai dire, tu es presque certaine qu’il refusera. Un homme qui a bu autant, a-t-il vĂ©ritablement prĂ©vu de rentrer chez lui ? Tu ne sais pas. Mais tu dois voir, voir s’il est prĂȘt Ă  parler, de quoique ce soit. Il doit juste parler. Parle, Jean. Tu cesses finalement le contact pour dĂ©poser la bande et reprends, en Ă©change, la serviette. Tu t’avances, toujours sur le bord du canapĂ©, pour te rapprocher de son visage cabossĂ©. En chemin vers sa joue, tu t’abstiens et ramĂšnes ton bras lĂ©gĂšrement vers toi ; demandant Ă  Jean du regard, de pouvoir continuer. c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mar 26 Mar - 2111 Pas son genre de faire du mal Ă  des gens. Je la crois. Elle a l’air douce. Elle a l’air gentille. Je sais, pourtant, que les gens ne sont jamais de quoi ils semblent avoir l’air. Jamais. Qui pourrait dire que je n’avais rien d’un hĂ©ros, d’un saint-bernard, aprĂšs les risques que je venais de prendre ? Que j’avais plantĂ© des tas de gens, et mĂȘme des gamins ? Je ne connaissais pas meilleur tueur au monde que McHall. Et pourtant, l’homme ne se sentait bien qu’avec du sang sur sa lame. Ce dernier gĂ©missement, ce dernier petit bruit d’inspiration ultime susurrĂ©e. Anders lui, c’était les filles. La satisfaction de ce besoin primaire, lancinant, qui lui tenaillait les couilles. Mais aussi ce pouvoir, cette emprise sur le plaisir et la souffrance d’un corps, quelque chose de cruel, de violent. Sans la moindre compassion, il prenait du plaisir au mal brut. Entendre ces pleurs et ces gĂ©missements, c’était ça qui le bottait. Il y avait tous les autres. Tous des malades. Comme moi. Le papa qui essayait d’accompagner ses filles en compĂ©tition de foot. Qui emmenait sa femme au restau. Qui se rĂ©veillait au milieu de la nuit, poursuivi par ses FantĂŽmes et par tous les autres, en sueur, le regard fou. L’envie de se tourner vers cette femme que j’aimais tant, juste pour voir comment elle arriverait Ă  me rĂ©sister. Combien de temps elle tiendrait. Pour voir si on me retrouverait, si on saurait me prendre Ă  la suite de mon crime abominable. Je n’avais pas Ă  me poser toutes ces questions, mais qu’y pouvait-on Ă  la fin quand on Ă©tait toujours sur le qui-vive, sur la dĂ©fensive ? Quand j’entrais dans un magasin de mon enseigne, je repĂ©rais les lieux. Je pensais Ă  l’endroit oĂč je placerais un franc-tireur. A celui d’oĂč je couvrirais la zone avec une LMG. LĂ  oĂč je me posterais moi-mĂȘme. LĂ  oĂč il fallait Ă©vacuer, ou contre-attaquer au couteau et Ă  l’arme de poing pour nettoyer les salles plus petites. Malade jusqu’au bout des ongles. Et rien Ă  voir avec mon corps, qui allait toujours bien. Ma tĂȘte, c’était la merde. Mon Ăąme n’était plus qu’un champ de mines, qui avait enrayĂ© plusieurs assauts et qui n’avait plus beaucoup de punch pour repousser encore longtemps la folie. La brune me tance. Elle n’entre pas tout Ă  fait dans le jeu facile que je lui tends. J’ai toujours aimĂ© les filles. Un peu trop, sans doute. C’ est la solution de facilitĂ© pour oublier qu’on n’est qu’un pauvre tocard, pour se sentir vivant un moment avant de retourner Ă  sa propre fange. C’est moins cher que l’alcool
 Non, pas toujours. Et j’ai toujours su me servir de ma gouaille, ou pour motiver une tripotĂ©e de recrues psychopathes, ou pour convaincre une nana de faire un tour dans mon bureau. MĂȘme bourrĂ©, mĂȘme la gueule en vrac, je restais dĂ©positaire d’un terrible pouvoir d’attraction ; bien au-delĂ  du pouvoir de la sĂ©duction. J’étais le trou noir, le vide abyssal qui attirait les paumĂ©es et les filles qui n’avaient rien de mieux dans leur vie qu’un pauvre alcoolique aux mains pleines de sang. Je ne pousse pas plus loin. Ma femme vient de me quitter, mais je dois encore avoir son odeur sur moi. MĂȘme dans cet Ă©tat, j’ai droit Ă  un peu de dignitĂ©. Mais il y a l’alcool. Et il y a la folie. Je suis incapable de ne pas rĂ©pondre. Mais il y a sa gentillesse qui revient Ă  la charge. Franchement Jean, tu veux vraiment profiter de la situation, et t’avilir un peu plus ?Je hoche la tĂȘte, mince sourire aux lĂšvres, un peu triste, regard perdu sur les reflets lunaires que renvoient ses affaires. Je ne sens mĂȘme plus ma main quand elle la manipule. Tu n’as pas Ă  me remercier. J’ai fait ce soir ce que j’aurais dĂ» faire toute ma vie. Me battre pour une vraie raison, sans rien attendre en retour. Je l’ai pas fait souvent, alors profites-en. J’ai trop bu. Un autre soir, j’aurais peut ĂȘtre pensĂ© que t’aider n’en valait pas la peine, que ça ne valait pas le coup de me mettre en danger pour quelqu’un que je connais mĂȘme pas. De risquer de plus revoir ma femme et mes filles, juste pour une inconnue qui se balade sans rĂ©flĂ©chir dans les sales coins de la ville. Je redresse les yeux vers elle. Un peu plus rieur, la taquinant. Et je m’affligeais plus que nĂ©cessaire, car il Ă©tait Ă©vident Ă  mes yeux que j’aurais agi. Pas par courage. Par besoin, par dĂ©sir viscĂ©ral pour ce shoot d’adrĂ©naline, et cette suprĂ©matie acquise dans le sang. Tu peux serrer. Je sens plus rien, de toute façon. Si seulement c’était vrai. AprĂšs le shoot, aprĂšs l’orgasme de violence, ne restait que le reflux. Et la prise de conscience, Ă©niĂšme depuis ce matin, de ma bĂȘtise, de mon inconstance. De tout ce que j’avais perdu par incapacitĂ© Ă  me conduire correctement. Elle me rĂ©pare, se moque d’elle-mĂȘme, me questionne. Je glisse dans des eaux plus calmes, maintenant que la douleur s’en va, que l’alcool resserre son emprise comme mon seul et unique maĂźtre, oblitĂ©rant tout le reste. Visage qui se crispe, muscles maxillaires qui tressaillent. Elle se rapproche de mon visage, je dĂ©glutis, et acquiesce yeux fermĂ©s d’un signe. Laisse reposer ma tĂȘte si lourde sur le dossier de son canapĂ©. Tu ne trouveras pas de monsieur Nim en secourant les vieux clebs paumĂ©s. Mais non. N’appelle personne. Ma femme s’est tirĂ©e cette nuit. Avec nos deux gamines. C’est peut ĂȘtre mieux comme ça. Pour elles, je veux dire. Je ne suis pas quelqu’un de bien, Nim. lui confiais-je par dĂ©duction Ă©thylique, regard vitreux, avant de refermer les paupiĂšres. Mets moi juste des points sur la gueule pour Ă©viter que ma pommette ne se rouvre, et je rentre chez moi. J’ai fait assez de bĂȘtises pour aujourd’hui, sinon pour plusieurs vies. Je passe, aveugle, ma main bandĂ©e contre son bras, remonte jusqu’à son visage, que je caresse doucement au travers du bandage. Toi, tu es quelqu’un de bien. Alors, fais un peu plus attention. Il n’y aura pas toujours de chien fou pour te tirer de ce genre de guĂȘpier. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Ven 29 Mar - 704 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSJolie poupĂ©e de porcelaine, ensorceleuse au sourire charmant, ton joli minois trompe les dĂ©fenses des hommes. L’attirance, triomphe toujours de la mĂ©fiance. Tu l’as compris dĂšs ta premiĂšre mission. Tu n’as pas Ă©tĂ© surprise, tu n’as pas hĂ©sitĂ©. Qui de mieux qu’une jeune et jolie fille, pour approcher les avides machistes ? L’innocence. Tous guidĂ©s aveuglĂ©ment par leurs pulsions animales, bĂȘtes fauves ; toi aussi, toi aussi tu es une bĂȘte fauve, mais aux pulsions, bien plus sauvages. Utiliser cette enveloppe pour arriver Ă  ses fins, n’a jamais Ă©tĂ© un problĂšme. Ce corps, n’est pas le tiens. Tu as Ă©tĂ© conditionnĂ©. ConditionnĂ©e Ă  ne pas t’attacher Ă  cette ombre suivant tes mouvements. Tu te sens en dehors de cette prison de chair, tu te sens ailleurs, dans un non-lieu entre la rĂ©alitĂ© et le mensonge. Trop loin pour te sentir concernĂ©e par ce qui pourrait bien lui arriver, Ă  ce corps. Mais cet Ă©loignement commence Ă  se faire pesant. Peut-ĂȘtre ne s’agit-il pas d’éloignement, mais d’enfermement ? OppressĂ©e dans le conditionnement, ce sont tes pulsions qui Ă©touffent. Si cette enveloppe est quelconque, ce que l’on t’a demandĂ© d’enfermer Ă  l’intĂ©rieur l’est beaucoup moins. Et ça gronde, et ça hurle. Le dĂ©tachement ne fonctionne plus. Et tu le sens, tu le sens ce venin, empoisonner tes veines. Tu l’écoutes se perdre dans ses pensĂ©es, il s’éloigne lui aussi, hors du temps. Vers quels horizons imaginaires, se dirige-t-il ? Tu te voies l’accompagner dans ses rĂ©flexions, le suivre jusqu’à ses sordides souvenirs, qu’il ressasse. Tu n’as pas Ă  me remercier. J’ai fait ce soir ce que j’aurais dĂ» faire toute ma vie. Me battre pour une vraie raison, sans rien attendre en retour. Je l’ai pas fait souvent, alors profites-en. J’ai trop bu. Un autre soir, j’aurais peut ĂȘtre pensĂ© que t’aider n’en valait pas la peine, que ça ne valait pas le coup de me mettre en danger pour quelqu’un que je connais mĂȘme pas. De risquer de plus revoir ma femme et mes filles, juste pour une inconnue qui se balade sans rĂ©flĂ©chir dans les sales coins de la ville. » Oh Jean ... J’en profiterais, promis ... Quelle douce symphonie que celle d’un homme meurtri, dĂ©vorĂ© par les actions passĂ©es. Entendrais-tu des regrets ? Ne perds pas espoir Jean, la rĂ©demption t’attend. La rĂ©demption, par le sang versĂ©. Parce que toi aussi, tu ne comprends que la violence. Alors quel sang ? Quel sang verseras-tu, pour laver les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© ? Tu l’écoutes tandis que tes mains tournoient autour de la sienne, pensive. Toute sa vie ? Se battre pour une vraie raison ? Pour quelles mauvaises raisons, se serait-il battu toute sa vie ? Tu classifies des scĂ©narios intĂ©rieurement, tu te rapproches, lentement. Trop lentement. Reviens. Existe-t-il de bonnes raisons de se battre, de toute façon ? Rappelle-toi, Ă  monde vĂ©nĂ©neux, hommes vĂ©nĂ©neux. Tu lui souris en coin, gĂȘnĂ©e ; oui il aurait pu mourir en te sauvant, sa famille ne l’aurait plus jamais revu, et il n’aurait Ă©tĂ© qu’un cadavre de plus dans cette ville putride. Le sacrifice, la bravoure, l’entraide, c’est ce que tu ne comprends. C’est ce qui ne colle pas. C’est sa faiblesse, sa douleur, sa peine. Tout ce qu’on t’a demandĂ© de rĂ©futer, depuis ta naissance. Tu poses sa main bandĂ©e et fixes tes menteuses prunelles dans les siennes Tu peux dire ce que tu veux, Jean, moi je pense, qu’ivre ou pas, bonne journĂ©e ou pas ... Tu serais venue m’aider. » Retournant au bandage, tĂȘte baissĂ©e, tu ajoutes Tu n’aurais pas juste ... passer ton chemin. J’y crois pas. » Bien sĂ»r qu’il serait venu. Il n’aurait pas manquĂ© une occasion, d’exulter. Il n’aurait pas manquĂ© une occasion, de se libĂ©rer. Ton presque offusquĂ© aprĂšs ce qu’il venait d’avouer, ce sont finalement des yeux amusĂ©s que tu poses sur lui. OcĂ©an d’émotions, cantonnĂ© Ă  n’en dĂ©voiler qu’une la sincĂ©ritĂ©, confectionnĂ©e de toutes piĂšces. MisĂ©rable sorciĂšre, croqueuse d’espoir. Tu peux serrer. Je sens plus rien, de toute façon. » Il se laisse doucement porter, il s’apaise, s’enfonce. Il s’éloigne, l’alcool l’emportant vers d’autres temporalitĂ©s. Tu contemples son Ă©garement. Au plus il coule, au plus il se rapproche de toi. Tu pars attraper la serviette et remontes t’asseoir plus haut. Il acquiesce, fermant les yeux, il laisse sa tĂȘte tomber sur le dossier. Il t’autorise Ă  continuer, s’abandonne entre tes mains. Tu savoures cette confiance, mĂȘme infime, qu’il accepte, de te livrer. Proche de son visage rougi, la distance se fait plus intime, propice Ă  la tu tapotes la serviette sur les plaies, tandis que ton noyĂ© danse avec ses dĂ©mons, dans une autre divagation Tu ne trouveras pas de monsieur Nim en secourant les vieux clebs paumĂ©s. Mais non. N’appelle personne. Ma femme s’est tirĂ©e cette nuit. Avec nos deux gamines. C’est peut-ĂȘtre mieux comme ça. Pour elles, je veux dire. Je ne suis pas quelqu’un de bien, Nim. » C’est ça, Jean. Livre-toi, donne-toi. Dis-moi, pourquoi sont-elles parties ? Pourquoi n’es-tu pas quelqu’un de bien ? Qu’est-ce qui pourrait bien pourrir ta vie et effrayer celle de ceux qui t’entourent ? Tu ralentis le mouvement sur ses pommettes, le fixant, faussement attristĂ©e Sauf si je suis aussi paumĂ©e, que ces vieux clebs ... » Tentes-tu en lui souriant timidement, mais rapidement tu pars laver la serviette dans la bassine. Tu lui fais de nouveau face, peinĂ©e Je suis dĂ©solĂ©e, pour ta famille. » Tu te repenches sur son visage, tapotant la peau dĂ©chirĂ©e qui crache encore son essence Je ne te connais pas Jean, mais ... j’te trouve trĂšs dur avec toi-mĂȘme. » AprĂšs tout, ne faisons pas de nous des cas Ă  part, il n’y a que de mauvaises personnes dans ce bas-monde. La bontĂ©, tu n’y crois pas, tu n’y as jamais cru. Toi, tu ne crois que ce que tu vois. Et ce que tu as toujours vu, c’est la destruction, c’est la brutalitĂ©, c’est l’effondrement, c’est la mort. Constante et omniprĂ©sente. Qui peut bien se vanter d’ĂȘtre une bonne personne, dans un tel univers de noirceur, de trahison, de bataille et d’enfer, dans lequel seul le pouvoir, compte ? Alors ne faisons pas de nous des ĂȘtres diffĂ©rents, car nous sommes tous mauvais. DĂ©vorĂ© par l’ambition, par la suprĂ©matie, par l’égoĂŻsme, par la folie. Tout dĂ©vorĂ©s. Mets moi juste des points sur la gueule pour Ă©viter que ma pommette ne se rouvre, et je rentre chez moi. J’ai fait assez de bĂȘtises pour aujourd’hui, sinon pour plusieurs vies. » Tu retiens un tressaillement. Comment ça, rentrer chez soi ? Maintenant qu’il est lĂ , il y reste. Tes gestes restent calmes, fluides, lĂ©gers, dĂ©licats, mais dans ta tĂȘte, ce n’est que dĂ©sordre et perturbation. Tu appliques la serviette, continuant de gagner du temps. Comment le retenir ? Peu de choix s’offrent Ă  toi. Il est Ă  deux doigts de sombrer, il a juste besoin, d’un petit coup de pouce. Creuses, Nim, tu sais ce que tu dois faire. Tu sais. Tu sais ... » Suspense, tu rĂ©flĂ©chis. Tu balances la serviette dans la bassine, descends du canapĂ© prĂ©parer le fil, dĂ©sinfecter l’aiguille et remplir la seringue, voyage jusqu’aux bras de MorphĂ©e. Tu reviens sur le canapĂ©, te rapprochant Ă  nouveau de son visage, la seringue disparait derriĂšre Jean, tandis que l’aiguille se rapproche de sa joue. Tu soupires ... Si tu veux, tu peux rester... ». Sourire bienveillant, tu reposes tes yeux sur la plaie appelant la soif, t’apprĂȘtant Ă  piquer, tu sens une main glisser de ton bras jusqu’à ton visage glacĂ©. Immobile, tu relĂšves tes claires pupilles vers les siennes, pleines d’incomprĂ©hension. Que fais-tu, Jean ? Il glisse vers