🏑 Le Pessimisme Est D Humeur L Optimisme Est De VolontĂ©

Lepessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Alain, Propos" Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. " Alain, Propos. Contacter l'auteur; Envoyer Ă  un ami; S'abonner; GĂ©raldine FrĂ©ry. CatĂ©gories. 1. LE PARCOURS DE GERALDINE; ALEA; BEAUTE EN TOUCHE; Ça tourne; Clic d'oeil du jour ; COCCULINELLIDAE; Court c'est ï»żEt si cette rĂ©flexion philosophique Ă©tait vraie ? Voici 4 pensĂ©es Ă  adopter dĂšs le matin au rĂ©veil pour retrouver le sourire pour la journĂ©e. Depuis trois dĂ©cennies, la France est championne d’Europe et quasiment championne du monde
 du pessimisme ! Le dernier baromĂštre Ipsos “What Worries the World”, de novembre 2018 nous confirme encore cette tendance. Ce n’est pas une image d’Epinal, c’est malheureusement une rĂ©alitĂ©. La raison principale, selon les sociologues, est le c’était mieux avant ». Et ce ne sont pas que les seniors qui clament cela comme certains pourraient le penser. Si ces derniers sont plus de 69 %, la mĂȘme proportion, 69 % des 35-59 ans, le font Ă©galement. Et 67 % des moins de 35 ans ! La nostalgie d’un passĂ© supposĂ© glorieux, riche et prospĂšre nous dĂ©primerait
 Lorsque je me rappelle des discussions avec ma grand-mĂšre morte Ă  101 ans, qui me parlait de son enfance dans un appartement sans eau courante pendant la premiĂšre Guerre Mondiale, de son adolescence pendant la crise de 29, de sa vie de femme divorcĂ©e pendant la seconde Guerre Mondiale avec ses deux enfants et de sa vie de chef des femmes de mĂ©nage Ă  l’OCDE dans l’aprĂšs-guerre, je dois bien avouer que cela me laisse bien songeur. Il est normal de rĂąler et d’ĂȘtre pessimiste de temps Ă  autre, c’est humain. Cependant, ĂȘtre optimiste, cela peut se dĂ©cider. Cela DOIT se dĂ©cider. Regarder de temps en temps le verre Ă  moitiĂ© plein plutĂŽt que celui Ă  moitiĂ© vide n’est pas forcĂ©ment incongru. Franchement, si vous aviez le choix entre regarder le monde avec des lunettes lĂ©gĂšrement teintĂ©es en rose ou des lunettes noires en permanence, que choisiriez-vous ?Bonne nouvelle vous avez le choix, grĂące Ă  quatre pensĂ©es toutes simples, qui vont vous permettre de teinter vos lunettes virtuelles de rose. Il s’agit de quatre pensĂ©es Ă  avoir, si possible dĂšs le rĂ©veil, afin de commencer la journĂ©e sur de bonnes bases. En effet, si vous commencez votre journĂ©e en snoozant quatre fois et en vous disant que sortir de votre lit pour aller travailler est une souffrance, peu de chance que votre moral s’amĂ©liore
 par contre, si vous essayez ces pensĂ©es
 PensĂ©e numĂ©ro 1 Aujourd’hui, je vais faire quelque chose d’utileIl n’existe pas de journĂ©e durant laquelle vous ne faites pas quelque chose d’utile aux autres. Que ce soit dans votre entreprise ou dans votre vie personnelle. Se lever en pensant Ă  cela donne un but. Vous vous prĂ©parez Ă  passer une journĂ©e bien ennuyeuse au travail ? Prenez un billet de 5 euros et donnez-le Ă  un SDF. Faire quelque chose de positif, et l’anticiper, donne de l’énergie. PensĂ©e numĂ©ro 2 Aujourd’hui, je vais faire quelque chose pour moiMĂ©tro, boulot, dodo
 Une routine qui nous mine souvent le moral. Alors chaque matin, pensez Ă  la petite dose d’égoĂŻsme que vous allez vous octroyer sport, mĂ©ditation, lecture, un apĂ©ro avec quelqu’un que vous n’avez pas vu depuis longtemps, un coup de fil Ă  l’amie que vous voulez toujours appeler sans jamais passer le cap
 Quelque chose pour VOUS, et rien que vous, une fois par jour. Commencer la journĂ©e en pensant au fait que vous prenez soin de vous au lieu de dĂ©dier 100% de votre temps Ă  autrui, c’est essentiel pour avoir le sentiment d’exister en dehors des autres. PensĂ©e numĂ©ro 3 Je suis quelqu’un de bienRegardez-vous dans la glace le matin
 Que voyez-vous ? Le dernier cheveu blanc qui vient d’arriver ? Une ride toute nouvelle qui vient vous narguer ? Et si, au lieu de dĂ©tailler tout ce qui ne va pas, vous vous regardiez droit dans les yeux en vous disant que vous ĂȘtes quelqu’un de bien ? Au dĂ©but, vous verrez, cela va vous sembler un peu ridicule ; mais petit Ă  petit, cela deviendra une habitude et vous ne regarderez mĂȘme plus cette satanĂ©e nouvelle ride ! L’étape suivante est de vous faire un compliment, chaque matin, et ainsi apprendre Ă  changer le regard que vous portez sur vous-mĂȘme. PensĂ©e numĂ©ro 4 Je suis vivantOui, c’est basique. Sans reprendre toute la thĂ©orie de la pyramide de Maslow, le problĂšme que nous avons en vieillissant, c’est que nous oublions les fondamentaux de notre existence. Quand nous sommes bĂ©bĂ©, nous pleurons quand nous avons faim. Un simple biberon suffit Ă  nous rendre heureux. Sans retomber Ă  ce stade, nous rappeler que nous sommes vivants, en bonne santĂ© quand c’est le cas, que nous vivons dans un pays oĂč l’école et la santĂ© sont gratuits
 fait du bien. Nous rappeler, tout simplement, que si nous Ă©tions nĂ©s dans un petit village en Syrie, notre existence aurait Ă©tĂ© toute autre, c’est basique, mais reprendre conscience de la chance que nous avons fait du bien Ă©galement. Nous vivons dans une pĂ©riode oĂč tout semble sombre mais avons-nous Ă  ce point oubliĂ© la chance que nous avons d’ĂȘtre nĂ©s en France ? Oui, tout pourrait aller encore mieux mais au lieu de pleurer sur ce que nous n’avons pas, ne serait-il pas chouette de nous rĂ©jouir de ce que nous avons ? Ça vous semble trivial ? Basique ? Idiot ? Vous avez raison, c’est tout cela Ă  la fois. Mais je prĂ©fĂšre ĂȘtre un idiot avec le sourire que quelqu’un de soi-disant brillant et dĂ©pressif ! Essayez ces 4 pensĂ©es et vous verrez que petit-Ă -petit, le sourire ne vous lĂąchera plus. Ça ne veut pas dire que les soucis de la vie ne vous toucheront pas mais que, sans aucun doute possible, ils vous feront moins mal ! GaĂ«l Chatelain Source Bien manger, Bien bouger, Bien-ĂȘtre dĂ©finit la rĂšgle de trois de Topequilibre. L’objectif de ce blog est de partager le fruit de mon expĂ©rience professionnelle pour une santĂ© durable. Avecune avant-garde de l’optimisme qui rĂ©unit 50 dĂ©cideurs rĂ©solus Ă  amĂ©liorer le climat dans notre pays. Avec la mobilisation d’experts de la psychologie positive et de l’optimisme. Et avec une association forte, en lien avec la Ligue des Optimistes de France pour permettre Ă  chacun de relayer l’optimisme dans sa rĂ©gion. Arthur avait rarement de pauses pendant la journĂ©e, oĂč les rĂ©pĂ©titions faisaient Ă©galement office de reprĂ©sentation vu que les gens qui passaient ne pouvaient s'empĂȘcher de s'arrĂȘter, de regarder, et souvent d'aller parler Ă  Dom, le gĂ©rant de la troupe ambulante, pour les fĂ©liciter, leur demander une carte ou encore mieux leur donner de l'argent. Arthur n'aimait pas spĂ©cialement ça - il estimait qu'il fallait une certaine magie lors d'une reprĂ©sentation, ce qu'il n'y avait pas quand les gens passaient juste comme ça. Une reprĂ©sentation nĂ©cessitait des chaises, un ciel noir, une lune assez forte pour Ă©clairer la piste - en fait, la place de l'opĂ©ra qui faisait office de piste. En bref, Arthur aimait ĂȘtre dans les conditions du théùtre classique. Pour un mi-tzigane complĂštement barrĂ©, c'Ă©tait assez drĂŽle, mais il Ă©tait trĂšs imprĂ©visible. Il estimait que le cirque comme il l'entendait - donc, des acrobates, et pas de clowns, et pas de petites japonaises de sept ans se tordant dans tous les sens - devait avoir une profonde tendresse doublĂ©e de la violence de la beautĂ©, et de ces corps qui subissent malgrĂ© tout la pression de leur poids, et du contact des agrĂšs. Bref, ce jour-lĂ  Ă©tait un moment de pause total parce que le fil qui soutenait le trapĂšze de Roman avait cassĂ©. Ils l'avaient rĂ©parĂ© bien vite, mais c'Ă©tait signe de malchance pour toute la journĂ©e, un peu comme porter du vert au théùtre. C'Ă©tait bien sur plus une tradition qu'une superstition. Arthur Ă©tait amoureux du cirque, aurait pu vivre sur un tissu ou un trapĂšze, ou sur les deux mains, etc., mais il n'Ă©tait pas contre ce petit jour de repos. Il avait beau avoir un corps musclĂ© et entrainĂ©, il avait ses limites. Les traces de brulure sur ses jambes ou dans son dos le prouvaient. Il n'avait pas mal, non, mais il y avait des moments oĂč il fallait admettre que pour prĂ©server son corps, il faut faire des pauses. Bref, il avait donc dĂ©cidĂ© qu'il visiterait Sydney, puisqu'il Ă©tait lĂ  depuis un mois et ne connaissait que la place de l'OpĂ©ra, la mer pour faire du surf! et la toute petite zone oĂč se situaient les caravanes du cirque. Comme il faisait beau il tomba rapidement sur le parc et dĂ©cida de s'y poser, du moins un temps. Son Ă©ternel sourire aux lĂšvres il pĂ©nĂ©tra dans l'enceinte du parc, ravi, il fallait l'avouer, de retrouver un peu de vĂ©gĂ©tation. Il Ă©tait tzigane, il ne faut pas l'oublier! Ces gens lĂ  vivent dans et pour la nature. Ce qui n'empĂȘchait pas qu'il alluma une cigarette en s'asseyant dans l'herbe. C'Ă©tait un vilain signe de la civilisation sĂ©dentaire qui l'avait contaminĂ©. Il fumait. Beaucoup trop. Mais bon, il aimait le contact du tabac, il aimait la beautĂ© des volutes de fumĂ©e, et la voix lĂ©gĂšrement rauque que ça fabriquait, un peu Ă  la Tom Waits, mĂȘme s'il aurait fallu attendre cinquante ans de clopage acharnĂ© pour obtenir la mĂȘme voix que Waits qu'il fut assis, l'envie de se relever pour faire saltos et Ă©quilibre le prit. Il Ă©tait accro Ă  son mĂ©tier. Il aurait pu passer sa vie dans le cirque, et ne parler qu'une fois de temps en temps au public - faux. Il avait terriblement besoin de parler, de rencontrer des gens, de gambadiller dans la nature. Mais enfin, c'est beau de rĂȘver et d'idĂ©aliser les choses, alors chut trente secondes, laissez-le vivre dans le rĂȘve. Ce fut au moment oĂč il se dĂ©battait violemment mais intĂ©rieurement, heureusement, clope Ă  la bouche, contre son envie obsĂ©dĂ©e de cirque qu'il entendit Mary-Anne chanter. Sans doute, il n'aurait pas du, et ce dĂ©but de chanson n'Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  personne d'autre qu'elle mĂȘme, comme un rĂ©cit trĂšs personnel ou un bout de journal intime, mais enfin, la voix et les paroles accrochĂšrent son oreille, ce qui le dĂ©tourna momentanĂ©ment de son envie de cirque. Il se tourna donc vers la voix, et dĂ©couvrit la jolie petite blonde d'oĂč elle venait. Pile au moment oĂč elle dĂ©chirait la feuille sur laquelle elle avait vraisemblablement Ă©crit les paroles. Il fronça les sourcils, hĂ©sita un instant, puis, aprĂšs avoir Ă©crasĂ© sa clope - un peu de respect Ă  l'Ă©gard des voix des chanteurs - il s'approcha d'elle Ă  quatre pattes oui, Arthur fait partie des gens qui peuvent faire ça sans avoir l'air bizarre ni rien. Une fois arrivĂ© Ă  sa hauteur, il s'assit en tailleur, et la considĂ©ra sans rien dire, le visage neutre. Encore une fois, Arthur Ă©tait quelqu'un qui observait les gens intensĂ©ment, pour savoir, pour connaitre ou apprivoiser. Et puis, il avait des grands yeux bleus adĂ©quats Ă  ce genre de pratique - de rĂ©flexe en fait, puisque c'est ce que c'Ă©tait devenu avec le temps. Il ramassa la feuille froissĂ©e Ă  terre, la leva Ă  hauteur de qu'elle vous a fait, cette feuille?Demanda-t-il avec un air malicieux, n'attendant pas vraiment de rĂ©ponse. Voyant que la jeune femme ne rĂ©pondait pas, il reprit son air neutre et par consĂ©quent perdit son sourire. Puis, trĂšs sĂ©rieusement, aprĂšs avoir laissĂ© un joli silence s'installer - il aimait les silences remplis, et par consĂ©quent s'arrangeait toujours pour qu'il y en ai dans une conversation. Les silences creux en revanche, et comme pour tout le monde ou la plupart des gens, le gĂȘnaient - il ajouta, trĂšs sĂ©rieux n'Ă©tait pas vraiment dit comme un ordre, cependant il attendit, comme un gosse qui veut encore une histoire avant de s'endormir. Il Ă©tait artiste, par consĂ©quent travaillait avec un public, bien que lui-mĂȘme n'en eut pas vraiment besoin. Une chanteuse travaillait Ă©galement avec un public, c'Ă©tait bien joli et mystĂ©rieux d'Ă©crire ses chansons dans son coin et de chanter sous la douche ou exclusivement quand on est seul, mais il fallait un contact avec le public. Sans les autres, on ne sait jamais vraiment bien qui on est ou oĂč l'on va. 'Autrui est le mĂ©diateur entre Moi et Moi-mĂȘme', Ă©crivait d'ailleurs Jean Paul Sartre. Pas mal, pour un type qui ne sait pas lire, et Ă  peine Ă©crire. Il eut un lĂ©ger sourire.
Faisonspreuve de volonté. Description : "Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n'a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix."
Découvrez les 12 citations sur Optimisme, les meilleures citations optimisme, des phrases célÚbres ainsi que des citations de célébrités sur Optimisme. OPTIMISME Vous recherchez une citation sur le thÚme de Optimisme ? Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. , cette citation de Alain fait partie de notre sélection ainsi que Le comble de l'optimisme, c'est un couple d'homosexuels qui achÚte un landau. de José ARTUR, l'une des plus belles citations sur Optimisme. Voir les thÚmes de citations Commençant par O. 12 citations sur Optimisme. Découvrez ci-dessous les meilleures citations optimisme, des phrases célÚbres ainsi que des citations de célébrités sur Optimisme. Ci-dessous 12 citations Optimisme Recherche de citations par thÚmes

18déc. 2012 - Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme de volonté. 18 déc. 2012 - Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme de volonté. Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un

citation 1 Avoir le pessimisme de l'intelligence et l'optimisme de la de prison 1983, Lettre Ă  son frĂšre Carlo Ă©crite en prison, 19 dĂ©cembre 1929 de Antonio GramsciRĂ©fĂ©rences de Antonio Gramsci - Biographie de Antonio GramsciPlus sur cette citation >> Citation de Antonio Gramsci n° 58009 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesRecherche de citations pessimisme intelligence / intelligence optimisme / optimisme volontĂ© / pessimisme optimisme / pessimisme volontĂ© / intelligence volontĂ©On attribue Ă  Gramsci la phrase Il faut allier le pessimisme de l'intelligence Ă  l'optimisme de la volontĂ© », la citation exacte est traduit littĂ©ralement de l'italien Je suis pessimiste avec l'intelligence, mais optimiste par la volontĂ© » ; elle est extraite d'une lettre Ă  son frĂšre Carlo Ă©crite en prison, le 19 dĂ©cembre 1929 Cahiers de prison, Gallimard, Paris, 1978-92. On parle souvent, Ă  propos de cette citation, d'emprunt Ă  Romain Rolland, sans citer de source ; on notera en revanche l'Ă©cho Ă  l'aphorisme d'Alain Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volontĂ©. », tirĂ© de ses Propos sur le bonheur 1928, XCIII PlĂ©iade Pr1537. Dans son article Discours aux anarchistes, publiĂ© dans l'Ordine Nuovo dans son numĂ©ro 3-10 avril 1920, il a cependant nettement rattachĂ© l'usage de cette expression Ă  Romain Rolland en Ă©crivant La conception socialiste du processus rĂ©volutionnaire est caractĂ©risĂ©e par deux traits fondamentaux que Romain Rolland a rĂ©sumĂ© dans son mot d'ordre Pessimisme de l'intelligence, optimisme de la volontĂ© ». Votre commentaire sur cette citation Cette phrase de Antonio Gramsci contient 10 mots. Il s'agit d'une citation trĂšs courte. Confucius Victor Hugo Einstein Gandhi Coluche Oscar Wilde Friedrich Nietzsche Jean Paul Sartre LĂ©onard de Vinci Voltaire Mandela MĂšre Teresa Pierre Desproges Socrate Jean JaurĂšs NapolĂ©on Bonaparte Martin Luther King Platon Jean Jacques Rousseau Saint-ExupĂ©ry Jean d'Ormesson Bouddha Alphonse de Lamartine Pierre Dac Jules Renard Philippe Geluck Marc AurĂšle Gainsbourg Mahomet SĂ©nĂšque Winston Churchill AbbĂ© Pierre Coco Chanel Abd el-Kader Paul ValĂ©ry Paulo Coelho Aristote Sigmund Freud Charles de Gaulle William Shakespeare Albert Camus Bob Marley Charlie Chaplin Jean Gastaldi Georges Clemenceau Edgar Allan Poe Khalil Gibran AverroĂšs MoliĂšre Marcel Proust HonorĂ© de Balzac Charles Baudelaire Guy de Maupassant Jean de la Fontaine Emile Zola Pierre Corneille Alfred de Musset Jean Racine Paul Verlaine Arthur Rimbaud Gustave Flaubert Albert Camus George Sand Stendhal Jules Verne Alexandre Dumas RenĂ© Descartes Jacques PrĂ©vert Denis Diderot Alphone Daudet Guillaume Apollinaire Charles Perrault Franz Kafka Madame de La Fayette Jacques-BĂ©nigne Bossuet ThĂ©ophile Gautier Johann Wolfgang von Goethe Michel de Montaigne Fiodor DostoĂŻevski Anatole France Nicolas Boileau Edgar Allan Poe Francoise Sagan Louis Aragon Prosper MĂ©rimĂ©e Arthur Conan Doyle Francois Rabelais Agatha Christie Boris Vian Marquis de Sade Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Blaise Pascal Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais Samuel Beckett Quelques thĂšmes de citations et de proverbes Age Animal AmitiĂ© Amour Art Avenir BeautĂ© Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture DĂ©sir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice LibertĂ© Mariage MĂ©re Monde Morale Naissance Nature Paix Passion PĂšre Peur Plaisir Politique Raison Religion RĂȘve Richesse Sagesse Savoir Science SĂ©duction SociĂ©tĂ© Souffrance Sport Temps TolĂ©rance Travail VĂ©ritĂ© Vie Vieillesse Voyage