toi. Viens, crĂ©ature dĂ©boussolĂ©e, que je puisse dĂ©chirer ton ĂȘtre. Le jeu commence, ton cƓur se rĂ©jouit, mais ta joie n’est qu’intĂ©rieure Toi, tu es quelqu’un de bien. Alors, fais un peu plus attention. Il n’y aura pas toujours de chien fou pour te tirer de ce genre de guĂȘpier. » Sauf si tu es, ce chien fou. Mais pas de ceux qui sauvent, tu es de ceux qui crĂ©ent, le guĂȘpier. Les dĂ©mons qui te hantent, s’esclaffent. Comment pourrais-tu ĂȘtre quelqu’un de bien, toi, pauvre chose torturĂ©e depuis le berceau. Qu’est-ce qu’ĂȘtre quelqu’un de bien ? Souviens-toi, Nim, tu ne crois pas en la bontĂ©. Parce qu’elle n’existe pas, encore moins dans ton cƓur. Malade de l’ñme, tu assassines tes Ă©motions Ă  coup d’indiffĂ©rence. Alors viens Ă  moi, fantĂŽme errant. Que tu aspires son essence enragĂ©e, que tu te nourrisses d’elle, comme on s’est nourri de la tienne. Ton visage se rapproche avec hĂ©sitation du sien. Il t’appelle. Il est trop loin dĂ©jĂ , trop loin pour rĂ©aliser quoique ce soit. C’est ta chance. Dans d’autres circonstances, dans d’autres contextes, d’autres lieux, tu n’aurais jamais eu pareille occasion. Et tu ne l’auras jamais plus. C’est ta chance. Et tu cours, inconsciente, vers elle. Ta main libre s’enfonce derriĂšre lui, Ă  la recherche du venin, rapprochant davantage ton doux minois de celui, abĂźmĂ©, de l’égarĂ©, les yeux brillants d’une hĂ©rĂ©sie inavouĂ©e ... Oh Jean ... » Le temps se suspend, alors que tes yeux se voilent progressivement d’une nouvelle noirceur. D’un coup sec, tu transperces sa peau, et vide la seringue Ă  l’intĂ©rieur de son corps ... Je ne suis pas, quelqu’un de bien ... » Murmures. Tes lĂšvres maudites, laissent entrevoir les blanches cannibales. La comĂ©die est terminĂ©e. Tu n’as plus qu’à admirer le poison s’emparer de sourire carnassier reste accrochĂ© Ă  ton visage illuminĂ©. Tu veux profiter de ce moment, avant que tout ne commence. Ta main appuyĂ©e sur l’accoudoir derriĂšre sa tĂȘte, l’autre vient caresser d’une malsaine tendresse, son visage assoupi ; ton visage toujours plus prĂšs du sien Mon tendre Jean ... Tu es Ă  moi ... ». Il est Ă  toi, souffles-tu. Rien qu’à toi. Il n’a plus qu’à parler. Ce n’est qu’un jeu, sordide certes, mais un jeu, avec des rĂšgles, tout comme la vie. Tu te redresses brusquement et prĂ©pares le terrain rapidement, chaise, cordes, scotch, la base. Tu ne comptes pas en faire des tonnes. AprĂšs tout, aucune Ă©claboussure. Tu enlĂšves ses chaussures, son haut, tu t’attardes sur les cicatrices que tu redessines du bout de ton doigt fin. Le palpant pour enlever tout objet indĂ©sirable, tu le fais tomber du canapĂ©, sur des planches Ă  roulette. Gaiement, tu le pousses jusqu’à une chaise, que tu as mis dans un coin reculĂ© de l’appartement. Tu peines Ă  asseoir l’épave sur son trĂŽne, mais y parvient enfin. Tu attaches ses poignets ensemble, entrelaçant la corde, paumes l’une en face de l’autre. Ensuite les pieds ensemble, au-dessus des chevilles, mĂȘme entrelacement. Tout est mĂ©canique, chorĂ©graphiĂ©, rĂ©alisĂ© dans un automatisme froid. Tu entoures son torse cette fois, la corde se croise derriĂšre son dos, puis de nouveau derriĂšre le dossier de la chaise, et de nouveau avec les bras ; puis elle refait le chemin inverse. Enfin, tu enveloppes ses avant-bras et ses mollets, avec du scotch. Tu hĂ©sites Ă  le faire pour ses cuisses, sourire en coin, ça sera moins drĂŽle. Il est prĂ©vu qu’il parte de chez toi, vivant, rien ne sert d’en faire des tonnes ; et puis, il se libĂ©rera sĂ»rement, et c’est ça qui est amusant. Tu pars chercher bouteille et cigarettes et te poses enfin, prĂšs de la fenĂȘtre. Tu avales une gorgĂ©e de la liqueur, rĂ©chauffant ton corps, avant de planter une cigarette entre tes lĂšvres et de l’embraser. Douce sensation que cette fumĂ©e meurtriĂšre, pĂ©nĂ©trant les voies et Ă©touffant les poumons. La lune Ă©claire ton visage serein, tandis que tu laisses Ă©chapper un nuage gris de ta bouche entrouverte. Il ne tardera plus Ă  revenir. Tu savoures toujours le calme, avant la tempĂȘte. Quelle Nim seras-tu alors ? La comĂ©die est-elle rĂ©ellement terminĂ©e ? Comment te croira-t-il maintenant ? Pourquoi ne pas lui montrer, Ă  lui, qui tu es ? Respire. Tu ne peux pas. Lui montrer qui tu es, mais le sais-tu seulement, Nim ? Ta mĂąchoire se crispe. Stupide comĂ©die, stupide jeu, stupide rĂšgles J’espĂšre, que tu es bon joueur. » Tu te sens froissĂ©e par tes propres pensĂ©es. Tu sens du mouvement, il revient doucement Ă  tes cĂŽtĂ©s. Tu continues de fixer la ville somnolente, expirant la voluptueuse fumĂ©e enveloppant ton visage fermĂ© Bon retour parmi nous, tu m’excuseras ... » Tu quittes ta contemplation, pour poser tes yeux assombris sur lui J’ai prĂ©fĂ©rĂ© aller droit au but. »c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights.DerniĂšre Ă©dition par NimhoĂ« Matveyev le Mar 2 Avr - 753, Ă©ditĂ© 1 fois Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Lun 1 Avr - 1400 Epave Ă  l’abandon dans un ocĂ©an de sang, frĂȘle esquif survivant d’un puissant vaisseau qui autrefois provoquait plus de peur et de larmes que de frustration. Ma tĂȘte dodeline Ă  moitiĂ© alors que je me force Ă  affronter la rĂ©alitĂ© de leur abandon, de leur disparition. J’étais privĂ© d’elles, et je ne savais pas encore si j’allais pouvoir les retrouver un jour, ni comment. Forcer les retrouvailles, retrouver les petites pour les emmener, m’enfuir avec elles, ça m’avait trottĂ© dans la tĂȘte toute la journĂ©e, mais je ne pouvais pas m’y rĂ©soudre. Ce serait simple, mais Jenna s’y opposerait avec toutes les extrĂȘmitĂ©s qu’elle pourrait requĂ©rir contre moi. Je ne voulais pas me retrouver confrontĂ© Ă  une situation pareille, parce que je savais trĂšs bien au fond de moi que je n’hĂ©siterais probablement pas longtemps si ma femme se mettait en travers de ma route. Ca ne me faisait pas peur, mais ça me dĂ©goĂ»tait malgrĂ© tout, et j’avais dĂ©jĂ  un goĂ»t de bile dans la bouche bien avant de dĂ©gueuler pour la premiĂšre fois ce soir. Je me sentais paumĂ©, Ă  la dĂ©rivĂ©, charriĂ© comme toujours par le destin au grĂ© des marĂ©es et des vents contraires qui m’agitaient dans tous les sens sans la moindre vergogne. Jouet de puissances supĂ©rieures ou amusement du destin, prenez ça comme vous voulez. J’étais bien, lĂ . J’avais toujours aimĂ© les femmes. Sorte de pommade apposĂ©e sur les plaies Ă  vif de mon Ăąme, lots de consolation Ă©phĂ©mĂšres Ă  une nature que je ne parvenais jamais Ă  combattre, Ă  repousser de façon pĂ©renne. Les femmes et le sexe n’avaient jamais Ă©tĂ© une addiction, mais des haltes bienvenues entre chaque tuerie. Jenna m’avait reprochĂ© mes infidĂ©litĂ©s. Elle avait voulu croire qu’un thĂ©rapeute pourrait m’aider Ă  aller mieux », mais c’était peine perdue. J’avais beau aimer mon Ă©pouse, la rage que j’avais Ă  l’intĂ©rieur ne passait jamais que dans le sang, ou contre la respiration d’une femme