Décorezvos murs avec la citation Le pessimisme est d'Humeur, l'Optimisme est de Volonté sur StickHappy.com. Connexion. Your Account. Contactez-nous. Appelez nous au : 03 85 74 56 03. Rechercher. Catégories. Stickers Muraux Citations. Stickers Phrase. Stickers Bouddha; Stickers Citation Amour; Stickers Citation Bonheur; Stickers Citation Famille; Stickers Humour;
ant. voeu le voeu n'est pas une volontĂ© ... c'est mĂȘme exactement l'inverse attention Ă  bien distinguer 2 volontĂ©s la volontĂ© de suivre, et la volontĂ© d'agir par soi-mĂȘme. La prĂ©sente page traite du second cas. Citations La joie s'acquiert. Elle est une attitude de courage. Etre joyeux n'est pas une facilitĂ©, c'est une volontĂ©. - Gaston Courtois -> Alain -> Optimisme "Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Tout homme qui se laisse aller est triste..." - Alain "La quantitĂ© de croyance dont quelqu'un a besoin pour se dĂ©velopper, la quantitĂ© de stable » auquel il ne veut pas qu'on touche parce qu'il y prend appui, offre une Ă©chelle de mesure de sa force ou, pour m'exprimer plus clairement, de sa faiblesse. Il me semble qu'aujourd'hui encore, dans la vieille Europe, la plupart des gens ont besoin du christianisme c'est pourquoi aussi on continue de lui accorder foi. Car l'homme est ainsi fait on peut bien lui avoir rĂ©futĂ© Ă  mille reprises un article de foi, — Ă  supposer qu'il lui soit nĂ©cessaire, il continuera toujours Ă  le tenir pour vrai » — conformĂ©ment Ă  cette cĂ©lĂšbre Ă©preuve de force » dont parle la Bible. Quelques-uns ont encore besoin de mĂ©taphysique ; mais aussi de cette impĂ©tueuse aspiration Ă  la certitude qui se dĂ©charge aujourd'hui chez la grande majoritĂ© sous une forme scientifique et positiviste, l'aspiration qui veut dĂ©tenir quelque chose de maniĂšre stable alors qu'on se montre, en raison de la chaleur de cette aspiration, plus souple et plus indolent pour ce qui est de la fondation de la certitude cela aussi est encore l'aspiration Ă  un appui, un soutien, bref cet instinct de faiblesse qui, certes, ne crĂ©e pas les religions, les mĂ©taphysiques, les convictions de toutes sortes, mais les conserve. Autour de tous ces systĂšmes positivistes se rĂ©pand en effet la fumĂ©e d'un certain assombrissement pessimiste, quelque chose comme de la fatigue, du fatalisme, de la dĂ©ception, la peur d'une nouvelle dĂ©ception — ou bien alors de l'Ă©talage de rancƓur, de la mauvaise humeur, de l'anarchisme d'exaspĂ©ration et tout ce qui constitue des symptĂŽmes ou des mascarades du sentiment de faiblesse. MĂȘme la violence avec laquelle nos contemporains les plus sensĂ©s se perdent dans de misĂ©rables recoins et rĂ©duits, par exemple dans la patriotardise je dĂ©signe ainsi ce que l'on nomme en français chauvinisme », en Allemagne allemand » ou dans des professions de foi esthĂ©tiques Ă  la maniĂšre du naturalisme parisien qui n'extrait et n'expose que la partie de la nature qui suscite le dĂ©goĂ»t et l'Ă©tonnement Ă  la fois — on se plaĂźt Ă  qualifier aujourd'hui cette partie de vĂ©ritĂ© vraie — ou dans le nihilisme sur le modĂšle de Saint-PĂ©tersbourg c'est-Ă -dire dans la croyance Ă  l'incroyance, et ce jusqu'au martyre, tĂ©moigne toujours avant tout du besoin de croyance, d'appui, d'Ă©pine dorsale, d'assise... On dĂ©sire toujours la croyance de la maniĂšre la plus vive, on en a toujours besoin de la maniĂšre la plus pressante lĂ  oĂč l'on manque de volontĂ© car la volontĂ© est, en tant qu'affect du commandement, le signe le plus dĂ©cisif de la maĂźtrise de soi et de la force. C'est-Ă -dire que moins quelqu'un sait commander, plus il dĂ©sire de maniĂšre pressante quelqu'un qui commande, qui commande avec autoritĂ©, un dieu, un prince, un État, un mĂ©decin, un confesseur, un dogme, une conscience de parti. D'oĂč il faudrait peut-ĂȘtre conclure que les deux religions universelles, le bouddhisme et le christianisme ont pu trouver la raison de leur Ă©mergence, et surtout de leur brusque expansion, dans une formidable maladie de la volontĂ©. Et tel fut bien le cas en vĂ©ritĂ© ces deux religions rencontrĂšrent une aspiration Ă  un tu dois » poussĂ©e Ă  l'absurde Ă  force de maladie de la volontĂ©, culminant dans le dĂ©sespoir, ces deux religions furent des professeurs de fanatisme Ă  des Ă©poques d'avachissement de la volontĂ© et offrirent en cela Ă  d'innombrables personnes un appui, une nouvelle possibilitĂ© de vouloir, une jouissance Ă  vouloir. Le fanatisme est en effet l'unique force de volontĂ© » Ă  laquelle puissent ĂȘtre amenĂ©s aussi les faibles et les incertains, en tant qu'il est une espĂšce d'hypnotisation de l'ensemble du systĂšme sensible-intellectuel au profit de l'alimentation surabondante hypertrophie d'une unique maniĂšre de voir et de sentir qui domine dĂ©sormais — la chrĂ©tien l'appelle sa foi. LĂ  oĂč un homme parvient Ă  la conviction fondamentale, qu'on doit lui commander, il devient croyant » ; Ă  l'inverse, on pourrait penser un plaisir et une force de l'autodĂ©termination, une libertĂ© de la volontĂ© par lesquelles un esprit congĂ©die toute croyance, tout dĂ©sir de certitude, entraĂźnĂ© qu'il est Ă  se tenir sur des cordes et des possibilitĂ©s lĂ©gĂšres et mĂȘme Ă  danser jusque sur le bord des abĂźmes. Un tel esprit serait l'esprit libre par excellence". - Friedrich Nietzsche, Le gai savoir 1882, CinquiĂšme livre, §347. Pages connexes Courage Individu Nietzsche
Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ© » Le 26 mai 2020 . Nous devons au philosophe Alain*, cet aphorisme qui colle bien au contexte traversĂ© par notre Ă©poque. Face au coronavirus, notre sociĂ©tĂ© tout entiĂšre s’est vue bouleversĂ©e dans ses projets et ses habitudes, notamment de consommation. À l’orĂ©e de la sortie de crise, tel voit dans
Sep 6 2015 Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. » – alain Autres citations que vous pourriez aimer Citation courte Penser, c’est inventer sans croire. – alain Citation courte Qui est mĂ©content des autres est toujours mĂ©content de soi. – alain Citation courte Ne pas se forcer Ă  penser ; mais noter aussitĂŽt chaque pensĂ©e qui se propose. – al... Citation courte Il suffit de se croire esclave pour l’ĂȘtre en effet. – alain Citation courte L’union fait la force. Oui. Mais la force de qui ? – alain Citation courte La rançon de la pensĂ©e, c’est qu’il faut bien penser. – alain By Angel ‱ citation alain, citation courte, citation humeur, citation optimisme, citation pessimisme, citation volontĂ© ‱ 0 ‱ Tags Alain, courte, humeur, optimisme, pessimisme, volontĂ© Citation courte La plus belle Muse du monde ne peut suffire Ă  nourrir son homme. – alfred de vigny... Citation courte L’ordre, Ă  la longue, se met de lui-mĂȘme autour des choses. – raymond radiguet Laisser un commentaire Nom * Email * Citations AlĂ©atoiresBlague nuit Si votre portable prend l’eau, mettez-le dans une boĂźte remplie de riz. Ensuite referm... Si votre portable prend l’eau, mettez-le dans une boĂźte remplie de riz. Ensuite refermez-lĂ . Dans la nuit, le rizRĂšgles pour envoyer un SMS Ă  une fille 1. Ne pas prendre 40 minutes pour rĂ©pondre. 2. Utilisez une... RĂšgles pour envoyer un SMS Ă  une fille 1. Ne pas prendre 40 minutes pour rĂ©pondre. 2. Utilisez une bonneUne vraie amitiĂ© est celle qui a vĂ©cu et survĂ©cu Ă  des moments difficiles Une vraie amitiĂ© est celle qui a vĂ©cu et survĂ©cu Ă  des moments difficiles» Autres citations que vous pourriezHomeAvez-Vous DĂ©jĂ  Une idĂ©e Blagues et Humour Conseils Utiles Le saviez-vous ? Messages et Sms d’amour PensĂ©es de Filles Sais tu aimer ? Saviez-vous que
Lepessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. Alain Notre cerveau est conçu pour capter et retenir les informations qui pourraient
DĂ©finition de l’optimisme, citations, fonctionnement et effets de l’optimisme