 Parce que tout ça n’était pas liĂ© Ă  mon enfance, ni Ă  un manque d’amour, ni au shoot seulement du sexe ; j’étais malade, empoisonnĂ© depuis longtemps par l’adrĂ©naline et ses effets ravageurs, et je n’arrivais jamais autant Ă  me sentir en vie qu’en me battant ou en m’abandonnant Ă  quelqu’un. A prendre et donner, avec la malĂ©diction de ne pas savoir partager. C’était ça qui avait enfoncĂ© le clou de mon mariage ; je ne savais pas ĂȘtre un Ă©poux Ă  temps plein, et Jenna Ă©tait incapable de comprendre ce besoin permanent de me mettre en danger, de renverser par la force tous les obstacles. La jeune femme me bande la main. Croit que je suis un hĂ©ros
 Mais le hĂ©ros Ă©tait mort depuis longtemps, et avait Ă©tĂ© enterrĂ©, oubliĂ©, au moment mĂȘme oĂč l’atome fissurait le monde des hommes et des dieux, et que les FantĂŽmes devenaient fous pour de bon. Je perds encore le contrĂŽle, proche d’elle. L’impulsion me pousse Ă  vouloir en profiter
 Mais non. Le moment est passĂ©. Je ne suis pas un psychopathe comme Anders, ou McHall. J’ai ma folie, mais elle ne doit s’exprimer que dans la mort. Mon code moral est peut ĂȘtre inclinĂ©, bancal, et sans doute immoral pour beaucoup de gens. Mais je m’y tiens. Je ne profite pas de la situation. Pourtant, la jeune femme se rapproche. Me regarde intensĂ©ment, de ce genre de regard auquel je n’ai jamais su apporter la moindre rĂ©sistance. J’abandonne bien vite mon fameux code
 MĂȘme si une part de moi ne se laisse pas faire, essaie de me contraindre Ă  l’immobilisme, ou Ă  partir
 Mais c’est trop nous embrassons. Presque. Quelque chose me perce le cou et je me raidis. Me mords la langue, en me raidissant. Lui jette un regard chargĂ© d’incomprĂ©hension. De rage. DĂ©jĂ , je m’endors, et m’enfonce dans mes propres sans songes, mais la sensation de me perdre. La mer sur laquelle je me perds est dĂ©montĂ©e. Je n’y fais pas naufrage. Au bout d’un temps indĂ©fini, je remonte Ă  la surface. Inspirations lourdes, sifflantes. Visage endolorie. Vision trouble. Je suis collĂ© Ă  mon siĂšge. LittĂ©ralement. En partie dĂ©shabillĂ©, scotch contre ma peau. Attaches solidement nouĂ©es. Je suis Ă  sa merci
 De qui ? Nim. C’est Nim. La haine coule dans mes veines, glaciale. Elle sert de combustible Ă  ma rage qui s’embrase. Je ferme et rouvre plusieurs fois les yeux, essayant de plisser les paupiĂšres pour mieux distinguer mon environnement. Bouche pĂąteuse, mais le petit dodo m’a fait du bien. La chimie et l’alcool ne font jamais bon mĂ©nage, et j’ai un goĂ»t mĂ©tallique dans la bouche. Putain de merde, il fallait forcĂ©ment qu’il y ai un piĂšge, pas vrai ? C’est comme ça que tu me remercies ? Oh, merde sifflais-je en me rendant compte de la Je suis piĂ©gĂ©, putain de merde. Je me suis fait avoir comme un bleu. La haine. Elle seule peut me donner la force de faire ce qui Ă©tait nĂ©cessaire, d’endurer ce corps meurtri, abĂźmĂ© et fatiguĂ©, pour le dĂ©passer et me sortir de lĂ . Suicidaire incapable de passer Ă  l’acte, toujours Ă  se mettre en danger mais incapable d’abdiquer. Je la dĂ©visage, haineux, sourcils froncĂ©s, visage enflĂ© me donnant un air revĂȘche. Tu es qui, toi ? Nim » ? Pour qui tu bosses ? Le capitaine et le FantĂŽme revient Ă  la barre. Ca fait du bien. Le cƓur s’emballe, les muscles se gonflent. Je suis prĂȘt Ă  attaquer toute la russie Ă  moi tout seul. C’était malin le coup de la nana en dĂ©tresse. T’as pas dĂ» beaucoup forcer, pas vrai ? Ton joli petit sourire marche pas mal, hein ? Qu’est ce que je suis con. Est-ce que le mec s’est rendu compte de ce que t’étais, quand tu l’as provoquĂ© avec ton cul ? EspĂšce de malade mentale, dĂ©tache-moi, ou je jure que je me fais un masque avec ta gueule. Qui ? RescapĂ©e des laboratoires dĂ©truits pendant la guerre ? SƓur, Ă©pouse ou fille d’un ennemi trucidĂ© au combat ? Rat de laboratoire, rescapĂ©e d’un bain de sang ou
 Divine en quĂȘte de vengeance ?_________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mar 2 Avr - 802 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTSLa flamme du fond de tes entrailles, danse avec dĂ©lice, avec un dĂ©sir de reprĂ©sailles, et sur ton Ăąme joue l’éclipse. A jamais perdue dans les limbes d’une histoire sordide, devenue conte de fĂ©es, tu te complets dans cet abysse splendide. Tu ne connais que le froid de l’éternelle hiver, qui sommeille en ton cƓur. Soumise au bĂąillonnement de tous sentiments, c’est ta faim insatiable qui a fait taire la rancune. Combien de temps encore, la contiendras-tu ? Tu ne peux ĂȘtre que celle qui obĂ©it. Tout ce temps, tu n’as fait qu’obĂ©ir. A ton pĂšre, Ă  ta mĂšre, Ă  Liev, Ă  tes pulsions, Ă  ta faim, Ă  tous. Toutes ces annĂ©es, ils t’ont affamĂ©, privĂ© de tes choix. Tu t’es laissĂ©e Ă©craser, tu t’es laissĂ©e tomber, en Ă©change du savoir. Tu t’es offerte Ă  la destruction, pour devenir quelqu’un, pour servir Ă  quelque chose. Maintenant, tu sais. Maintenant, tu pourrais ĂȘtre qui tu veux, et cette perspective, bouleverse ton ĂȘtre d’une nouvelle fĂ©licitĂ©. As-tu encore besoin d’eux comme ils ont besoin de toi ? Le doute s’immisce dans ton esprit, il creuse difficilement mais se fraie un chemin. S’il parvient Ă  ce que tu renfermes, il en sera fini de toi. Tu ne peux pour le moment, que te raccrocher aux chaĂźnes de Liev, soigneusement enroulĂ©es autour de ta fumĂ©e caresse ton visage, tu Ă©coutes le silence pesant, flottant au-dessus de la ville. Tu devines les coeurs palpitants, battant Ă  l’arracher. Candides, ils espĂšrent des jours meilleurs, sans pour autant chercher Ă  ĂȘtre meilleurs eux-mĂȘmes. Ingrats pullulants tels des insectes saccageurs. Tu rĂ©pugnes ta propre espĂšce affligeante. Quelle fiertĂ© y-a-t-il de s’associer Ă  cette espĂšce cupide et insensĂ©e ? L’humanitĂ© n’aspire qu’à l’extermination, et tu es prĂȘtes Ă  lui donner ce qu’elle demande. Tu es prĂȘte au massacre et Ă  l’extermination, crĂ©e dans cet unique but, tu es prĂȘte aux milles ravages de ces Ăąmes en perdition. Elles murmurent Ă  ton oreille, suppliant de mettre fin au supplice de leur existence vermeille. Et bien que seul le froid, accompagne ta vie, c’est la chaleur de la rage qui t’enivre. Et lorsque cette chaleur, enflammera ton ĂȘtre entier, c’est un brasier, que tu dĂ©ferleras alors sur cette ville sans avenir. Nouvelle fumĂ©e dans laquelle tu te tapisses, tu reviens parmi les vivants. Sans quitter les Ă©toiles, tu le sens revenir lui aussi. Sans peine, tu imagines son incomprĂ©hension, que se passe-t-il ? Que se passe-t-il Nim ? Si tu savais. Si seulement tu savais, ce que tu comptais faire. Mais l’imprĂ©visibilitĂ© est ton maĂźtre, et tu ne fais que suivre ses pensĂ©es, ensorcelĂ©e. Tes prunelles gourmandes se posent finalement sur la carcasse colĂ©reuse. Putain de merde, il fallait forcĂ©ment qu’il y ai un piĂšge, pas vrai ? C’est comme ça que tu me remercies ? Oh, merde. » Tu aspires une nouvelle bouffĂ©e, et viens t’adosser au dos du canapĂ©, en face de lui, restant Ă  une distance raisonnable, pour le moment. Tu souris amusĂ©e, plus de faux semblants. Finis la comĂ©die, tu veux jouer. Tu te penches en avant Voyons Jean, tu crois encore aux gentilles filles polies et bienveillantes ? C’est un mythe, ça n’existe pas ... » D’abord sur le ton de la confidence, tu finis par sourire, moqueuse DĂ©solĂ©e de te l’apprendre comme ça. » Charmante dĂ©esse des enfers, tu sers le sarcasme avec plaisir, n’espĂ©rant qu’alimenter la haine dont il est dĂ©jĂ  