 Cet article vous permettra de mieux comprendre l’optimisme et son reflet, le pessimisme. Je l’ai Ă©crit aprĂšs avoir Ă©coutĂ© l’excellente Ă©mission Grand bien nous fasse, diffusĂ©e sur France Inter le 18 dĂ©cembre 2018. DĂ©finition de l’optimisme L’optimisme est, selon sa dĂ©finition, une attitude qui consiste Ă  avoir une perception positive de l’univers. C’est une tournure d’esprit oĂč l’on prend les choses du bon cĂŽtĂ©. On voit le verre Ă  moitiĂ© plein et on ne focalise pas sur ce qui ne va pas. Selon une autre dĂ©finition, l’optimisme est une attitude de confiance a priori dans l’avenir, Ă  laquelle s’ajoute la conviction que l’on saura rĂ©soudre les problĂšmes qui surviennent. C’est donc un mĂ©lange de foi et de volontĂ©. Pour l’optimiste, le pire n’est pas toujours certain. En ce sens, l’optimisme est une philosophie de la vie. On le retrouve beaucoup en psychologie positive. Optimisme et action L’optimisme est synonyme d’une mise en action. Etre optimiste ne signifie pas nier les problĂšmes et les difficultĂ©s du monde et des personnes. Au contraire, l’optimiste va s’engager dans l’action qu’il pense efficace pour solutionner les problĂšmes et les difficultĂ©s. Et ce qui est bĂ©nĂ©fique, c’est justement cette mise en action. A l’inverse, le pessimisme incite le plus souvent Ă  ne pas s’engager. Une personne pessimiste fait des prĂ©dictions nĂ©gatives. Comme l’action n’aura pas le rĂ©sultat escomptĂ©, autant ne pas agir. Mais combien de prĂ©dictions nĂ©gatives se rĂ©alisent finalement ? Les trois dimensions de l’optimisme Comme le pessimisme, l’optimisme compte trois dimensions ‱ Une dimension cognitiveL’optimisme est une façon de penser et de percevoir la rĂ©alitĂ©. Les optimistes et les pessimistes ne voient pas la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Ils ne gardent pas les mĂȘmes souvenirs d’un mĂȘme Ă©vĂ©nement. Ils n’imaginent pas la mĂȘme issue. Chacun sĂ©lectionne diffĂ©remment les informations qu’il stocke dans sa mĂ©moire. ‱ Une dimension affective et Ă©motionnelleL’optimisme gĂ©nĂšre certains sentiments confiance en soi, lĂ©gĂšreté  et certaines Ă©motions joie, contentement
 alors que le pessimisme en gĂ©nĂšre d’autres anxiĂ©tĂ©, tristesse, sentiment d’échec
. ‱ Une dimension comportementaleL’optimisme gĂ©nĂšre un passage Ă  l’action pour mettre en place des solutions qui produiront le rĂ©sultat escomptĂ©. Optimisme et malheur L’optimisme n’est pas opposable au malheur et Ă  la tragĂ©die. Dans un malheur, nous pouvons ĂȘtre optimiste et penser que la situation va s’amĂ©liorer, qu’il y aura une issue favorable. Et ce mĂȘme si l’on ne retrouve pas exactement la situation antĂ©rieure, celle que l’on a aimĂ©e. L’optimisme est une force Par dĂ©finition, l’optimisme est une force, une ressource individuelle et parfois collective. Et ce pour une raison simple elle signifie que la messe n’est pas dite, qu’il existe des solutions Ă  mettre en place pour rĂ©soudre les problĂšmes. Pour autant, trop d’optimisme comme trop de pessimisme pourrait pousser Ă  l’inaction ou Ă  l’ dĂ©gage Ă©galement une Ă©nergie relationnelle et sociale. Comme un halo, elle augmente au fur et Ă  mesure que nous le partageons. Peut-on ĂȘtre optimiste dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui ? Si l’on regarde le verre Ă  moitiĂ© plein, il existe de fait des raisons d’ĂȘtre optimiste aujourd’hui. Nous vivons l’une des pĂ©riodes les plus pacifiques de l’histoire. Les dictatures politiques sont en retrait. La mortalitĂ© infantile est au plus bas, le taux de pauvretĂ© baisse mĂȘme si ce n’est jamais assez, j’en conviens, etc. A bas l’optimisme bĂ©at ! Je ne plĂ©biscite pas pour autant l’optimisme bĂ©at. En Ă©tant optimiste, il ne s’agit pas de dĂ©douaner l’environnement social parfois difficile ou injuste qui nous entoure, de nier la gravitĂ© des accidents et les difficultĂ©s personnelles de la vie. En un mot, l’optimisme ne doit pas ĂȘtre synonyme d’une insouciance irrĂ©aliste. Il n’est pas question de tout idĂ©aliser et de tomber dans un optimisme bĂ©at qui deviendrait synonyme
 d’inaction. Citations sur l’optimisme Trois idĂ©aux ont Ă©clairĂ© ma route et m’ont souvent redonnĂ© le courage d’affronter la vie avec optimisme la bontĂ©, la beautĂ© et la vĂ©ritĂ©. » Citation sur l’optimisme d’Albert Einstein Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. » Citation sur l’optimisme d’Alain L’optimisme est la foi des rĂ©volutions. » Citation sur l’optimisme de Jacques Bainville L’optimisme c’est aussi de dire qu’il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n’est pas de l’optimisme, c’est de la bĂȘtise. » Citation sur l’optimisme de CĂ©dric Klapisch Sylvain Seyrig, coach professionnel Ă  Paris ‱ Augmenter votre confiance en soi et reboostez votre vie avec un coaching > Communication relationnelle> Evolution professionnelle> Gestion du stress et des Ă©motions> Confiance en soiEn savoir + sur le coaching individuel Ă  Paris
RetrouvezLe pessimisme est affaire d’humeur, l’optimisme est affaire de volontĂ©. et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion. Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies . Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires
PubliĂ© le 1 janvier 2020 par Nicolas Rey-BĂšthbĂ©der "Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volontĂ©." La liste Imagine Saint-Lys prĂ©sente ses meilleurs vƓux de santĂ© et de bonheur pour 2020 aux Saint-Lysiennes et aux Saint-Lysiens. Bona Annada - Happy New Year - Feliz Año Nuevo - Gutes Neues Jahr - Feliz Ano Novo - Gelukkig Nieuwjaar - Buon Anno - Bloavezh mat - Urte Berri On - Bon Any Nou -ŰčŰ§Ù… ŰłŰčÙŠŰŻ

19mai 2017 - Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Alain. 19 mai 2017 - Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Alain. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil

Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. Alain Notre cerveau est conçu pour capter et retenir les informations qui pourraient nous causer des problĂšmes. C’est pourquoi le pessimisme est plus naturel » que l’optimisme. L’optimisme est une maniĂšre de voir le monde orientĂ©e sur les solutions plutĂŽt que sur les problĂšmes en eux-mĂȘmes. C’est un choix – le choix de regarder dans une direction qui nous convient. – le choix de dĂ©passer un Ă©chec pour retenter sa chance. – le choix de savoir lĂącher-prise quand cela est nĂ©cessaire. – le choix d’éteindre la TV pour ne pas s’exposer aux vagues d’informations nĂ©gatives offertes par les mĂ©dias quel cadeau empoisonnĂ©. – le choix de faire durer des Ă©motions positives en marquant une pause. – le choix d’encourager les efforts et de ne pas Ă©tiqueter/catĂ©goriser. – le choix de voir le potentiel chez les autres et chez nous et de favoriser son Ă©closion. – le choix de s’ancrer dans le moment prĂ©sent pour ne pas subir les assauts de nos pensĂ©es nĂ©gatives. – le choix de prendre conscience que nous avons le choix. Être optimiste ne signifie pas nier la douleur ou la rĂ©alitĂ©. D’ailleurs, la rĂ©alitĂ© est une notion subjective tant on la recouvre de nos pensĂ©es. Source Propos sur le bonheur. » Alain Recevez chaque jour votre newsletter avec les meilleures citations pour vous inspirer et passer Ă  l’action Lepessimisme, disait Alain, est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. L’exigence exprimĂ©e par les gens de vivre en dĂ©mocratie, a créé, pour eux, une obligation de Citation du Jour Proverbes Citations Au Hasard ThĂ©matiques Tops Top 24 Tops de la semaine Tops du mois Collections Citations Quotidiennes Connexion Menu Chercher RĂ©cent Populaires Top 10 Tendances Login Passez en mode sombre, plus agrĂ©able pour vos yeux la nuit. Passez au mode de lumiĂšre qui est plus agrĂ©able pour vos yeux pendant la journĂ©e. Menu Login 36 Vues 0 Votes par Alain dansHumeur, Optimisme, Pessimisme, ⭐ Citations ⭐ Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Alain Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volontĂ©. Alain Qu'en pensez-vous? 0 Points J'aime Je n'aime pas Laisser un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Commentaire Nom Adresse de messagerie Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. PrĂ©venez-moi par e-mail en cas de rĂ©ponse Ă  mon commentaire. Notifiez-moi des commentaires Ă  venir via e-mail. Vous pouvez aussi vous abonner sans commenter. © 2022 Les Plus Belles Citations Retour au sommet
Lepessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. - Citation sur Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa..
Cette citation de Alain Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. , fait partie des plus belles citations et pensĂ©es que nous vous proposons de Alain. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Alain que vous pouvez facilement tĂ©lĂ©charger ou publier directement sur vos rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires Ă  la citation de Alain Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©., contenant les termes pessimisme, humeur et optimisme. Voir d'autres citations d'auteurs DĂ©couvrez des centaines d'auteurs cĂ©lĂšbres et toutes leurs citations cĂ©lĂšbres. Bob MARLEY Dominique BLONDEAU Edgar Allan Poe Elsa TRIOLET Jean RACINE Louis-Ferdinand CĂ©line Mahomet Michel Rocard Milan KUNDERA Paul LÉAUTAUD Pierre Corneille Proverbes français Rechercher une citation Cest en ce sens que, comme le dit Alain, si «le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté». Georges Pascal, dans L'idĂ©e de philosophie chez Alain, exprime cela par une trĂšs belle
“Le pessimisme est d'humeur, L'optimisme, de volontĂ©.”Alain
24mai 2019 - 114 Likes, 2 Comments - Blog Voyage - Travel Motiv (@travelmotiv) on Instagram: “Le pessimisme est affaire d’humeur, l’optimisme est affaire de volontĂ©. #voyage #citation #travel”
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID GtLbVGSvnbuNqR6L-uGtEbURm6Kq9Svx8GKLdqdmOyEuzGugfl6k3w==
Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté" 13 février 2014 "Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté" Notre ville se meurt lentement. Alors que dans les vingt derniÚres années, la population de SAILLANS s'est accrue de 25% et celle du Département de 20%, celle de la ville de DIE régresse. Pour l'essentiel, c'est l'arrivée de
DĂ©sormais sĂ»r de lui, le prĂ©sident parle sans dĂ©tour de Bemba, de la guerre Ă  l’Est, de la corruption, des mobutistes et de Sankara. CitĂ© de l’Union africaine, quartier du mont Ngaliema, Kinshasa, mardi 12 juin en dĂ©but de matinĂ©e. Joseph Kabila, 36 ans, reçoit Jeune Afrique pour sa premiĂšre grande interview depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. La veille encore, il portait au menton la barbe naissante des jeunes sages, qu’il lui arrive de laisser pousser. Mais c’est rasĂ© de prĂšs, en costume taillĂ© sur mesure, qu’apparaĂźt le prĂ©sident congolais. Lisse, net, presque impĂ©nĂ©trable. Sur son bureau, qui fut celui de son pĂšre assassinĂ© en 2001, un ordinateur, un dictionnaire anglais-français, des dossiers aux couleurs de la RĂ©publique, un livre d’art sur la Turquie et, derriĂšre, posĂ©e sur une Ă©tagĂšre, une photo de lui-mĂȘme avec Jacques Chirac sur le perron de l’ÉlysĂ©e. Fauteuils de cuir moutarde, tapis orientaux. L’ensemble est clair, impersonnel, un rien kitsch. À l’écouter parler de sa voix Ă  la fois adolescente et mĂ©tallique, dans un français impeccable – que de progrĂšs en ce domaine depuis six ans ! -, on se demande comment le fils du trĂšs autoritaire et tonitruant Laurent-DĂ©sirĂ© Kabila peut porter sur ses Ă©paules le poids d’un pays continent aussi peuplĂ© que la France. Élu en octobre 2006 avec 58 % des voix, cet homme secret, introverti et Ă©nigmatique recĂšle en vĂ©ritĂ© une grande habiletĂ© politique, une Ă©vidente force de caractĂšre, un vrai courage physique, et cette sorte d’aura ambiguĂ« que projettent autour d’elles les personnalitĂ©s indĂ©chiffrables aux rĂ©actions imprĂ©visibles. De son pĂšre omnipotent et Ă©crasant, Joseph Kabila a hĂ©ritĂ© une tendance Ă  se mĂ©fier de ses congĂ©nĂšres – il n’a, parmi ses pairs chefs d’État, aucun vĂ©ritable ami – mais aussi un sens exacerbĂ© du patriotisme et de la puissance potentielle du Congo. L’apprenti maladroit et mutique des premiĂšres annĂ©es, que l’on disait manipulĂ© par le clan des Katangais » et que les prĂ©sidents recevaient avec condescendance et paternalisme, a cĂ©dĂ© la place Ă  un homme sĂ»r de lui, Ă  l’humour acide et dont la rĂ©serve naturelle ne passe plus dĂ©sormais pour de la timiditĂ©. Chez lui, il le sait, la situation reste mouvante. Du Bas-Congo aux deux Kivus, les tensions sont toujours vives. Alors que le riche Katanga rĂȘve d’autonomie les yeux rivĂ©s sur l’Afrique australe, Kinshasa, mĂ©gapole polluĂ©e, vibrante et anarchique de sept millions d’habitants, peine Ă  se relever. Partout, les fruits de la paix et de la dĂ©mocratie se font attendre pour une population exsangue, prompte Ă  fustiger les lenteurs et les lourdeurs d’un gouvernement obĂšse. Quant Ă  l’état de grĂące, il est mort les 22 et 23 mars dernier, lorsque la Garde rĂ©publicaine a taillĂ© en piĂšces les miliciens du sĂ©nateur Jean-Pierre Bemba, en plein cœur de la capitale. En quasi-exil au Portugal depuis deux mois et demi, celui qui fut le principal adversaire de Joseph Kabila Ă  la prĂ©sidentielle de 2006, recueillant 42 % des voix au second tour, ne semble pas prĂšs de rentrer Ă  Kinshasa, tant son Ă©loignement arrange tout le monde – y compris ses propres lieutenants et le prĂ©sident du SĂ©nat, l’ex-dinosaure mobutiste Kengo wa Dondo. De tout cela et de bien d’autres choses, Kabila parle ici sans dĂ©tour, cartes sur table. À l’issue de notre entretien, dans une grande salle voisine, face Ă  soixante ministres et vice-ministres, sagement assis avec, Ă  sa droite, Antoine Gizenga, 82 ans, Premier ministre aux allures de patriarche, le chef de l’État congolais a prĂ©sidĂ© le Conseil de gouvernement. Lorsque, aprĂšs avoir scannĂ© la salle de ses yeux perçants, il a pris la parole d’une voix douce pour nous demander de bien vouloir respecter le huis clos des dĂ©bats, on aurait pu entendre les mouches voler. Qui a dit que Joseph, fils du mzee, n’avait pas de charisme ? Jeune Afrique Au lendemain de votre Ă©lection, il y a huit mois, vous avez dĂ©fini cinq chantiers prioritaires. Cinq dĂ©fis que vous avez promis de relever pendant votre mandat les infrastructures, la santĂ©, l’éducation, l’habitat, l’eau et l’électricitĂ©. D’ici Ă  2011, en si peu de temps, la tĂąche paraĂźt gigantesque. Vous n’avez pas vu trop grand ? Joseph Kabila Le mandat de cinq ans, ce n’est pas moi qui en ai dĂ©fini la durĂ©e, c’est la Constitution. Mais n’ayez crainte en 2011, chacun de ces cinq chantiers aura considĂ©rablement Ă©voluĂ©. Il y faut, certes, des moyens, bien au-delĂ  des 180 millions de dollars octroyĂ©s par la Banque mondiale ou des malheureux 25 millions du FMI. Le gouvernement et moi, nous nous battons pour cela. C’est l’étape actuelle. Il y faut aussi des conditions. La bonne gouvernance en est une. Dans vos discours, vous ne cessez de fustiger ce que vous appelez les anti­valeurs » corruption, gabegie, dĂ©tournements, etc. Fort bien. Sauf que ce terme d’ antivaleurs » a Ă©tĂ© forgĂ© par un certain Mobutu Sese Seko, qui prĂ©tendait lutter contre, avec les rĂ©sultats que l’on connaĂźt. Quelles garanties ont les Congolais que l’Histoire ne se rĂ©pĂ©tera pas ? Mobutu pouvait effectivement faire ce genre de promesses sans que cela soit suivi d’effets. Mais le gouvernement d’aujourd’hui n’est pas celui de Mobutu. Il est issu d’élections dĂ©mocratiques qui se renouvelleront Ă  l’avenir et il a donc tout intĂ©rĂȘt Ă  tenir ses obligations de rĂ©sultats. Deux exemples la rĂ©forme en cours de la justice et la Commission de rĂ©vision des contrats miniers. Et puis, c’est une affaire de conviction. La bonne gouvernance est une