l’esclave. Tu la vois embraser ses yeux, tandis qu’elle accentue ta faim Tu es qui, toi ? Nim » ? Pour qui tu bosses ? » La colĂšre le nourrit, le renforce, tu le vois se laisser envahir par elle. Il la rĂ©clame. L’épave renait de ses cendres calcinantes. Tu t’en enchantes. Laissant la question dans le vide, tu n’y rĂ©ponds pas. Tu ne voudrais pas lui donner ce qu’il demande. Tu attends l’explosion, mais tu veux d’abord ce que tu es venue chercher. Des rĂ©ponses. Un Ă©claircissement sur ce qui alimente le chaos de cette citĂ©. Comment agir sans savoir ? Tu ne le sais que trop bien, auparavant ignorante, tu as conscience maintenant, de l’importance de la connaissance. C’était malin le coup de la nana en dĂ©tresse. T’as pas dĂ» beaucoup forcer, pas vrai ? Ton joli petit sourire marche pas mal, hein ? Qu’est ce que je suis con. Est-ce que le mec s’est rendu compte de ce que t’étais, quand tu l’as provoquĂ© avec ton cul ? EspĂšce de malade mentale, dĂ©tache-moi, ou je jure que je me fais un masque avec ta gueule. » Tu effectues une rĂ©vĂ©rence théùtrale, remerciant les compliments sur sa prestation, on ne peut plus convaincante Merci, c’est vrai que j’ai un talent, disons, naturel. » Non, Jean, tu n’es pas con. Juste troublĂ© par un passĂ©, que tu penses et espĂšres, encombrant. Tu ne peux que remercier son manque de mĂ©fiance, et son penchant pour le breuvage envoĂ»tant. Tu fronces lĂ©gĂšrement les sourcils, sĂ©vĂšre. Ce ne sont pas des victimes Ă  plaindre. Personne n’est Ă  plaindre, chacun fait ses choix, et chacun doit en assumer les consĂ©quences Les hommes n’ont pas besoin d’ĂȘtre provoquĂ©, ce sont eux qui provoquent ; ils sont attirĂ©s par ce qui leur est interdit, ou ce qui leur est dangereux ... » Sourire charmeur, tu tires sur la cigarette Et ce n’est quand mĂȘme pas ma faute, si mon cul est attrayant ... » Petit regard malicieux et sourire en coin. Il sait de quoi tu parles. Il l’était aussi, dans ses filets, le joli petit renard. Tu prends un air exagĂ©rĂ©ment outrĂ© Un masque avec ma gueule ? Et c’est moi la malade mentale ? » Tu hoches la tĂȘte et repars vers la fenĂȘtre, Ă©crasant ta cigarette dans un cendrier sur le bureau, tu t’empares d’une aiguille Ă  tricoter mĂ©tallique. Liev ne t’ayant pas autorisĂ© Ă  prendre tes armes, il fallait bien faire avec les moyens du bord. Tu passes derriĂšre lui, laissant ta main se perdre dans ses cheveux, tu te penches, non loin de son oreille, murmurant En fait, il faut que je t'avoue, je me sers du conflit comme prĂ©liminaire ... » Tu en fais le tour, sourire narquois, tu te postes devant lui, l’aiguille dirigĂ©e subitement, Ă  deux millimĂštres du creux intĂ©rieur de son oeil gauche. Le bout de l’aiguille continue de le menacer, tandis que tu te rapproches, au-dessus de lui Si tu bouges, je te lobotomise. Ne me tente pas. » Sourire carnassier, tu l’as dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©, tu as adorĂ©. Mais tu ne voudrais qu’il use, tout de suite, de sa tĂȘte libre pour gĂącher ce moment. Tu viens te poser Ă  califourchon sur ses jambes, ton amusant outil, fermement prĂȘt Ă  s’enfoncer dans la chair globuleuse. Ta main libre court de son Ă©paule jusqu’à sa nuque, et finit par s’agripper Ă  une poigne de cheveux. Tes prunelles brillantes de dĂ©mence, plantĂ©es dans celle de ton tendre Jean, tu affiches un mince sourire J’enquĂȘte sur les Mad Foxes, je sais que tu en fais parti. » Coup de bluff, tu n’as aucune certitude, mais il y a tellement de coĂŻncidences. Tu le sens, tu as raison. Imperceptible, tu guettes, le moindre froissement. Tu ne peux pas te tromper, entre ce que tu sais, ce que tu as vu, ce que tu sens, il ne peut y avoir de doutes. Tu glisses ton bassin jusqu’au sien, tu claques ta langue contre ton palais, l’aiguille suggĂ©rant dangereusement l’immobilitĂ© Je me fiche de ce que vous faites, ce que je veux savoir, c’est pourquoi le gouvernement, s’intĂ©resse tellement Ă  toi ? Ce que je veux savoir, c’est ce que tu as fait, pour qu’ils t’apprĂ©cient autant ? » Ironie. Viens Ă  moi. Mes pulsions n’attendent que de rencontrer les tiennes, avec le sourire.c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Mer 10 Avr - 1959 EnfermĂ©. AttachĂ©. AttachĂ©, putain ! Comme un animal, une bĂȘte fauve. CrĂ©ature qu’il faut enchaĂźner pour l’empĂȘcher de mordre. Ca me fout en rogne. Ca m’a toujours rendu barge. Je pars en vrille, avec les neurones qu’il me reste, dans un endroit perchĂ© dans le fin fond de mon crĂąne oĂč toutes les connexions ne se font plus. Cette connasse m’a fait me battre, m’a charmĂ© en me jouant du pipeau et m’a refait encore boire. Elle m’a attachĂ©. Pas besoin d’avoir fait polytechnique pour comprendre qu’elle attend quelque chose de moi. Et que ce quelque chose ne va pas me donner envie de me mettre Ă  table comme ça. Cette garce s’amuse de la situation et j’enrage encore plus. Se nommer nous-mĂȘmes Foxes » n’est pas qu’en souvenir de notre ancien indicatif de peloton, une vie plus tĂŽt. C’est aussi parce que nous sommes tous des prĂ©dateurs, tous plus ou moins malins, et tous Ă  pĂ©ter des cĂąbles quand on nous enferme. Je la dĂ©taille du regard. Et je me dis putain que j’ai vraiment fait une connerie en me rĂ©frĂ©nant depuis six ans. C’était si bon, si libĂ©rateur, de pouvoir se lĂącher sur le front. Ces conscrits qu’il fallait interroger. Qu’on tabassait Ă  mort mĂȘme quand on avait dĂ©jĂ  obtenu les informations voulues. Gratuitement. Par expĂ©rience. Pour repousser nos limites. Ces gens qu’on dĂ©coupait tout vifs, qu’on pelait encore conscients pour voir quelle dose de douleur ils Ă©taient capables d’encaisser et combien de temps ils tenaient. Ces palpitants Ă  moitiĂ© dĂ©senclavĂ©s, rompus, qui barbouillaient les salles ou tentes d’interrogatoire. Ricanements de hyĂšnes et plus de renards, quand on entendait les hurlements. Certains nous avaient glacĂ©. Mais la peur et l’horreur, ça faisait le mĂȘme effet que la puissance et la mort. J’avais moins pris mon pied que d’autre ; la douleur pour la douleur m’était totalement inutile pour prendre mon pied. Inepte, mĂȘme. La souffrance pour la vengeance, elle