exigence des Congolais, je me dois d’y rĂ©pondre. Les Congolais semblent déçus tout de mĂȘme par les lenteurs du gouvernement. L’état de grĂące est terminĂ©, et le dĂ©senchantement pointe. En avez-vous conscience ? Nul n’est plus pressĂ© dans ce pays que le prĂ©sident de la RĂ©publique. Nul n’est plus impatient que moi de voir des rĂ©sultats. Mais le Congo est un gĂ©ant endormi depuis quarante ans et qui commence tout juste Ă  se rĂ©veiller. Ce n’est pas une mince affaire, en tout cas pas une affaire de huit mois. Nous sortons de plusieurs annĂ©es de guerre, ne l’oubliez pas. Cela dit, je comprends la frustration des gens, elle est lĂ©gitime. Mais qu’on nous laisse travailler un peu avant de juger ce gouvernement. En septembre prochain, il sera possible de tirer un premier bilan. Votre Premier ministre Antoine Gizenga est une personnalitĂ© Ă©minemment respectable. Un monument historique, dit-on. Mais il a 82 ans et derriĂšre lui une vie Ă©prouvante. Son Ăąge n’est-il pas un handicap ? Je ne le pense pas et je me garderai bien d’émettre sur son action un jugement prĂ©maturĂ©. Je vois plutĂŽt qu’il travaille et que son gouvernement travaille. Pour le reste, je vous l’ai dit, attendons septembre. Jean-Pierre Bemba, votre principal adversaire politique, qui a recueilli 42 % des voix lors de l’élection prĂ©sidentielle, vit depuis plus de deux mois au Portugal dans une sorte d’exil qui ne dit pas son nom. N’est-ce pas lĂ  un ratĂ© de taille dans le fonctionnement de la toute jeune dĂ©mocratie congolaise ? Écoutez. SĂ©golĂšne Royal a obtenu 47 % Ă  la prĂ©sidentielle française. Est-elle partie se cacher ou se soigner en Nouvelle-ZĂ©lande ? Non. Elle est restĂ©e Ă  Paris pour se battre sur le terrain politique. Le dysfonctionnement est ailleurs. Si M. Bemba est parti, c’est que le terrain sur lequel il a voulu jouer le troisiĂšme tour des Ă©lections – et sur lequel il a perdu – n’avait rien de politique. Les Ă©vĂ©nements des 22 et 23 mars dernier ont Ă©tĂ© trĂšs graves. Il est indispensable d’en identifier les responsables et de les traduire en justice, sinon on risque de ne jamais en finir avec l’impunitĂ© dans ce pays. Ce que je dis lĂ  est Ă©galement valable pour les Ă©vĂ©nements du Bas-Congo, fin janvier, et pour ceux de l’Ituri. Le sĂ©nateur Bemba est, certes, parti de Kinshasa le 11 avril avec l’autorisation du prĂ©sident du SĂ©nat. Mais la justice congolaise, elle, rĂ©clame son dĂ». Le procureur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©publique a ouvert une enquĂȘte et demandĂ© la levĂ©e de l’immunitĂ© parlementaire de M. Bemba. Laissons donc la justice faire son travail. Quelle est votre analyse des Ă©vĂ©nements de mars ? Certains, dans votre entourage, assurent que Jean-Pierre Bemba voulait s’emparer du pouvoir par la force – ce que ce dernier dĂ©ment formellement. D’autres avancent la thĂšse de la panique Bemba refusait de dĂ©sarmer sa garde parce qu’il craignait pour sa sĂ©curitĂ© Il y a un peu de tout cela. De l’affolement sans doute, mais aussi une volontĂ© de porter atteinte aux institutions Ă©lues de ce pays. Le rĂ©sultat, vous le connaissez. Vingt-quatre heures de combat Ă  Kinshasa et beaucoup de vies fauchĂ©es. Combien ? Un ambassadeur europĂ©en a parlĂ© de deux cents Ă  six cents morts. C’est exagĂ©rĂ©. Plus d’une centaine, sans doute, dont les militaires et les policiers. Mais une centaine de trop. Avez-vous reçu l’aide de troupes angolaises ? Non, absolument pas. Pourtant, cela se dit et se publie toujours. Vous savez, la rumeur, ici, c’est comme une maladie grave. Elle emporte toujours ceux qui la propagent. La communautĂ© internationale vous a accusĂ© d’avoir fait Ă  cette occasion un usage disproportionnĂ© de la force. Que rĂ©pondez-vous ? Lorsque l’armĂ©e libanaise utilise ses chars lourds et ses hĂ©licoptĂšres de combat pour venir Ă  bout de deux Ă  trois cents miliciens islamistes terrĂ©s dans un camp de rĂ©fugiĂ©s, tout le monde trouve cela normal. À Kinshasa, nous avions six cents rebelles en face de nous. Aucun hĂ©licoptĂšre n’est entrĂ© en action et trĂšs peu de blindĂ©s. J’ai privilĂ©giĂ© l’usage de l’infanterie sur celui des chars, afin de rĂ©duire le nombre des victimes. À cause de cela, nous avons perdu plus de quarante hommes. Soyons sĂ©rieux l’usage de la force a Ă©tĂ© tout Ă  fait proportionnel Ă  la menace, voire en deçà. Souhaitez-vous que la procĂ©dure ouverte contre le sĂ©nateur Bemba aille Ă  son terme ? Je crois que c’est le souhait de tout le monde. En tant que garant de la Constitution, je dois faire en sorte que ces Ă©vĂ©nements ne se reproduisent pas. Il est donc nĂ©cessaire que la justice fasse son travail. Quel Ă©tait, selon vous, l’objectif de Jean-Pierre Bemba ? Je vous l’ai dit. La prise du pouvoir. Et que comptait-il faire de vous dans cette hypothĂšse ? M’éliminer physiquement. En ĂȘtes-vous sĂ»r ? Il le disait ouvertement Ă  tout le monde, en plein Kinshasa ce sera moi ou lui », aujourd’hui, on va le tuer ». Quand on regarde bien le plan de progression de ses troupes les 22 et 23 mars, il est clair que son but Ă©tait de prendre d’assaut ma rĂ©sidence. Que voulez-vous de plus ? Vos proches ont ouvertement critiquĂ© le comportement des Casques bleus de la Monuc lors de ces Ă©vĂ©nements. Partagez-vous ces accusations de passivitĂ© ? J’avoue que je me pose certaines questions. La Monuc n’a pas de rĂŽle proactif, et c’est lĂ  tout le problĂšme. Les Casques bleus Ă©taient prĂ©sents tout autour du QG de Bemba quand les miliciens droguĂ©s en sont sortis pour s’attaquer Ă  la police et Ă  l’armĂ©e. Ils sont restĂ©s l’arme au pied sans intervenir. Il y a de quoi s’interroger. Une rĂ©conciliation est-elle encore possible entre vous et M. Bemba ? En tant que chef de l’État, je n’en fais pas une affaire personnelle. Mais il faut que la justice passe. Et s’il se dĂ©cidait finalement Ă  accepter les conditions sĂ©curitaires prĂ©vues par les accords de novembre 2006 pour les anciens vice-prĂ©sidents, c’est-Ă -dire douze gardes du corps et pas un de plus, pourriez-vous passer l’éponge ? Il faudra y rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois. AprĂšs ce qui s’est passĂ©, tout est Ă  revoir. Je vous le rappelle il y a eu des morts, beaucoup de morts. Et le temps de l’impunitĂ© est rĂ©volu. De trĂšs violents affrontements ont opposĂ© il y a cinq mois votre armĂ©e aux membres du mouvement Bundu dia Kongo, dans la province du Bas-Congo, faisant plus de trois cents morts. Saura-t-on un jour qui est responsable ? J’y compte bien. Une commission d’enquĂȘte s’est rendue sur le terrain Ă  la demande du procureur gĂ©nĂ©ral. Nous attendons Ă©galement la levĂ©e de l’immunitĂ© parlementaire d’un dĂ©putĂ© directement impliquĂ© dans ces incidents1. L’AssemblĂ©e nationale vient d’examiner ce dossier. J’attends son rapport, car j’aimerais bien, moi aussi, savoir exactement ce qui s’est passĂ©. N’y a-t-il pas eu une occasion manquĂ©e au lendemain de votre Ă©lection ? Pourquoi n’avez-vous pas profitĂ© de votre victoire pour tendre la main Ă  Jean-Pierre Bemba et l’inclure dans une formule d’union, une sorte de partage du pouvoir ? C’eĂ»t Ă©tĂ© au contraire une erreur historique. Les Ă©lections dĂ©mocratiques de 2006 ont Ă©tĂ© une vraie rĂ©volution, et il Ă©tait hors de question de donner aux Congolais l’impression que rien n’avait changĂ©. Qu’est-ce qui