 C’était comme un rail de coke, ou un litron de whisky frelatĂ©. Elle est belle, cette conne, Ă  me toiser de loin, Ă  fumer. La petite chose que je sentais chez elle, c’était pas du tout du dĂ©sir. C’était du putain de danger. Je le sentais maintenant. Trop bourrĂ© pour m’en rendre compte. C’était ça qui m’attirait chez elle ; la perspective de l’abĂźme, de la noirceur qu’incarnait le fond de ses yeux. Je crache par terre. Glaviot de bile, de salive et de sangs mĂȘlĂ©s. Rien Ă  foutre de ruiner ce plancher, ou tout le reste. Je la regarder droit dans les yeux, comme ces drones japonais vous fixaient avant d’ouvrir le feu. Ta gueule. Tu crois que je t’ai attendue pour savoir que la vie Ă©tait injuste ? La vie est injuste parce qu’il existe une tonne de gens comme moi. Et comme toi, visiblement. On se trouve les uns les autres et puis ensuite, on se tue. Promesse sous-jacente, dĂ©lice elle, de lui briser les os Ă  force de transpercer ses poumons, entre les cĂŽtes, cognant comme un sourd jusqu’à la garde. Elle ne me rĂ©pond pas ; Pourquoi le ferait-elle ? Je ne le cherche pas vraiment. J’ai mal au crĂąne comme aprĂšs une cuite monumentale, et je ne suis au point peut ĂȘtre que sur un tiers de mes capacitĂ©s, de mes compĂ©tences. Je ne peux pas renverser des montagnes, mais je vais quand mĂȘme essayer. La haine me guide et me pousse en avant. Avec ma bonne vieille haine, tout devient possible. Je repasse en revue dans ma tĂȘte entrĂ©es, sorties, ouvertures. La chaise est solide. Mais je suis lourd. Je peux la briser. Elle sera plus rapide. Lame ou aiguille, de toute Ă©vidence, mais elle sera assez rapide pour me rĂ©gler mon compte. Sois un renard, Jean, mais un renard continue de se la pĂ©ter, et de croire qu’il suffit d’un beau petit boule pour me faire perdre les pĂ©dales. Elle a raison, sans doute. J’ai toujours Ă©tĂ© le genre de type Ă  profiter de la moindre occasion. Sans vergogne. Sans limite. Mais il y avait chez moi un besoin, et un dĂ©sir, qui Ă©taient bien plus impĂ©rieux que celui de baiser. Mais voilĂ  qu’elle coupe court Ă  toute sorte de mouvement de ma part, en me fixant l’oeil d’une aiguille qui pointe juste devant et me fait Ă  demi loucher jusqu’à ce que je ferme la paupiĂšre. Elle s’assied sur moi, me questionne. Elle sait, dĂ©jĂ , pour les Foxes. Quand Ă©tait-ce ? L’alcool et la migraine foutaient le bordel dans ma tĂȘte et dans la temporalitĂ© de mon existence. Je la regarde, goguenard, alors que je bouge bassin et jambes sous elle pour crĂ©er l’ouverture, l’empĂȘcher de s’appuyer solidement sur un corps de roc. Je crois que ma petite histoire avec madame la prĂ©sidente a fini par se savoir. Sourire imbĂ©cile fixĂ© sur les lĂšvres. Et je ricane, avant d’écarter les jambes d’un coup pour la faire glisser, chanceler. Assez pour une ouverture. Je suis pas rapide, mais je suis costaud. Je sens linstant, pour l’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu. L’instinct de mort, travaillĂ© par vingt ans de tueries. Mon front s’écrase contre son visage et l’envoie en arriĂšre. Je grogne et gueule de rage et d’effort en me redressant Ă  moitiĂ© et en balançant mon corps en arriĂšre, puis sur le cĂŽtĂ©. Choc de la chaise contre la table, ferronneries patinĂ©es par le temps. Assez solides
 Deux pieds se brisent. Le dossier. Les piĂšces de bois tombent mais certaines restent, chaise Ă  demi fracassĂ©, Ă  cause des liens, qui se sont enfoncĂ©s dans mes mollets et sur mes tibias, au moment oĂč le choc a tout cassĂ©. Elle est dĂ©jĂ  debout, plus leste et plus agile que je ne le serais jamais. Poings redressĂ©s, Ă  moitiĂ© handicapĂ© par les liens plus ou moins tendus qui m’attachent toujours aux dĂ©bris. Tu veux danser, Nim » ? Poing qui s’ouvre, se dĂ©plie. Lui fais signe de venir. Tu vas regretter de m’avoir attachĂ©, putain de garce. _________________ Oh, can't anybody see,We've got a war to fight,Never found our way,Regardless of what they can it feel, this wrong,From this moment,How can it feel, this In the morning light,I feel, No more can I say,Frozen to myself. NimhoĂ« MatveyevMessages 455CĂ©lĂ©britĂ© natalie officiel/officieux photographe - reporter / infiltrĂ©e russeDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7Points de Marave 0Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Jeu 18 Avr - 933 TENDS MOI LA MAIN, QUE JE BOUFFE TES DOIGTS Ta gueule. Tu crois que je t’ai attendue pour savoir que la vie Ă©tait injuste ? La vie est injuste parce qu’il existe une tonne de gens comme moi. Et comme toi, visiblement. On se trouve les uns les autres et puis ensuite, on se tue. » Ses mots traversent ton corps renfermant le tumulte qui t’étouffe. De quelle injustice parle-t-il ? De quelle justice parle-t-on ? Ce ne sont que des mots, des idĂ©es, des mensonges. Toujours plus de mensonges pour dissimuler la vĂ©ritĂ©. Tellement dure Ă  avaler, ils prĂ©fĂšrent se noyer avec. LĂąches, ils se mentent en s’aveuglant, choisissant la facilitĂ©, ils la rĂ©futent ces aveugles beuglants. Ton esprit s’effrite, tu secoues la tĂȘte, souriante. Vous seriez la cause de l’injustice ? Vous seriez les seuls responsables des tourments de la vie ? Trop facile de nommer des responsables aux sombres dĂ©sirs de l’homme Oh arrĂȘte, il n’y a pas plus d’injustice, qu’il n’y a de justice, et je suis sĂ»r que tu le sais trĂšs bien. La seule chose qui existe, ce sont les hommes et leur insatiable aviditĂ©. » Silence. Tu ries sur tes paroles profondes, serais-tu d’humeur philosophe ? Tu n’as pas assez de morale pour guider les hommes vers l’illumination, mais cette insuffisance te permettra de les guider jusqu’au chaos. Ton rire s’éteint dans un nouveau souffle grisĂątre, Ă©treignant ton visage Ă  l’expression soudain lointaine. Comme moi ... A-t-il dit ? Il se croit responsable de ses actes. Le pauvre renard serait-il tordu par les remords ? Tu n’oses le croire. Une telle beautĂ©, une telle richesse, une telle hargne ne devrait point culpabiliser de l’impact de son talent. Tes prunelles Ă©trangement scintillantes transpercent l’homme intĂ©rieurement torturĂ©. Tu cherches Ă  le lire, orage grondant, tu t’imprĂšgnes de la haine qu’il dĂ©gage. Il enferme quelque chose, scellĂ© par les chaĂźnes de son Ăąme, il contient le trĂ©sor. Il contient la vĂ©ritĂ©. La vĂ©ritĂ© voilĂ©e, mais il en a conscience, il le sait. La vĂ©ritĂ© sur ce qu’il est capable de faire pour abreuver ses pulsions. Ton visage inexpressif est doucement dĂ©chirĂ© par le sinistre sourire qui vient crever tes lĂšvres froides. Quel personnage intrigant. Tu ne l’imaginais pas aussi, enflammĂ©. Et c’est ton essence qu’il enflamme Éclaires-moi Jean, qu’est-ce que sont les gens comme moi ... Comme toi ? » Ton visage sournoisement interrogateur, disparait dans un nouveau nuage te diriges vers le bureau et revient prĂšs de lui avec l’aiguille, qu’une fois sur ses genoux, tu pointes vers son Ɠil, menaçante. Il louche, tu le fixes, sourire venimeux toujours accrochĂ© Ă  ta bouche. Le jeu est amusant, tu espĂšres qu’il s’amuse autant que toi. Il est ailleurs, dĂ©crochant parfois. C’est au nom des Mad Foxes qu’il commence Ă  gesticuler discrĂštement. Mais tes yeux, submergĂ©s de convoitises, restent attachĂ©s aux siens. Tu es l’humanitĂ©, dont l’aviditĂ© est insatiable Je crois que ma petite histoire avec madame la prĂ©sidente a fini par se savoir. » Si tes prunelles restent d’ébĂšnes, ton cƓur s’exalte. La prĂ©sidente ... C’est la voie. Tu avais raison, tu le savais. Ton joli renard regorge de secrets. Tu les dĂ©sires tant. Tu dĂ©sires ses connaissances, ses souvenirs, ses fantĂŽmes. Tu les dĂ©sires tant. SorciĂšre tenaillĂ©e, l’envie t’assassine. Mais son ricanement assombrit de nouveau ton ĂȘtre, qui s’empare d’une nouvelle mĂ©fiance. Trop tard. Ses jambes s’ouvrent sous toi. Tu te sens perdre l’équilibre, tu pers appui, ton arme s’éloigne de sa cible, ta mĂąchoire se crispe. Tu ne vois que son visage se rapprocher et n’entends que le fracas de son front contre le tien. La violence du coup t’éjecte de son corps, tandis que tu t’écroules plus loin. SonnĂ©e, tu fixes le plafond. Tes yeux ne regardent rien, envahie par l’obscuritĂ©, tu te nourris de la seule chose Ă  laquelle te raccrocher. Ses hurlements. Ils transpercent la piĂšce, le silence, l’espace, tout comme ton cƓur. Tu tournes la tĂȘte, pour apercevoir le spectacle d’un homme s’arrachant de ses chaĂźnes. Cette fiĂšvre qui Ă©mane de lui, imbibe l’atmosphĂšre et empoisonne ta frĂ©nĂ©sie. Tu esquisses un sourire, et tes doigts se resserrent autour de ton Ă©pingle. Rapidement tu te redresses et t’éloignes de lui, touchant de ta main libre ton front douloureux. Grimaçante, tu reprends tes esprits au mĂȘme moment oĂč Jean se dresse devant toi. Des restes de chaise, par ci, par lĂ . Tu affiches une mine boudeuse en hochant la tĂȘte C’est dommage, je l’aimais bien cette chaise. » Il n’est pas totalement libre, toujours quelques liens le retiennent, mais sĂ»rement pas pour bien longtemps. Tu ne te fais pas d’illusions, et le coup portĂ© Ă  ta tĂȘte n’en est qu’une preuve supplĂ©mentaire s’il t’atteint, tu ne feras pas le poids. Plus fort que toi, plus grand, plus costaud, il n’y a qu’une solution. Glisser telle une anguille, et frapper stratĂ©giquement. L’aiguille insolente, danse entre tes doigts. Que c’est rĂ©jouissant Tu veux danser, Nim » ? » Sourire charmeur, tu te balances curieusement, taquines. Tes pupilles effrontĂ©es s’harponnant Ă  sa dĂ©termination, tu amĂšnes l’aiguille jusqu’à ta langue indĂ©cente, qui vient lĂ©cher le mĂ©tal froid dans toute sa longueur Seulement avec tes dĂ©mons, Jean. » Laisse-les t’envahir, prendre possession de la marionnette que tu es, que nous sommes tous. Laisse-les dĂ©vorer les derniers fragments de peine qui t’immobilisent. Il te fait signe de venir jusqu’à lui, pendant que l’aiguille tournoie Ă©lĂ©gamment entre tes doigts. Il te dĂ©fit Tu vas regretter de m’avoir attachĂ©, putain de garce » Tu aurais peut-ĂȘtre dĂ» l’attacher mieux que ça, tu aurais pu le cuisiner plus tranquillement. Mais c’est tellement plus drĂŽle comme ça. Tellement plus drĂŽle. Tu cesses le balancement La menace, ne m’a jamais Ă©patĂ©. Mais je t'en prie, fais moi ce plaisir. » Rictus en coin, l’aiguille met fin Ă  la valse avec tes doigts, pour se planter dans ta main fermement devenue poing. Tes prunelles se vident, le sourire s’efface, le silence suspend le temps. Tu te laisses possĂ©der par le poison que reprĂ©sente tes annĂ©es de dĂ©licieuses souffrances. Tu le sens couler dans tes veines, pulser ton sang, tabasser ta personne. Il mange tes sens, dĂ©vore tes yeux, dĂ©truit tes pensĂ©es, murmure l’horreur. Trouble ouragan. Tes dĂ©sirs ont des dĂ©lires, que tu ne peux pas taire. Tu te prĂ©cipites vers lui, froide et dĂ©terminĂ©e. BĂȘte sauvage, tu fonces droit dans la gueule du canidĂ©. Mais tu te laisses soudainement glisser au sol Ă  sa droite, avec vivacitĂ© tu profites de la fenĂȘtre pour transpercer brutalement la chair de son mollet. Laissant un trou vomissant rouge sur ton passage, les mouvements s’enchaĂźnent accompagnĂ©s d’un aplomb brutal. AprĂšs que ton aiguille ait goĂ»tĂ© le sang et l’alcool, le coude du mĂȘme bras vient s’écraser dans le creux de son genou droit ; et ton corps tournoie de maniĂšre contrĂŽlĂ©e, dans un mouvement donnant puissance Ă  ton pied venant s’abattre dans le creux du genou gauche. Le mĂȘme mouvement, continue et te ramĂšne debout. Deux secondes et demi. GlissĂ©e, plantĂ©e, coup de coude, frappe du pied, debout. Équilibre fragilisĂ©. Ouverture. Tu sautes sur son dos, espĂ©rant dĂ©finitivement le dĂ©sĂ©quilibrer. Et s’il y a beaucoup de chances pour qu’il t’écrase ensuite, tu ne peux que courir aprĂšs le danger, sinon c’est toi qui t’écroules. Tu imagines cette aiguille dĂ©chirant son corps, le trouant jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un cratĂšre sanguinolent. Mais tu l’aimes bien Jean, il sait faire la fĂȘte. Tes bras s’enroulent autour de son cou, ton arme provisoire pointĂ©e sur sa jugulaire commence Ă  entailler la peau. Ton visage vient se nicher prĂšs de son oreille gauche, tu souffles langoureusement C’est vivifiant, nan ? De faire ce pourquoi on a Ă©tĂ© entraĂźnĂ© toute sa vie ... » Sous-entendus, tu tĂątonnes, en profitant pour essayer de le faire cracher quelques infos. Gouvernement, prĂ©sidente, quel intĂ©rĂȘt envers ce bandit, s’il n’a pas dĂ©jĂ  commis des choses plus graves qu’ils veulent faire taire, ou volĂ© quelque chose d’important, qu’ils veulent rĂ©cupĂ©rer. Mais ses compĂ©tences de combat il les a acquis quelque part, Ă  l’armĂ©e ? Ce ne sont que des suppositions. Ta langue vient titiller son lobe, tandis que tes dents rieuses viennent le mordiller Vilain petit renard, qui joue les revanchards. »c AMIANTE_________________Quand, dans le ciel d'amouroĂč mon Ăąme est ravie, Je presse sur mon coeur un fantĂŽme adorĂ©, Et que je cherche en vain des paroles de vie Pour l'embraser du feu dont je suis dĂ©vorĂ© !— Alfonse de Lamartineavatar lux aeternacode northern lights. Jean RaulneAu revoir, Ă  jamaisMessages 6851CĂ©lĂ©britĂ© Christian BaleAlias Black FoxMĂ©tier officiel/officieux Market Analyst / BraqueurDossier CentralEquipe AucunePoints de Baston 7+1Points de Marave 4Sujet Re [Livre I - TerminĂ©] Tends moi la main, que je bouffe tes doigs Ven 19 Avr - 033 La survie. Peur de la mort ? Je ne sais pas. Impossible de m’y rĂ©soudre en tout cas. Toutes ces annĂ©es Ă  tromper la Faucheuse, sur le champ de bataille ou en dehors, mais sans pouvoir pour autant m’empĂȘcher d’aller Ă  sa recherche, en quĂȘte d’elle, de sa compagnie. Je ne pouvais pas m’en empĂȘcher, comme ce soir. Peut ĂȘtre que quand elle me trouvera, finalement, je serais heureux de l’accueillir comme une amie, comme ma plus fidĂšle compagne depuis le dĂ©but de ma vie d’adulte. Bien plus prĂ©sente et loyale que ne l’aura jamais Ă©tĂ© mon Ă©pouse, qui s’est barrĂ©e avec mes filles, les prunelles de mes yeux. La fille que je regarde, cette espĂšce de tarĂ©e, est un prĂ©dateur. Je suis un renard, un renard noir. Une crĂ©ature maligne, qui tue pour vivre mais qui n’a rien contre des combats inĂ©quitables contre des cibles plus petites que lui. Tuer, que ce soit facile ou non, reste tuer. L’émulation de mes compĂ©tences de tueur ne se fait qu’au dĂ©triment de mon instinct de survie, mais celui-ci prend toujours le dessus Ă  un moment ou Ă  un autre. La garce dĂ©blatĂšre Ă  propos de ce qui est ou non de la justice. Elle est dangereuse. Je la jauge d’un Ɠil amoindri par l’alcool, par la drogue qu’elle m’a injectĂ©e et par l’obscuritĂ©. Mais je m’y connais, en tueurs. J’en ai façonnĂ© des tonnes, en quinze ans d’armĂ©es. J’en suis un moi-mĂȘme, et j’ai appris Ă  des dizaines d’autres comment devenir meilleurs. Elle est dangereuse, pas parce qu’elle est d’un physique terrifiant. PlutĂŽt petite, ça lui donnait un avantage pour l’esquive. Pas trĂšs forte, sans doute, encore qu’elle paraĂźt assez solide pour encaisser un temps, et pour enchaĂźner le duel un moment sans faillir. Je l’ai dĂ©jĂ  vu, c’est son agilitĂ©, sa principale force. La prĂ©cision d’un corps tout vouĂ© Ă  son art qu’était la mort. Le mien Ă©tait la guerre, pas le meurtre en lui-mĂȘme, pas comme elle. Nous Ă©tions diffĂ©rents. J’étais l’arme automatique ; robuste et moderne, capable de tuer Ă  la pelle. Mais elle Ă©tait le poignard, petite mais capable de donner la mort d’un seul