a plombĂ© ce pays pendant des dĂ©cennies, si ce n’est prĂ©cisĂ©ment cette conception du pouvoir comme un gĂąteau Ă  partager ? Pour les politiciens de cette Ă©poque, l’État et la nation Ă©taient de simples slogans, seul comptait leur intĂ©rĂȘt propre Je suis ministre ou PDG, j’ignore de quoi demain sera fait, il faut donc que j’accumule tout de suite. » Une culture de la prĂ©dation qui a donnĂ© les rĂ©sultats que l’on connaĂźt. Je suis un homme de consensus, je ne suis donc pas, dans le fond, hostile Ă  l’ouverture. Mais Ă  condition que ceux qui entrent au gouvernement ne cherchent pas Ă  le saboter. Et puis, la question se pose-t-elle vraiment ? Je crois me souvenir que Jean-Pierre Bemba s’est prononcĂ© contre un gouvernement d’union nationale et que son parti a adoptĂ© la mĂȘme position Ă  l’égard du Premier ministre Gizenga. Aurais-je dĂ» les supplier de nous rejoindre ? Vous me connaissez mal Depuis, l’opposition semble avoir pris la tĂȘte du SĂ©nat. Avez-vous Ă©tĂ© surpris par l’élection de Kengo wa Dondo Ă  la prĂ©sidence de la Chambre haute du Parlement ? En politique, il faut s’attendre Ă  tout. Je suis un dĂ©mocrate, je l’ai prouvĂ©, j’ai donc acceptĂ© ce rĂ©sultat sans Ă©tat d’ñme. D’autant plus que Kengo a Ă©tĂ© Ă©lu avec des voix issues de votre propre majoritĂ© Oh, vous savez, j’ai moi aussi Ă©tĂ© Ă©lu avec des voix issues de l’opposition ! DerriĂšre Kengo wa Dondo, les anciens mobutistes ont fait un retour en force au SĂ©nat. Mokolo wa Mpombo, Mario Cardoso, Bemba Saolona, Lunda Bululu Tous y occupent des postes importants. Ce n’est pas Ă©vident de devoir cohabiter avec les collaborateurs de celui que votre pĂšre a combattu pendant quarante ans Notre combat Ă©tait dirigĂ© contre un rĂ©gime et un systĂšme, le mobutisme. Aujourd’hui, le mobutisme a disparu. Tous ceux qui ont travaillĂ© avec Mobutu sont dĂ©sormais des citoyens comme les autres, avec les mĂȘmes devoirs et les mĂȘmes droits, dont celui de faire partie de l’élite politique de ce pays. Ceux dont vous parlez ont Ă©tĂ© Ă©lus. C’est cela aussi la dĂ©mocratie. Je ne pense pas qu’ils ont pour objectif de restaurer les habitudes et les errements du passĂ©. Si tel Ă©tait le cas, nous leur barrerions la route. Pourriez-vous travailler avec Kengo ? Quand on est parvenu Ă  travailler – difficilement, j’en conviens – avec quatre vice-prĂ©sidents, dont deux anciens rebelles, et Ă  organiser les premiĂšres Ă©lections gĂ©nĂ©rales libres dans l’histoire du Congo, je crois que l’on peut travailler avec tout le monde. Moi, en tout cas, je travaille avec tout le monde, sauf avec le diable. Et Kengo n’est pas le diable. En septembre prochain, ce sera le dixiĂšme anniversaire de la mort de Mobutu au Maroc. Pourquoi ses cendres n’ont-elles toujours pas Ă©tĂ© rapatriĂ©es chez lui, Ă  Gbadolite ? DĂšs 2001, j’ai envoyĂ© Ă  Rabat une dĂ©lĂ©gation s’entretenir de cette question avec la famille du dĂ©funt marĂ©chal. Mon souhait Ă©tait et demeure que la dĂ©pouille soit ramenĂ©e au Congo pour y ĂȘtre inhumĂ©e. Qu’est-ce qui bloque ? Je crois que vous devriez poser la question Ă  son fils, le ministre d’État Nzanga Mobutu. Peut-ĂȘtre y a-t-il des divergences Ă  ce sujet au sein mĂȘme de la famille. En ce qui me concerne, en tout cas, je ne vois aucun obstacle Ă  ce qu’un ancien chef de l’État soit enterrĂ© dans son pays de la façon la plus officielle qui soit. L’État congolais compte-t-il s’opposer Ă  la rĂ©cupĂ©ration par la famille Mobutu de quelque 6 Ă  7 millions de dollars bloquĂ©s dans des banques suisses et qui pourraient ĂȘtre dĂ©gelĂ©s en 2008 ? Six millions seulement ? Je crois me souvenir qu’à une certaine Ă©poque, il y en avait beaucoup, beaucoup plus. À un moment, l’État congolais avait entamĂ© des dĂ©marches pour recouvrer cet argent. Ces dĂ©marches n’ont pas, depuis, Ă©tĂ© poursuivies, d’oĂč la perspective que vous Ă©voquez. Pour l’instant, je n’ai pas ce dossier en main. Je verrai. Comptez-vous rouvrir un jour le procĂšs des assassins prĂ©sumĂ©s de votre pĂšre, qui ont Ă©tĂ© jugĂ©s et condamnĂ©s Ă  de trĂšs lourdes peines ? Ou persistez-vous Ă  dire qu’il n’y aura ni pardon ni rĂ©vision ? Le terme d’assassins prĂ©sumĂ©s n’est pas correct puisque, comme vous le dites vous-mĂȘme, ils ont Ă©tĂ© jugĂ©s et reconnus coupables. DĂšs lors, je ne vois pas pourquoi nous devrions rouvrir ce procĂšs. C’est clair. De nombreux Congolais prĂ©fĂšrent toujours vivre en exil Je m’insurge contre ceux qui fuient leur pays en invoquant de prĂ©tendus prĂ©textes de sĂ©curitĂ©, alors qu’ils le font pour des motifs purement alimentaires. Les anciens dignitaires mobutistes sont pour la plupart revenus en toute libertĂ©. Beaucoup ont recouvrĂ© leurs biens en justice ou tentent de le faire. Quand l’armĂ©e congolaise sera-t-elle en mesure d’assurer la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure du pays ? Chaque jour, cette armĂ©e monte un peu plus en puissance. Je me suis donnĂ© deux ans pour former des unitĂ©s combattantes capables de dĂ©fendre notre intĂ©gritĂ© nationale. C’est un processus qui s’achĂšvera avec l’intĂ©gration de toutes les forces armĂ©es congolaises prĂ©sentes sur notre sol. Y compris la Garde rĂ©publicaine, dont deux bataillons ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s. Vous avez critiquĂ© le rĂŽle de la Monuc lors des Ă©vĂ©nements de mars. Ce contingent, fort de 17 000 hommes, doit-il rester et, si oui, jusqu’à quand ? La Monuc joue un rĂŽle essentiel. Mais elle doit ĂȘtre beaucoup plus efficace. Quand on voit ce qui se passe Ă  l’est du pays, oĂč sont concentrĂ©es 80 % de ses forces, on se pose mille et une questions. Si la Monuc ne devient pas plus active, si elle n’obtient pas de meilleurs rĂ©sultats sur le terrain, si le Conseil de sĂ©curitĂ© ne lui donne pas des instructions en ce sens, sa prĂ©sence mĂȘme n’aura plus peu Ă  peu sa raison d’ĂȘtre. DĂ©jĂ , les populations de l’Est se demandent parfois Ă  quoi elle sert. Le gĂ©nĂ©ral Laurent Nkunda et ses sept mille miliciens du Nord-Kivu font-ils, Ă  vos yeux, partie des forces nĂ©gatives » Ă  Ă©radiquer, ou espĂ©rez-vous encore le ramener au bercail ? Écoutez. Le statut de M. Nkunda est clair. Il a Ă©tĂ© nommĂ© gĂ©nĂ©ral de brigade par le gouvernement en 2003, avec une affectation prĂ©cise le commandement de la 8e rĂ©gion militaire du Nord-Kivu. Lui et d’autres officiers ont refusĂ© de prĂȘter serment et de regagner leurs bases, entrant ainsi en dissidence. En 2004, aprĂšs avoir rassemblĂ© des centaines de jeunes gens armĂ©s, il a fait mouvement vers le Sud-Kivu et s’est emparĂ© par la force de la ville de Bukavu. Et cela au vu et au su de la Monuc et de la communautĂ© internationale, qui voudraient aujourd’hui nous voir nĂ©gocier avec ce monsieur. Trois jours plus tard, nous avons repris Bukavu. Nkunda et sa bande se sont alors repliĂ©s au Nord-Kivu. Un mandat d’arrĂȘt a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© contre lui par la justice militaire. Fin 2006, il a de nouveau puisĂ© des effectifs au sein de deux brigades non encore intĂ©grĂ©es afin d’attaquer la localitĂ© de Goma, objectif que nous l’avons empĂȘchĂ© d’atteindre. J’ai nĂ©anmoins proposĂ©, au dĂ©but de cette annĂ©e, que le processus d’intĂ©gration des hommes de Nkunda au sein de l’armĂ©e nationale se poursuive, en commençant par l’étape de l’identification. Nous en sommes lĂ . Mais