coup. Je crache presque, glaviot pour moitiĂ© bileux, pour moitiĂ© ensanglantĂ©, alors qu’elle ne semble accorder de crĂ©dit qu’à l’amusement que j’étais capable de faire naĂźtre chez elle. Mais qu’est-ce que tu crois ĂȘtre toi, putain ? Je sais trĂšs bien ce que je suis, moi. Et toi, ça fait pas le moindre doute. On est tous les deux des tarĂ©s. Des monstres. Tu vois le genre ? On est des prĂ©dateurs pour les gens normaux. Pour ceux qui vivent sans le besoin de tuer quelqu’un d’autre pour se sentir entier. Elle Ă©tait dangereuse physiquement, mais c’était surtout dans sa tĂȘte, le principal danger. Je le vois dans ses yeux. Cette lueur de folie pure. D’absence de retenue, de contrĂŽle sur la morale, ou sur la suite des Ă©vĂ©nements. A ses yeux, je ne suis qu’une gourmandise. Un pair, peut ĂȘtre. Si rare dans cette vie de civile qu’elle ne m’a pas encore tuĂ©, alors qu’elle pourrait sans doute le faire plus facilement compte tenu de mon Ă©tat, ce soir. Je suis assez bourrĂ© pour tomber tout seul. Seules la rage et la haine me poussent en avant, ça et l’incroyable dĂ©fi qui Ă©mane d’elle, de cette situation. Comme toujours
 Je suis incapable de me rendre sans me battre Ă  mort, avec toute la cruautĂ© et le vice que je suis capable de mobiliser. Toujours ce fait partie de ces frappĂ©s qui confondent baston et sexe. Qui jouissent indiffĂ©remment de l’un comme de l’autre. J’en ai la certitude. Mais nulle sensualitĂ© dans le ballet de nos corps. Force et agilitĂ©, au service de la mort et de la mort seule. Alors, tu vas ĂȘtre servie. Elle est shootĂ©e Ă  l’adrĂ©naline, ou quelque chose de pire encore, qui submerge ses sens. Je me rends compte qu’elle aime vraiment tuer ; ce n’est pas qu’un besoin chez elle. C’est un art. LĂ  oĂč je fais preuve d’une sanglante efficacitĂ©, elle dresse un portrait de notre temps Ă  l’aide de ses maniques Ă©car
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EntiĂšresatisfaction. Dans ces romans, qui ne vous plaisent guĂšre, Je trouve des leçons d'honneur, d'humanitĂ© ; Que l'on doit soulager les gens dans la misĂšre, Et qu'enfin le malheur doit ĂȘtre respectĂ©. MADAME GERVAIS. 45 : Les gens de notre Ă©tat mĂ©ritent qu'on les plaigne: Quand ils pensent ainsi ; l'on part sans dire adieu; Et si jamais tu tiens ma place dans

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YoannGourcuff : "La suite, je la vois sur un terrain de Ligue 1 ou Ă  l’étranger". Au cours d’un trĂšs long entretien exclusif, d’une interview vĂ©ritĂ©, Yoann Gourcuff (31 ans) a acceptĂ©
Tu les entends les commentaires, les jugements. Ils te condamnent sans connaĂźtre les raisons, ton histoire et ton vĂ©cu. Pour dire vrai, tu n’es peut-ĂȘtre mĂȘme plus certaine de comment tout ça a commencĂ©. N’empĂȘche que maintenant, tu tournes en boucle dans cette roue infernale qui t’entraĂźne dans sa course et tu peines Ă  en sortir. Ce n’est sĂ»rement pas faute d’essayer, mais malgrĂ© les cĂŽtĂ©s que tu dĂ©testes de ta dĂ©pendance, le rĂ©confort, la satisfaction, le terrain connu, l’échappatoire, la punition et la rĂ©compense te retiennent. Une multitude de facteurs beaucoup trop complexes pour que tu puisses croire qu’arrĂȘter est une solution facile. Je te vois, je sais que parfois, tu es dĂ©couragĂ©e; tu ne sais pas par oĂč commencer et tu es tannĂ©e de toujours tomber dans ton propre panneau. Le panneau de l’attrait de ta dĂ©pendance. Je te vois aussi quand tu rĂ©ussis Ă  passer Ă  travers une journĂ©e, une semaine, un mois sans flancher. Chaque jour sans cĂ©der, c’est une petite rĂ©ussite. Je comprends aussi ta honte quand tu retombes dans tes mauvaises habitudes. Le problĂšme avec la dĂ©pendance, c’est qu’elle devient une partie de toi et quand ça fait assez longtemps qu’elle fait partie de ta vie, ça devient difficile de savoir qui tu serais sans elle. Tu sais qu’il y a les lignes d’urgence, des proches, de l’aide extĂ©rieure, mais plein de raisons t’empĂȘchent de demander de l’aide. La honte mais aussi la crainte d’ĂȘtre jugĂ©e, incomprise, mĂ©prisĂ©e. Si ça se trouve, ta dĂ©pendance, c’est le secret de ta vie. Un secret de polichinelle, peut-ĂȘtre, mais quand mĂȘme. Aujourd’hui, j’ai envie de te dire d’en parler. Oui, c’est difficile et tu vas possiblement regretter par moment car ça fait plus mal de retomber quand des yeux te regardent. Mais fais-moi confiance, et soulage-toi du poids que tu portes sur tes Ă©paules. Les gens auront peut-ĂȘtre la prĂ©tention de croire qu’ils te comprennent alors qu’ils ne comprendront fort probablement pas, mais au moins tu ne seras pas seule. Tu n’es pas seule et tu es une bonne personne, mĂȘme si tu dois dealer avec tes dĂ©mons. Alors la prochaine fois que tu te pencheras au-dessus du bol de toilette pour rendre ton souper, que tu lĂšveras ton verre d’alcool pour rendre la journĂ©e moins lourde, que tu aspireras la boucane de ta cigarette pour te vider la tĂȘte ou que tu t’apprĂȘteras Ă  insĂ©rer un billet de vingt dollars dans une machine de Loto-QuĂ©bec, imagine ma main sur ton Ă©paule. Tu peux cesser, tu peux y arriver. Savoure chaque victoire, prends ton temps et choisis-toi. CrĂ©dit TZIDO SUN/ ÉMILIE VERRET

Noussommes nombreux et nombreuses Ă  "manger nos Ă©motions" 😏😏On mange sans vraiment avoir faim , on a tendance Ă  avoir des envies de gras , de sucrĂ© ou mĂȘme de salĂ©, alors que dans le fond on sait que ce ne sont pas des bons aliments pour nous Alors aujourd'hui je vais t'expliquer ce

[Chorus]Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?[Verse 1]Baby, I see what's on your mind, i seeYou try to find another lie, for me, and when I ask about itWhen I ask you're hiding from meConfusing thoughts and mystery, i see, our love was just a fantasy For me, you played me like nobodyWhen you were everything for me[Chorus]Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime commĐ” un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as euĐ”, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?[Verse 2]Another face, no sympathy, from meYou turned me into your enemy, i see, don't wanna talk about itCause I don't have no reason to believe youConfusing thoughts and myster, i seeOur love was just a fantasy, for me, you played me like nobodyWhen you were everything for me[Chorus]Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?[Verse 3]My soul is hollowI know what you're hiding from me, 'nd maybe tomorrowI'll see what you want me to seeT I, T I baby, T I, baby[Chorus]Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?Tu m'as bien ciblĂ©e, rampampamTu as tirĂ©, tu m'as eue, je dis mince, rampampamJe vois la satisfaction dans tes yeux, rampampamJe t'aime comme un fou, dis-moi pourquoi, pourquoi, pourquoi ?How to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
Nonje parle pas de tes beaux yeux bleus ou verts, gris mayonnaise. Je parle de la profondeur de ton regard, qu'il soit porté sur toi ou sur les autres. Qu'il soit une arme d'attaque ou de défense. J'en vois de plus en plus, des gens qui sont victimes du regard des autres,des gens qui se comparent sur les différents réseaux et qui alimentent des complexes ou problÚmes
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