je dois dire que M. Nkunda n’est pas un cas unique. Il y a, au Nord-Kivu, un certain nombre de criminels de guerre recherchĂ©s par la justice nationale et internationale, qui ont fait de cette rĂ©gion leur bastion. Il y a aussi, dans l’Est, quelques milliers d’irrĂ©dentistes hutus rwandais opposĂ©s au rĂ©gime de Kigali, ex-gĂ©nocidaires et Interahamwes de la premiĂšre, voire de la seconde gĂ©nĂ©ration Six mille hommes Ă  peu prĂšs, soit cinq fois moins qu’il y a dix ans. Pour eux, il y a deux options soit ils dĂ©posent les armes et rentrent chez eux au Rwanda, soit nous les dĂ©sarmons de force et nous les expulsons. Pensez-vous que Laurent Nkunda bĂ©nĂ©ficie du soutien du Rwanda ? J’espĂšre bien que non. Mais, dans la rĂ©gion des Grands Lacs, tout est possible Pourquoi n’y a-t-il toujours pas eu d’échange d’ambassadeurs entre Kinshasa et Kigali ? La rĂ©ouverture des ambassades, c’est l’étape ultime. Si cela intervient dans six mois, un an ou cinq ans, je veux que ce soit sur des bases solides et sans aucune suspicion rĂ©ciproque. Auparavant, nous devons rĂ©gler une fois pour toutes ce casse-tĂȘte des groupes armĂ©s entretenus par l’un ou l’autre pays contre son voisin. Vous avez Ă©voquĂ© le cas Nkunda, mais il y a d’autres groupes, jusqu’en Ituri. Avec l’Angola, un diffĂ©rend frontalier vous oppose Ă  propos d’une demi-douzaine de villages de la rĂ©gion de Kahemba, dans le Bandundu. Ne craignez-vous pas que cela dĂ©gĂ©nĂšre en conflit ouvert ? Absolument pas. Nous avons de trĂšs bonnes relations avec les autoritĂ©s de Luanda. Cette affaire est simple dans cette zone comme tout le long de notre frontiĂšre avec l’Angola et la Zambie, il existe des endroits mal dĂ©limitĂ©s, d’autant que nous avons de part et d’autre des populations Ă  la fois identiques et mouvantes. D’oĂč des contradictions. En l’occurrence, il s’agit de villages congolais Ă  la population mixte. Des commissions conjointes ont travaillĂ©, des enquĂȘtes ont eu lieu. Il faut maintenant avoir recours Ă  une technologie moderne afin de fixer une fois pour toutes le tracĂ© commun tout le long de la frontiĂšre – soit 2 500 kilomĂštres. Vous vous ĂȘtes rendu dĂ©but juin au Congo-Brazza. À l’issue de cette visite officielle, vous avez eu une petite phrase qui prĂȘte Ă  interprĂ©tation J’ai passĂ© la nuit Ă  Brazzaville et je suis toujours vivant. » C’était de l’humour ? À votre avis ? Bien sĂ»r. Je faisais rĂ©fĂ©rence Ă  la rumeur, toujours la rumeur, selon laquelle les autoritĂ©s de Brazzaville seraient nos ennemies jurĂ©es, alors que mes rapports avec le prĂ©sident Sassou Nguesso sont excellents. Il faut parfois savoir sourire de la rumeur. Regrettez-vous Jacques Chirac ? C’est un homme bien. Il a, je crois, puisqu’il me l’a dit, une affection particuliĂšre pour l’Afrique et aussi pour moi. Un monsieur bien, donc Vous avez encore un problĂšme, disons de visibilitĂ©, Ă  l’égard des Congolais. Ils se plaignent de ne pas vous voir, de ne pas vous entendre. Seriez-vous fĂąchĂ© avec la communication ? Et, pourtant, le prĂ©sident est lĂ  ! Et il travaille, sans repos ni vacances. Cela fait plus de dix ans que je mĂšne cette vie quasi monacale, sans compter les annĂ©es au maquis. J’ai beau ĂȘtre encore jeune, il arrive que le corps se fatigue. Devrais-je communiquer sur cela ? Je vais bientĂŽt commencer de longues tournĂ©es Ă  l’intĂ©rieur du pays, comme je l’avais promis. LĂ , vous me verrez, vous m’entendrez. Mais si c’est du culte de la personnalitĂ© que vous recherchez, vous risquez d’attendre longtemps. Avez-vous changĂ© ? Oui, et mon pays aussi. Lorsque je regarde en arriĂšre, je me dis que j’ai acquis, en termes d’expĂ©rience et de sagesse, ces six derniĂšres annĂ©es, ce que d’autres accumulent pendant toute une vie. Quant au Congo, il est de retour dans la cour des grands de ce continent. On ne tardera pas Ă  s’en apercevoir. Certains de vos pairs l’ont dit. Avant de changer d’ rĂ©vision en cours d’une soixantaine de contrats miniers signĂ©s pendant la pĂ©riode de transition ne risque-t-elle pas de gĂȘner certains membres de votre entourage ? Cela ne me gĂȘne pas Ă  titre personnel, ni aucun de mes proches. De quoi s’agit-il ? D’une Ă©valuation de la situation, cinq ans aprĂšs l’adoption du code minier en 2002 qu’est-ce qui n’a pas marchĂ© ? Comment corriger les erreurs ? Comment mieux profiter des rĂ©ussites ? C’est une dĂ©marche responsable qui n’a qu’un seul but la rĂ©appropriation par le Congo de son patrimoine minier. Il ne s’agit pas de rĂ©gler des comptes avec tel ou tel partenaire Ă©tranger ou congolais, mais de se dire, les yeux dans les yeux, ses quatre gouvernement compte soixante ministres et vice-ministres. Êtes-vous sĂ»r qu’aucun d’entre eux ne songe Ă  profiter de son poste pour s’enrichir ? Je l’ai clairement dit en Conseil des ministres ce type de mentalitĂ© est dĂ©sormais si l’un d’entre eux est attrapĂ© la main dans le sac ? Sa destination est toute trouvĂ©e la prison de qui pensez-vous ? Je ne vous le dirai pas ! Une chose est sĂ»re quand on fera le bilan en septembre prochain, il y aura beaucoup de candidats pour le mois de septembre sera dĂ©cisif Ce gouvernement aura six mois d’exercice plein. Il faudra faire le point, redresser ce qui doit l’ĂȘtre et planifier la suite. L’annĂ©e 2008 devra ĂȘtre celle de la vraie relance Ă©conomique. Les Ă©quipements ont Ă©tĂ© commandĂ©s, les chantiers sont dĂ©finis, place au dĂ©collage. Avec une dette publique de 14 milliards de dollars, que vous traĂźnez comme un boulet Jusqu’à quand le traĂźnerons-nous, ce boulet ? Si j’avais l’argent pour rembourser ces milliards, croyez-moi, je n’hĂ©siterais pas. Le simple service de cette dette nous coĂ»te 30 Ă  50 millions de dollars par mois ! Rien qu’avec cette somme, nous pourrions transformer Kinshasa. Notre objectif est donc clair atteindre le plus vite possible le point d’achĂšvement de l’initiative PPTE2.Lors de notre dernier entretien, en avril 2006, vous aviez confessĂ© votre admiration pour Che Guevara. Mais on me dit qu’en rĂ©alitĂ© votre vraie rĂ©fĂ©rence, c’est Thomas Sankara, le prĂ©sident burkinabĂš assassinĂ© en 1987. Exact ?Pourquoi ? Comment le dire sans heurter qui que ce soit ? Sankara Ă©tait un visionnaire. J’avais 16 ans quand il est mort. Je crois qu’il s’est sacrifiĂ© pour nous. Il nous manque beaucoup, voilĂ  leçon vous a-t-il apprise ? La fiertĂ©. Si les Congolais retrouvent le sens de la fiertĂ© et si j’ai pu contribuer Ă  rĂ©unir les conditions pour que mon pays soit un jour la Chine de l’Afrique, j’aurais accompli ma Congo, comme ailleurs, l’activisme des Chinois inquiĂšte les Occidentaux Mais pas les Congolais ! Lorsqu’il s’agit de refaire le grand boulevard Lumumba qui relie Kinshasa Ă  l’aĂ©roport de N’Djili, l’Union europĂ©enne renĂącle et la Chine offre ses services. Si c’est notre bien et notre dĂ©veloppement que veulent nos amis occidentaux, ils devraient donc s’en Ă©pouse, Marie Olive Kabange, s’est dĂ©menĂ©e pendant la campagne Ă©lectorale. La premiĂšre dame ferait-elle de la politique ? Non, je ne le pense pas. C’est une personne tout Ă  fait dĂ©terminĂ©e, c’est vrai, et qui m’a beaucoup aidĂ©. Mais elle a aussi ses activitĂ©s propres dans les domaines caritatif et un atout pour vous ? Un atout et une chance. La femme est l’avenir de l’homme, dit-on. Et les Congolaises sont l’avenir du Congo.
.